Séance de travaux pratiques
Le dimanche soir, jai trouvé sous ma porte un message du vieux.
« Demain soir à 20h: dessous noirs, bas, porte jarretelles. Escarpins à très haut talons, longs gants noirs. Un masque noir en plumes, strass et perles. Vous serez maquillée et porterez vos bijoux. Vous sonnerez à ma porte dans cette tenue. L.C »
Jai immédiatement contacté Arnault sur skype pour lui faire part de ce message et des instructions du vieux. Il a souri en me souhaitant une très bonne soirée et a exigé de moi que je fasse le nécessaire pour que le vieux madministre une correction. En fait, tout comme le vieux, il navait pas du tout apprécié mes hésitations lors de la soirée au restaurant et comme il ne voulait pas que le vieux se doute de quoi que ce soit, il ma suggéré de lui dire, par exemple, que javais oublié de mettre le gros gode en moi deux soirs de suite. Je lui ai promis dobéir à ses instructions.
Le mardi soir, je me suis préparée conformément aux ordres du vieux. Je devais tout faire pour lui plaire et satisfaire Arnault.
Javais acheté un très beau masque et une paire de gants. Je me contemplais devant mon miroir ; jétais sublime, il ny a pas dautre mot.
Cette tenue insolite mettait indéniablement mon corps en valeur mais le plus difficile restait à faire : sortir de chez moi, fermer ma porte à clé et descendre discrètement les escaliers puis sonner à la porte du vieux et attendre, enfin, quil mouvre tout en espérant que personne ne traîne dans la cage descalier.
En sortant de chez moi et en fermant ma porte, je tremblais déjà comme une feuille et jai descendu les deux étages aussi vite que le permettaient mes escarpins à très hauts talons puis jai sonné à la porte du vieux. Jai attendu quil ouvre.
Il mavait entendue, bien évidemment, mais ne se pressait pas. Il jouait avec mon angoisse. Jai dû me retenir pour que mon doigt nappuie pas une seconde fois sur la sonnette.
Jai bien fait de retenir mon geste, car il naurait pas apprécié et maurait corrigée. Au bout de quelques minutes qui mont paru interminables, il a enfin ouvert et je suis entrée chez lui.
« Bien ! Allez mattendre dans le salon, debout, en position devant mon fauteuil, les jambes légèrement écartées et les mains dans le dos ! Vite, je nai pas envie davoir à me répéter ! »
Il portait sa veste dintérieur et son pantalon de pyjama, un marcel aussi. Il ne sétait pas rasé et sentait la transpiration. Il en avait fait manifestement exprès, pour me rebuter, me tester, sans aucun doute.
« Oui, monsieur. »
Je me suis placée devant son fauteuil comme il lavait exigé et jai attendu son retour. Je ne devais pas bouger.
Il est venu derrière moi. Il a pris son temps pour contempler sa soumise. Il a écarté mes fesses pour vérifier que le plug était bien en place. Il voyait déjà les pinces qui pendaient entre mes cuisses légèrement écartées.
« Vous aimez porter vos bijoux ? »
« Oui, monsieur ! »
Je tremblais dexcitation et dappréhension car je savais que ce soir, il allait samuser à repousser mes limites, essayer de voir jusquoù je pouvais aller.
« Bien, je vais prendre quelques photos de vous dans cette tenue somptueuse. »
Il est revenu quelques instants plus tard avec son appareil et pendant près dun quart dheure, il a pris toutes les photos quil voulait.
Certaines étaient uniquement destinées à humilier sa soumise, de toute évidence, comme celle où après avoir retiré le plug, jai dû le prendre en bouche, à fond, ce qui a déclenché une série de hauts de cur qui le faisaient sourire.
Il a rangé son appareil et de nouveau, jétais débout devant lui, le plug posé débout sur la petite table. Il est revenu près de moi avec la tapette, la fine cravache noire et un martinet.
A la vue de ces objets de punition, jai frémi. Je savais que la cravache fait bien plus mal que la tapette. Il est venu coller son visage juste en face du mien. Il avait une haleine fétide, insoutenable. Il avait dû fumer beaucoup et boire aussi un peu trop.
« Asseyez vous sur le plug pour le remettre en place et ne le faites pas tomber ! » Il parlait sèchement.
« Oui, monsieur ! »
Je suis venue vers la table et les jambes écartées, jai tenté de masseoir sur le plug pour le placer dans mon anus. Des deux mains, jécartais mes fesses. Doucement je suis descendue, mais le plug a basculé.
Il ma assené un violent coup de martinet sur les cuisses et jai hurlé de douleur.
