Les visiteurs shabillent. Derrière la glace sans tain je sauvegarde le film. Je suis satisfait, Annie a été parfaite comme dhabitude. La diffusion fera un bon score sur Internet. Il ne me reste quà retoucher quelques plans car un des individus ma surpris et je crois que son visage apparait. Cela sera vite corrigé.
Annie les raccompagne. Pour sortir de la chambre elle enfile un déshabillé vaporeux, sa tenue de travail. Au moment de fermer derrière elle, elle se retourne vers le miroir et madresse un baiser du bout des doigts. Elle est charmante ma copine, charmante et tellement sexy ! Mieux : Bandante !
La vision de la pièce sefface. La porte de la salle où je me trouve souvre. Annie me rejoint. Nous nous embrassons, ma queue semberlificote dans les plis du déshabillé. Je tremble dimpatience.
— Viens dans ma chambre !
— Hé ! Cest aussi la mienne si je ne mabuse.
— Tu as raison, allons dans NOTRE chambre.
— Ce nest pas possible mon chéri, jai un autre rendez-vous.
— Encore ? Cest Jacques qui la pris ? Il va mentendre celui-là. Je ne tiens pas à ce quil te surmène. Chloé aussi peut faire des heures sup.
(Jacques, cest mon beau-frère, le mari de ma grande sur Chloé.)
— Cest un de mes meilleurs clients celui-là, je ne veux pas le décevoir.
— Bon jadmets. Mais ne compte pas sur moi pour la vidéo. Que Jacques prenne ses responsabilités.
— Daccord, je lui demande de venir. Je te rejoindrai dès que jen aurais terminé.
— Fais vite mon amour.
Façon de parler car la conscience professionnelle dAnnie lui interdit de bâcler un visiteur.
Dans ma, pardon, dans notre chambre, je maffale dans le fauteuil. Encore une heure à patienter avant de serrer Annie dans les bras. Je devrais en profiter pour corriger la vidéo sur lordinateur Je nen ai pas le courage, ça attendras. Je suis frustré, jadore lui faire lamour juste après quelle a reçu un client
Ma main se pose sur mon sexe par réflexe. Facile, car dans la maison nous nous baladons tous à poils dès que le temps le permet. Je décalotte le gland qui pointe hors de mes doigts.
— Sssh !
Quand je pense quil y a un an à peine je ne pouvais faire ce geste Jétais puceau, oui, puceau de chez puceau ! Puceau comme ce nest pas permis à 20 ans ! Capable de toutes les audaces en rêve car dans la réalité, dune timidité maladive face aux filles
Je ricane à ce souvenir Aujourdhui tout cela a bien changé : Avec Annie nous formons un couple uni. Daucun nous traiterait même de pervers car nous avons vite découvert que nous faisions mieux lamour lorsquelle venait de jouir entre dautres bras que les miens. Au lieu de contrarier cette inclination, nous la favorisons et en tirons le meilleur bénéfice tant matériel que sentimental. De plus cela me permet de satisfaire mon penchant pour le voyeurisme De puceau à proxénète, joli parcours !
Cest au mariage de Chloé que tout a commencé Je ferme les yeux, je me revois le jour où ma sur nous a annoncé sa prochaine union
La noce de ma sur
Chloé se marie ! Cela me semble tellement incroyable Quand elle nous a annoncée son intention, je ny ai pas cru et jétais persuadé que ma grande sur trouverait une excuse pour annuler la cérémonie. Les jours ont passé, mes craintes se sont révélées vaines Je dois reconnaître que Chloé a tout organisé de main de maître, de maîtresse pardon : La date et lheure à la mairie, la commande au traiteur, la réservation de la salle pour la réception dans laprès-midi et le repas de noce, etc.
Jaime bien Jacques mon tout prochain beau-frère. Il est un peu plus âgé que ma sur, 28 ans je crois, alors quelle en a 25. Ils se sont rencontrés il y a un an environ et depuis, il passe chez nous la plupart des week-ends et des congés. Il faut croire quil a des talents cachés car jusqualors aucun des amants de Chloé ne sest incrusté ; après une ou deux nuits, trois grand maximum, merci et au plaisir de ne pas vous revoir !
Ses amants Je nen ai pas fait le compte mais vous pouvez me croire, ils étaient nombreux Jen ai rencontré le matin dans le couloir, détournant le regard devant ma nudité. Oui, ma nudité ! Ce nest pas parce que ma sur reçoit que nous changeons notre habitude de circuler à poil dans la maison Oh ! Nallez pas croire que nous sommes une famille incestueuse. Pas du tout ! Il ne se passe rien, absolument rien entre nous. Daccord à treize ans, en pleine puberté, les rondeurs de ma sur mattiraient. Au détour dun couloir, javais tenté de peloter ses seins. Une maîtresse gifle ma calmé. Depuis nous nous côtoyons sans gestes suspects ni pensées malsaines. Jai vingt ans maintenant et à part quelques caresses furtives sur les fesses, par amusement plus que par lubricité, je la laisse tranquille. Cest devenu un jeu entre nous : Quand je la croise, jeffleure son postérieur. Elle rouspète pour la façade et lance vers ma joue une main vengeresse que jévite euh pas toujours. Cela amuse Jacques qui se moque de moi quand les cinq doigts de Chloé ont imprimé leur trace rouge.
