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Dix-sept heures trente – Chapitre 2

Dix-sept heures trente - Chapitre 2



CHAPITRE 02:00

Heureusement, javais échappé à la catastrophe cette soirée-là, mais je savais que ma relation avec ma sur risquait de changer irrémédiablement. Par contre, jignorais encore jusquà quel point.

Je métais fait surprendre par Charlotte et jen avais honte. Quallait-elle penser de moi ? Me prenait-elle pour un pervers ? Tiendrait-elle parole ou révèlerait-elle la scène quelle venait de surprendre ? Je me réfugiai sur le canapé du salon pour reprendre la lecture de mon bouquin afin de penser à autre chose, mais rien à faire, je ne parvenais pas à me concentrer sur la lecture. La scène me hantait lesprit. Je décidai donc dallumer la télé. Jobservais dun air absent les images qui défilaient sur lécran tandis que je zappais.

Quelque chose ne va pas ?

Cétait ma mère. Elle venait darriver dans la pièce et avait remarqué mon air préoccupé. Elle avait toujours su quand quelque chose clochait.

Non, rien, mentis-je.

Il fut un temps où tu me disais tout ce qui te préoccupait, évoqua-t-elle en sasseyant à côté de moi. Visiblement, ce temps est révolu. Je vois bien que ça fait quelque temps que tu te comportes bizarrement. Allez, viens faire un câlin à ta mère.

Mman, me plaignis-je, gêné. Je suis trop grand pour ça.

Tss, rit-elle en se blottissant contre moi, nous ne sommes jamais trop grands pour ça. Tu ne veux peut-être pas me dire ce que tu as et je respecte ton choix mais tu nempêcheras pas une mère de consoler son fils par tous les moyens qui lui sembleront nécessaires.

Je baissai les armes et acceptai ce contact maternel. Cétait agréable de la sentir le long de moi. Son parfum fruité menvahissait les narines et me détendait. Je choisis finalement dafficher sur la télé une émission traitant de la guerre de Cent ans. La tête appuyée sur lépaule de ma mère, javais une nouvelle fois une vue plongeante sur son décolleté. Je voulus détourner les yeux mais la vision était trop attrayante. Ma mère posa sa main sur ma cuisse comme elle le faisait jadis, mais ce geste avait une toute autre signification pour moi, maintenant. Ses légères caresses firent poindre une douce excitation.

Je taime, mon chéri, murmura-t-elle doucement.

***

Le lendemain, Charlotte mévita le plus possible. Il ny avait que pour les repas que nous fûmes obligés de rester tous les deux dans la même pièce. Nos regards nosèrent pas se croiser. Elle était visiblement gênée en ma présence, mais elle tint parole et ne dit rien. Jétais moi-même gêné dès que je posais les yeux sur elle. Je ne pouvais mempêcher de rougir de honte. Je me sentais si idiot, si sale… Étais-je un pervers ? Javais limpression de lêtre aux yeux de Charlotte. Je devais la dégoûter.

Les jours qui suivirent ne furent pas beaucoup différents, mais Charlotte madressa de nouveau la parole. Oh, juste quelques mots bateau, rien de bien folichon, mais jeus lespoir de me rapprocher de mon ancienne relation avec elle. Elle me surprit même en madressant à un moment un sourire quelle ravit linstant daprès. Peut-être avait-elle baissé furtivement sa garde. Peut-être avait-elle oublié juste un moment ce quelle avait découvert.

Puis son attitude évolua encore. Elle restait toujours distante, mais je la voyais mobserver du coin de lil. Chaque fois que je parlais avec notre mère ou que je posais mes yeux sur cette dernière, Charlotte me guettait en fronçant les sourcils.

Finalement, un soir vers dix-sept heures trente, jétais tranquillement en train de lire un bouquin dans mon lit quand on frappa à la porte. Cela ne pouvait quêtre une seule personne : Charlotte. En effet, nos parents nétaient jamais rentrés de leur travail à cette heure-ci, contrairement à nous deux. Cest avec une intonation surprise que je lautorisai à entrer.

