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Contact coquin – Chapitre 2

Contact coquin - Chapitre 2



Mon aventure avec mon contact coquin remontait à près de deux semaines maintenant ; nous avions passé tous les soirs ensemble sur Skype depuis, mais nous étions restés sages. Non pas que nous évitions toute mention de cette soirée : au contraire, nous en avons reparlé calmement et posément, en nous expliquant mutuellement que nous avons apprécié les voies l’un de l’autre, et que ce fut une expérience bien agréable. Nous n’avions simplement pas envie tout de suite l’un de l’autre. Mais en soi, ça ne nous empêchait pas de nous chauffer mutuellement, même aux moments les moins pratiques pour l’autre.

Elle s’occupait de ses enfants la journée, et moi je travaillais mes cours pour réussir les partiels. Lorsque nous étions connectés tous les deux, si elle s’occupait de ses enfants, je prenais un malin plaisir à évoquer son fantasme favori : deux hommes gays en action… Bien sûr, n’étant pas homosexuel ou bi moi-même, je n’en tirais pas vraiment de plaisir particulier. En tout cas, pas d’autre que celui de lui mettre l’eau à la bouche. Ça me faisait plaisir et jubiler intérieurement de lire une réponse comme « Je dois aller aux toilettes pour me libérer un peu, mais je me vengerai ; tu ne perds rien pour attendre… » J’en riais aux éclats. Quant à elle, elle aimait me chauffer en plaçant dans une discussion anodine un « *sautille pour faire rebondir sa poitrine* » (comme nous avons souvent l’habitude de le faire entre rôlistes sur les forums ou dans certains jeux vidéos pour signifier un « geste » et non une phrase dite à proprement parler) mais c’était souvent lors de discussions sur des sujets anodins et pas sexuels à la base, comme quand elle m’avait parlé de son excursion à la piscine avec ses enfants. Bon ; en même temps, je m’étais permis de lui répondre qu’elle devait avoir l’air alléchant autant en bikini qu’en maillot de bain une pièce. Ma foi, je l’avais cherché…

Mon « Merci pour ces images dans ma tête » lui faisait visiblement plaisir aussi, puisqu’elle se permettait de me répondre assez souvent par « Vengeance » Elle me fascinait : elle n’avait pas l’air dêtre plus âgée que moi sur sa photo, et pourtant, pendant nos discussions, je la sentais largement plus mature que moi… Je commençais à comprendre que j’étais sous son charme, mais pas tout à fait comme quand on tombe amoureux d’une personne… Une chose à mi-chemin entre l’amour et l’amitié intime en fait… J’avais le cur qui palpitait lorsqu’elle me parlait gentiment, lorsqu’elle me posait des questions, lorsqu’elle me suggérait des choses, mais je ne ressentais pas le besoin d’être auprès d’elle comme pour une personne dont j’aurais pu être amoureux…

De son côté, elle m’expliquait qu’elle ne cachait rien à son mari, qu’elle lui parlait de tout, et qu’il ne s’immisçait pas dans ses affaires. Une Libertine comme je me l’imaginais, dans un certain sens… Leur relation était ouverte pour les deux, et cela les excitait mutuellement. Ils s’aimaient de tout leur cur, et vivaient leur amour librement, autant l’un pour l’autre que chacun de son côté. Quand j’entends ce genre d’histoire, ou que j’en lis dans ce style, en général, ça m’excite ; mais dans son cas, je trouvais juste cela beau. J’étais heureux pour elle.

Un après-midi, nous avions encore une fois entamé une discussion assez érotique, sans nous emporter pour l’instant, mais quelque chose était différent en moi à cet instant. Je sentais monter en moi le désir, sans ressentir le besoin de me toucher. Après un moment, je lui fis comprendre que ses petites insinuations commençaient à me faire effet.

Tu te touches alors, petit coquin ?

Non, mais je ne m’en plains pas ; ça ne me dérange pas. Pas avec toi, en tout cas…

Moi aussi, je ressens une sensation agréable en ce moment avec toi. ;)

Ça me ravit que le plaisir soit mutuel ;)

Court silence…

J’ai pensé à toi aujourd’hui : j’ai vu un documentaire sur ta ville…

Ah ? Eh bien, je n’ai pas vu de documentaire sur la tienne, mais j’ai pensé à toi aussi quelques fois ces derniers temps…

C’est vrai ?

Oui. Je n’arrive en fait pas à me sortir ta photo de mon esprit.

Elle te plaît, hein ?

Assez, oui. Je trouve que tu y dégages une beauté particulière.

