Dun commun accord, quelques jours après notre contact charnel, ma belle-sur et moi avions décidé quil était préférable de ne pas renouer lexpérience. Deux semaines douloureuses passées à signorer mutuellement par peur de recommencer.
Au fil des jours, les regards fuyants saccumulaient de part et dautre. Sil advenait que Laura se présente dans une pièce de lappartement au même moment que moi, soutenir sa présence plus de quelques minutes semblait lui solliciter dincommensurables efforts. De mon côté, josais parfois poser un regard sur le galbe formé par sa généreuse poitrine ou la douce rondeur de ses fesses sculptées à la perfection, mais au moment où jétais en mesure dentrevoir ses élégants yeux marrons, je détournais furtivement mon attention. Cela me gênait de ne pas être en mesure de contempler le corps dune femme que je désirais, mais je me devais de my faire.
Un vendredi soir plutôt frisquet de septembre, ma copine et moi avions partagé un copieux repas au restaurant avec des collègues et la soirée avait été bien arrosée, voire un peu trop, puisquune quantité non-négligeable de vin sétait retrouvée sur ma chemise. À peine avions-nous mit pied dans notre demeure que ma copine fut prise de nausées et dû se rendre à la salle de bain. Elle me mentionna que son état navait rien dalarmant, et que je pouvais me préparer à aller me coucher si je le désirais. Comme ma chemise empestait lodeur du vin et que celle-ci semblait bien collée à ma peau, je jugeai quil était préférable pour moi de prendre une douche. En ajustant la température de leau, je ne puis mempêcher de penser à lidée de partager ce moment avec Laura, de sentir leau perler sur nos corps entrelacés, de lui nettoyer son corps tout en embrassant ses tétons dressés par le plaisir. Après quelques minutes passées à me laver en côtoyant ce fantasme, jeue une érection intense et considérant que ma copine allait sans doute être indisposée pour la soirée, jentrepris de me masturber lentement en pensant à ma belle-sur. Je me retins toutefois datteindre léjaculation, et je sorti de la douche, messuyai et me terminai ma toilette avant de me diriger vers la chambre.
Ma copine était étendue dans le lit. Jappuyai sur linterrupteur et je vins la rejoindre. Elle marmonna que Laura lui avait envoyé un message texte sur son téléphone portable : elle était chez des copains, et elle désirait que lon aille la chercher dici une demi-heure. Ma copine me mentionna quelle se sentait incapable de conduire, mais que je pouvais, si je le désirais. Elle ajouta quelle se sentirait rassurée de savoir que sa sur est en sécurité. Je lui répondis à laffirmative, saisi son téléphone portable et envoyai un message texte à ma belle-sur en requérant ladresse où elle se trouvait. Une fois que jobtins la réponse, je notai lendroit sur un morceau de papier, regardai lemplacement exact sur Internet, enfilai des vêtements et me dirigeai vers ma voiture.
Je me demandai à ce moment si cétait une bonne idée. Après-tout, Laura avait envoyé un message à ma copine. Peut-être nétait-t-elle pas prête à me revoir? Jimaginai à ce moment que nous néchangerions aucun mot pendant la courte balade en voiture et cette pensée mattrista. Je démarrai toutefois la voiture et tentai de chasser mes états dâme.
Je me présentai à ladresse désigné. Après vérification dêtre au bon endroit, je cognai deux ou trois fois, et attendis. Une minute sécoula, et ça ne répondit toujours pas. Jappuyai ensuite sur la sonnette électrique qui malheureusement, était hors dusage. Jentrepris alors dentrer par mes propres moyens. Après tout, le tintamarre à lintérieur devait empêcher quiconque de mentendre et il serait futile de demeurer à lextérieur en espérant que lon mentende.