Tu as vu ? Jai pensé à frapper ce coup-ci, dit-elle avec un sourire timide.

Merci, mais ce nétait pas nécessaire ; jétais en train de lire.

Je te dérange ? sinquiéta-t-elle. Tu veux peut-être que je passe plus tard ?

Non, cest bon, surette. Jallais faire une pause de toute manière. Tu voulais parler de quelque chose de particulier ?

Euh oui, hésita-t-elle. Cest à propos de la dernière fois

EuhOK. Comme tu veux.

Jaimerais saisir ce quil ta pris. Je ne comprends pas. Pourquoi maman ? Elle te plaît ? Elle tattire ?

Je nen sais rien au juste. Oui, je crois. Elle est belle en tout cas, très belle.

Comment cest possible ? Cest notre mère, après tout. Cest mal, non ?

Je ne suis pas fier de moi, tu sais ! Bien sûr que cest mal. Je laime comme une mère, je la regarde la plupart du temps comme une mère, mais parfois je vois une autre facette de sa personnalité, une facette bien intrigante : celle dune femme aimante. Je prends conscience de ses courbes charnues et de la sensualité qui se trame au fond delle, et joublie un instant que cest maman. Je ne vois alors plus quune femme désirable.

Eh ben, cest étrange tout ça. Je narrive pas à comprendre.

Alors je lui racontai toute lhistoire depuis le début, comment mon désir incestueux était né et sétait développé avec le temps, comment jessayais de le chasser, leffet que ma mère me faisait et la honte de ressentir cette attirance. Charlotte minvita à détailler au maximum mon récit. Elle voulait tout connaître des manifestations physiques de mon désir. Elle me poussa à entrer dans le fond des choses si bien quelle mamena même à lui décrire les scènes que jimaginais quand je me donnais du plaisir.

Cétait étrange de tout dire à ma sur, de lui parler de mes fantasmes les plus inavouables, de me confier sur les désirs qui me perturbaient, mais cela me faisait beaucoup de bien. Qui pouvait vraiment se confier sur ce genre de chose ? Peu de personnes à mon avis. En tout cas, moi je le pouvais. Charlotte écoutait les moindres détails et jamais ne semblait me juger. Elle avait découvert une nouvelle facette de moi, une quelle ne soupçonnait pas ou à peine, et cherchait à me comprendre à fond. Peut-être voyait-elle dans mes révélations la clé pour résoudre le mystère de la gent masculine. En prenant conscience des pulsions qui manimaient, elle pouvait mieux se faire une idée de celles qui animaient les autres gars.

Cest comme cela que nos discussions commencèrent. Chaque soir, toujours à dix-sept heures trente, Charlotte me retrouvait dans ma chambre et minondait dun tas de questions. Si javais eu des copines ? Comment les mecs draguaient. Sur cette dernière, jeus du mal à lui répondre, étant donné mon manque dexpertise. Je lui passai donc en revue la totalité de ma triste vie amoureuse. Je lui détaillai tout. Je lui parlai de la fille que javais aimée au collège sans jamais oser lui avouer mes sentiments, de celle qui au lycée mavait fait espérer une histoire mais qui en fait jouait avec moi, de celle que javais rencontrée lété suivant et qui était à lorigine de mon dépucelage catastrophique, et enfin des trop nombreux râteaux que javais pris.

Charlotte se renseigna aussi sur ce que jaimais en général chez les filles. Elle voulut aussi savoir à quelle fréquence je me masturbais, et si cétait pareil pour tous les garçons. Elle fut dailleurs étonnée du résultat. Elle me demanda aussi de lui décrire comment je procédais.

