(OUPS… Comme on me l’a fait remarquer, Adélia s’est transformée en Aléxia. J’en suis navré, revoici le retour de la charmante Adélia. Encore mille excuses).
— Non, du tout… Dis-je en l’emmenant hors de la cabine. Tu vas vérifier par toi-même…
Je la tire par la main. Nos doigts se sont enlacés, j’en rigole. Elle me regarde avec interrogation. Je lui montre notre union, elle rougit. Je me bloque dans le couloir et la tire à moi. Je la regarde dans les yeux et l’embrasse presque amoureusement. Elle ferme les yeux. Je lui mets une petite tape sur la fesse, elle a compris. Elle les rouvre. Notre baiser, je devrais dire notre jeu de langues s’éternise. Ce moment est bizarre pour moi. C’est la première fois que je me retrouve seule avec quelqu’un, sans un membre de ma famille. Elle me touche les couilles de sa main libre. J’ai la même réaction qu’à chaque fois, je pousse un cri strident et lève une jambe. Elle s’arrête, interloquée.
— Je t’ai dit que je jouis comme une fille…
Elle continue son malaxage, le sourire aux lèvres. Je la prends dans mes bras.
— C’est bon ce que tu me fais, continue… Humph… Ouiiii, c’est bon…
Des personnes passent en nous bousculant, on n’en rien à faire, on reprend nos embrassades torrides. On s’échange nos salives, on se boit. Délicieuse petite blonde. Je la repousse vers la cabine que l’on vient de quitter. Elle me regarde avec étonnement.
— Désolé, j’ai envie d’abuser de ton corps… Tu es si… Euh…
— Ronde ?
— Non, accueillante…
À ces mots elle se jette sur ma bouche qui s’ouvre sous l’assaut de sa langue. Elle fouille ma bouche, sa langue virevolte avec la mienne. Elle va jusqu’à caresser mon palais. J’atteins l’extase juste par ce contact sensuel. Mes mains partent à l’aventure sur son imposante poitrine. Je lui triture les tétons, lui tire, les malmène. Elle hésite à jouer avec les anneaux sur mes seins. Je lui indique le chemin, elle le trouve. Elle tire doucement, à ma réaction plus que positive, elle s’enhardit. Ma bite frotte sur son ventre, l’inondant de liquide transparent. On se regarde sans se voir, sans un mot, sans aucun son. Seul le bruit de nos baisers et de nos respirations couvre le bruit de la douce sono. On se touche, on explore nos corps. Je masse maintenant ses larges fesses.
— C’est la première fois pour moi. Lui dis-je entre deux coups de langue.
— Quoi, la première fois…
— Tu sauras peut-être un jour.
On s’est allongée sur le lit fait de lattes de pins. Je ne la baise pas, je lui fais l’amour. Je suis partagé entre la sensation de plénitude et de culpabilité. Je tourne la tête et j’aperçois Malika, Adélia et Théna qui nous regardent avec envie. Je leur fais signe de rentrer. Au bruit de la porte, Gladys se relève.
— Alors les amoureux, on nous a oubliés ? Dit Malika en s’agenouillant entre les cuisses de Gladys.
— Hummm, un gabarit de rêve pour Maria, poursuit Théna, un corps rond et plein, bien tendu.
— Tu crois ? Lui répondis-je.
— Tu as bien vu avec Véro, non ?
— Il est vrai qu’avec Véro, elle s’était lâchée, la vieille. Ricane Adélia.
Je me retourne vers Gladys.
— Tu as du temps devant toi ?
— Euh, oui, oui… Mes parents sont à Marseille et m’attendent pour début septembre. Je suis censée chercher un boulot.
— Ça va, il nous reste un mois. Dit Malika. Allez, on se rhabille et on rentre…
Le retour est des plus sympa. Gladys fait connaissance avec Théna et Adélia. Malika, toujours aussi amoureuse, me taquine l’entrejambe. Elle monte le son émit par l’autoradio à l’arrière et le baisse devant.
— Elle te plait ?
— Oui… Mais…
— Ne t’inquiète pas. Ton amour pour nous, on le connaît tous, et puis une petite nouvelle de temps en temps ne fera pas de mal. Je suis sûr que cela va plaire à Émile.
— Tu en es certaine ?