Un jeune homme au look de surfeur se tenait dans le hall dentrée et tentait tant bien que mal de remettre ses chaussures. Il portait dans chaque main une bière dont le contenu semblait sêtre retrouvé au sol. Un peu plus loin, une jolie jeune demoiselle à la chevelure blonde vint maccueillir, chiffon à la main. Taille fine et longues jambes, elle portait ce qui semblait être décolleté prononcé malgré une faible taille de poitrine. Elle se courba pour essuyer le dégât provoqué par le jeune homme dans le hall dentrée. Je ne puis mempêcher de reluquer ses petits seins lorsquils se présentèrent à travers lencolure, laissés en partie à eux-mêmes dû à un soutien-gorge mal positionné. Une bosse se dessina dans mon entre-jambes, mais je regardai ailleurs afin de calmer mes ardeurs. Je cru comprendre que cétait dans ses intentions de provoquer ce genre de réactions, doù la présence du décolleté ne laissant pas beaucoup place à limagination. Elle se redressa lentement et lança, dun ton enthousiaste :
— Moi cest Caroline et voici mon humble demeure! En fait, cest la maison de mes parents, mais cest du pareil au même.
Jesquissai ce qui devait sembler être un début de sourire et je lui demandai si Laura était présente. Elle me répondit premièrement par un regard qui semblait teinté de surprise, puis elle enchaina dun sourire.
— Oui, elle est à quelque part. Il va falloir que tu la cherche par contre, car je nai pas que ça à faire.
— Je peux entrer? Demandais-je, lair peu sûr de ma prochaine action.
— Euh oui, mais enlève tes chaussures, sil-te-plait, jai déjà ce truc à laver. À plus tard!
Je retirai alors mes souliers, et jentrepris ma recherche. Elle fut de courte durée puisque dès que je mis le pied dans la pièce qui se situait à la droite de lentrée, jy trouvai Laura accompagnée de deux autres filles allongées sur les canapés. Un sourire se dessina sur son visage et elle me fixa pendant quelques secondes. Ses cheveux étaient plus courts quà laccoutumée, se rendant tout au plus jusquau milieu de son cou. Ça lui allait à la perfection et je ne puis mempêcher de remarquer que cela présentait ses yeux sous un autre jour. Son regard semblait plus profond, plus aiguisé. Je me permis dausculter le reste de son corps. Elle était vêtue dun simple t-shirt noir moulant à la perfection ses courbes et une paire de jeans de couleur foncée, elle aussi bien plaquée contre son corps. À sa main droite se tenait un cocktail rougeâtre à moitié plein. Elle porta la paille près de ses lèvres, et commença à la chatouiller légèrement, la faisant tanguer de gauche à droite à quelques reprises.
Je demeurai sur place, attendant une réponse manifeste de sa part. Nayant pour seule réplique un vacillement de paille et un regard perçant, je mavançai et je pris place sur un canapé disposé face à elle. Je me retrouvai assis à gauche dune brunette dans un état visiblement trop avancé pour daigner sopposer à ma présence. Je sentis une tension monter, agréable certes, mais nettement déplacée, inappropriée. Jaurais voulu menfuir, mais jétais venu chercher ma belle-sur: je ne pouvais la laisser sur place.
Caroline brisa le silence en moffrant un verre. Je répliquai que je navais pas lintention de boire, et que jétais simplement venu chercher Laura. Elle me plaqua du regard et me tendit un verre de rhum additionné de cola que je pris à contrecur. Je commençai à siroter le breuvage et je remarquai que Laura me fixait toujours : en fait, elle ne semblait pas avoir bougé dun poil. Son regard mintimidait, me menaçaient. Caroline sinstalla entre le peu despace contenu entre la jeune fille comateuse et moi. Sentant sa cuisse contre la mienne, je fus parcouru dun léger frisson et je lui adressai poliment un sourire, quelle me rendit immédiatement. Elle sapprocha doucement de moi, laissant entrevoir de nouveau sa petite poitrine et laréole dun de ses mamelons et me murmura à loreille, sur un ton suave :
— Elle ma parlé de votre aventure. Elle ne sait pas vraiment comment te le dire, mais elle ne veut vraiment pas que ça sarrête entre vous. Je pense quelle taime vraiment beaucoup.