— Alors Jean ! (je mappelle Jean) Tu as encore taquiné ta sur nest-ce pas ?
Jacques sest rapidement mis à notre mode vestimentaire. Après un premier week-end dadaptation, il a déambulé dans lappartement en tenue dAdam, sans fausse honte comme nous. Quand elle nous la présenté, jai pensé que ma sur se rangeait et abandonnait sa vie de patachon. Cétait mal la connaître. Quelques temps après jai rencontré un jeune homme sortant de sa chambre, tout penaud longeant le mur du couloir. Le type parti je lui en fais le reproche.
— Oh ! La barbe ! Je mène ma vie comme je lentends ! Ce nest pas un petit morveux qui va me donner des leçons de morale. Je tempêche pas de recevoir des copines, moi !
— Jen ai pas.
— Ah ? Tu Tu serais homo ?
— Quelle idée ! Pas du tout !
— Tu me rassures. Si tu veux, je peux parler à Lucie. Entre deux soins à Papa elle trouvera du temps pour toi.
Lucie, cest la jeune fille, recalée à lexamen de fin détudes dinfirmière, que Chloé a engagée il y a deux ans pour soccuper du paternel cloué sur un fauteuil roulant par un accident cérébral. Elle a eu plus de peine que Jacques à adopter la mode vestimentaire locale, mais maintenant elle ne rougit plus quand je la croise dans le couloir, sabre au clair. Elle, elle ne me lance pas de gifle si par inadvertance je caresse son popotin, mais son regard inexpressif ne mengage pas à poursuivre. Ce nest pas avec elle que je veux découvrir le plaisir.
— Je te remercie, ne toccupe pas de moi.
— Bon Ce que jen disais
— Jacques est au courant pour euh ton visiteur ?
Chloé savance menaçante la main levée.
— Tu veux me dénoncer ?
— Pas du tout ! Je ne veux pas mimmiscer dans vos affaires
— Tu as intérêt.
— Cest juste pour le cas où il me poserait des questions.
— Tu as rien vu, tu ne sais rien ! Compris ?
Chloé a repris ses mauvaises habitudes et je croise comme avant des inconnus dans le couloir, je dirais même plus quavant, mais plus pendant le week-end réservé à Jacques. Celui-ci ne ma pas interrogé. Tant mieux, cela maurait gêné de lui mentir. Je nen suis pas sûr, mais je crois quil se doute de quelque chose des réflexions, des regards en coins En tout cas, cela ne lempêche pas dêtre drôlement amoureux de ma sur. Le vendredi soir quand il arrive, à peine nous dit-il bonjour quil lembrasse, la pelote devant nous avant de lemporter dans leur chambre. Les gémissements qui sourdent à travers la porte font rougir Lucie. Je mamuse à la provoquer.
— Ça te fait pas envie ?
Elle hausse les épaules et pousse mon père et son fauteuil hors de la pièce. Ses fesses rondes ondulent en sortant. Je ferme les yeux, mon imagination senvole Ce nest plus Lucie, mais Annie, létudiante après laquelle je soupire en secret qui pousse le fauteuil Ici dans la maison où elle nest jamais venue, elle serait nue comme nous Jaurais le courage de la toucher Je peloterais son cul Elle me laisserait faire pour que Papa ne se doute de rien Je guiderais sa main sur ma queue Je glisserais les doigts entre ses cuisses Jatteindrais le sexe Jintroduirais un doigt pendant que son poignet sactive sur ma verge Elle gémirait de plaisir
Gémir ? Le silence en provenance de la chambre de ma sur me réveille. Ils ont fini leurs petites affaires là dedans ! Pas question que Chloé ou Jacques me surprennent en pleine masturbation, je ne tiens pas à subir leurs sarcasmes. Je fonce achever ma rêverie dans ma chambre
Cest le grand jour pour ma sur Chloé. Elle descend radieuse les marches de la mairie aux bras de son Jacques. Je dois reconnaître quils forment un beau couple. Papa me fait un sourire, un rictus plutôt, qui déforme sa bouche à moitié paralysée. Il est soulagé, lui non plus ne croyait quà demi ma sur lorsquelle nous annoncé son intention de se marier.
— Ah Jean ! Te voilà, je te cherche partout !
Annie semble ravie de me retrouver. Cela me fait chaud au cur. Elle est splendide dans sa robe légère qui met sa silhouette en valeur. Je suis heureux que Chloé lait invitée à ma demande. Peut-être ce soir jaurai le courage
— Annie, je te présente mon père.
— Ah ! Euh Bon-Bonjour monsieur.
Elle lui tend la main droite, Papa la gauche, la seule dont il conserve la maîtrise.
— En-en-enchan-chan-chanté Ma-Mad euh A-A-Annie.