— Oui, il sera fier de ton pouvoir de séduction… Un plus pour les épreuves qui t’attendent, mais j’en ai trop dit et regarde la route, t’es au milieu ma chérie.
Heureusement que le chemin qui monte à la demeure est désert, sinon…
On arrive devant le garage, je rentre et descends. Gladys et stupéfaite par le luxe qui y règne. Malika la prend par la main, les doigts s’entrecroisent. Adélia et Théna s’enserrent les hanches.
— Très joli choix, mon cur, me susurre Théna.
— Oui, on en mangerait. Poursuit Adélia.
Maria, à l’odeur, doit être en cuisine. On la rejoint. Elle se retourne et reste bouche bée.
— La trouvaille de Vanessa, elle est jolie, non ? Dit Malika.
— Superbe, dit Maria en s’essuyant les mains dans un torchon.
Gladys est rouge pivoine. Il faut dire que Maria est nue. D’ailleurs celle-ci nous le fait remarquer. On part, comme une nuée d’oiseaux, se changer, enfin, se mettre à poil.
On se douche tous ensemble. Gladys est intriguée par nos tatouages, nos colliers et nos plugs. On lui explique sommairement le lien qui nous unit, la façon de vivre de notre famille. Je crois que Gladys va exploser tellement elle est rouge. Je tends la main vers sa chatte. Elle est trempée.
— Bon, pas tout ça, mais il faut s’occuper de sa touffe. Dit Malika.
— Oui, qui s’en occupe ? Demandais-je.
Un long silence s’ensuit. C’est Malika qui va s’occuper de la pilosité de Gladys.
Nous, nous partons rejoindre Tatoune. Elle est dans le salon de la maison, assise sur un tabouret du bar, elle sirote un Whisky. Nous voyants arriver, elle va pour nous servir.
— Non, Tatoune, reste assise, je m’en occupe. Dit Adélia. Whisky pour tout le monde ?
— Une bière pour moi.
Elle nous sert pendant que Maria m’attire à elle. Elle me dit que j’ai fait un très bon choix. Je lui raconte tout dans les moindres détails. Je lui annonce que c’est un petit cadeau pour elle. Elle jubile et se voit déjà dans les bras de la petite boulotte. On plaisante sur sa réaction à la vue de mon rostre, de nos tatouages, de nos colliers, de nos piercings et de nos bijoux intimes. Maria est morte de rire, rire communicatif. On décide d’aller attendre les deux absentes au salon de jardin, qui a désormais pris place sur la pelouse, sous les palmiers. On rit, boit, le champagne est maintenant de rigueur vu que l’on mange des petits fours que Maria nous a gentiment préparés.
Voilà Malika et Gladys qui apparaissent. Elles sont belles, ma panthère qui tient par la main une statue grecque vivante. C’est vrai, je n’y avais même pas fait gaffe, en plus petite et un peu plus ronde, mais avec ses cheveux remontés en chignon, elle y ressemble. Malika l’a légèrement maquillé et affublé d’un joli nud se soi rose autour du cou. Elle est toujours aussi rouge, cramoisie.
Elle est debout, au milieu d’une assemblée qui la reluque avec envie. Elle ne sait pas où mettre ses bras, devant, derrière, le long du corps ? Malika la tourne et écarte son fessier. Elle est pluguée.
— Et c’est pas tout… Dit-elle en actionnant une petite télécommande.
Gladys se tord dans tous les sens. La connasse de Malika lui a inséré un uf vibrant. Où va-t-elle chercher toute cette perversité. Elle donne la télécommande à Maria, qui invite Gladys à venir s’installer prés d’elle, dans le sofa deux places.
On continue à ripailler, Maria s’amusant de la télécommande. Gladys ne peut boire ou manger tranquillement. Quand, soudain, elle hurle telle une furie. Elle a joui en inondant le sofa. Maria arrête la télécommande.
— Viens avec moi, petite, j’ai une idée quant à ton rôle ici. Suis-moi.
Elles partent toutes les deux vers une alcôve, vers une porte qui m’a été toujours interdite. Je demande :
— Que va-t-elle lui faire. C’est sa chambre des tortures ?
— Oui, mais ne crains rien, enchaîne Théna, elle n’a pas son regard malicieux comme avec Véro, plutôt un regard joueur. Je pense que l’on va rire.