Je ravalai ma salive dun coup sec, serrant du même fait le verre de liquide que je tenais. Je ne savais que penser de cette affirmation. Pourquoi Laura ne me le disait-t-elle pas elle-même? Toujours ses lèvres près de mon oreille, la blonde murmura :
— Et je suppose que cest la même chose pour toi, à vous voir vous désirer ainsi. Il y a quelque chose dans lair!
Elle sinterrompit un instant, avala une gorgée de son breuvage, et continua :
— Je comprends que cest difficile pour vous de trouver un moment et un endroit pour être seuls. Je vous offre cette chance, si vous voulez.
Je sentis mon soldat se réveiller, mais je tentai de limmobiliser en serrant un peu mes jambes. Pendant ce temps, Laura me regardait toujours, mais elle commençait à se mordiller légèrement les lèvres avec ses dents dans un geste qui se voulait sans doute involontaire. Caroline laissa échapper un léger rictus, et me dit :
-Je nimpose quune seule condition : vous ne serez pas vraiment seuls car tous ceux qui baisent chez moi doivent être filmés, cest la règle. Elle est au courant dailleurs, il ne manque que ton approbation.
Instinctivement, je fis un léger mouvement de haut en bas de la tête, signe que je me soumettais bien aux exigences si cela me permettait de passer un peu de temps avec Laura. Suite à ma réponse discrète et précise, ma belle-sur déposa son verre sur la table basse, se leva tranquillement, sapprocha au même rythme du canapé et me tendit sa main gauche, que je saisi doucement. Je me levai à mon tour et nos deux corps se retrouvèrent en dangereuse proximité. Elle approcha ses lèvres des miennes, et je ne puis mempêcher de profiter du moment enivrant qui se présentait à moi en lenlaçant. Mapercevant que javais toujours mon verre dans la main, je gloussai légèrement avant de le déposer sur la surface la plus près.
Caroline nous scruta pendant quelques secondes et sans crier gare, se déplaça en direction dune chambre, nous invitant du regard à en faire de même. Laura attrapa ma main et suivi Caroline alors que je fermai la marche, observant les quelques personnes encore présentes à la fête, afférées pour la plupart dans la cuisine. En pénétrant dans une pièce, qui était manifestement la chambre des maîtres, je fus submergé par lambiance tamisée : idéale pour permettre labandon, mais assez éclairé pour être en mesure de se contempler. Sachant que nous allions encore commettre un acte interdit, mais ô combien excitant, mon mandrin se saisit davantage et il semblait avoir peine à bouger, prisonnier de mes jeans. Jexplorai du regard les environs, et je vis Caroline, caméra numérique de type reflex à la main, déjà disposée à filmer nos ébats.
Derrière moi, ma belle-sur ferma la porte. Je me retournai vers elle, et sapprochant maladroitement du lit, elle safféra à retirer ma chemise. Au même moment, jen fis de même en saisissant le bas de son t-shirt et le retirai rapidement, laissant découvrir un soutien-gorge de couleur verte et noire. Sa poitrine me fascinait tout autant que la première fois où je lavais aperçue sur photo : généreuse, mais assez ferme pour ne pas nécessiter énormément de soutien. Au lieu de lui retirer immédiatement son bustier et cajoler ces parfaits privilèges du corps féminin, je dirigeai mon regard vers le sien tout en la maintenant par la taille.
