Suzanne ouvre les yeux.
Tout est blanc autour d’elle, à tel point qu’elle ne distingue même pas une ligne d’horizon ou le sol. Elle reconnait ce paysage : elle sait qu’elle rêve, et se retourne.
Bonjour Suzanne.
Encore une fois, elle ne perçoit la voix de l’homonculus qu’au travers de son esprit. Le petit être est de nouveau là. Il est le concept qu’elle prie le soir avant de s’endormir. Il est l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin ; ce qui s’approche le plus de ce qu’elle appelle Dieu. Il est une passerelle entre les mondes ; Il est.
Suzanne est de nouveau parfaitement détendue, et dénudée. Elle se souvient de son échange avec Lui, il y a deux jours, échanges qui ont échappé à son esprit. Lorsqu’elle se réveillera, elle n’aura plus aucun souvenir de ce nouvel échange ni de l’ancien, et ne s’en rappellera qu’au prochain. Ainsi fonctionne cette interaction étrange, à la croisée des mondes et des réalités.
Bonjour à vous. Vous saviez que je finirais par revenir ?
Pourquoi poser la question alors que tu connais déjà la réponse ? Depuis que nous nous sommes rencontrés, tu as créé deux millions trois cent quatre-vingt-dix-sept mille cent vingt-deux temporalités différentes. A ton réveil, tu ressentiras une grande honte, une profonde frustration et une impuissance qui causera ta perte. Dans vingt-deux pour cent des scenarii possibles, tu iras même jusqu’à tenter le suicide. En fait, cette histoire se termine mal dans la très grande majorité des cas, d’une manière ou d’une autre.
Le petit homonculus se lève, et comme la dernière fois, vole jusque devant son visage.
C’est quelque chose que j’avais du mal à comprendre ; les anomalies statistiques sont en partie la raison pour laquelle je vous ai créé, et j’ai envie de comprendre. J’ai compris. Mais pour que mon omniscience fonctionne, il faut que l’expérience ait existé à un moment où à un autre : peut-être comprendras-tu, toi aussi ? Je connais déjà la réponse.
Comment faire en sorte que cette histoire se termine bien ?
Je sais pourquoi je t’ai choisi ; tu ne le sais pas ? Précisément pour ça. Très bonne question : il se trouve que par un procédé chimique complexe, associé à une faible chance statistique et une mémoire partielle des évènements qui se sont passés, il peut arriver que demain matin, tu te lèves sans un regret. Entendons-nous, tu regretteras évidemment, mais tu ne ressentiras ni honte, ni frustration, ni impuissance. Pour simplifier du mieux possible, ton corps se sera accepté comme microcosme de moi-même. Il aura accepté n’être qu’un réceptacle de l’essence du monde, un photon, qui ne peut interagir avec les évènements qu’en les acceptant, en les portant le temps qu’il faut. Il faudra du temps pour que ton esprit fasse de même, mais dans absolument toutes les réalités où ton corps s’accepte, et que tu ne meurs pas par accident de manière prématurée, tu finis par devenir Moi, et ce faisant, Je deviens Toi. C’est ce processus qui m’intéresse.
Une fois qu’il est enclenché, rien ne peut plus l’arrêter : tu te fonds en Moi, et Je me fonds en Toi. C’est quelque chose que je ne comprendrai qu’une fois que toi et moi ne feront qu’Un.
Si j’ai encore la possibilité de me réveiller demain matin avec ces émotions négatives, pourquoi venir me voir maintenant ? Si nos interactions n’ont aucun effet sur mon existence, pourquoi venir m’en parler ?
Le petit être sourit, et retourne s’assoir. Suzanne tend les mains, et le phallus en bois apparaît.
Ces échanges ne te sont pas destinés, Suzanne. Et ils auront leur importance au moment voulu.
Suzanne sait ce qu’elle a à faire : lentement, elle s’allonge sur le sol…
***
Suzanne s’éveille, lentement : elle met du temps à émerger. Allongée sur le dos, la couverture posée délicatement sur son ventre exhibe sa poitrine, et au cours d’une fraction de seconde, le vide se forme dans son esprit. La belle quadragénaire se redresse sur ses coudes, puis regarde ses mains : son visage ne bouge pas, même lorsque les souvenirs reviennent petit à petit. D’abord son mal-être, puis la cuisine avec le verre d’eau, la vue du sexe turgescent de Marcel, ses baisers, ce qu’il s’est passé sur le canapé, la sensation de son sexe forçant l’entrée de sa fleur dégoulinante de mouille, son cerveau déconnecté. Tous ces évènements lui reviennent en tête, passent au travers de son esprit, et s’enfuient : la belle ne ressent rien, elle est étonnamment apaisée, parfaitement calme et sereine, et c’est précisément cela qu’elle ne comprend pas.
De manière mécanique, Suzanne se lève, complètement nue : une sensation étrange l’envahit. Elle baisse les yeux vers sa foufoune, et ressent de légères petites démangeaisons au niveau de sa toison : elle se gratte. C’est probablement psychologique, puisque Marcel a joui sur son corps. Pourtant, elle aurait juré, hier soir en s’endormant, ressentir une honte extrême en se levant ce matin : après tout, le vieil homme a souillé son corps, et elle a souillé son âme en participant activement à leurs ébats. Pendant les quelques minutes au cours desquelles l’action s’est déroulée, elle avait complètement perdu le contrôle de son corps : ça devrait pourtant la faire réagir, non ? De nouveau, elle a cette sensation de vide, puis ses pensées reprennent leur cours normal. Intriguée, elle essaie de la reproduire, et y parvient, une seconde ; mais cette fois-ci, la sensation est moins forte.
