Mercredi matin. On déjeune en attendant le chirurgien dans le patio. On a passé calmement la semaine. Enfin, quand je dis calmement, j’ai été plus qu’initier à la sodomie par Malika. Dominique a été convié à nos ébats. On a approfondi, enfin, elles m’ont fait découvrir l’élasticité de mon sphincter. J’accepte sans sourciller le plus gros des godes de la collection de Malika qui m’a offert un plug anal, que je porte actuellement. Je prends un certain plaisir lors de mes gorges profondes. Mon anneau cicatrise fort bien, mais j’hésite à tremper mon pinceau. Je demanderai au docteur de me l’inspecter.
Domi arrive et vient nous tirer de notre conversation. Elle a les clés de la grande demeure. Elle est accompagnée par un monsieur, la cinquantaine, cheveux grisonnants. Il est vêtu d’un complet gris et d’une chemise blanche, largement ouverte sur des pectoraux impressionnants.
— Salut les filles, le grand jour est arrivé, dit-elle en nous gratifiant d’un baiser.
Nous nous levons pour accueillir cet apollon. Il nous inspecte les mamelles tour à tour. Il est content de lui, c’est déjà ça. Il nous emmène dans ma salle de bain et en grand professionnel, il nous ôte les fils. Pas de douleur, juste un léger picotement. Après inspection des cicatrices, il recule de deux pas.
— Magnifique, magnifique. Mettez-vous de profil.
Ce que l’on fait. Il nous tourne autour en nous palpant la poitrine. Il nous pince les tétons qui réagissent. Une vague de chaleur part de mon échine et remonte jusqu’à mes joues. Il voit mon trouble, je dois être écarlate. Sa main descend sur mes fesses qu’il caresse doucement. Un doigt inquisiteur s’égare sur ma rondelle et la présence du bouton de rose le fait sourire.
— Vous… Vous pouvez regarder à ça ? Dis-je en montrant mon anneau.
Il s’accroupit, me prend la verge en main et me décalotte. Il demande à Domi si elle utilisait toujours la lotion qu’il lui avait donnée. La réponse est affirmative. Sans avoir quitté ma bite des yeux et de la main, il fait tourner l’anneau puis rapproche son visage en me regardant. Je sens son souffle chaud. Ma bite palpite. Il sort sa langue pour venir titiller mon bijou intime. C’est comme une vague de chaleur qui m’envahit. Je pose mes deux mains sur ses tempes. Il prend mon gland en bouche et joue avec sa langue sur mon "Prince Albert". Il a posé ses deux mains sur mes fesses, qu’il pétrit. Malika et Domi nous regardent en se paluchant. Notre infirmière-initiatrice s’est vite retrouvée à poil.
— Tout va bien, me dit-il en me regardant. Tout va bien, mais il faut continuer à te le désinfecter après chaque rapport. Pas de sodomie pour le moment.
Tout en continuant à me regarder, il sort la langue et continue à jouer. Une de ses mains se saisit de mon plug et délicatement, il l’enlève. Il le donne à Malika.
Il se relève et me positionne face au lavabo. Je sais ce qu’il m’attend, je me cambre. Malika aide le médecin à se dévêtir. Je me regarde dans le miroir, il me regarde avec envie. Je pince ma lèvre inférieure. Il est nu. Malika lui prépare la queue en lui prodiguant une fellation. Domi me fait une feuille de rose.
— Je vais te prendre. Me dit-il avant que son gland ne soit sur ma rosette.
Le salaud ne prend même pas le soin de jouer de son gland sur mon anus. D’une poussée, d’une seule et son ventre vient claquer sur mes fesses. L’extase. Je viens de me faire dépuceler par une vraie queue, la queue de mon chirurgien. Il me lime comme un fou, comme si sa vie en dépendait. Il ahane tout en vociférant des mots crus.
— Grosse pute, tient prends ça ma salope. Que j’aime ton cul….
J’aime sentir ce mâle en moi. Mon cul va à la rencontre de son ventre. Malika et Domi sont en train de se toucher.
— Putain de chienne que tu es. Tu as dû en prendre des bites, je le sens…
— Non, vous êtes le premier mâle à me défoncer la rondelle.
Il me claque les fesses. Je m’effondre sur la faïence du lavabo. Je prends mon pied pour la première fois avec une bite, une vraie. Je peux la sentir palpiter et gonfler quand elle me remplit de sa semence.
