L’auteur que vous lisez en ce moment, c’est moi Matt, américain et étudiant dans le lycée de Montville dans le Connecticut. L’histoire que je vais vous raconter est étrange et il faudrait être fou pour oser en parler. Si je le fais, c’est parce que je ne peux pas garder ça pour moi, je dois laisser une trace écrite de ce qui m’est arrivé hier quand je suis rentré de mes cours. Mais je vous avertis, ce qui suit est loin d’être une légende urbaine.
Tout a commencé dans mon bahut. L’horloge approchait 16 h, j’étais dans ma salle de classe, assis sur ma chaise en train de ronger le bout de mon stylo, les yeux rivés sur mon manuel scolaire. J’avais l’air concentré, mais en réalité j’étais dans mes pensées, la tête complètement ailleurs, je fantasmais encore sur Mélissa une fille de ma classe. Comment pourrai-je vous la décrire pour que vous compreniez bien mon délire sur elle ? Trop difficile, mais disons simplement qu’à chaque fois que je la vois, j’ai chaud. Quand j’arrive à sentir son odeur lors de ses passages par exemple, ou bien rien que de la voir bouger son corps en sport ! Bref, j’en pinçais pour elle c’est sûr, mais pas elle. On est des camarades de classe, je ne suis rien d’autre que ça. Il faut dire aussi que nous ne sommes pas vraiment des amis l’un pour l’autre, on se côtoie quand même de temps en temps pour des devoirs, mais ça s’arrête là. Mais revenons à mon histoire. C’est lorsque la sonnerie sonna dans la salle de classe et que je rangeais mes affaires dans mon sac, qu’elle a quitté sa chaise pour venir me parler. Toujours assis à ma place, Mélissa se tenait debout devant moi et me posa une question.
— Matt, je ne sais pas si tu as bien saisi tout du cours, mais comme je sais que tu es quand même assez calé en science, je me suis dit : est-ce que tu pourrais m’aider pour le devoir maison qu’il faudra rendre dans trois jours s’il te plaît ?
J’essayais de faire bonne figure et de lui répondre avec assurance malgré mon air peu détendu.
— Si tu veux, ça ne me gêne pas de t’aider pour ça. C’est sûr qu’aujourd’hui le cours était assez chaud, mais ne t’inquiète pas, je t’aiderais pour que tu réussisses le devoir maison. Il n’y a pas de problème.
Espérant ne pas avoir bégayé et que les gouttes de sueur sur mon front ne se voyaient pas trop, elle joint ses mains l’une contre l’autre, ravie de ma réponse et me sourit en retour.
— Génial tu es trop Matt ! Bien il faut que j’y aille, j’ai un truc à faire avec mes copines, tu viens après d’accord ?
— Venir ? Où ça ?
Dis-je d’un air aussi abruti qu’un mec amoureux puisse paraître.
— Bah chez moi, j’habite toujours dans le même quartier pavillonnaire tu te souviens ? Bon j’avoue ça fait longtemps que je ne tai pas invitée chez moi, mais c’est toujours à deux pas de ta maison.
C’est vrai, j’avais oublié de vous le dire plus tôt, mais nous nous connaissons depuis quelques années Mélissa et moi, et j’ai même déjà été invité à ses anniversaires plusieurs fois quand j’étais petit. Elle est vraiment gentille.
— Oh très bien. À quelle heure tu veux que je passe pour travailler ?
Lui demandais-je pendant qu’elle posa son pouce sur ses lèvres, afin de mordiller son ongle quelques instants comme pour réfléchir sur l’importance de mon heure d’arriver. Finalement, elle me répondit.
— Tu n’as qu’à passer vers 17 h, je n’en aurais pas pour longtemps avec les copines. Bon j’y vais, à tout à l’heure Matt !
Elle s’en alla ensuite bras dessus bras dessous avec l’une de ses amies, qui semblait déjà commencer à l’interroger sur notre entrevue. Ni une ni deux, j’arrachais mon sac du sol et quittais la salle de classe comme un excité pour enfin sortir dehors et passer rapidement chez moi avant de partir chez elle. Pourquoi ? Je n’en ai peut-être pas l’air, mais sans être un canon de beauté je fais quand même un minimum attention à mon apparence.
