Jour 6
Lorsque je commence les manoeuvres pour quitter le ponton où nous sommes amarrés, il est près de 10h. Et aucune de mes trois passagères n’a encore émergé. Sans doute que la petite fête arrosée d’hier soir demande plus de temps de récupération. Surtout pour des jeunes filles peu habituées à l’alcool. Mais revenons quelques instants à cette soirée.
Après avoir pris la décision d’accepter la proposition de mes filles, je suis resté sur le pont une petite dizaine de minutes. Je voulais faire le vide avant de rejoindre Meggh.
Je suis descendu ensuite vers les cabines. Alors que j’étais sur le point d’entrer dans celle que je partage avec ma jeune maitresse, j’ai entendu des gémissements provenir de la cabine des jumelles. Il n’y avait aucun doute à avoir sur leur origine. Hésitant un long moment, j’ai fini par ouvrir très légèrement la porte. Les lumières étaient éteintes. La pénombre ne me permettait que d’apercevoir deux silhouettes enlacées. Impossible d’en voir plus. Mais c’était quand même extrêmement excitant. Mon érection en était la preuve. J’imaginais plus que je ne voyais le visage de Julie enfouis entre les jambes de sa soeur, totalement nue. J’ai vraiment eu envie d’entrer pour les rejoindre. Mais encore une fois, je me suis dit que si je devais accéder à leur envie, cela devrait se faire en pleine possession de nos moyens et non pas grisés, comme nous l’étions, par le champagne.
J’ai donc refermé la porte et je suis entré dans ma cabine. J’y ai trouvé une charmante jeune fille à la peau mate, en tenue d’Eve, totalement endormie. L’alcool ayant eu raison d’elle.
Tout comme nos premières nuits, je pris plaisir à regarder Meggh dormir. Toujours excité par ce qui se passait dans la cabine d’à côté, j’admirais ses formes, son sexe. Je repensais à nos premiers gestes sensuels.
Je me suis dévêtu et je me suis allongé à ses cotés. Meggh ouvrit les yeux un instant et se plaça dans mes bras avant de sombrer définitivement dans un sommeil agité. Mon excitation finit par s’estomper, me laissant m’endormir à mon tour.
C’est donc seul sur le pont que je quitte le port de La Corogne. Et même si le ciel est particulièrement chargé et la mer un peu agitée ce matin, la météo indique une tempête de ciel bleu plus au sud. J’ai donc l’intention de rejoindre les côtes portugaises d’ici deux ou trois jours, sans faire escale.
Les parois des cabines étant parfaitement insonorisées, le moteur ne réveille pas les filles. Et je dois admettre que j’apprécie ce moment de solitude à la barre de mon bateau. Je ne pense plus à rien, si ce n’est à la mer. Pour quelques instants, les démons de la tentation et de la luxure cèdent le pas à Neptune et aux éléments.
Lorsque Julie paraît, une bonne heure plus tard, elle vient me déposer le traditionnel baiser sur la joue du matin.
« Qu’est ce qui te fait sourire ainsi? » me demande-t-elle.
« La mer. J’adore quand elle est légèrement agitée comme aujourd’hui. »
« Toi peut-être, mais Alix, avec sa gueule de bois, a l’air de moins apprécier que toi. Et Meggh n’a pas l’air de péter la forme non plus. Je suis passée lui faire un bisou et je l’ai trouvée bien pâle. »
« Ah ces filles, ça ne tient pas l’alcool et pourtant elles éclusent plus vite qu’un vieux loup de mer. »
« Eh! Moi je vais bien! Ne généralise pas mon petit Papa. »
« Je te nomme donc second de notre vaisseau. Tiens la barre quelques instants. Je vais apporter de l’aspirine à nos deux malades. »
Julie m’ayant appris que sa soeur avait rejoint Meggh dans notre cabine, je m’y rend avec le nécessaire pour les soulager. Mes deux jeunes malades sont allongées sur le lit. Simplement vêtues de leur bas de maillot de bain. En d’autres circonstances j’aurai savouré la vue de ces deux poitrines appétissantes, mais là, je focalise mon attention sur leur visages blêmes.
Je leur tend les deux verres, et tente de les réconforter.
« Restez couchées pour le moment. D’ici une heure ou deux, la mer sera calme et vous vous sentirez mieux. Et ce soir, au mouillage, vous serez les premières à piquer une tête. »
N’obtenant que des sourires peu convaincants, je les embrasse chacune à la commissure des lèvres et je les laisse récupérer.