Nous nous contemplions avec ce qui semblait être une combinaison de tendresse et de fougue. Ces instants semblèrent durer éternellement et je sentis la passion menvahir alors que je la poussai légèrement en direction du lit pleine grandeur. Elle se laissa tomber, ses jambes pendantes à lextérieur de la couche et je collai mon pubis près du sien. Elle pouvait sans doute sentir ma longue verge gorgée de sang contre ses jeans car elle safféra brusquement à déboutonner son pantalon dune main, et le mien de lautre. Dès quelle eut terminé, elle tenta de baisser son pantalon, laissant entrevoir de petites-culottes assorties à son soutien-gorge, mais je lui facilitai la tâche en le retirant complètement. À laide de ses jambes dénudées, elle me saisit le torse, me maintenant dans une agréable prison de chair. Avec ses mains, elle baissa la fermeture éclair de mes jeans et utilisa ses deux mains pour me retirer le morceau de tissus. À sa grande stupéfaction, ma queue, désormais libre de toute contrainte, jaillie de mes jeans et alla se loger près de sa féminité.
Je sentis ses jambes se resserrer de plus belle et la distance entre nos sexes diminuer. Je portai mes main vers son ventre, le caressai doucement et je me laissai guider par lune de ses mains qui me dirigeait manifestement vers sa poitrine. Cette main dépassa lune des deux collines, et rebroussa le chemin en allant se loger sous le morceau de tissu. Je sentis alors son mamelon se raidir lentement sous le contact de ma peau, et Laura sera ma main, minvitant à en faire de même avec ses seins. Laissant échapper un gémissement, elle se leva légèrement le buste tout en détachant son soutien-gorge de son autre main. Je la complimentai en disant quelle était vraiment magnifique, et elle me répondit par un sourire muet et un rougissement au niveau des joues. De mon côté, jutilisai ma main libre pour retirer sa petite culotte, trempée par lattente et le désir tout en maintenant une poigne habile sur son sein.
Dès lors, mon pénis fut saisit par lune de ses mains. Elle resserra légèrement son emprise et le dirigea vers son vagin. Dès que mon gland entra en contact avec ses lèvres inférieures parfaitement humidifiées, je mapprochai davantage delle et logeai ma queue plus profondément à chaque seconde. Lubrifiée à la perfection, sa féminité laissa à mon sexe la chance de glisser aisément entre chaque va et vient. Je dirigeai mes deux mains vers sa généreuse poitrine, attrapai les mamelons au passage avant de lui caresser le cou et la nuque. Mes mouvements de bassin sintensifièrent et je déplaçai lentement mon torse vers son buste afin de le sentir contre ma peau. Laura sembla prise dun frisson et tout en la pénétrant lentement mais profondément, je lui déposai un baiser sur son cou, suivi dun autre sur la joue et dun dernier près de loreille.
Haletant légèrement, elle tourna son visage vers moi et membrassa langoureusement. Après de longues secondes, elle me retira de lemprise de ses jambes et elle tenta de me faire rouler vers la droite. Je me laissai aller et elle sinstalla sur moi, à califourchon. Entrainé par sa valse et le déplacement discret de sa poitrine avec chaque mouvement de bassin, jen avais oublié la présence de Caroline, qui sapprochait de nous, caméra à la main. Doublement excité, je memparai des deux seins de Laura et les serrai en geignant, signifiant du même fait que jallais éjaculer sous peu. Elle ne se sarrêta pas, continuant de plus belle malgré mes multiples avertissements.
Je laissai aller un long gémissement, témoin de mon plaisir et de ma satisfaction sexuelle. Alors que ma semence sécoula en elle, elle enchaina une série de mouvements rapides de bassin tout en apposant ses mains sur mes pectoraux, déposant son poids contre moi. La sensation devenait déplaisante dune part, mais la myriade de cris qui senchainaient me signifiait quelle semblait avoir du plaisir, me permettant de tolérer cette douce affliction et de conserver un semblant dérection. Leffleurant constamment de mes mains, et après ce qui me sembla être une éternité, elle laissa échapper une longue plainte contenue et vint se reposer près de moi, lair assouvie et épuisée. Tout en la caressant doucement, jembrassai lun de ses seins, apposai une série de baisers sur son mamelon durci et la fixai dans les yeux pendant de longs moments avant de me diriger vers ses lèvres et de lembrasser de plus belle. Caroline nous contempla encore quelques instants à travers lobjectif avant de sortir discrètement de la pièce.