Bizarrement, son esprit est en révolte, mais son corps n’est plus en adéquation avec ses idées. Elle est toujours la même personne, avec le même avis sur les mêmes questions, mais ne ressent plus les émotions qu’elle associait à ces pensées. Des images de Marcel lui reviennent : bedonnant, hirsute, le regards pervers d’un prédateur, détaillant chaque parcelle de son corps comme le Saint Graal, prêt à lui sauter dessus, ce qu’il avait fait, mais elle ne ressent plus de dégoût. En premier, c’est le désir qui réapparait : son bas-ventre chauffe, ses tétines s’érigent, et cherchant à comprendre cette réaction, la belle ne bouge pas.
Lorsqu’elle s’est retrouvée seule, dans le noir, avant de s’endormir après que Marcel ait passé cinq bonnes minutes à l’essuyer et à s’excuser elle s’était retrouvée les larmes aux yeux, prête à éclater en sanglot. Elle a déjà connu ce phénomène : lorsque l’on s’endort après des évènements particulièrement importants, la propension à revenir à un état plus neutre est grande. Mais ce matin, l’effet est incroyable.
Bon… Eh bien, puisque j’y suis contrainte, autant se comporter en adulte, et assumer ma part de responsabilité.
Suzanne attrape sa robe. Elle grimace du manque de sous-vêtements, avant de se rappeler que son maillot de bain a séché depuis la veille : elle enfile son bikini, et passe sa robe par-dessus. Elle prend conscience que, contrairement aux fois précédentes, elle ne se sentait plus vulnérable d’être nue, alors qu’elle se baladait dans la chambre. La belle en vient même à sourire : après tout, elle travaille chaque jour que Dieu fait pour conserver du mieux possible son corps, et pourtant, elle rougit à l’idée de se retrouver nue devant quelqu’un. Ce paradoxe l’étonne. A-t-elle honte de son corps ? Pourtant non, elle en est fière. Alors pourquoi se montrer si précieuse ? Parce qu’on lui avait appris à le faire. Est-ce vraiment nécessaire ? Sur la plage, dans les magazines, nombreuses sont les dames à se retrouver dénudées, soit par choix, soit par envie. Mais fait-elle partie de cette catégorie de personne ?
Suzanne ne sait pas répondre à cette question. Alors que son esprit s’apaise peu à peu, elle sort de sa chambre et se dirige lentement vers la cuisine, légèrement stressée à l’idée d’y retrouver Marcel. Le vieil homme est assis à la table : son regard est perdu dans le vide, avec une tasse de café pleine à la main. La voyant arriver, il se lève et accourt en sa direction :
Eh ! P’tite. Euh… Pour hier, je… J’suis…
Ca va, Marcel.
Sa voix est étrangement calme : elle lui sourit, et Marcel écarquille les yeux de surprise. Elle tend la main en direction de la chaise, et Marcel retourne s’assoir : la belle peut même entendre claquer ses dents dans sa bouche. De toute évidence, il regrette sa part de responsabilité, inutile de lui en vouloir personnellement pour ce qui s’est passé, même si au fond de son esprit, elle lui en veut un peu. Alors que la belle attrape la carafe de café et s’en sert un verre, son esprit divague : quelque part, sa réaction est plaisante ; elle est encore une belle femme, et se sentir aussi désirée par un vieil homme comme Marcel, même si elle trouve ça encore assez dégoûtant au vu de son regard, est assez plaisant. La belle quadragénaire s’assoit, et prend une grande inspiration.
Ecoutez, Marcel… Euh, excuse-moi, les vieilles habitudes… Ecoute. Je ne rejette pas entièrement la faute sur ton attitude, au contraire, j’ai une grande part de responsabilité dans ce qu’il s’est passé. Pour être tout à fait honnête avec toi, je suis un peu perdue en ce moment. On en a déjà parlé, mais mon divorce, le… le manque d’affection, et mon accident d’avant-hier… Tout ça m’a un peu bousculé. Ne prends pas mal ce que je vais te dire, mais je peux comprendre qu’un vieil homme qui vit seul depuis des années ait eu du mal à se… se contrôler. C’est déjà mon cas alors que je ne vis seule que depuis quelque temps. Je suis désolée d’avoir un peu trop pensé à moi ces temps-ci : je t’ai un peu mis de côté, je n’ai pas fait attention ni à l’image que je véhiculais, ni à l’impact que je pouvais avoir sur toi. Je suis désolée.
La gorge de Suzanne se noue, et elle ne parvient pas à continuer. Fière, elle serre les dents pour ne pas montrer de signe de faiblesse, et fixe son verre pour ne pas croiser le regard de Marcel. Pourtant, elle sait que le regard a une importance fondamentale : après quelques secondes, elle lève ses yeux vers le vieil homme, dont la tête manque de la déstabiliser, de rire cette fois. Marcel est avachi sur sa chaise, la mâchoire presque pendante.
Attends, p’tite, tu te fous de moi là ? Tu fous de moi ? Elle se fout de moi ! C’est toi qui t’excuses ? T’as perdu une case ou quoi ?
Cette fois, la pression est trop forte, et la belle quadragénaire s’esclaffe : au moins, elle a retrouvé le sourire.
Mais, non… je… Je suis autant responsable. Malgré moi peut-être, mais…
Mais ce que j’ai…
De nouveau, les larmes montent aux yeux du vieil homme. Pendant un court instant, Suzanne se demande s’il ne joue pas la comédie, mais elle se rappelle sa réaction d’hier soir, alors qu’il était en pleurs pour de bon. Elle écarte cette possibilité de sa tête. Elle sait ce qu’elle doit lui dire pour calmer ses nerfs, mais ce ne sera pas simple à dire. Suzanne rassemble son courage, et la voix toute tremblotante, essaie de rassurer son voisin autant qu’elle-même.
Marcel, tu ne m’as pas violé. Je n’étais pas moi-même, mais tu ne m’as pas forcé, à aucun moment.