Effectivement, quinze minutes plus tard, elles repassent derrière nous, sans un regard. Maria nous lance :
Je fais un bref briefing à notre soubrette et je reviens. La pauvre Gladys est habillée d’une tenue de soubrette classique, vous savez celle que vous aimeriez faire porter à vos épouses ou amantes. Robe ras la moule et qui remonte et laisse les seins bien en vue, petit tablier blanc, petit collier noir, serre-tête blanc et escarpins de dix centimètres. Superbement belle. Sa cambrure est formidable, mais sa démarche peu assurée. Malika veut se lever pour aller espionner.
— MALIKA !!! RETOURNE T’ASSEOIR…
Malika s’en retourne à sa place, dépitée. Elle doit avoir un don de clairvoyance ou elle connait ma belle mieux que quiconque. Après une courte attente, Maria revient avec à sa suite la petite soubrette qui se met à débarrasser les verres vides. Elle se tient droite et ses énormes nichons pendent quand elle s’abaisse, de plus, sa robe laisse voir son joli abricot complètement glabre maintenant. Elle repart, direction cuisine, avec un plateau.
— Elle a été flattée de pouvoir nous rendre service… Hihihi. Dit Maria.
Je reprends :
— Mais d’où t’es venues cette idée ?
— Bin, vu que je ne voulais pas abîmer un si joli présent, je me suis dit que je pourrais m’en faire une servante. Pourquoi ?
— Vous êtes des pervers…
— Tout comme toi, ma chère Vanessa, tout comme toi…
On éclate tous de rire quand Gladys réapparaît.
— Il est vrai qu’elle est jolie, mais il lui manque quelque chose. Dit Théna avant de se lever et de partir en courant jusqu’à notre chambre.
En un éclair elle est de retour, essoufflée par son cent dix mètres hais. Elle me glisse deux bijoux de tétons. Deux perles de Tahiti pendantes sur deux minuscules chaines en argent et deux anneaux en caoutchouc. Elle me demande si je sais comment cela fonctionne, sinon Maria a l’habitude.
— Maria, à toi l’honneur…
Elle se lève et me prend les bijoux et la poire. Elle passe l’anneau élastique sur la base de la poire, l’applique sur ses tétons, aspire et fait glisser l’anneau. Elle répète l’opération sur son jumeau. Voilà Gladys, qui se pince les lèvres, ornées de deux superbes perles de culture suspendues au bout d’une chaîne de trois centimètres à ses tétons. L’effet est sublime, je me vois déjà jouer avec.
Maria propose d’aller se détendre dans la piscine, ce que nous acceptons tous en cur. Nos colliers ôtés, on saute comme des gamines dans l’eau surchauffée. On est bien, on s’arrose. En bonne soubrette, Gladys a emmené bouteilles et verres. Elle nous sert et pendant qu’elle est partie chercher une énième bouteille je demande à Maria :
— On pourrait l’autoriser à venir se baigner, tu ne crois pas ?
— Comme tu veux, Vanessa. Je te la confie jusqu’à ce que j’aille me coucher.
Je sors de l’eau. Malika, Théna et Adélia s’interrogent. Au retour de Gladys, discrètement, je me glisse derrière elle et enlève les deux nuds qui retiennent sa jupe et son tablier. Les talons étant interdits dans les chambres, ils sont restés dehors. Ma petite Gladys est nue. Offerte aux regards de quatre, cinq obsédées. Je l’embrasse dans le cou et la pousse dans le bassin. Surprise, elle se pince le nez pendant sa chute.
— Je ne sais… Hurppp, je ne sais pas nager !
— Mais tu as pied mon gros bêta. Lui dis-je en sautant à mon tour.
Je la prends dans mes bras, aussitôt encerclées par les quatre autres filles. Elle ne sait plus où donner de la tête, de la bouche. Elle glousse, normal, Malika lui titille son plug. D’un coup elle se plie en deux. Maria n’a pas oublié la télécommande. Un uf plus un plug, jouissance assurée. Je lui prends la tête à deux mains et lui administre un des baisers les plus passionnés qu’elle a reçu de toute sa vie. Elle se tortille comme une anguille. Maria a abandonné ce quintette et joue à distance avec l’uf. La jolie vieille s’est assise sur les marches et jubile à la vue des contractions qu’elle peut émettre à distance. Gladys tente de remonter, mais c’est sans compter sur le machiavélisme de Maria. Gladys rampe sur les margelles en essayant de se soustraire aux mains de ses trois tortionnaires.
