Sous la douche, on fait les folles. Gény récupère vite, c’est une pile électrique, atomique. Elle a décidé de nous laver toutes les deux. Consciencieuse, elle nous passe même à la canule anale. On rigole. On se sèche et on se rejoint dans ma chambre.
Le portable de Sélam Sonne.
— Oui chéri… Oui, oui. Ne t’inquiète pas. J’arrive.
— Aie. Lui dis-je.
— Petit problème à la discothèque. Il faut que j’y aille. Désolé pour cette interruption dans notre nuit de folie. Mais…
— Pas grave. On aura d’autres occasions…
— Dis-moi, je peux emmener Gény avec moi. Elle va pouvoir m’aider.
Gény me regarde avec un regard suppliant. J’accepte. Elle me saute au cou, me faisant basculer sur le grand lit. Elle m’embrasse de partout en me disant :
— Merci Vanessa, je me rattraperai. Promis.
— Allez, file avant que je ne change d’avis.
Cela fait une heure que je suis étendue sur un transat quand mon téléphone sonne. C’est Malika.
— Bonjour mon cur.
— Amour. C’est toi ?
— Ben, oui… Tu es où ?
— Près de la piscine, en train de fumer une clope… Et toi…
— Ici… Hihihi.
Je tourne la tête et je vois l’amour de ma vie devant la porte-fenêtre. Je saute et me dirige vers elle. Elle est nue et a perdu son gros bidon.
Je stoppe un court instant, puis me jette dans ses bras. Je l’embrasse, elle répond à mes baisers. On se mange mutuellement. Elle reprend son souffle.
— Je ne suis pas seule…
Elles sont toutes là. Mes femmes sont là… Théna, ma seconde légitime. Adélia et son épouse, Axiana. Elles nous sautent dans les bras, ce qui me fait basculer dans la piscine. Là, ce n’est qu’embrassade, attouchements, caresses. Malika est la plus rapide et vient se ficher sur mon sexe. Je n’ai d’yeux que pour ma princesse. Quand d’un coup, j’entends la voix d’Emile :
— Allez les filles, dépêchez-vous, les enfants attendent leur père… Euh… Et puis zut…
Je jette ma petite sangsue et me hisse hors du bain bouillonnant. Je cours et dépasse Émile, qui au passage me gratifie d’une tape sur les fesses.
— Aïe, papoune…
Il y a Maria et son amant, Ma petite Gladys, Sélam et Gény. Tout ce petit monde s’est joué de moi pour me faire la surprise. C’est fébrilement que je m’avance vers la table où sont disposés cinq couffins.
À leur couleur, je devine que ce sont quatre filles et un garçon. Théna avec ses deux jumelles, ça c’est sûr. Adélia et Axiana me présentent chacune leur fille respective. Malika me présente mon fils, qu’elle a prénommé Andros, protecteur des hommes. À genoux elle me tend notre fils en prononçant la phrase inscrite sur nos pubis. Je prends le petit bonhomme dans mes bras. Il a la couleur de l’amour, moitié moi, moitié elle… Tirant plus sur le chocolat que sur le lait.
Je refais se relever ma douce et la prends dans mes bras. Le petit Andros me sourit. Je l’aime.
Pour mes quatre filles, elles sont superbes. C’est un mix de couleur de cheveux et de teint plus ou moins hâlé. Pour les prénoms mes épouses ont choisi. Théna les a prénommées Malika et Adélia. Adélia l’a appelé Axiana. Quant à celle d’Axiana, on l’appellera Maria.
Émile vient devant moi en me disant qu’il était fier de moi et de ma progéniture et patati et patata. Puis en tapant dans ses mains, les trois petites matelotes apparaissent en portant verres et champagne. Je me régale en portant mes filles, mais mon dévolu se porte sur mon fils, qui à chaque fois me sourit.
— Hareu… HIHIHI.
— C’est la première fois qu’il parle ! ! ! Me dit Malika… C’est dingue…
— Non, lui répond Émile, c’est le plus beau jour de sa vie. Et elle sera longue.
M’agenouillant devant Émile, je lui tends Andros :
— To mikro gio sas (votre petit-fils).
Émile le prend fébrilement et le sert contre lui. Émile pleure. Touchant. Sa descendance et assuré.
Vu l’heure tardive, les enfants sont confiés aux trois nounous. Oui, c’est leur rôle maintenant.