De retour au poste de pilotage, je laisse Julie à la barre, pour m’installer sur une banquette à proximité.
Dès l’âge de 12/13 ans, j’ai initié mes filles aux plaisirs de la navigation. Julie, toujours plus curieuse que sa jumelle d’apprendre de nouvelles choses, s’était montrée la plus réceptive. Si bien qu’au printemps dernier elle a passé son permis bateau hauturier (pour la navigation à moins de 11 km des côtes). C’est donc sans crainte que je lui confie le gouvernail. J’en profite pour l’observer.
Après une semaine au soleil ses cheveux se sont éclaircis. Sa peau est devenue dorée. De temps à autre, elle m’adresse un large sourire.
Je sais qu’elle est heureuse de naviguer. Cela se lit dans ses grands yeux verts. N’est-elle pas ma fille après tout? Je lui ai, au moins, transmis cela. Comme mon père l’avait fait avec moi, et comme son père avec lui auparavant . La tradition ne s’éteindra pas avec moi.
Mais à cet instant, ce n’est plus le père qui regarde sa fille. C’est l’homme qui admire une ravissante jeune fille. Presque une jeune femme. Des jambes élancées, une paire de fesses peu volumineuse mais musclée, parfaitement mise en valeur par un shorty blanc qui fait ressortir son bronzage. Par instants, son débardeur largement échancré dévoile ses petits seins. Avec ses cheveux courts et faussement en pagaille, elle a un petit air garçon manqué.
« Pourquoi tu me regardes ainsi? » me questionne-t-elle.
« Je trouve que toi, comme ta soeur, vous êtes devenues de très jolies jeunes femmes. »
« Oh… C’est vraiment très gentil. » répond Julie en rougissant, « De ta part, c’est touchant. »
Je me lève de la banquette et je me place derrière elle, pour la serrer dans mes bras. Son parfum, à la fois fruité et épicé, emplit mes narines. Je dépose un baiser dans son cou. Elle frissonne.
« Encore un, s’il te plait… » me dit-elle dans un murmure.
Je lui accorde ce baiser. Puis un troisième. Un quatrième. Ma fille bascule légèrement la tête en arrière, les yeux mi-clos. Elle se saisit d’une de mes mains, et la place sur sa poitrine. Par dessus le tissus, je ressens ses tétons qui durcissent et se dressent après quelques caresses. De toute évidence, Julie a une petite poitrine très sensible aux caresses. Je glisse ma main sous son débardeur pour avoir un contact direct avec elle. Ma fille, emportée par son excitation grandissante, cambre ses fesses pour que celles-ci viennent appuyer contre mon bas ventre. Inutile de vous préciser l’effet que cela a pour moi.
Avec mes deux mains, je palpe ces deux globes délicats. Non sans une certaine précipitation, Julie retire son haut. Elle peut ainsi regarder ses tétons rouler sous mes doigts, ou apprécier l’emprise de mes mains pendant que je lui malaxe doucement la poitrine.
Elle tourne son visage vers le mien. La bouche ouverte. Souriante. J’ai l’impression qu’elle a envie de me dire quelque chose mais que les mots ne parviennent plus à sortir. Comme lorsque une belle surprise vous coupe le souffle et la parole.
J’embrasse à nouveau son cou et ses épaules. Elle se retourne pour me faire face. Je fais descendre mes lèvres sur le haut de sa poitrine. Ma bouche n’est plus qu’à quelques centimètres de son téton droit saillant. Son aréole rose s’est bombée. Julie passe une main dans mes cheveux. Je sens qu’elle effectue une légère pression pour que ma tête descende plus bas et que ma bouche atteigne cette extrémité sensible. Je cède avec plaisir.
Mes premiers baisers, mes caresses du bout de la langue lui soutirent des petits gémissements de plaisir. Je me régale en passant d’un sein à l’autre.
Après deux ou trois minutes, je sens les doigts de Julie s’activer sur le bouton et la fermeture éclair de mon bermuda.
« Que veux tu faire? » dis-je, tout en sachant très bien ses intentions.
« Je veux la revoir et la toucher… »
Le ton quasi fiévreux de sa voix m’apprend beaucoup de son état d’excitation. D’un geste rapide j’enclenche la navigation automatique du bateau et j’attire ma fille sur les banquettes. Elle s’assoit et je me met face à elle.