Oui, mais, j’ai failli…
Non, Marcel, non. Même si tu étais… Même si tu l’avais fait, ça n’aurait pas été le cas. Je t’en supplie ne te persuades pas du contraire.
Elle prend son courage à deux mains.
D’ailleurs… Je te remercie. Je veux dire, de ne pas être allé plus…
Ca va, ça va, j’ai compris.
Marcel plonge sa tête dans ses mains, et avale son café froid d’une tête. Il a vraiment l’air secoué. Suzanne est attendrie, elle ne comprend pas une telle réaction : bien entendu, qu’il éprouve des regrets est compréhensible, mais pas à ce point ! La belle quadragénaire ne supporte pas de voir cet homme, qu’elle côtoie beaucoup depuis quelques jours, souffrir de cette manière, et la pitié l’emporte rapidement sur son ressentiment. Elle déglutit, et passe sa main sur celle de Marcel, toute boudinée :
Ecoute, Marcel. Peut-être que je me trompe, mais l’impression que j’ai de toi, aujourd’hui, c’est celle d’un vieil homme seul, mais surtout très gentil et attentionné. Pour être complètement honnête avec toi, certains regards appuyés, certaines de tes réflexions m’ont souvent un peu, disons offusqué, mais je suis parfaitement consciente que c’est en lien avec mon éducation. Je ne dis pas que j’ai toujours relativisé, mais je ne t’en veux pas d’être toi-même. J’ai appris à t’apprécier. Malgré tout ça tu as bon fond, j’en suis persuadée. Alors je t’en prie, mais ne t’attribue pas une responsabilité trop importante dans ce qui s’est passé. Si tu étais dans le même état que moi, tu n’as rien contrôlé du tout.
Bien sûr que si : hier, Marcel a eu un total contrôle sur tout ce qui s’est déroulé ; d’ailleurs, autant la veille, ses réactions étaient parfaitement authentiques, autant ce matin il joue la comédie avec néanmoins toujours ce petit pincement dans la poitrine. Le vieil homme est très bon : Suzanne n’est pas née de la dernière pluie, et elle est pourtant loin d’être complètement naïve, et pourtant elle se fait avoir par ses larmes, sans le savoir. Marcel, de son côté, réfléchit à une stratégie pour continuer de voir la belle sur une base régulière : la peur de ne plus la voir lui déchire le ventre, et celle-ci est bien réelle.
Je… Je pense que l’on devrait arrêter de… de se côtoyer de manière…
Oh non p’tite me fais pas ça.
La stratégie de Marcel est claire : prendre la belle quadragénaire par les sentiments. Le vieil homme lui sort ses plus belles larmes, la voix tremblante, en sanglotant :
P’tite… Je veux pas te forcer à quoi que ce soit, mais pitié… Pas ça. T’es la seule avec qui je prends du bon temps en ce moment. Je suis jamais parti de ce bled paumé, le seul pote que j’ai eu dans ma vie est mort y a pas dix ans et les autres, c’est à peine si on se parle. S’te plaît, p’tite, me fais pas ça…
Devant un tel spectacle, cette fois c’est Suzanne qui verse une petite larme. Très rapidement, le discours du vieil homme se brouille, et la belle le prend en pitié : elle ne sait plus comment réagir, et sent une boule monter dans sa gorge à mesure que Marcel s’étend en pleurs.
Ça va, ça va… J’ai compris Marcel. J’ai compris.
Le silence se fait : Marcel attend la sentence, Suzanne n’ose pas la lui infliger. Son cerveau lui dicte de partir : peut-être pas de retourner de sitôt sur la capitale, mais d’au moins laisser Marcel de côté pendant quelque temps, partir en voyages, quelque part, sortir de chez elle, quitter ses problèmes. Mais elle a pitié du vieil homme. Serait-il tombé amoureux d’elle ? Ce n’est pas impossible : elle est belle, elle s’entretient, elle est forte et a un grand caractère. De son côté, il n’a jamais eu de grands succès avec les femmes, et c’est peut-être l’une des seules avec qui il a développé un lien affectif : bien sûr, elle ne connaît pas sa vie, mais c’est l’image qu’elle s’en fait. Une image plutôt en accord avec la réalité. La belle quadragénaire se retrouve face à un choix cornélien : blesser le vieil homme, ou continuer de le voir au risque de le blesser plus encore ?
Peut-être qu’avec le temps, il comprendra ?
Donne… Donne-moi un moment, s’il te plaît.
La belle quadragénaire sort de la pièce, et s’en retourne dans la chambre où elle a dormi, laissant le vieil homme seul à sa table. Malgré sa nuit, elle est complètement exténuée, et ne parviens pas à formuler ses pensées avec autant de précision qu’elle le voudrait. Une bonne douche devrait régler le problème, ou du moins l’atténuer : la belle attache ses cheveux avec une pince, attrape une serviette et se rend dans la salle de bain. Suzanne se déshabille, et entre dans la douche : très rapidement, l’eau chaude, presque brûlante coule sur son corps. Avec la sensation de bien-être, son esprit se libère et elle s’apaise.
Passant le pommeau de douche entre ses cuisses, elle tressaute : d’un coup, une sensation de chaleur émane de son bas-ventre. Les souvenirs remontent jusqu’à son esprit, et les tétons de la belle quadragénaire s’érigent à mesure qu’elle se souvient de son rapport d’hier soir : elle a masturbé le vieux Marcel pendant plusieurs minutes, le visage tordu de plaisir alors qu’il baladait ses vieilles patounes sur sa foufoune. Lorsqu’elle a fini par jouir entre ses pattes, le vieil homme s’est redressé et a pointé son énorme sexe devant sa petite grotte, forçant l’entrée comme un mufle. Suzanne passe ses doigts sur sa vulve, et fait de petits cercles sur ces lèvres pour tenter de se rappeler la sensation. La belle se revoit, les cuisses écartées comme au bordel, toute offerte à un vieil homme écrasant par sa stature, qui la domine : sa queue monstrueuse sur sa toison, prête à la souiller au moindre coup de hanche, alors que ses mains baladeuses se promènent sur sa poitrine.