C’est l’heure des explications. Le départ de Maria et du mec de Sélam n’était qu’un prétexte pour aller accueillir ce petit monde à l’aéroport.
Le coup de fil que Sélam a reçu… Pure invention pour me laisser seule. Après les rigolades et moqueries, on boit et on se régale des petits fours salés et sucrés. Les bouchons sautent plus que de raison. Les filles se lâchent. Adélia et Axiana sont les premières à nous quitter. Elles vont dans l’ancienne chambre de Théna. Sélam et son mec vont dans la chambre de Maria, accompagnés de celle-ci. Émile me prend à part.
— Demain il faut que l’on aille à Lyon. Départ 08h00. Retour vers 18h00. On a un conseil d’administration et je vais faire de toi mon bras droit. Allez, je file. Toutes ces émotions… Pouf, plus habitué.
Choqué par ces révélations, je ne relève même pas. Sélam et Théna vont voir si tout se passe bien avec mon fils et mes filles. Je suis seule avec Gény. Je lui demande de prendre la chambre de David et Caro. C’est à contrecur qu’elle s’y rend. Quant à moi, c’est avec joie que je retrouve mes deux épouses.
Elles se sont endormies enlacées. Je ne les dérange pas. Je pars dans la nuit des songes à côté de deux princesses.
Il est 7h00 quand Émile vient me réveiller.
— Debout ma fille, me susurre-t-il. On a un créneau à 8h00. Café et après on doit y aller. Habille-toi avec ce que je t’ai préparé. Dépêche-toi.
Il m’embrasse tendrement sur le front, comme un père le ferait. Touchant. Dans un état semi-comateux, je prends une douche, me maquille à la hâte, passe mon petit collier et me dirige vers la cuisine. Maria m’y attend et me complimente sur ma tenue qui est composée d’une jupe droite bleue, d’une chemise blanche, d’une veste bleue également et d’escarpins à talon. Pour la première fois, je fais femme d’affaires.
Émile arrive en trombe, boit un café rapidement et embrasse Maria.
— A ce soir, surette… Allez, Vanessa, on y va. Gény nous attend.
— Gény ?
— Oui, ses parents la récupèrent aujourd’hui.
9h15, aéroport de Lyon-Satolas. Gény n’a pas pipé mot. Même pas un regard. Elle a les yeux rougis par les larmes.
9h45, On est au siège social de la société. La "Star union". Ridicule. On entre tous les deux, Gény n’étant pas conviée à notre réunion.
10h15, fin de la réunion. J’ai été présenté comme la fille d’Emile, son nouveau bras droit. Petit café en groupe quand Émile déclare la fin de cette entrevue. Tout le monde part vaquer à leurs occupations en emportant contrats et dossiers divers et variés, sauf deux personnes. Monsieur Georges et Madame Elodie Rastapopoulos, les parents de Gény.
— La formation de votre fille est terminée, dit Emile en montrant une porte qui s’ouvre.
Gény rentre les yeux baissés et en pleurs.
— Vous pouvez la marier à ce vieil André…
— Non, vous ne pouvez pas et ne le ferez pas. Je vous l’interdis. Dis-je en prenant la pauvre petite dans mes bras.
— Vanessa, voyons, c’était prévu ! Me dit Émile. Il lui faut un mari tendre et aimant.
— Un vieux rabougrit ? Hors de question. Vous devriez avoir honte de la destiner à cette vie de détresse et de souffrance. Elle mérite mieux.
— Mais c’est qu’elle a besoin d’être mariée à un homme aimant, riche. Pour lui assurer une vie confortable et honnête ! Me dit Georges.
— Oui, pense à cette petite…
— Papoune, SILENCE… Si elle doit épouser quelqu’un d’aimant, de riche, avoir une vie heureuse. C’est avec lui… Dis-je en montrant Émile du doigt. Voilà, c’est ainsi et pas autrement ! Votre fille mérite mieux qu’un morceau de bois vert. Il lui faut quelqu’un de doux et attentionné et mon père saura la combler et l’aimer. Papoune, tu me disais que tu n’avais jamais eu le temps ni l’occasion.
— Mais, je… Bredouille-t-il.
— Elle saura t’aimer, te combler et te chérir. Tu le mérites. Si je suis ton bras droit, tu pourras être un peu plus parmi nous.
— Je n’y vois pas d’objection. Dit la mère de Gény. Georges ?