Ses mains tremblent un peu quand elle fait descendre mon bermuda, dans un premier temps, puis mon boxer. Sans attendre une seconde, le rouge aux joues, elle entoure mon sexe dressé de ses doigts fins. Avec une certaine brusquerie, elle entreprend à les faire aller et venir.
« Plus doucement ma chérie… »
La main de Julie ralentit mais les douces sensations augmentent. Et tandis qu’elle me masturbe, je joue avec ses mamelons. J’ose même faire glisser main sur son ventre pour me diriger vers l’intérieur de son shorty de bain. Hélas elle me fait comprendre que ce n’est toujours pas possible. Je me contente donc, mais avec joie, de sa poitrine.
Je me surprend à espérer qu’elle ouvre la bouche et qu’elle y glisse mon sexe. Mais je garde pour moi cette envie de peur de la brusquer. J’ignore jusqu’où elle est capable d’aller et je ne tiens pas à tout gâcher avec une malencontreuse initiative.
Tandis que la main droite de ma Julie poursuit ses cajoleries, la gauche, elle papillonne sur mes fesses, mon ventre, mes hanches puis mes testicules.
Quand je me sens sur le point d’éjaculer, j’en informe ma fille pour ne pas qu’un jet de ma semence ne l’atteigne si elle n’en a pas envie. Mais cela ne semble nullement la déranger car elle continue sans rien changer. Et c’est avec un «oh» de demi-surprise qu’elle accueille le premier jet de sperme, qui vient terminer sa course sur sa poitrine.
Affichant un sourire radieux, Julie continue de me masturber jusqu’à ce que mon fluide cesse de s’écouler et que mon sexe décline. Elle retire alors sa main et vient, sur ses seins, récolter du bout des doigts, le fruit de ses caresses. Cela semble l’amuser. Puis, un peu hésitante, elle en teste la saveur avec le bout de sa langue. Enfin elle se lève, la main toujours couverte de sperme, et après un rapide bisou sur les lèvres, elle se dirige vers les cabines, en me laissant seul.
C’est en remontant mon boxer et mon bermuda que je prend conscience réellement que je viens de partager un moment dès plus intimes avec ma fille. Et le plaisir immoral que j’éprouve, me fait douter un peu de moi. Mais très vite je me dis que nous étions deux à vouloir partager cet instant et mes scrupules s’estompent petit à petit. De plus, si mes filles ne s’étaient pas aussi clairement montrées intéressées hier soir, jamais je n’aurai agit ainsi.
Lorsque Julie revient une demi-heure plus tard, toujours aussi rayonnante, elle ne porte plus qu’un mini-short, sans rien d’autre pour couvrir le haut.
Elle m’informe que sa soeur et sa cousine ne nous rejoindrons pas pour déjeuner et que donc nous mangerons en tête à tête.
Durant le déjeuner et une grande partie de l’après midi nous discutons tous les deux, comme un père et sa fille, sans jamais faire allusion à ce que nous avons partagé. Je lui laisse la barre de temps à autres. Puis vers 17h, après avoir repéré une zone de mouillage autorisée, je décide de faire escale pour la nuit.
Comme l’avait prévu la météo au départ de La Corogne, le ciel s’est entièrement découvert, et l’Atlantique est simplement effleuré par une légère brise marine. Meggh et Alix nous rejoignent enfin, apparament en meilleure forme. Et tandis que les jumelles se mettent à papoter entre elles, Meggh vient se blottir contre moi.
« Alors comme ça, en plus d’être un oncle très coquin avec sa jeune nièce sans défense, tu deviens un papa plus qu’affectueux avec ses filles? » se moque-t-elle.
« Si tu veux, je ne ferai plus rien avec les jumelles. »
« Hmm non, c’est pas que je veux. Tu as toutes les vacances pour t’amuser avec elles. Je veux juste que tu gardes des forces pour moi tous les soirs. »
« Oh vous n’avez guère plus de morale que moi jeune demoiselle sans défense… »
« Vous m’avez perverti Monsieur. Et c’est tellement bon d’être immorale dans vos bras. »
À suivre
Ami(e)s lecteurs et lectrices
Puisque je reçois pas mal de messages très sympathiques, j’aimerai que vous en profitiez pour me parler des personnages de Croisière. Quel est votre avis sur chacun d’entre eux? Essayez de ne pas limiter vos réponses avec un simple mot…. Merci et à très bientôt.