Suzanne gémit et continue de se caresser, s’aidant du pommeau pour arriver à ses fins, et glissant une deuxième main pour vérifier l’état de sa poitrine. Elle sait pourquoi elle est dans cet état, une seule explication possible :
Quatorzième jour… Et dire que ce vieux cochon aurait presque pu m’engrosser…
Suzanne a des bouffées de chaleur : elle tortille des fesses en s’imaginant se retrouver maman une deuxième fois, avec comme père de l’enfant une personne qui dégage l’image d’un vieux pervers vicieux, avec des doigts tout boudinés, bedonnant et à-moitié hirsute, un sourire pervers et des mains baladeuses. Les yeux de la belle roulent dans ses orbites : quelle déchéance ce serait pour elle, une femme forte si belle et intelligente, avec une bonne situation, mère de famille moderne. Comment expliquerait-elle ça à Jérémy ? Et à ses amies ? Son entourage ? Il ne faudrait surtout pas qu’elle retombe sur son ex-mari, il en serait hilare !
Mon petit Jérémy… Je te présente ton beau-père, je me suis offerte et il m’a mise grosse…
La belle quadragénaire s’assoit dans la douche, avant d’écarter les cuisses du mieux qu’elle peut : elle oriente le pommeau vers sa vulve, et s’adonne au plaisir. Elle souffle fort, se remémore des souvenirs, et imagine les conséquences possibles de ses actes. L’orgasme monte : elle se voit déjà allaiter de nouveau, dans la cuisine où elle était encore il y a de cela dix minutes, sous le regard de Marcel.
Non, c’est si sale… Mon Dieu…
Suzanne ne comprend pas : en une fraction de seconde, une lumière passe dans son esprit et elle s’interroge sur le pourquoi de son comportement. Pourquoi Marcel ? Pourquoi pas plutôt un beau prince charmant ? Mais l’éclair est très court, et rapidement elle reprend son activité. L’orgasme est à deux pas, il ne suffit d’un rien…
Hé… P’tite. S’te plaît, faut vraiment que je te parle.
Suzanne s’interrompt dans sa rêverie. Cette fois-ci, un pic de colère monte, encouragé par la frustration : elle se relève, manque de trébucher, et sort de la douche. Elle attrape sa serviette, qu’elle enroule autour de son corps avant de sortir, tout en hurlant :
Marcel ! Ca suffit maintenant ! Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le fait de me laisser tranquille ? Je…
Le regard de la belle quadragénaire se vide, et ses bras tombent le long de son corps. La colère s’efface de son visage et laisse place au néant : devant elle, Marcel se tient tout droit, le regard coupable pointé vers le sol, et nu comme un ver. Les yeux de Suzanne s’abaissent, et elle se retrouve absorbée : en plein jour, le sexe bandé du vieil homme est tout bonnement monstrueux par rapport à ce qu’elle a déjà connu. Suzanne se stoppe, et sa mâchoire tombe.
Tu vois, p’tite ? C’est ça que tu me fais ! J’ai mal… Ca me fait mal de me dire que je t’ai fait du mal, mais la vérité c’est que j’t’aime, et que j’arrive plus à penser à rien d’autre qu’à toi. Je suis désolé…
Tu… Tu m’aimes ?
Cette fois-ci, et malgré la tentation, le regard de Suzanne se relève vers celui de Marcel, au bord des larmes. Marcel joue la comédie : il a vu Suzanne s’offrir du plaisir, grâce à une petite caméra qu’il a placée dans un coin de la salle de bain. Il savait que son temps était limité, qu’il n’aurait qu’une fenêtre : s’il veut arriver à ses fins, il doit tout donner, se donner à cent pour cent. Cette fois, il n’y a que trois solutions : soit il chevauche Suzanne, soit elle la chevauche, soit il ne la reverra plus jamais. Il le sait, et donne tout.
Mais… Mais t’es conne ou quoi ?
Marcel s’approche, attrape le visage de Suzanne, et le tourne vers le miroir : surprise, la belle ne réagit pas, pantin entre ses mains. Elle sent la queue de son vieux voisin venir se coller sur sa fesse gauche, encore mouillée de sa douche : son bas-ventre repart de plus belle. La belle a les ovaires en feu.
Regarde-toi ! T’es magnifique, t’as un visage parfait, y a pas un défaut. Et c’est pas tout…
Le vieil homme attrape le pli de la serviette, et la dégage d’un coup, dévoilant la belle dans toute la splendeur de sa nudité, alors que sa poitrine rebondit encore sous le choc. Surprise, elle ne pense même pas à se couvrir de quoi que ce soit, et son visage retombe sur le membre veineux du vieil homme, alors que ses lèvres s’humidifient et que sa gorge s’assèche.
Tu t’es bien regardée ? T’as bien regardé une autre femme dans ta vie, non ? T’es parfaite, p’tite, t’as un corps parfait ! Et en plus de ça, t’es intelligente… T’es forte ! T’es réfléchie, et… Putain de nom de Dieu t’es belle, oui ! Je t’aime Suzanne, oui.