Je veux le conduire à la salle des fêtes toute proche où doit se dérouler la soirée. Il secoue la tête :
— No-no-non Lu-Lu-Lucie Pren-pren-prend
— Je prends soin de ton père, complète la jeune fille qui apparait brusquement.
Elle se place à gauche de Papa. Annie mentraîne.
— Jaimerais que tu me présentes à ta sur et à ton beau-frère. Je voudrais les remercier de mavoir invitée.
Au moment de quitter mon père jai eu limpression que sa main valide remontait sous la jupe de la bonne. Non Je me fais des idées.
— Dis, je savais pas que ton père était malade. Tu aurais pu mavertir.
— Il est comme ça depuis deux ans. Il a eu une attaque qui a paralysé les jambes et un bras et il ne peut plus bien parler.
— Oh ! Cest horrible ! Comment il peut le supporter ?
— Je pense quil en a pris son parti. Il ne se plaint pas.
Annie tourne la tête en arrière. Quand elle me regarde à nouveau, un petit sourire égaye son visage.
— Cest la jeune fille que jai vue qui soccupe de lui ?
— Oui Lucie est très dévouée.
— Très dévouée en effet
— Quest-ce que tu veux dire ?
— Oh rien ! On va voir ta sur ?
Nous découvrons les nouveaux mariés au milieu de leurs amis qui les félicitent. Jacques se retourne et nous fais signe dapprocher. Annie sursaute à mon bras.
— Oh !
— Quest-ce que tu as ?
— Rien, jai cru reconnaître quelquun.
Je la présente comme une bonne copine. Elle les remercie de linvitation.
— De rien, cest pour faire plaisir à mon jeune frère, déclare Chloé qui après lui avoir serré la main se désintéresse de nous et continue son bavardage avec un bellâtre.
Je suis vexé du peu de cas quelle fait de ma cavalière. Heureusement, Jacques est plus prévenant.
— Ainsi voilà la fameuse Annie dont Jean nous rabâche les oreilles ! Enchanté de faire connaissance mademoiselle. Me permets-tu pardon me permettez-vous de vous embrasser ?
Sans attendre de réponse, il dépose un baiser sur les joues. Je suis un peu contrarié : ce nest pas parce quil est devenu mon beau-frère quil doit tutoyer mes connaissances. Heureusement, il sest repris. Un invité les frôle qui doit les bousculer car Jacques enlace Annie et la maintient contre lui leur évitant de tomber.
— Jétais loin de me douter que ce garnement avait une amie aussi jolie que vous !
— Ne vous moquez pas de moi !
Ils doivent être au bord de la chute car Jacques pour reprendre léquilibre, glisse une jambe entre celles dAnnie qui saccroche à ses épaules.
— Pas du tout ! Je suis sincère. Jespère que maintenant que nous avons été présentés, vous nous ferez le plaisir de nous rendre visite.
— Euh peut-être.
Je suis gêné pour eux. Ils ne se rendent pas compte que serrés lun contre lautre leur attitude peut prêter à confusion. Je tire sur le bras dAnnie, Jacques consent à la libérer.
— Je mexcuse, mais je dois saluer les autres invités. Amusez-vous bien. Peut-être dans le courant de la soirée aurons-nous loccasion de parler ensemble.
— Euh Oui.
Il nous quitte après avoir déposé un baiser sur la main de ma copine. La pauvre, elle est cramoisie, la chaleur sans doute
— Quest-ce que tu as ? Trop chaud ?
— Euh Quest-ce que tu dis ? Ah ! Oui, jai chaud.
— Tu veux boire ?
— Oui, sil te plait
Tout en dégustant un jus de fruit, je tente dexcuser ma sur.
— Tu sais, elle nest pas comme ça dhabitude.
— Oh ! Je comprends, je lui en veux pas. Jai été très contente de rencontrer ton euh de faire leur connaissance.
Brave Annie ! Elle ne veut pas me faire de la peine, excusant la froideur de Chloé. Elle membrasse sur le coin de la bouche.
— Merci !
— Pourquoi ?
— Ben, cest à cause de toi que jai été invitée pas vrai ?
Nous avons beaucoup dansé pendant la soirée. A un moment, ma sur minvite pendant que Jacques entraîne Annie. Sans me flatter je suis un bon danseur et avec Chloé nous nous exerçons souvent ensemble. Nous prenons plaisir à exécuter des figures qui correspondent avec le rythme de la danse. Lassistance fait cercle et nous encourage. Je suis fier car Jacques nest pas aussi doué que moi. Il se contente de serrer Annie contre lui et de balancer dun pied sur lautre.
Elle est toute rouge quand je la prends dans mes bras à la reprise suivante, sûrement la déception, son cavalier est vraiment trop malhabile.
— Excuse mon beau-frère, ce nest pas un bon danseur.
— Oh ! Je lai trouvé très bien Cest vrai, il danse pas aussi bien que toi, me confie-t-elle après une légère hésitation.
Elle se colle à moi. Ses seins appuient contre ma poitrine. Ma virilité qui se développe doit la gêner, mais je nai pas le courage de mécarter. Annie, inconsciente de mon émoi, se presse encore plus.
A Suivre