Jai honte de profiter de son abandon mais cest tellement bon de la tenir dans les bras. Presque contre ma volonté ma main caresse la taille, descend sur les fesses. Je sens sous les doigts lourlet du slip, du moins cest ce que jai cru à ce moment là. Confus je remonte le poignet. Ce nest plus un sexe que jai entre les jambes mais un véritable bout de bois La musique ne cesse pas Je ny tiens plus Il faut que je me soulage aux toilettes, sinon sinon quoi ? Jignore, je ne suis plus capable de réfléchir. Par un effort surhumain, je parviens à me détacher dAnnie.
— Oui, tu as raison, sortons, me souffle-t-elle.
Elle mentraîne dans le parc. Il fait doux, lair nous fait du bien après la chaleur étouffante de la salle. Ma copine memmène à lécart dans un bosquet sombre. Je maccoude à la balustrade qui surplombe la deuxième partie du parc. Annie me rejoint en soupirant. Je comprends quelle aurait préféré sasseoir sur un banc proche, mais jai peur de masseoir à ses cotés. Peur que dans lobscurité complice jose les gestes que jaccomplis en rêve, gestes qui je le crains la feraient fuir.
Elle sappuie contre moi. Je passe le bras autour de son cou. Ma main pend sur son épaule, je sens sur le bout des doigts le doux renflement de sa poitrine. Ah si josais ! Avec quel délice je caresserais ses seins ! Jai bien trop peur quelle sen aille. Je suis si bien à ses cotés
Annie mordille le lobe de mon oreille.
— Aah !
Je tourne la tête, ma bouche touche la sienne. Oh ! Un petit bout de langue frétille et sinsinue entre mes lèvres Cest délicieux ! La mienne se précipite à la rencontre les deux muscles entament un ballet voluptueux dans ma bouche puis dans la sienne On ne mavait jamais, je navais jamais embrassé de la sorte Cest divin Un véritable acte damour
Une forme claire accompagnée par une autre plus sombre sapproche en contre bas. La lune qui passe à travers les feuilles les éclaire un instant. Oh ! On dirait la robe de Chloé. Que vient-elle faire là ? Avec Jacques ils devaient passer la nuit dans un hôtel des environs. Annie la aussi reconnue.
— Cest ta sur ? Avec qui elle est ? murmure-t-elle.
— Mais avec son mari pardi !
Le couple sinstalle sur un banc juste au-dessous de nous. On ne distingue que la robe, tache à peine moins sombre que lenvironnement. On devine quils sembrassent avec passion. Connaissant ma sur, je sais quils ne se contenteront pas de ces préliminaires. Je veux entraîner Annie loin de ce spectacle choquant. Elle résiste.
— Chut ! Si on bouge, ils sapercevront de notre présence. Tu te rends compte de la gêne quils auront ! Il est préférable dattendre quils terminent
Bon, elle a peut-être raison. Je veux reprendre ses lèvres.
— Chut ! Ils vont nous entendre.
Annie se penche pour voir si le couple nous a détectés.
— Attention, ils vont te voir sils lèvent la tête.
— Aucun risque, les arbres au-dessus de nous nous protègent
Elle a raison, je me penche à mon tour. Si je navais pas reconnu la robe tout à lheure quand la lune la furtivement éclairée, je ne saurais dire qui est la femme sur le banc au-dessous de nous. Ils ne se doutent pas que nous les observons. Le murmure de la brise dans les feuilles couvre nos chuchotements.
Maintenant, la tache claire monte et descend sur le tas plus sombre.
— Oh ! Ils font lamour !
— Je crois, viens, laissons-les.
Je tente sans succès dentraîner Annie.
— Bouge pas ! murmure-t-elle. Tu vas nous faire remarquer Euh Il vaut mieux quils ne se sachent pas observé.
Je suis contrarié. Depuis larrivée de Chloé et de son mari, Annie ne veut plus bouger craignant de dévoiler sa présence. Oh ! Mais cest une idée ça ! Si je tente une caresse elle nosera pas se dérober de peur de se trahir. Je lattire contre moi. Ma main plonge sur sa poitrine, empaume un sein qui palpite. Annie gémit. Je ne laisse pas apitoyer. Je pianote sur la chair douce. Elle tente dimmobiliser ma main contre elle mais mes doigts explorent le globe. Ah ! Quel plaisir de toucher cette poitrine tendre ! Je découvre le téton qui durcit, je mamuse à le triturer. Consciente de son impuissance, elle sabandonne à ma caresse. En dessous, la tache claire danse toujours
— Tiens ! Vous êtes là ? Je vous cherchais partout.