Le jeu de Marcel est excellent, bien qu’il ressente également un petit pincement au cur. Outre cela, il touche la corde parfaite : la belle quadragénaire, dans sa vie, n’a pas entendu beaucoup de fois ces quelques mots. Son ex-mari les lui avait susurrés à l’oreille sa nuit de noce, avant de s’endormir dans son lit ivre mort, et en lui demandant sa main, rien de plus. Le mélange des émotions, l’incompréhension, la frustration de n’être parvenue à l’orgasme, tout cela concocte un cocktail explosif : Suzanne a une larme, et essaie bêtement de bredouiller quelques mots, sans y parvenir. Marcel profite de l’occasion : il se rapproche de la belle, et se plaçant sur la pointe des pieds, l’embrasse.
Suzanne ne bouche pas : la bouche légèrement entrouverte, elle sent la langue du vieil homme passer entre ses lèvres, puis se retirer. Son haleine sent le café, et la fait légèrement grimacer ; ses seins viennent frotter contre la poitrine hirsute du vieil homme, et sa queue dure comme de la pierre vient frotter sur son ventre. Les souvenirs reviennent dans son esprit : le contact de son gland, dur comme du fer, venant forcer l’entrée de son jardin. La belle en veut encore : son corps la pousse au désir et à l’abandon, alors que son esprit essaie désespérément de lutter. Sa main se dirige machinalement vers la queue de Marcel, mais à un centimètre du membre, elle parvient à s’en rendre compte, et s’arrête. Marcel le voit, et attrape sa main.
Le vieil homme glisse ses doigts boudinés sur la toison brune encore trempée de la belle quadragénaire, jouant de ses doigts entre ses poils pubiens. De l’autre main, il guide la jeune femme et dépose la sienne sur sa queue, avant de la relâcher.
J’ai… J’ai eu quelques soucis d’impuissance. Mais t’en fais pas p’tite, avec une gamine comme toi il peut plus rien arriver. T’es la plus belle femme du monde.
Marcel grimace, il a peur d’être allé trop loin. Mais apparemment, Suzanne, piquant un fard et baissant la tête de honte, semble être partie dans un autre monde :
Je… Je ne sais pas, je…
Marcel dépose sa main sur son ventre, au niveau de son utérus, et lui attrape une fesse de l’autre, fermement : il profite de son désarroi pour l’embrasser une nouvelle fois. Contrairement à la précédente, il a l’impression que les lèvres de Suzanne ont remué, bien qu’il n’en soit pas complètement sûr. Il prend la belle par la main et commence à la guider au travers de la maison. Suzanne sait qu’elle doit réagir maintenant, où elle ne pourra plus le faire : il faut qu’elle agisse vite, avant qu’il ne se passe quoi que ce soit qui la fasse basculer ; l’air passe entre ses cuisses, et rafraîchit la cyprine qui perle de sa vulve. Suzanne est trempée, et Marcel ouvre la baie vitrée :
Viens, p’tite. On va se mettre dehors, on sera plus à l’aise.
Non… Non, pas dehors…
Marcel se retourne, et son vrai visage apparaît un dixième de seconde, un sourire de victoire plaqué dessus. Il reprend son masque, presque aussitôt : Suzanne n’a rien vu, elle regrette déjà ses paroles : elle cherchait simplement à ne pas s’exposer plus encore, et il n’y avait aucun autre sous-entendu dans sa phrase. Mais c’est fini : elle a pratiquement perdu, et elle le sait. Elle n’aurait rien dû rajouter après le non : là, elle s’est offerte malgré elle. Marcel l’embrasse de nouveau, et la belle sent que ses résistances disparaissent à mesure que le membre du vieil homme entre en contact avec son corps, et en particulier son membre : elle est obsédée par sa vue, ne le lâche pas, et mouille à mesure qu’il bouge avec les mouvements de Marcel. Il est l’inverse du prince charmant, et bizarrement, Suzanne se sent souillée lorsqu’il la touche : son bas-ventre en chauffe rien qu’à l’idée.
On va se mettre où tu veux, ma belle. C’est toi qui commandes, on va à ta vitesse.
D’a… D’accord…
Pourquoi a-t-elle répondu ? L’esprit de Suzanne s’embrouille alors qu’elle se fait guider : son corps prend la relève, et elle ne peut que se laisser dominer par ses pulsions. Elle qui jouait la femme en colère, prête à courroucer Marcel à la sortie du bain, la voilà bien arrangée. Marcel a de plus en plus de mal à cacher son sourire : il sait qu’il a gagné, et il est prêt à tenir son rôle. Il va falloir être efficace, et aller droit au but. Il la guide à sa chambre, et la fait assoir sur son lit double. La proie est prise au piège, et ne peut plus s’échapper : voilà une semaine qu’il a bataillé dur comme fer pour y parvenir, choisissant spécifiquement chacun de ses mots, de ses gestes, et enfin… il va pouvoir la prendre.
Marcel appuie sur les épaules de la belle et la fait s’allonger : comme un pantin, elle se laisse faire, trop absorbée par le sexe de son voisin qu’elle en oublie de réfléchir. Le vieil homme s’assoit à-côté, et lui écarte les cuisses, les malaxant au passage, avant de glisser un doigt sur le clitoris tout tendu de la belle, et de jouer avec en la regardant dans les yeux. Les fesses de la belle quadragénaire se trémoussent, elle dandine en gémissant tout son plaisir. Le vieil homme aurait aimé se faire sucer, mais aujourd’hui, il ne peut pas : il doit donner tout son plaisir à la belle, lui donner envie de revenir, et d’en reprendre encore. Il ne peut pas se permettre de penser qu’à lui seul. Le plaisir de Suzanne monte, et ses gémissements se transforment en petits cris : au moment où elle commence à tendre le bassin en avant, Marcel se stoppe.