Charmeur…

Non, je suis juste honnête : j’aime ta photo, je la trouve très belle. Il n’y a pas de quoi lexposer dans une galerie, certes, mais je dirais qu’elle me plaît. Juste la regarder m’emplit d’un certain calme…

Tu es mignon.

Si tu le dis…

Je me sentais un peu étrange. Pas mal à l’aise, mais le contraire. C’est vrai quoi : une femme qui a vu votre sexe et votre visage, et qui vous dit que vous êtes mignon, pour un homme, ça donne tout simplement de la confiance, et efficacement. Mais comme je sentais que je m’emportais un peu, je me suis tu quelque temps pour calmer mon esprit. C’est si désagréable de se faire des idées, surtout quand on sait qu’elles n’ont quasiment aucune chance de se réaliser…

Après un certain temps, elle reprit la parole :

Je suis excitée, maintenant.

Ah, et qu’est-ce que tu as regardé cette fois ?

Rien : c’est nous, notre discussion ; je ne sais pas pourquoi, je me sens obligée de me toucher…

Ah. Désolé, pour le coup, c’était pas prévu.

Oh, c’est pas grave, tu sais ; les enfants sont à la crèche cet après-midi, et ils ne rentrent que dans quatre heures. J’ai le temps de me calmer…

Heureusement…

Je décidai de la laisser s’apaiser. Pendant ce temps jai remarqué que mon désir à moi se faisait plus insistant, et je commençais à avoir envie de me soulager aussi. Je n’avais pas envie de le lui dire. Je ne lui cachais pas spécialement ; je pourrais toujours le lui dire après.

Je sortis alors mon sexe de mon pantalon et commençai à le masser mollement. Il était déjà allongé ; il ne lui restait plus qu’à durcir un peu pour pouvoir être travaillé normalement. J’entamai de lents va-et-vient avec mes doigts. Je ne sais pas d’où ça venait, mais je ressentais vraiment un bien-être que je n’avais pas l’habitude de ressentir en pareil cas. Je le prenais tour à tour un peu plus fermement entre mes doigts, puis relâchais un peu, puis de nouveau, en faisant de va-et-vient dessus comme si ce n’était pas mon sexe, comme si ce n’était pas mon corps.

Mon membre s’est doucement mis à durcir, à chauffer agréablement…

Tu es encore là ?

Oui.

Je marquai une pause, puis lui avouai :

Je me touche.

Toi aussi ?

Oui. Notre discussion m’a fait effet également, on dirait…

J’en suis heureuse.

Ça, je me doute ; c’est bien fait pour moi, hein ?

Sa réponse m’avait étonné.

Un problème ?

Eh bien… J’ai pas fini en fait…

Tu es encore en train de te toucher ?

Oui…

Elle m’appela, et j’acceptai l’appel. Elle parla, haletante, doucement.

En fait, je suis excitée d’une drôle de façon…

Comment ça ?

Eh bien… Je n’arrive pas à me sortir tes photos de la tête, moi non plus… J’ai pas spécialement besoin de jouir, juste de me toucher…

Sa réponse me laissa sans voix. Je ne savais en fait pas quoi lui répondre : j’étais moi-même en train de me toucher comme elle, sans viser l’orgasme ; j’entendais ce qu’elle me disait et, en même temps, je sentais ce plaisir se répandre en moi de façon continue, sans faiblir.

Moi aussi.

Finis-je par lui avouer.

J’aime ça.

Moi aussi.

Nos deux voix étaient maintenant haletantes, et nous nous écoutions à nouveau nous faire du plaisir mutuellement, sans pour autant nous stimuler avec nos fantaisies cette fois…

Je fermai les yeux et commençai à m’imaginer qu’elle était là, en face de moi, en train de m’embrasser, nos corps collés ensemble. Je lui prenais un sein d’une main, le pétrissais et le massais, et posais l’autre main dans son dos pour la serrer contre moi et la caresser de haut en bas jusqu’à la naissance de sa raie. Elle avait mis ses bras autour de mon cou, tenait ma tête afin de ne pas la laisser lui échapper et me serrait aussi contre elle en un baiser intense et doux. Nous nous frottions comme ça, l’un à l’autre, dans mon imagination, debout, en nous embrassant, nos langues se mêlant sans la moindre pause pour respirer. Il n’y avait pas de décor ; je ne pensais qu’à elle. À son corps. À sa bouche. À sa langue. À sa chaleur. À ce sentiment d’affection.

