Chap.5 : La révolte de Jean
Extraits du journal intime d’une femme au bord de l’adultère et réactions d’un quasi cocu
Jean:
En toile de fond : de très nombreuses femmes accordent énormément dimportance à la taille de la verge masculine. Dans le temps elles cachaient leur préférence derrière une phrase passe-partout comme : "Mieux vaut une petite vigoureuse qu’une grande paresseuse" Depuis la libération des murs elles comparent sur pièce, persuadées qu’une grande peut être aussi vigoureuse qu’une petite. Malheur aux défavorisés!
JOURNAL de Cécile
5 octobre
Que l’amour est triste parfois. Jean est un homme exceptionnel, toujours soucieux de mon confort et de mon bien-être. Il a été un amoureux adorable et l’est certainement encore, un amant attentif à me faire jouir lorsque nous faisons l’amour. Depuis mon rejet de Léo, je n’ai plus que lui pour me sortir d’une espèce d’assoupissement de mes sens, d’un vague à l’âme désolant et ennuyeux. Heureusement qu’il est là, prêt à me câliner s’il lit de l’ennui ou de la morosité sur mon visage, blagueur face à la tristesse, entreprenant face au laisser aller, de bonne humeur et, s’il me juge dépressive sans raison apparente, super généreux en amour.
Il n’y a pas pour lui de vieilles recettes, il sait varier sa façon de me charmer, m’offrir de jolis cadeaux en connaisseur parfait de mes goûts notamment en matière de lingerie fine. Le coquin adore assister à mon déshabillage avant de me caresser, de me dire des mots d’amour et de me prendre. Depuis nos débuts il n’a jamais manqué de me complimenter, de trouver beauté et perfection à mon corps, à ma taille, au fuseau de ma jambe ou à l’arrondi de ma croupe, comme à ma poitrine ravissante, à mes mains, à mon cou, à mon visage, à mes cheveux ou à mes yeux , Je suis sa perle, son bijou précieux, sa femme infiniment désirable, l’incarnation de ses rêves érotiques et le soutien fidèle à l’approche des ennuis On ne peut pas être meilleur compagnon sur le chemin de la vie. J’ai eu une chance unique en le rencontrant.
En dirai-je autant de ce grand noir prétentieux à qui tout serait dû parce que sa verge est hors normes. Bien sûr l’exposition de son gourdin au fond de la réserve du magasin m’a impressionnée et j’ai perdu la tête. Je l’ai touché, je l’ai cajolé, serré. A sa demande et sous prétexte de me tirer au plus vite de cette situation scabreuse, je l’ai léché en long et en large puis je l’ai reçu dans la chaleur de mes lèvres avant de l’emboucher vraiment. Ce gros morceau palpitant a rempli ma bouche, s’y est durci et y a déversé un flot de sperme. J’ai tout avalé, j’ai adoré cette déglutition, elle m’a marquée au point de me faire souhaiter un "remetslemele" comme on dit chez moi. Oui, j’en voudrais encore. Ca me manque. J’essaie de compenser. J’ai beau pomper Jean, le forcer à m’envoyer sa charge au fond de la bouche, je ne retrouve pas cette sensation de plénitude, cette impression d’inondation ou cette consistance épaisse et poivrée des salves de Léo. Jean s’étonne de ma gloutonnerie inhabituelle. Je déclare:
-C’est pour améliorer nos rapports. J’avale ton sperme, mais je voudrais t’avaler tout entier pour que nous ne soyons plus qu’un, mon amour !
A qui s’adresse ce discours? A Jean. Mais dans l’ombre il y a la bite de Léo, mon envie de boire son foutre si particulier. Jean a décidé de m’imiter, de déguster l’écoulement liquide de mon plaisir. Nous ne faisons plus l’amour sans longs préliminaires terminés en triomphal soixante-neuf pour étancher notre soif de l’autre. L’autre… Hélas, jamais je n’atteins au cours de ces étreintes échevelées le niveau du plaisir donné par Léo entre deux rayons d’une réserve. Et cet idiot me boude à cause de cette peste de Marine qui voulait se l’approprier. Je me sens seule alors même que Jean danse sur mon ventre et s’efforce de me faire jouir. Oui des fois l’amour est triste. Je maudis Léo l’effronté, le sans gêne. Sa venue m’a pourri la vie, a tué ou presque l’amour pour mon homme.