Non… S’il te plaît…
T’en fais pas, p’tite, je te laisse pas toute seule…
Suzanne se crispe et balance la tête en arrière : elle sait que Marcel est prêt à la prendre, et attend. Bizarrement, elle a entendu Marcel se redresser, mais rien ne vient : en relevant la tête, elle écarquille les yeux. Marcel se tient accroupi entre ses cuisses, et pose ses deux grosses patounes calleuses fermement sur ses cuisses, de part et d’autre de son intimité, la tête à seulement quelques centimètres de sa foufoune. La belle quadragénaire pique un fard, se sentant terriblement exposée à la vue du regard lubrique et pervers du vieil homme, dont le sourire en devient presque malsain. Elle essaie de se calmer et d’analyser son état : elle est si excitée, mouille tellement qu’elle en a presque mal au ventre. Les callosités de ses mains ripent sur sa peau douce, et d’un doigt, il passe lentement sur ses grandes lèvres, tout humides.
Suzanne ne parvient pas à se contenir : elle laisse filer un long souffle de jouissance en balançant la tête en arrière, déposant délicatement ses deux mains sur ses yeux pour se cacher de la vérité, grimaçant. Son esprit ne parvient pas à analyser ce qui se passe dans son corps : son cerveau reptilien prend le relai, et toutes ses réflexions ne lui parviennent que très lentement. Elle, une femme si fière et forte qui s’abandonne à un vieillard salace et vicieux ; elle ne couchait qu’une fois par semaine et encore avec son mari il y a encore quelques années.
Le vieux vicelard joue avec sa toison brune : il passe ses gros doigts boudinés entre les poils pubiens, s’amuse à tirer un peu dessus, ou à les gratter ; malgré sa volonté, le corps de Suzanne se tend, y compris ses hanches. Parfois, il passe un doigt sur ses lèvres, masse ses cuisses ou effleure son clitoris, faisant alors gémir la belle. Toute haletante, elle perd le fil.
Marcel… je…
J’y viens, princesse.
Heureusement que la queue du vieil homme n’est plus dans son champ de vision. D’un coup, elle sent une drôle de sensation sur ses lèvres : Suzanne se redresse. Le vieil homme à la tête enfoncée entre ses cuisses, et la regarde dans les yeux alors qu’il commence doucement à laper ses lèvres. Suzanne hurle, et retombe : sa langue et rugueuse, et semble partout. Il passe quelques secondes sur ses grandes lèvres, puis l’enfonce légèrement, puis le plus loin qu’il puisse, dans son corps. Suzanne tremble, hurle son plaisir coupable : elle qui a toujours refusé de faire la moindre fellation sous prétexte d’hygiène, la voilà servie. Le plaisir l’envahit, la chaleur monte, et ses dents se mettent à claquer sans qu’elle ne puisse rien faire : ses bras se tendent, elle se cambre et resserre les cuisses sur la tête de son amant, qui attrape ses fesses pour la soulever. Amant !
Le mot est passé dans son esprit, et elle rougit encore plus de sa déchéance : son ex-mari était loin d’être laid, la décadence est rude.
Elle se sent à un doigt de l’orgasme, mais soudainement, Marcel s’arrête : elle gémit de frustration, le regard frustré et presque colérique. Le vieil homme vient s’assoir, et son membre réapparait dans son champ de vision : Suzanne se retrouve comme hypnotisée, et Marcel n’a aucun mal à la redresser sur les fesses. Les épaules en avant, les seins de la belle sont parfaitement exposés à sa vue, et le vieux cochon ne se prive pas de la peloter allègrement.
T’as vu… J’ai une sacrée bite, hein ? Tu peux la toucher, princesse, elle va pas t’mordre.
Non… je…
Allez, p’tite ! Arrête de faire ta précieuse, t’as vu ton état ? Regarde, t’es trempée ! Et c’est pas que ma salive. Regarde-moi ces p’tits tétons tout durs, comme ils sont beaux.
Marcel penche la tête et fais de petits cercles avec sa langue autour de son sein. Suzanne a la gorge nouée, et se mord la lèvre : sa manière de parler de ses atouts, ses mains qui parcourent librement son corps, et ce sexe érigé vers le ciel qui ne demande qu’à la prendre. La belle quadragénaire ne sait pas quoi faire, ni comment : les larmes lui montent aux yeux. Voyant son désarroi, Marcel l’embrasse pendant de longues secondes, sans qu’elle ne réagisse, avant de glisser sa main sur son bas-ventre, entre sa toison et son nombril, pour la masser délicatement.
Ecoute ma Suzie, tu te fais trop de mouron. La vie, c’est pas ça : t’es en train de vivre une période difficile, mais t’as le droit de lâcher prise ! T’as le droit de te faire plaisir et de te laisser aller.
Il l’a appelé Suzie ? Les mots de Suzanne se bloquent dans sa gorge : elle a un sanglot, et parvient péniblement à bégayer quelques mots.
Vous… Tu… Tu crois ?
Mais bien sûr ! T’es une femme hyper-forte ! T’es une vraie femme ! Mais tu gères tout, tout le temps ! Evidemment que c’est pas possible, c’est possible pour personne ; et quand tu craques, personne peut te le reprocher.
Suzanne commence à pleurer, et Marcel lui glisse à l’oreille un nouveau « je t’aime », qui la fait repartir de plus belle. Le vieux vicelard, toujours les paluches accrochées à sa douce poitrine, l’embrasse de nouveau, mais cette fois, les lèvres de la belle répondent, presque instinctivement. Marcel n’arrive pas à se contenir : il glisse sa tête et embrasse son épaule, puis sa nuque, soustrayant son sourire d’impatience et son regard de vicelard au regard de la belle. Suzanne a les yeux dans le vide, et ne sait pas trop comment réagir. Elle glisse une main maladroite sur le sexe du vieil homme, à la base de sa hampe, mais sans parvenir à serrer vraiment la chose. De longs poils blancs et rugueux effleurent sa main, lui provoquant une grimace de dégout. Le sexe est brûlant, dur comme de la pierre, et veineux : son gland rouge, presque violacé, lui parait immense. D’un geste léger, elle le décalotte, et une mauvaise odeur s’en dégage.