— Ouiiii, salope je vais te remplir. Ahhhhh….
Je suis femme…
Malika me prend dans ses bras, Domi raccompagne mon docteur vers le patio. J’embrasse Malika. Je la soulève et la plante sur mon pieu. Elle écarquille les yeux de surprise. Appuyée sur le mur de la douche, je ne bouge plus. Emboitées l’une dans l’autre, on se mange des yeux.
— Tu as aimé ? Me questionne-t-elle.
— Grave… J’ai son sperme qui coule le long de mes cuisses. Il m’a mis la dose.
— Je suis jalouse.
Un coup de bassin vers le haut lui fait fermer les yeux. Je l’embrasse dans le cou. Elle frémit. J’accélère mes mouvements. Je lui caresse les fesses. Ses mains se crispent sur mon dos. À chaque coup de reins, avec son bassin, elle vient à ma rencontre. Je m’en fou de ne pas tenir longtemps, j’ai envie de lui donner ma semence et c’est dans un ultime coup de bassin que je lâche mon jus. Il en a tellement qu’il coule sur mes couilles.
— Malika, je t’aime.
— Je t’aime Vanessa.
On reste ainsi emboité, quand le jet froid de la douche nous fait redescendre de notre extase. C’est Domi qui vient nous rappeler à l’ordre.
— Il faut prendre soin de mon travail. Allez, à la douche et après je te nettoie le jonc.
On part tous les trois dans un fou rire. Domi, en bonne infirmière me lave la verge et me la désinfecte comme une professionnelle.
Cela fait pile-poil trois semaines qu’Émile nous a abandonnés. Il a envoyé un texto à Domi. Il sera de retour ce soir, à 20h00. Malika est excitée, Domi enjouée, moi inquiet, enfin inquiète. Mais il faut préparer la grande table du patio pour accueillir le proprio de cette demeure. Une nappe blanche et rouge. Des assiettes en porcelaine, des verres en cristal et des couverts en argent ornent la table. Deux bougeoirs et des fleurs terminent la décoration. Malika est comme sur des braises. Domi nous abandonne, elle doit aller chez elle récupérer je ne sais quoi et chercher Émile à l’aéroport.
— Vanessa, viens, on va te faire belle…
Je me retrouve assis devant la coiffeuse de Malika.
— Ferme les yeux, ma belle.
Pendant de longues, trop longues minutes, je me fais pomponner le visage, les seins. Je rouvre les yeux mais je ne peux pas me voir, Malika étant assise sur mes jambes. Elle me demande de fermer les yeux et de me lever. Elle me met face aux miroirs.
— Vas-y, tu peux t’admirer.
Ce n’est plus moi, mais une femme ravissante s’offre à mes yeux. Le fard à paupières d’un vert discret, le rouge à lèvres. Tout y est sans exagération, juste un maquillage léger qui fait son effet. Mes tétons ont été maquillés de façon à masquer les deux petites cicatrices. Je bande. Elle m’appuie sur les reins de façon à me faire cambrer.
— Le plug ma chérie, ne pas oublier le plug.
Elle en choisit un. Plus long, plus gros que le premier. Il se termine par un strass rouge. Elle s’accroupit et me l’insert délicatement.
— Parfait, tu es parfaite…
— Coucou, on est là !!!
La voix de Domi me ramène à la réalité. Vanessa me prend par la main et m’emmène face à mon destin. Elle m’a fait mettre des sandales à talons d’au moins dix centimètres. Je ne me débrouille pas si mal sur ces échasses, à croire que j’avais ça dans le sang. Mon cur palpite à tout rompre. On sort de la chambre et j’aperçois Domi. Émile est assis de dos. Il se retourne et à sa réaction, je sais que je lui plais. Sa mâchoire va se déboiter.
— Waouh, qu’est-ce qu’elle est belle… Tu en as fait une princesse. Félicitations, Malika.
— Il faut dire merci aussi à votre fille.
— Merci Domi…
Quoi ? Domi ? La fille d’Émile ? Les salopes, elles se sont bien jouées de moi. Maintenant je comprends mieux. LInstitut, les clés, sa facilité dans la maison, on était chez elle, chez son père. Quel con, quelle conne.
— Toujours prête à être ma chienne ?
— Comment ne pas l’être.