Nous nous séparons brusquement. Une ombre nous rejoint. Mon dieu ! Jacques ! Mais alors qui est avec Chloé ? Je suis furieux ! Ma sur est incorrigible, encore avec un amant ! Le soir de ses noces ! Pourvu que le mari ne saperçoive de rien ! Annie aussi a compris le danger.
— Chut ! Pas si fort ! Il y a en bas un couple quon ne veut pas déranger.
— Ah ? Qui cest ?
— Euh Je On ne sait pas, on ne distingue pas grand-chose.
Jacques se penche. Mon cur bondit dans ma poitrine, il va reconnaître Chloé ! Fausse alerte. Il se relève hilare.
— Ils ne sembêtent pas ! Ils ont raison, la vie est si courte !
Il sinstalle contre la balustrade à coté dAnnie.
— Hé ! Hé ! Je vous y prends à espionner de pauvre amoureux.
— On nespionne rien du tout ! Nous étions là quand le couple est arrivé.
— Oui renchérit Annie. On na pas osé bouger pour ne pas les gêner.
— Pour ne pas les gêner ? Ah oui, vous avez raison, ce serait dommage.
Nous restons immobiles. On nentend plus que les gémissements du couple en pleine action et le bruissement des feuilles.
— Que fais
Jacques interrompt Annie.
— Chut ! Vous allez les déranger là dessous !
— Quand même tu
Faut-il quelle soit perturbée pour le tutoyer juste après avoir fait sa connaissance ! Elle se repend bien vite.
— Euh pardon vous
— Tenez-vous absolument à dévoiler notre présence ? insiste-t-il en lui coupant la parole.
— Vous vous avez raison. Il faut pas les déranger, sexcuse-t-elle.
Annie agrippe mon poignet quelle serre convulsivement. La lune disparait derrière un nuage. On ne distingue plus rien, même pas Jacques à nos cotés. Je veux me libérer pour passer le bras autour des épaules de ma voisine.
— Non sil te plait.
Je sens sa main glisser dans ma poche. Zut ! Cest celle dont le fond est percé ! Jai oublié de signaler lincident à Lucie ce matin en essayant le costume. Ça y est ! Cétait couru davance ! Les doigts fureteurs découvrent le trou. Je veux me dégager.
— Reste tranquille, demande-t-elle.
Jinsiste, un bref déchirement, le tissu cède, la main sengouffre dans louverture.
— Bouge pas !
Lordre bref mimmobilise. Je frémis lorsque les doigts tâtent la protubérance à travers le slip. Ils enserrent la tige qui durcit à vitesse grand V.
— Mmmh !
— Quest-ce que tu as Jean ? interroge Jacques.
— Ri-ri-rien.
Jen bafouille de plaisir. Je ferme les yeux. Oh ! Cette sensation ! La première fois quune main étrangère touche mon sexe ! Cest tellement meilleur que lorsque je me caresse ! Annie tortille des hanches. Il me semble que mon beau-frère se baisse.
— Quest-ce quil y a Jacques ?
— Jenlève une branche qui gênait les jambes dAnnie.
Jinterroge celle-ci.
— Pourquoi tu me las pas demandé ?
— Je voulais pas que tu bouges, murmure-t-elle en membrassant sous loreille.
La main a glissé sous le slip, elle empoigne la verge. Oh ! Cest divin ! Lexcitation est trop forte.
— Mmmh !
— Je te fais mal ?
Oh non elle ne me fait pas mal ! Je bafouille des mots incompréhensibles sous lemprise dun plaisir violent. Ma queue tressaute dans les doigts dAnnie et crache sa semence. Jamais une masturbation ne mavait fait un tel effet. Jhalète comme un phoque.
— Quest-ce que vous avez ? interroge Jacques. Jespère que je ne vous gêne pas.
Annie le rassure à ma place.
— Oh non ! Pas Pas du tout !
Elle aussi est émue de mavoir caressé.
— Nous pouvons rester ainsi ?
Annie et moi répondons en cur.
— Oh oui !
— Chut ! Il ne faut pas déranger les amoureux là-dessous.
Elle ne retire pas la main. Les doigts senroulent autour de la verge souple, cest délicieux. Cela fait autant deffet à Annie quà moi car elle soupire, gémit presque près de mon oreille. A nouveau je veux la serrer contre moi.
— Non sil sil te plait Reste comme ça !
Cest à cause de Jacques quelle ne veut pas. Ah ! Sil nétait pas là ! Comme pour me remercier de mon obéissance, la main sactive dans mon slip. Cest frustrant déprouver autant de plaisir sans pouvoir le rendre ! Je ne sais pas ce que fait mon beau-frère. Il doit se morfondre à coté de nous qui ne lui portons aucune attention. Je men fous, les amoureux sont seuls au monde dit-on, cest bien vrai.