L’émotion submerge Suzanne, dont les larmes coulent d’elles-mêmes. Elle est à un rien de l’orgasme, et ne parvient pas à apaiser son esprit : plus une parole ne le traverse, et son corps agit mécaniquement. Passées quelques dizaines de secondes, Marcel se relève, embrasse de nouveau la belle, et tire sur ses genoux : Suzanne est projetée en arrière, à plat dos sur le matelas, les fesses au bord du vide et les jambes relevées, les seins ballotant à cause du choc. Les cuisses écartées, elle est complètement offerte à Marcel, dont le sourire cynique déforme le visage. Suzanne ressent les mêmes émotions qu’au cours de sa première fois : elle est à la fois terrifiée, honteuse et excitée, cette dernière émotion l’emportant largement sur les deux autres aujourd’hui. Marcel aussi, est dans tous ses états : il tremble, mais d’impatience. Enfin ! Le moment qu’il a tant attendu, qu’il prépare activement depuis près d’une semaine. Enfin, la voilà sous son contrôle.
Le vieil homme pose son gland sale sur la fleur de Suzanne, avant de le frotter de bas en haut, préparant le terrain en écartant ses pétales. La belle quadragénaire couine.
Non… Marcel, attends !
Le vieil homme s’arrête : il n’est pas idiot, et ne tient pas à se faire avoir pour viol. S’il a envie plus que tout de prendre la belle, il a surtout envie de la souiller jusqu’à ce qu’elle en redemande : si elle refuse, la partie est finie. C’est pour cela qu’il doit être prudent. Il déglutit, la bite à la main et posée sur le con de la belle, faisant un effort surhumain pour ne pas pousser les hanches et la pénétrer de tout son long, elle, cette femme fatale qu’il rêve de baiser depuis près de vingt-cinq ans, voire plus si l’on compte la fin de son adolescence.
Suzanne se redresse, et l’adrénaline monte dans le ventre bedonnant de Marcel. Il se prépare déjà à riposter, mais se stoppe à la vue de Suzanne, en larme. La belle est redressée, et se retourne : elle est à présent à quatre pattes, les genoux au bord du lit, et se cambre du mieux qu’elle peut, en écartant légèrement les cuisses, les seins frôlant presque les draps. Les larmes coulent de ses yeux sur le lit, sa foufoune en feu dégouline de mouille : elle n’attend qu’une seule chose, mais ne parvient pas à l’accepter. Plutôt que d’en souffrir, Suzanne préfère ne pas voir son bourreau. Elle sait qu’elle est dans le déni. Marcel, de son côté, n’en croit pas ses yeux : il est bouche bée. Lui qui s’attendait à un refus, le voilà servi ! Le cul de Suzanne est magnifique : ses fesses sont rebondies, sa vulve est parfaite, et ses cuisses à tomber. Le vieil homme passe ses mains calleuses sur sa croupe, délicatement, et repose, de nouveau, son gland sur sa fleur.
C’est bon, il va pouvoir la prendre, enfin…
Suzanne souffle fort, elle s’est mordu la lèvre lorsque le vieil homme a de nouveau posé sa queue sur sa vulve. Elle n’attend que son sort. Marcel perd le contrôle, et sa vraie nature de prédateur ressort enfin. Il se sent libéré de ses carcans, de ses obligations d’être et des manières qu’il a dû construire pour parvenir à ce résultat. Sans son masque, ses intentions ressortent.
J’ai eu peur, p’tite. J’ai cru que t’allais encore hésiter. Je suis fatigué de ce petit jeu entre nous, Suzanne. Admets que t’en veux…
Suzanne a un sanglot, suivi d’un frisson d’effroi : Marcel l’a attrapé par les hanches, et frotte son gland le long de sa vulve. De temps à autre, il pousse délicatement ses pétales et commence à enfoncer son sexe dans ses chairs, avant de le retirer. Suzanne comprend : elle comprend qu’elle a été abusée, au moins en partie, par le comportement de Marcel. Même si elle ne parvient pas à réfléchir, et qu’elle ne sait pas dans quelle mesure elle a été dupée, elle sait que le Marcel auquel elle a affaire est le vrai : celui qui lui dépeignait sa mère, lorsqu’elle lui disait de se méfier. Il va lui prendre tout, toute sa pureté, toute son innocence. Elle le sait, mais ne bouge pas : son ventre est en feu, et s’y refuse. Même une certaine partie de son esprit lui chuchote d’abandonner. Pendant les quelques secondes où Marcel l’épargne, elle parvient à récupérer le contrôle de sa respiration, et son esprit s’éclaircit, même si le chaos est toujours quasiment omniprésent.
Qu’est-ce qui m’arrive ? Je n’arrive plus à résister à ce vieux pervers sénile…
Et si on testait cette petite chatte toute douce et toute serrée ?
Ah…
Marcel a enfoncé son gland doucement, donnant de petits coups de hanches pour forcer le passage : la belle a hurlé. Suzanne est trempée, et malgré la difficulté à faire entrer son gros calibre, Marcel glisse petit à petit dans les chairs de la belle quadragénaire, s’accrochant fermement à ses hanches pour s’appuyer. Le gland disparaît, puis le début de la hampe : finalement, la queue entre aux trois quarts. Suzanne s’effondre sous ses coups de boutoir, de douleur : le sexe du vieil homme est énorme, et lui déchire le ventre. Elle qui n’a jamais connu qu’un petit calibre, celui de son ex-mari, la voilà servie. Pourtant, son excitation ne décroit pas, au contraire : ses tétons rappent les draps, et elle s’y agrippe du mieux qu’elle peut, broyant le linge de ses doigts, et le mordant pour éviter de hurler son plaisir. La bite de Marcel est dure…
Putain, salope… T’es sacrément serrée, j’ai du mal à rentrer. Qu’est-ce que ça te fait de sentir ma vieille bite au fond de ton petit con si chaud et étroit ? Hein ?
