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Contes sexuels – Chapitre 4

Contes sexuels - Chapitre 4



Je me douchais, après une bonne nuit, car j’avais prévu d’aller courir pour me détendre avant la journée qui m’attendait et qui était bien malheureusement remplie. Comme j’aurais aimé tout annuler, songeais-je, mais bon, ma petite douche allait sûrement me motiver de nouveau. L’eau chaude coulait abondamment sur ma peau, je commençais à apprécier la chaleur de la cabine en verre, et la tension dans ma nuque se relâchait quand j’entendis un grand bruit, bien qu’assourdi par ma cascade d’eau chaude. Je fermais l’eau, attendit, un bruit plus sourd se fit entendre mais un bruit tout de même. Je commençais à être intriguée, je mis rapidement une serviette autour de mes seins, me couvrant ainsi le corps : face à ma salle de bains se trouvait l’escalier, je ne voyais rien et me dit que ce devait être le chat de mes voisins, qui s’était apparemment pris d’affection pour ma maison et particulièrement ma cuisine. Je n’étais pas inquiète et commençais à retirer ma serviette quand deux mains m’agrippèrent respectivement la gorge et la bouche, tout en me faisant tomber sur les genoux car j’avais été déséquilibrée par un coup violent dans ces mêmes genoux.

Je voulais crier, j’avais peur et j’avais un peu mal, mais mon attaquant me plaquait contre le sol, il avait d’ailleurs entrepris de m’attacher les mains dans le dos grossièrement à l’aide d’un scotch épais. Je dois dire que je suis assez mince et je n’ai presque aucune force physique, impossible de lui résister. Je sentais ces gants en tissu assez fin, j’imaginais un cambrioleur comme dans les films, avec masque juste sur les yeux et souris, assez étrangement je me réjouissais presque de la situation – j’étais écrivaine, récemment une panne prolongée d’inspiration avait menacé ma sécurité financière, donc c’était peut-être bon à prendre…

Il m’enroulait pendant ce temps du scotch tout autour de la tête pour empêcher le moindre son de ma part, même mon menton était collé : il me regarda ensuite, comme s’il pouvait enfin m’observer et je le fis sourire en voyant mon postérieur, bien entretenu il est vrai par les cours de yoga que je m’imposais le dimanche. Il caressa le haut de mes fesses, descendant le long de mes courbes pour poser ses mains sous mes fesses et les masser. Il les embrassait et les mordait en même temps, je voulais gémir et ma respiration s’accélérait, j’étais gênée qu’il puisse le remarquer et j’essayais de me débattre en roulant sur le côté, mais il rit et me reprit fermement les hanches, appuyant cette fois sa bite contre mes fesses. Il était déjà dur, je ne voulais pas imaginer ce qu’il allait me faire : il reprit le scotch et m’attacha au sol en faisant passer des bandes de scotch au bas de mon dos, touchant le sol. Je ne pouvais plus bouger, il commença à caresser le haut de mes fesses, laissant glisser un doigt vers mon anus.

Je me contractais, je ne voulais pas qu’il passe par là et je devais essayer de résister : il rit encore et me parla pour la première fois

— Ecoute, je ne vais pas en plus t’attacher les chevilles en t’écartant les cuisses ? Quoi que… Dit-il pensif.

Mais j’émis un son de protestation, enfin ce qui y ressemblait pour moi malgré mon bâillon.