Dans la salle de bains de ma maison, j’arrangeais assez rapidement les vêtements que je portais déjà tout à l’heure et je m’aspergeais de déodorant de peur de ne pas savoir gérer mon stress. Les minutes s’écoulèrent très vite puis l’heure de notre rendez-vous arriva. J’ai quitté mon domicile, sac sur le dos rempli des livres scolaires de la journée en plus des cahiers de science du lycée que j’emportais avec moi pour travailler le devoir maison. À peine deux minutes plus tard, j’arrivais devant chez elle, ou plus exactement devant son jardin et sa boite aux lettres. Me dirigeant vers sa porte d’entrée, je décidais de vérifier l’heure qu’il était sur ma montre en même temps et il était 17 h.
— La ponctualité c’est important.
Me disais-je. Sonnant à la porte, je n’attendis qu’un très court instant. C’est Mélissa qui m’avait ouvert. Un sourire se dessina sur ses lèvres et ses yeux ne trahissaient pas la joie qu’elle avait de me voir à notre rendez-vous. Elle ouvrit davantage sa porte en grand et m’invita à entrer. Je passe donc à côté d’elle, elle referme la porte derrière moi et alors que je gardais mon sac sur mes épaules, nous nous sommes retournés en même temps l’un et l’autre. Désormais face à face, il met venu une question.
— Tu es toute seule ?
Mais quel crétin ! C’est quoi cette question suspecte dès le départ. Calmons-nous, heureusement qu’elle m’avait répondu sans soucis.
— Oui, mon père travaille encore à cette heure et ma mère est en déplacement donc je ne la vois pas en ce moment.
— OK. Tiens j’ai apporté les cahiers, comme ça, on va pouvoir travailler tranquillement.
Elle laissa échapper un rire un brin moqueur, néanmoins attendrissant, pour me dire ensuite.
— Tu sais, on suit les mêmes cours toi et moi, alors je les ai aussi ces cahiers ne t’en fais pas.
Ce n’est pas possible d’être aussi stupide me suis-je dit. Pourquoi quoi je passe ? Enfin, le principal c’est que ma maladresse l’a fait rire, mais poursuivons l’histoire.
M’invitant à la suivre dans l’escalier pour rejoindre sa chambre qui était à l’étage, je sentais soudain mon cur battre de plus en plus fort à chaque marche que nous gravissions. Je me rendais seulement maintenant compte que j’allais être avec la fille que je kiffe dans sa propre chambre. L’excitation m’envahit, d’autant plus que j’étais derrière elle dans cet escalier et que je voyais ses fesses bouger devant moi. Certes elles étaient à travers un legging mais quand même ! En tout cas, je luttais contre moi-même pour ne pas perdre les pédales. Une fois à l’étage, nous empruntions un couloir et nous arrivâmes à notre but, la porte de sa chambre. C’était une porte blanche, fermée et décorée de motifs en cur rose un peu partout qui voulait bien signifier que j’allais enter dans une chambre de fille. Mélissa ouvrit la porte de son petit nid la rejoignant suivant ses pas, j’étais désormais dans son intimité.
Mes narines ont eu un orgasme rien qu’à sentir le parfum enivrant de sa peau recouvrant tous les centimètres carrés de la pièce. Sa chambre était si mignonne, claire et féminine que mes yeux auraient pu ne jamais plus rien voir d’aussi beau après ça. Je laissais tomber mon sac par terre, quand subitement je l’ai vu se précipiter sur son bureau pour fermer un tiroir à clef qui était ouvert. Bizarre comme réaction, enfin après tout, maintenant que j’étais seul avec elle, j’espérais secrètement pouvoir réussir à la convaincre de sortir ensemble. Mélissa récupéra ses cahiers de sciences du bureau, partie s’installer sur son lit et m’invita à m’installer.