Suzanne gémit de plus belle. Ses propos sont dégradants, et malgré elle, des images parcourent son esprit : celui d’un vieillard bedonnant, hirsute, la labourant alors qu’elle est offerte en levrette comme la pire des traînées, donnant son corps à l’unique plaisir d’un vicelard qui s’amuse à la dégrader plus encore avec son langage ordurier. Finalement, Marcel s’enfonce dans Suzanne jusqu’à la garde : la belle quadragénaire sent ses couilles venir taper sur la naissance de sa toison, et le ventre bedonnant de son amant venir toucher le bas de ses reins. Elle grimace de dégout, trempée de sueur et de plaisir, la vulve dégoulinante de cyprine. Sa tête se relève soudainement : Marcel vient de lui mettre une fessée. Prête à l’assassiner, elle se retourne, mais son visage se fige : elle se voit, prise par le vieil homme, dont le visage n’a plus rien de ce qu’elle lui connaît.
Ses yeux sortent de ses orbites, et une marque rouge commence à se départager du reste de sa peau sur sa fesse droite. Dégoûtée, elle se retourne : Marcel en profite : il a vu l’il noir de la belle, mais ne se contrôle plus. Il se retire entièrement, et replonge de nouveau dans le fourreau chaud et humide de sa proie.
Cette fois-ci, ce n’est pas de douleur que Suzanne hurle, mais bien de plaisir : un plaisir coupable, inavoué, terrifiant.
Hein ? Qu’est-ce que ça te fait ?
C’est… Ca fait du bien…
La belle sanglote et pleure, perdue dans ses émotions, ne sachant quoi ressentir ou penser, bien qu’elle ne soit pas en mesure de le faire. Marcel s’enorgueillit, commençant ses aller-retour dans la foufoune de Suzanne, ses deux couilles venant frapper contre sa peau. La soumission de la belle le calme un peu.
Bien… Tu commences à être un peu plus honnête, finalement… Je te mentais pas, tout à l’heure : si tu te laisses aller, tu vas vraiment prendre ton pied comme tu l’as jamais fait. Si t’acceptes de rester collée à mon pieu, tu t’ennuieras plus jamais. Tu vas vivre ta vie en jouissant tous les jours que Dieu fait, et mieux qu’avec n’importe quel minot de ton âge.
L’idée traverse l’esprit de Suzanne : elle repense à son fantasme, une dizaine de minutes auparavant, sous la douche. Elle se voit déjà grosse, faire les présentations entre Marcel et son fils, et finir ses jours auprès de ce vieux débris. Ou du moins, pour le temps qu’il lui reste à vivre. L’idée la révolte, mais son corps l’appréhende, et ses yeux roulent dans leur orbite.
Non… Je… Ah ! Je ne veux… Ah ! pas…
Ta cramouille est en train de me traire la queue, p’tite, ça je le sens.
Putain… Je ne contrôle plus rien… Comme si mon corps n’était pas d’accord avec moi.
J’pense pas que tu me dises la vérité, en fait.
Suzanne gémit de nouveau : elle sent son bas-ventre se contracter, et quelque chose monter. L’orgasme ne va pas tarder à arriver, elle le sent et sait qu’elle ne peut rien y faire. Dans un effort surhumain, passant les coups de reins de Marcel et les flocs de sa vulve trempée de cyprine, elle parvient à articuler quelques mots :
Je ne veux pas, Ah ! finir mes jours avec un vieux… Un vieux pervers lubrique… Ah !
T’en fais pas, p’tite… J’ai encore plein d’années à vivre. Je vais prendre soin de cette petite chatte pour le reste de ma vie, en te bourrant à chaque fois que j’en aurais l’occasion, jusqu’à la fin, même si je dois prendre des petits cachets pour que ma queue reste aussi dure que maintenant. Mais entre nous, avec toi je m’en passerai.
Alors qu’il monologue, l’orgasme monte : Suzanne hurle de bonheur alors que son bas-ventre se contracte, et que de multiples vagues de plaisirs, longues et profondes, parcourent son corps. La belle quadragénaire s’avachit sur le lit, la langue pendante et les yeux perdus dans le vague. Le plaisir est immense, plus grand que tout ce qu’elle n’a jamais connu. Le plus étonnant, c’est que Marcel ne soit toujours pas encore venu : à se branler trois fois par jour, le vieux est devenu endurant. Alors que Suzanne pensait que son excitation décroitrait avec l’orgasme, celle-ci ne bouge pas d’un pouce : elle est toujours à bout, et son corps en redemande. Ses bras tremblent alors qu’elle essaie de se relever, tendant plus encore la croupe pour recevoir la bénédiction de cette énorme membre qui la fait dégouliner de plaisir.
Suzanne est aux anges : chaque coup de boutoir augmente sa dose de plaisir : des frissons parcourent sa colonne vertébrale pour remonter jusqu’à son bulbe rachidien, atteignant la racine de ses cheveux alors que sa poitrine ballote librement à mesure que Marcel la fourre comme un mufle.
Tu sais, je suis encore un bon gros taureau. Et pour te montrer que je suis encore plein de vitalité, je vais t’engrosser… Qu’est-ce que tu en dis ? Après tout, tu es en vacances, non ? Tu as tout ton temps… Deux-trois petits coups de bite par jour, et l’affaire est réglée d’ici un mois.
Il va m’engrosser ? Non, mais il ne peut pas être sérieux là !
Suzanne est parcourue d’un frisson d’effroi : comme si Marcel était parvenu à lire dans