La caresse fait autant deffet à Annie quà moi. Elle gémit au rythme des mouvements de son poignet. Tout à coup, elle frotte son ventre contre ma cuisse de bas en haut tout en exhalant de profonds soupirs.
— Quest-ce que tu as à bouger comme ça ?
— Euh Jai des fourmis dans les jambes, mexplique-t-elle dans un murmure entrecoupé de gémissements.
Sa main serre ma queue aussi raide que tout à lheure. Bien que je nen aie aucune envie, je lui propose par politesse de rejoindre la salle des fêtes.
— No-non Ça Ça va pa-pa-passer, balbutie-t-elle.
— Et si je fais Ça Ça va mieux ? demande mon beau-frère.
Il doit lui masser les mollets, ce que je devrais faire si javais le courage de renoncer à la caresse. Mais pourquoi soupire-t-il lui aussi ? Cela lembête tellement ?
— Oh ! Oui ! le remercie Annie.
Le plaisir monte dans ma verge. Je ferme les yeux. Je suis heureux, la fille que jaime est à mes cotés et moffre une merveilleuse preuve damour. Lexplosion de jouissance marrache un fort gémissement, presque un cri Dans mon délire, il me semble entendre Annie et Jacques accompagner mes soupirs
Nous restons un long moment immobiles. La lune revient, brisant lobscurité totale. Annie retire la main de ma poche et se penche au dessus de la balustrade.
— On dirait quil ny a plus personne.
Tant mieux ! Quelle catastrophe si Jacques avait surpris sa femme ! Inconscient de son infortune, il se baisse et ramasse quelque chose de clair.
— Veux Voulez-vous me rendre ça ! sexclame Annie.
— Quest-ce quil a pris ?
— Ma euh mon mouchoir !
— Vous naurez quà venir la euh le chercher chez moi pardon chez nous puisque maintenant jhabite dans la même maison que Jean, réplique mon beau-frère.
Quont-ils tous les deux à mélanger les genres ? Annie je comprends, elle est émue par la caresse quelle ma prodiguée mais Jacques ? Je ne dis rien car il a eu la bonne idée de linviter ! Loccasion unique à ne pas rater !
— Jacques a raison. Il le fera nettoyer et te le rendra lorsque tu viendras me voir.
— Tu tu crois ?
— Tu feras plaisir à tout le monde.
— Oui renchérit Jacques, à tout le monde
Le silence retombe. Je repense avec délectation aux instants passés. Jai encore sur la verge le souvenir des doigts dAnnie.
— Ce nest pas que je mennuie en votre compagnie, car jai passé avec vous un excellent moment, poursuit mon beau-frère
Cest gentil de dire cela mais en réalité nous tavons bien laissé tomber !
— mais il faut que je rejoigne mon épouse qui doit se demander ce que je fabrique. Je vous laisse vous amuser ensemble Je ne sais si je vous verrai encore cette nuit Annie, aussi je vous dis au revoir et à bientôt jespère.
— Oui, pour que tu lui rendes son mouchoir.
— Cest ça, vous rendre votre mouchoir.
Il disparaît dans lombre. Ouf ! Il est parti ! Annie se tourne vers moi. Nos bouches se rejoignent
Les frasques de Chloé me turlupinent et mempêchent de savourer pleinement cet instant de grâce.
— Ben dis donc ! Quelle aventure ! Si je métais imaginé
— Oh oui alors ! renchérit ma copine.
— Quand même je nen reviens pas
— Moi non plus.
— Ma sur qui senvoie en lair
— Ah ! Cest à elle que tu penses ?
— Ben oui ! Tu te rends compte ? Le soir de ses noces ! Heureusement que Jacques ne sest aperçu de rien.
— Euh Je ne sais pas sil en aurait été très affecté.
— Bien sûr que si ! Il aime ma sur je tassure, même si elle ne le mérite pas ! Quest-ce qui te fait penser le contraire ?
— Oh rien une intuition. Mais tu as raison, ce nest pas bien de tromper son conjoint.
— Bah ! Cest leur problème. Cela ne nous concerne pas.
— Euh Oui, tu as raison, ça ne nous concerne pas.
Elle se suspend à mon cou.
— Embrasse-moi !
— Dis, demande-t-elle quand nous nous séparons de longues secondes plus tard, si on retournait à la salle nous aussi ? Jai un peu frais.
— Vos désirs sont des ordres, mademoiselle !
Je passe le bras autour de sa taille. En marchant ma main glisse sur les fesses. Annie se serre contre moi. Je caresse les rondeurs. Je métais trompé tout à lheure, il ny a pas dourlet à son slip
A suivre