Avant de me délaisser il a mis mon sang et mes hormones en ébullition ce soir où il m’a tirée de ma somnolence devant le téléviseur. Comment ne pas revivre ce fabuleux cunnilingus, ma vulve réclame cet enveloppement torride par ces lèvres épaisses et brûlantes, mon vagin attend le retour de la langue agile et lillet de mon anus est pris de démangeaisons lorsque je pense à l’ongle de l’index qui le grattouillait.. . La sodomie : Ce doit être un complément à l’acte d’amour. Il a suffi du doigt de Léo aux abords de mon cul pour m’insuffler une folle envie de me faire prendre par derrière. En me contorsionnant un peu, je réussis à me mettre une demi phalange de majeur dans le petit trou. C’est délicieux mais incomplet, J’en tire un étrange désir d’en connaître plus.
Ah ! Si Léo revenait, j’exigerais de lui tout et en particulier qu’il m’encule. J’utilise ce mot à dessein, il est tellement plus brutal et plus suggestif que "prendre par la petite porte". Or il s’agit d’une petite porte vierge car Jean considère la sodomie comme un acte contre nature. Petite porte vierge signifie passage étroit, peu apte à recevoir un gros volume. Pour Léo il faudrait une autoroute à trois voies Je dois convaincre Jean d’essayer enfin la sodomie. Si seulement il pouvait commencer à m’élargir le fondement. Quelques passes régulières ouvriraient un peu la brèche, rendraient ma rondelle accessible à l’engin de chantier de Léo. Sinon je devrai recourir à une solution un peu plus onéreuse. J’ai consulté des sites spécialisés sur internet. Il existe ce qu’ils appellent des "jouets" de dimensions variables pour élargir progressivement le sphinter. Ah ! préparer mes orifices à la grande réception ! Voilà pourquoi j’ai souvent l’air "dans la lune". Je continue à rêver d’un retour de Léo et de sa grooooooooooosse pine.
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Jean . commentaire .’(3 novembre, jour de la découverte du journal de Cécile )
Cécile me trouve d’appréciables qualités; mais sa pensée dévie : Je n’existe à ses yeux qu’en qualité de précurseur. Je suis bien, Léo est tellement mieux pour le sexe au moins. Je suis celui qui lui prépare les voies, avec des instruments moins agressifs voulus dès l’origine des temps à cet effet, celui qui sera chargé d’assouplir les muscles de ses fesses et l’entrée de son anus afin d’en faire une porte royale pour la biroute africaine du splendide défricheur, pour le soc de la défonceuse superbe du divin laboureur. Me voilà relégué bien bas.
Qu’elle ose m’offrir sa croupe, je réglerai l’affaire en quelques gifles sur son joufflu: il en rougira le traître. Je me promets d’inscrire dans sa chair un souvenir indélébile, à laisser sur chaque fesse la trace de mes doigts. A force d’enrager, d’être humilié par le rôle qu’elle me concède, je sens monter une colère et un désir de vengeance peu contrôlables. Tant d’années à son service, tant de preuves d’amour et ce portrait d’un futur cocu : quelle ingratitude, quel débordement d’imagination perverse. A Noël je lui offrirai un coffret de toys à se fourrer où elle voudra, une série de plugs de toutes dimensions à utiliser à la maison ou sur son siège de caissière. Elle pourra s’exciter l’intestin et tourner autour de l’objet planté dans son cul. La salope ! Si Léo ne revient pas de lui même, j’irai le lui chercher. Qu’il lui pète la rondelle si là est son bonheur, mais qu’elle ne compte plus sur moi pour les basses besognes, j’entre en résistance.