Tout au début, jétais plutôt réservé de lui parler de tout cela, mais elle sut très rapidement me mettre en confiance et minviter à me livrer sans aucune entrave. Elle semblait vouloir tout savoir. Sa curiosité et son enthousiasme me firent baisser la garde, si bien que je finis par répondre à toutes ses questions indiscrètes. Très vite, jappréciai ces moments où je navais pas à me cacher. Ça me faisait du bien de pouvoir parler de ces choses, et puis ça mamusait de voir les réactions de Charlotte. Parfois elle était subjuguée par mes révélations ou étonnée. Parfois, et cest ce que jappréciais le plus, elle paraissait excitée par ce quelle entendait. Jétais heureux de réussir à lui faire ce dernier effet, et je finis moi-même par éprouver une certaine excitation à lui avouer mes secrets les plus intimes. Mon regard sur elle changea peu à peu. Elle nétait plus la petite fille riante et parfois capricieuse : je la voyais plus grande et lui avais trouvé un côté sexualisé. Son corps sétait bien métamorphosé au cours des précédentes années ; elle était devenue une jeune femme très attirante. Sans men rendre compte, je transférais les désirs que jéprouvais pour ma mère sur Charlotte.

Et voilà quun soir elle me posa une autre question qui allait permettre de franchir une nouvelle étape dans notre relation.

Et moi ?

Comment ça, et toi ? demandai-je en craignant la réponse.

Eh bien, tu as dit avoir fantasmé sur dautres filles, mais aujourdhui tu fantasmes principalement sur maman. Tu dis la trouver belle. Cest vrai quelle lest encore beaucoup malgré son âge. Moi, je ressemble beaucoup à maman bien que jaie une poitrine bien plus petite, mais jai lavantage dêtre plus jeune. Et puis je semble correspondre à tes critères de beauté. Je me demandais donc si cela tétait déjà arrivé de fantasmer sur moi.

Charlotte, tu es sûre de vouloir savoir ?

Oui, ne tinquiète pas. Je ne comprends pas encore tout à fait tes désirs incestueux, mais jai fini par les accepter. Jai compris que ce nétait pas de ta faute, que tu ne les avais pas choisis. Alors ?

Pour être honnête, hésitai-je, jai déjà fait un rêve érotique te concernant.

Cest vrai ? Raconte-moi, sil-te-plaît.

Oh, rien de bien original ! Tu venais de te faire larguer par un mec et jai voulu te consoler. Nous avons fini par nous embrasser et nous caresser. Tu as ensuite proposé de me sucer et tu as offert de recommencer dès que je te le demanderais.

Ah ouais, carrément ! Et jai accepté comme ça ?

Oui. Je sais, cest plutôt débile mais je ny peux rien, ce nétait quun rêve.

Et alors, je me suis bien débrouillée, jespère ? demanda-t-elle en plaisantant.

Je ne me souviens plus vraiment des détails, mais je sais que jappréciais beaucoup. Malheureusement, je me suis réveillé avant la fin.

Et tu tes branlé après en repensant à ton rêve ? poursuivit-elle avec un sourire espiègle.

Oui

Tu mas donc imaginée en train de te sucer ? me demanda-t-elle afin de me pousser à détailler.

Oui, je lai fait. Désolé, mais ce rêve ne me lâchait pas et je narrivais pas à retrouver le sommeil ; jétais trop excité.

Ah ouais, il ta autant excité ?

Il y avait quelque chose détrange dans son intonation. La confidence que je lui livrais avait lair de la chambouler, de la perturber. Visiblement, son esprit semblait traiter linformation à vive allure mais ne semblait pas parvenir à distinguer quelle serait la réaction la plus adéquate à fournir. Charlotte semblait à la fois curieuse den savoir plus et gênée, intéressée et surprise, confuse et honteuse

En même temps, je pouvais la comprendre. Quel choc cela devait être pour elle, découvrir que son frère aîné avait rêvé delle et sétait branlé ensuite. Indirectement, je venais de lui avouer quelle me plaisait aussi beaucoup. Ce que je navais pas précisé, cest que depuis le début de nos conversations je fantasmais de plus en plus sur elle et que je mimaginais parfois que les choses dérapaient entre nous deux et que cela se terminait au lit.