— Stop, s’ils vous plaît, j’en peux plus… Arrêtez !!! !
Maria met la vitesse maxi et regarde la petite créature jouir à ses pieds.
Cette douce torture dure depuis une heure. On sort tous et Gladys et emmenée par Maria dans sa chambre, mais avant elle donne ses directives :
— Allez vous doucher, on sort ce soir. Vanessa, tu seras notre chauffeur. Habillez-vous de façon provocante. J’ai envie de sexe, de beaucoup de sexe. Allez, rendez-vous dans une heure au garage.
— Tu viendras avec moi, me dit Théna, j’ai une idée pour t’habiller.
On se douche, et on se lave profondément, si vous voyez ce que je veux dire. On repose nos plugs, nos colliers et on se maquille mutuellement. Pour ce qui est des habits, ma petite princesse noire a opté pour une robe minimaliste jaune fluo, qu’elle a passée à même la peau. Adélia, la plus sage d’entre nous, a revêtu un mini short en jean blanc et un cache-cur noir, laissant voir son tatouage et son nombril. Théna, quant à elle, elle a passé une large ceinture de soie noire et un gilet de maille blanc. Elle a évidemment pris soin de faire passer ses piercings au travers.
Moi, je me vois affubler d’un mini short en latex noir, d’un soutien-gorge remonte seins de la même couleur et matière. Tout ce p’tit monde éclate de rire quand elle me tend une casquette de chauffeur de taxi américain. Si cela lui fait plaisir.
On attend Maria et Gladys, pas longtemps, car on attend des pas. Maria est sublime. Elle porte une longue robe de satin rouge pigeonnante à souhait. On devine aisément qu’elle est nue dessous. Gladys est nue, enfin c’est ce que je croyais. Elle porte la même robe que Maria, mais elle si fine, si blanche, que l’on dirait une seconde peau. Son maquillage lui fait ressortir ses magnifiques yeux bleus.
— Allez, en route…
En bonne conductrice, j’ouvre les portes à ces Demoiselles et m’installe au volant de la Range-Rover.
— Au "Liberty Club Ibiza", m’annonce Maria, c’est le premier choix sur le GPS.
Effectivement, après que Malika a cliqué, l’itinéraire s’inscrit. Je démarre calmement sur le chemin en cailloux blancs. Je suis les directives du monsieur et après vingt minutes, nous arrivons devant un portail noir, charmant. Je nous gare à proximité et vais ouvrir les portes. Maria s’en amuse et sort accompagnée de Gladys. Elles marchent comme des déesses en se donnant le bras. La robe de la petite est plus que provocante. Je jette ma casquette dans la voiture et verrouille les portes.
Malika est restée à m’attendre.
— Elle te plait la petite Gladys ?
— Euh… Oui… C’est bizarre… C’est la première fois que je baise une inconnue, j’ai l’impression de commettre un adultère.
— Comme c’est mignon… Et Véro, c’était pas pareil ?
— Non, oui, je ne sais pas, dis-je en m’énervant, Véro fait un peu partie de la famille, non ?
— Oui, tout du moins Gégé et comme ils vont se marier, oui, on peut dire cela. Alors, elle t’attire ?
— Bin, oui, elle m’excite… Pas de l’amour comme avec toi ou les filles, juste sexuellement. Elle a une tronche de salope, un cul de pute, des seins de truie et une bouche faite pour tailler des pipes.
— Hihihihi, donc elle t’excite ?
— Oui, voilà… Mais au sauna j’avais l’impression de te tromper, toi et la famille…
— Ne t’inquiète pas chérie, on est là pour prendre du plaisir et puis j’ai l’impression que dans ton toi intérieur, la dominante qui sommeil en toi est en trin de se réveiller.
— Peut-être, mais je n’ai pas envie de lui faire mal…
— Qui te parle de lui faire mal. Juste la baiser aussi fortement quand on fait l’amour. Tu sais que j’aime cela, quand tu me bouscules. Peut-être qu’elle aussi.