— Très bien je te laisse les pieds libres mais ton cul est à moi…

Et il reprit son exploration anale en enfonçant cette fois un doigt dans mon fondement. Il me faisait me cambrer en me masturbant en même temps le clitoris, je me sentais mouiller et il commençait à utiliser la mouille abondante de mon vagin pour me lubrifier au mieux l’anus. Il rentrait maintenant deux doigts, très doucement mais fermement à la fin comme pour vérifier que je m’ouvrais bien comme il le voulait. Au bout de quelques minutes, se l’entendit ouvrir sa braguette et sortir son pénis de son caleçon : je sentis une masse de chair me pénétrer au plus profond de moi-même et cette fois, malgré mon bâillon, mon hurlement se fit entendre. Il fit alors des va-et-vient lents en moi, comme pour me ménager quelque peu, mais je sentais tout de même mon cul en feu et encore trop serré pour tout ce que je prenais. J’essayais de me détendre, car je trouvais tout de même la situation assez excitante, baisée par mon voleur. De plus, je ne l’avais jamais avoué à aucun de mes amants mais être attachée avait toujours été mon fantasme, même si j’imaginais des menottes élaborées ou du bondage plus artistique je l’avoue, pas scotchée par terre et sodomisée de force.

Mon bourreau en avait apparemment aussi assez d’être sur mon sol, et il partit vers ma chambre comme s’il connaissait les lieux, je le vis passer devant moi bien que je sois affalée par terre, le cul ouvert des assauts répétés que j’avais subi et je n’avais d’autres choix que d’attendre la suite du supplice.

Il se dirige ensuite vers le rez-de-chaussée et je l’entendis fouiller dans mes placards, je me demandais ce qu’il allait encore inventer pour me prendre comme une chienne, puisque visiblement c’était l’idée. Je le vis alors remonter avec du papier sulfurisé, comme pour enrouler de la viande et je voulus rire, mais il se baissait déjà pour couper les liens qui me collaient au sol et me souleva pour m’aider à marcher jusqu’à mon lit où il me fit asseoir en me tenant fermement par la nuque. Puisque je me trouvais enfin face à lui je l’observais. Il avait une cagoule, je devinais juste une barbe de trois jours brune, mais c’était mon seul indice sur l’identité de mon nouvel amant.

— Je vais t’enlever le scotch pour t’attacher avec autre chose, n’essaies pas de t’échapper ou je te baise le cul jusqu’à ce que ton petit anus saigne, on n’a tous les deux aucunement envie que ça arrive n’est-ce pas ?

Je ne veux pas subir cela non, je ne bouge pas un cil lorsqu’il tire violemment et que ma peau me brûle, je sursaute juste mais il m’a vite enroulée dans ce film plastique, juste le haut du corps d’abord, très minutieusement en collant bien le film sur ma peau et moulant particulièrement mes seins, mes fesses, laissant juste une petite ouverture sous mes hanches, pour accéder à mon vagin qu’il titille de temps à autre (il ne met que deux couches de film, je suis encore sensible à ses caresses sur mes tétons). Je pense qu’il va laisser mes jambes libres, mais il me fait asseoir avec les pieds sur le lit et commence à enrouler mes deux jambes collées côte à côte, de mes cuisses jusqu’à mes chevilles, laissant effectivement mes pieds libres. Il me regarde d’un air gourmand, commençant à me toucher les seins, sensibles malgré le film qui me colle, et descend rapidement vers mon vagin, qui mouille déjà bien vu le bruit que font ses doigts en me pénétrant. Cela le fait rire et il me tourne sur le côté, les fesses vers lui, et il entreprend de trouer le film qui recouvre mon anus, mais seulement cette zone et me pénètre alors encore une fois le fondement.

J’en profite pour hurler enfin, ma douleur autant que mon plaisir, et il me laboure en me tenant la hanche et la gorge, moi la poupée sexuelle de plastique. Je vais jouir sous ses coups de reins puissants, il a l’air lui aussi près de finir vu les râles que j’entends dans mon dos. Mon anus est désormais bien large, il entre et sort rapidement mais profondément, je n’aurais jamais pensé apprécier autant une sodomie, surtout avec un inconnu. Il finit au bout de dix minutes, je suis épuisée ; il se relève, se rhabille et part fouiller ma maison. Je le vois passer avec des choses dans les bras, mais je ne pense qu’à la pénétration sauvage que je viens de subir et à quel point j’ai aimé ça, est-ce que ça serait bizarre de demander son numéro à ce mec qui pourrait me baiser aussi bien ? Je vais attendre qu’il me détache – s’il le fait d’ailleurs – et lui avouer que j’ai joui comme jamais…

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