Nous nabordâmes pas ce sujet plus longtemps ce soir-là. Ce nest que trois jours plus tard quelle me demanda plus de détails sur ce rêve et sur ce qui avait suivi. Je lui racontai donc comment je métais imaginé sentir ses lèvres coulisser le long de mon sexe, sa langue laper le gland et ses mains masser les bourses. Jinventai même les détails qui me manquaient. Bien quelle eût le visage empourpré, Charlotte ne me coupa pas dans mon récit et minvita à détailler un maximum. Je dois dire que raconter tout cela à ma sur ne me laissait pas indifférent ; lexcitation était grimpée en flèche et mon sexe avait pris du volume dans mon pantalon. Ce dernier élément nétait pas passé inaperçu aux yeux de Charlotte.

Cela texcite dy repenser ? demanda-t-elle pour confirmation.

Oui, avouai-je.

Tu te branlerais si tu étais seul ? ajouta-t-elle avec hésitation.

Je pense que oui.

Peux-tu me montrer, sil-te-plaît comment tu fais ?

Quoi ? fis-je, surpris. Tu veux que je me masturbe devant toi ?

Oui. Tu nas quà repenser à ce rêve et faire comme si je nétais pas là. Moi, je reste à côté et je te regarde faire.

Es-tu sûre de toi ?

Oui, affirma-t-elle dun ton ferme. Je verrai mieux comment vous faites et puis jai besoin de vérifier un truc.

Vérifier quoi ?

Quelque chose, répondit-elle, mystérieuse. Tu vas le faire, oui ou non ?

Très bien, concédai-je. Cest daccord.

Ce quelle me demandait était incroyable ! Jenlevai mon maillot pour me mettre à laise et défis ma ceinture. Je mallongeai sur mon lit et essayai de me détendre. Bien que la situation fût excitante, se laisser aller était loin dêtre évident. Charlotte sallongea à mes côtés et posa la tête sur mon épaule. Je pouvais sentir son corps chaud pressé contre moi, son souffle tiède dans mon cou et son parfum apaisant. Je dus fermer les yeux et laisser les images envahir mon cerveau. La suite fut plus aisée que je ne le pensais. Je défis mon pantalon et libérai mon sexe sous le regard attentif de ma sur.

Ma main glissa sur mon ventre pour finir par caresser mon sexe afin de le raidir. Je puisai dans ma mémoire les restes de mon rêve de Charlotte. Je limaginais totalement dédiée à mon plaisir. Je fantasmais sur mes mains parcourant son corps et sur les siennes en train de me masser le sexe.

Jétais maintenant bien dur. Je sentais le regard de Charlotte fixé sur ma hampe. Comment réagissait-elle ? Était-elle excitée ? En tout cas, cest ce que jimaginais. Cétait incroyable de me masturber en sa présence ; et le pire, cest que cétait son souhait !

Ma main glissait de plus en plus rapidement le long de mon membre, et le plaisir grimpait. Des images érotiques défilaient dans ma tête : ma sur se caressant elle aussi, les doigts glissés dans sa vulve ; elle se pinçait les seins, son corps ondulait sous le plaisir quelle se procurait, son visage était radieux et sa respiration saccadée et bruyante. Dailleurs, ce dernier point était réel : à mes côtés, le souffle de la véritable Charlotte sétait considérablement accéléré depuis quelle avait découvert mon membre dans toute sa splendeur. Quoi quil en fût, jétais sûr que le spectacle que je lui offrais ne la laissait pas indifférente.

Sa demande insolite, les images dans ma tête, sa présence envoûtante, le fait quelle semblait apprécier, tout ça commençait à faire beaucoup pour moi. Il ne me fallut pas beaucoup plus dallers-retours sur mon sexe pour offrir à Charlotte une scène déjaculation.

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