« Deuxième essai ! »
Je pleurais de douleur et de peur. Les larmes coulaient sur mes joues. Jai expiré et me suis concentrée ; de nouveau, jai fait aussi doucement que possible mais le plug est encore tombé.
Par deux fois le martinet est venu zébrer mes cuisses. Je ressentais une sensation de brûlure.
« Troisième essai et puisque le martinet ne suffit pas, je vais vous corriger à la cravache. Cela aide généralement les animaux rétifs à franchir les obstacles. »
Des larmes coulaient sur mes joues. « Dépêchez-vous !».
Un nouveau coup de martinet ma cinglé puis il la posé pour prendre la cravache en main. Il la tenait dans sa main droite et en frappait doucement la paume de sa main gauche.
Je tremblais car je savais que si jéchouais, jallais devoir subir trois coups de cet objet redoutable.
Jai soufflé et jai décidé de réussir, coûte que coûte.
Jai basculé légèrement mon bassin vers lavant et mon sillon fessier est venu se placer juste au-dessus du plug. Jai fait très doucement et jai senti le bout métallique froid se poser sur mon anneau. Je me suis assise et le plug est entré en moi. Il nétait pas lubrifié et jai gémi, de douleur, bien sûr, mais surtout de soulagement.
« Bien, il faudra vous entraîner chaque soir pour rééditer cet exploit. Cest un peu comme un bilboquet. Il suffit de sentraîner. Vous serez mon petit bilboquet personnel! » Il ricanait.
« Oui, monsieur ! »
« Ce petit jeu vous a plu ? »
« Oui, monsieur ! »
« Bien remettez-vous devant mon fauteuil, en position. »
Il sest assis et ma regardé faire. Je me suis appliquée à adopter une position impeccable.
« Alors, racontez-moi votre première expérience sur laire dautoroute et dites moi ce que vous avez ressenti faire cela. »
Je me suis appliquée à lui relater ma soirée, comment je métais préparée et habillée de la manière la plus sexy possible pour la circonstance, comment, dans la boutique de la station service, javais dabord repéré un homme au distributeur de café et comment je métais approchée de lui pour lui faire comprendre que, jallais être à sa disposition.
Je lui ai décrit le regard de lhomme sur moi, son apparence, les frissons que javais ressenti en moffrant à lui, le geste de sa main pour minviter à le suivre jusquà son camion. Je lui ai dit que, en faisant tout cela, en me préparant, en me rendant sur place, en recherchant un homme, javais ressenti une forme de peur intense mais aussi une forte excitation.
Je lui ai raconté comment lhomme avec quelques mots et surtout des gestes mavait demandé de me déshabiller tiré les rideaux de sa cabine, comment javais fait cela, à genoux sur le siège, comment, enfin, il avait exigé de moi une fellation jusquà éjaculation, ses mains poilues pétrissant mes seins pendant tout le temps, comment, ensuite, il mavait fallu regarder un livre porno avec lui tout en le branlant et en laissant ses mains faire ce quelles voulaient avant de le sucer à nouveau pour quil puisse bander suffisamment pour parvenir enfin à menculer.
Le vieux écoutait mon récit, silencieux. Sa main caressait son menton. Il était songeur. « Cela vous a plu de faire cela ? Dites-moi la vérité ! »
Que pouvais-je répondre ? Oui, cela mavait excitée. Oui, cela mavait plu. Oui, jétais prête à recommencer sil le souhaitait. Je le lui ai dit.
Il était satisfait puis à sa demande, je lui ai raconté comment cela sétait passé avec le deuxième. Il a écouté attentivement.
« Bien, passons à autre chose, avez-vous été parfaitement obéissante depuis notre soirée au restaurant? »
Je tremblais car je savais que jallais maintenant subir une correction sévère comme lexigeait Arnault. Jai pris ma respiration avant de répondre.
« Non, monsieur, car deux soirs de suite, jai oublié de me dilater avec le gode. Je ne vous ai donc pas parfaitement obéi, monsieur. Je vous demande pardon. Cela ne se reproduira plus. »
Il tapotait sa main gauche avec la cravache. Il me regardait dun air devenu méchant. Il sest emporté :« Je ne veux même pas savoir pourquoi vous navez pas obéi. Il ny a pas dexcuse ou dexplication possible. Vous allez être corrigée, vous le méritez, et je vais vous faire sentir le goût du martinet et de cette cravache achetée à votre attention mais, avant, vous allez devoir subir une première punition, un autre genre de punition qui va bien vous humilier.» Il a ricané.
Je regardais ses pieds. Jattendais et je tremblais. Mes jambes tremblaient. A sa demande, jai relevé les yeux. Il me regardait dun air goguenard.
(A suivre)