— Euh… Piouf… Non, non… Mais… Je vais devenir le beau-père d’Emile ?
Émile, s’étant assis dans son grand fauteuil, regarde la petite Gény.
— Je, je…
— Dis oui Papoune et tu feras une heureuse de plus.
— Oui, mais Gény es-tu daccord ?
Gény, un peu perdu par toutes ces conversations, croise les bras dans son dos et fait descendre la fermeture Éclair de sa robe, qui se retrouve rapidement à ses pieds. Elle est nue, la petite coquine. Elle apprend vite. Émile, en la découvrant ainsi offerte et fragile, se lève et se met à genoux. Le vieux à genoux ? Dingue.
— Gény, ma douce, veux-tu bien de moi comme mari ?
— Oh oui, Monsieur Émile.
— Émile ou chéri. Dit-il en se relevant.
Gény lui tombe dans les bras devant ses parents émus. Émile n’ose pas toucher ce corps qui lui est offert. Son regard ne la quitte plus, subjugué par la beauté de sa future épouse.
Les parents sont eux aussi émus et se réjouissent en me félicitant de mon choix. Mais il est bientôt 17h00 et notre avion nous attend.
Après les embrassades d’usages, les parents de Gény nous quittent. Émile est comme un adolescent en rhabillant Gény. Elle le tient par la main, doigts croisés.
Dans l’avion qui nous ramène, Gény joue à l’hôtesse de l’air. Nue, elle nous sert le champagne comme une pro et donne la becquée à Émile. À les voir se bécoter ainsi, j’en bande. Je libère mon sexe. La petite garce me regarde l’entrejambe avec envie.
— Dommage que mon fiancé soit là, dit-elle, sinon…
— Sinon quoi, ma princesse. Dit Émile. Tu l’aimes ?
— Oui, mais c’est ma future belle fille… Mais ne sois pas jaloux…
— Jaloux de qui ? Lui répond-il. Tu vas devoir aimer tous les membres de ta famille, continue-t-il en se déshabillant. Et on va commencer par t’honorer.
Il fait pivoter son siège de telle manière qu’il soit perpendiculaire à l’allée. Il invite Gény, en la prenant par les mains, à le sucer. Elle ne recule pas, au contraire, elle s’abaisse pour accueillir le rostre du vieux Grec en gorge profonde. Émile me complimente sur l’éducation de sa future épouse.
Après cinq minutes de ce traitement, il la relève et l’invite à l’enjamber et s’empaler sur sa bite. Émile lui écarte ses fesses.
— Vanessa, si tu veux…
L’invite est trop tentante. Je me lève et présente mon gland sur la petite rondelle brune de la petite. Celle-ci souffle mais m’accueille sans trop souffrir. Le travail avec Sélam, sûrement. Je m’enfonce doucement. Émile suce ses deux ufs sur le plat en jouant avec ses piercings. Une fois en butée, Émile se retire pour la prendre à fond. Je l’imite. Gény hurle son bonheur et rigole.
— Je… Me… Han… Oui… Fais baiser… Hummm… Par mon mari et… Ho… Han… Enculer par ma belle-fille… HAN… HUM… OUIIII.
Émile et moi on se regarde et on se sourit. Je sors ma bite en laissant mon gland dans le petit conduit et replonge sèchement. C’est sa première sodomie sans préparation, elle a l’air de supporter. Elle mord le cou d’Emile, qui le lui rend bien en tirant ses tétons. On est très vite en nage. Les floc-floc trahissent nos ébats et le copilote ferme la porte donnant accès au cockpit. On la lime, on la burine comme deux sauvages. Moi, en la tenant par les hanches et ce vieux vicieux d’Emile en lui tirant les fesses. Je libère bientôt un flux de présperme conséquent. Émile se cambre, annonçant son éjaculation. J’accélère et le rejoins dans une jouissance sans nom. On lui lâche notre sperme simultanément. Elle jouit bruyamment en prononçant des mots incompréhensibles. On reste, Émile et moi, un moment fiché, épuisé et repu.
Le panonceau "Fasten your seabelt" nous indique la fin de notre voyage, la fin de notre symbiose. On s’embrasse fiévreusement en promettant à Gény que cela ne fait que commencer.
Mais comment annoncer à la famille le futur mariage. Je décide que cela se fera à Montpelier en la présence de toute la tribu. Pour l’instant, silence.