Nous étions chauds tous les deux, et nous cherchions à nous coller le plus possible l’un contre l’autre sans jamais nous séparer. Mon sexe frottait contre son ventre, et le bout était déjà tout humide. Elle gémissait à l’autre bout de la connexion, ce qui collait avec mon fantasme : elle me signalait aimer mon gland contre son ventre en enroulant ses jambes autour des miennes pour ne pas me laisser m’échapper. De mon côté, ma respiration aussi se faisait plus forte…

Nous avons continué ainsi pendant un moment, sans trop accélérer, ni réellement ni dans nos fantasmes respectifs apparemment. Nous flottions dans mon esprit, et elle venait de prendre mon sexe dans sa main, ce qui coïncida avec une accélération de sa respiration. Elle me serrait doucement tout en me faisant aller et venir dans sa main, pendant que mes deux mains s’emparaient de ses fesses charnues et rondes, que je pétrissais et poussais vers moi, continuant à nous lier l’un à l’autre. Lentement, elle guida mon sexe vers le sien, et plaça la pointe juste à l’entrée.

Nos bouches se décollèrent enfin. Elle respirait plus fortement et plus rapidement, et moi aussi je commençais à accélérer le rythme, tout en entrant lentement en elle. Elle m’accueillit sans résistance, et avança son bassin pour aller à ma rencontre elle aussi. Une fois au fond, je ressortis aussi lentement que j’étais entré. Nous continuâmes ainsi, lentement, très lentement, à nous faire plaisir mutuellement, pendant qu’on se caressait l’un l’autre, qu’on se serrait l’un contre l’autre pour ne pas perdre ne serait-ce qu’un minuscule espace de nos corps en contact. Je ressentais chaque mouvement en elle sur la totalité de mon corps, comme si je n’étais plus que mon membre, et que j’étais en elle avec tout mon corps. Mon plaisir grimpait doucement à cette sensation imaginaire, mais d’une façon que je n’avais encore jamais vécue. Nous nous sommes ainsi câlinés intégralement pendant un bon moment avant d’accélérer le rythme.

Nos corps étaient encore chauds, et nos bouches se sont de nouveau retrouvées pour un nouveau baiser interminable. Nous ne laissions plus échapper nos langues de nos bouches, tellement nous les réclamions. Je mettais une main dans son dos et gardais l’autre sur ses fesses pour la serrer intégralement contre moi. Nous avons ainsi augmenté le rythme, mutuellement, en ascension constante vers un sommet lointain dans notre imagination, jusqu’au moment ou nous avons réellement joui ensemble. Nous râlâmes notre plaisir mutuel. Je me répandais en elle ; nos corps secoués de soubresauts se serraient tendrement l’un contre l’autre, et j’ai alors finalement ouvert les yeux. J’étais en sueur.

Je lui dis que ça avait été l’un de mes plus agréables orgasmes.

Pour moi aussi, me répondit-elle, encore haletante mais apparemment heureuse.

J’ai imaginé que nous faisions l’amour ensemble tout le long.

J’ai aussi imaginé que nous nous ébattions ensemble.

J’étais heureux et flatté qu’elle ait eu la même idée que moi. Un regard rapide sur l’heure et l’heure des derniers messages écrits marquant à peu près le début de notre séance de plaisir commune me fit rire.

Qu’y a-t-il, me demanda-t-elle ?

Je viens juste de regarder l’heure d’envoi de nos derniers messages écrits et l’heure actuelle…

Sa voix changea soudainement et devint pressée.

Mince, je n’ai plus que quinze minutes pour prendre une douche, m’habiller et aller chercher les enfants !

J’étais mort de rire.

Je décidai de faire de même pour la douche, car je transpirais pas mal encore. Contrairement à elle, j’ai pu prendre plus de temps, et je ne m’en suis pas privé. J’ai pu rassembler mes idées tranquillement sous l’eau chaude. Lorsque je revins devant l’écran, elle avait envoyé un dernier message et laissé son statut sur « présent ».

J’y vais ; il va falloir que je grille des feux rouges si je ne veux pas être en retard. J’ai passé un agréable après-midi avec toi, du début jusqu’à la fin, et je crois que ce soir je vais épuiser mon mari vu l’état et l’humeur dans lesquels tu m’as mise. J’espère qu’il en fut de même pour toi. À plus tard, chéri. Bisous.<3

Je pris la décision de m’habiller et de lui laisser le message suivant :

J’ai beaucoup aimé aussi. J’espère que vous vous amuserez bien avec ton mari. Je te laisse pour aujourd’hui aussi. Bisous ; à la prochaine, et bonne nuit.

Puis j’attendis deux minutes pour être sûr que le message s’était bien affiché, avant de me déconnecter et de sortir faire une petite promenade…

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