Je m’arrête et regarde Malika droit dans les yeux. Putain qu’elle est belle ma petite négresse. Je l’embrasse sur le front, descends sur les joues, pour finir dans un baiser passionné. Elle serre ses mains sur ma nuque. Je bande pour elle, j’ai envie de la prendre, là, maintenant. On est rappelée à l’ordre par Adélia :
— Oh, les amoureux, vous arrivez ou vous copulez sur le parking.
Malika et moi éclatons de rire. On entre dans le club. Passage obligé par les vestiaires, tenue incorrecte exigée, c’est-à-dire nue.
On entre ensuite dans une immense salle décorée de moquette rouge. Un immense bar et de charmantes serveuses qui me matent la bite avec envie (ça commence bien). Des tables entourées de chaise bistro en inox, des immenses banquettes accueillantes avec des tables basses entourent cette grande pièce. Un escalier en colimaçon même à un étage. Nous nous installons au bar, sur de hauts tabourets. Maria et Ladys ont besoin de notre aide pour s’y jucher. Machinalement, ou instinctivement, sans pudeur aucune, je fais face à la salle, jambes écartées. Malika s’est assise à mes côtés. Adélia et Théna, qui ont déplacé deux tabourets, nous entourent. Maria et Gladys sont à ma droite. La blondinette remue du cul, effet plug. Une agréable serveuse vient voir Maria. Elle commande du champagne pour tout le monde. J’arrête la serveuse.
— Pour moi ce sera une "Heineken"…
— Bien chérie, me répond-elle dans un français plus que parfait et avec un charmant clin d’il.
Nos boissons servies, Malika à la bonne idée de venir sur mes cuisses à califourchon. Elle me susurre à l’oreille.
— Il y a une surette, une surette à nous deux.
Je fouille la foule qui s’est installée sur les tables et dans les sofas, rien. Je demande à Malika si elle n’a pas rêvé. Elle me demande de me retourner. Le choc, une superbe déesse noire me regarde intensément. Je baisse les yeux et je peux voir qu’elle possède les mêmes attributs que moi. Elle m’irradie d’un sourire plus blanc que blanc et vient vers nous.
— Hola…
— Euh… Bonsoir.
Elle se penche au-dessus du comptoir, fait un smack à Malika et m’embrasse à pleine bouche. Je dois rougir car elles me sourient toutes les deux. Elles baragouinent ensemble en espagnol. Elle m’étonnera toujours, ma petite négresse, mais je comprends la fin de la discussion quand Malika lui répond :
— Si…
Elle se lève et part en direction du bout du bar. Elle semble être très concentrée sur ce que lui dit le… La black en opinant de la tête. Elle s’avance toutes les deux en se tenant par la main. Voilà ma Malika embauchée comme extra. Elle me dit qu’il va y avoir du monde et elle lui a proposé de venir les aider, que c’était la femme du patron, dit-elle en me montrant un bel homme. Il doit avoir la soixantaine bien sonnée, mais avec de beaux muscles bien saillants. Elle a accepté en échange d’un petit cadeau, mais sur ce point, silence… Les deux superbes fessiers s’en vont servir en salle. Malika semble petite face petite à côté de cette "sur de sexe". Ma bite tressaute.
— Bon, les filles, je vous laisse, mon quatre-heures est arrivé. Dit Maria en se dirigeant vers le patron.
— Nous on va chercher de quoi manger, dit Adélia en prenant la main de Théna.
— Oui, on te laisse avec ton amoureuse, chérie… J’ai une faim.
En fait d’aller chercher à manger, elles montent sur le podium et se déhanchent lascivement sur des barres. Je me retrouve seule avec la pauvre Gladys. Elle est perdue. Je lui tends la main pour l’attirer à moi. Elle descend difficilement de son tabouret et me rejoint. Je lui prends la tête entre les mains et l’embrasse, elle fond, comme si elle attendait cela depuis toujours.
Je bois une gorgée de bière. Putain que ça fait du bien. La serveuse française vient me caresser le dos, vite rabrouée par la patronne :
— No toques a Vanessa !!!
— Excuse-moi, on n’a pas le droit de te toucher, dommage.
— On va en haut, il me semble qu’on sera plus tranquille. Dis-je à Gladys.