Nous étions assis côte à côte sur le duvet blanc de son lit. Les têtes penchées sur l’un de nos exercices, j’observais discrètement ses jambes croisées qui me perturbaient. Des idées perverses envahissaient mon esprit et je luttais en mordillant mon stylo comme un morfal pour ne pas faire de folies. Je n’avais d’yeux que pour elle. La voir se concentrer sur ces cours m’excitait et je me sentais véritablement de plus en plus amoureux d’elle. Tout à coup il y eut un bruit sec dans la chambre qui nous fit sursauter tous les deux. Ce bruit venait du bureau. Le tiroir que Mélissa avait fermé à clef s’était ouvert et un livre s’en éjecta pour tomber par terre.
Ne sachant pas quelle attitude adopter entre la stupeur, la peur ou bien faire comme si je n’avais rien vu, je ne pouvais cependant pas ignorer Mélissa qui, à la vue de ce cahier avait blêmi. Elle semblait en être terrifiée et laissa tomber le cahier d’exercices de ces genoux en se recouvrait la bouche avec ses deux mains, comme pour s’empêcher de hurler. Constatant que ça n’allait vraiment pas, j’essayais de me raisonner et avec un peu de courage je me levais pour ramasser ce cahier.
— Pas mal Mélissa, vraiment pas mal ! Je ne sais pas comment tu as fait pour réaliser ce tour de magie, mais c’était un peu flippant.
Debout face au cahier par terre, je me retourne un instant pour voir la réaction de Mélissa espérant que sa blague l’avait au moins bien fait rire elle, mais ce ne semblait pas être une blague. Quand j’ai remarqué que ses yeux étaient recouverts de larmes, j’ai compris que quelque chose n’allait pas et que ce n’était pas normal. J’ai fini par m’accroupir pour ramasser le cahier en lisant au passage le titre de l’ouvrage, c’était écrit en lettres dorées : Doll Told. C’était plutôt un beau livre, hormis le titre énigmatique, son rouge cuivré légèrement foncé lui donnait un cachet particulier. Par la suite je me suis relevé, fis demi-tour pour rejoindre Mélissa qui ne bougeait pas de son lit larmoyant en silence.
— C’est quoi comme livre au juste ?
Ne souhaitant pas me répondre, ma curiosité a été plus forte que ma raison et j’ai entrepris d’ouvrir le livre devant elle. Quand elle me vit l’ouvrir, elle voulut me bondir dessus sans doute pour m’en empêcher, mais c’est trop tard, le cahier était ouvert. Une lueur jaillie de la page sur laquelle j’étais, une lumière terriblement forte qui m’obligerait à fermer les yeux. Impossible de lire ou de voir quoi que ce soit. Je refermai le livre entre mes mains, mon regard se tournant vers Mélissa pour tenter d’avoir des explications. Seulement, quand je me suis redressé vers elle, l’inquiétude a fait place à l’horreur.
La fille que j’aimais secrètement était là, debout, à quelques centimètres de moi. Sa peau n’avait plus la fraîcheur d’une jeune fille, ses yeux semblaient être synthétiques et ses cheveux n’avaient plus la même grâce. Elle semblait être devenue en plastique ! Je n’en revenais pas, je n’en croyais pas mes yeux. Comment une chose aussi folle peut-être possible. Devant moi c’était une fille en apparence, mais elle était aussi réelle qu’une poupée taille humaine. Le plus incroyable dans tout ça, c’est qu’elle m’avait adressé la parole.
— Matt, tu n’aurais pas dû ouvrir ce livre.
Horrifié par une chose aussi spectaculaire que répugnante, j’avais eu beaucoup de mal à lui répondre pour tenter de m’expliquer.
— Mélissa, je ne voulais pas l’ouvrir. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Pardon, je suis désolé.
Son regard pénétrant paralysait mon corps instantanément et la moindre de ses paroles me glaçait le sang.
— Tu vas devoir être corrigé. Tu vas devoir payer ta curiosité mal placée.
Ma curiosité mal placée, qu’avait-elle l’air de dire par là ? Il m’était en tout cas impossible pour moi de bouger de par la peur qu’elle me provoqua. Elle s’approcha de moi et se colla contre mon corps pétrifié. Nous étions tous les deux debout dans sa chambre, l’un contre l’autre et ne pouvant prononcer un seul mot, j’attendais péniblement que ça se termine. À cet instant j’avais véritablement la frousse. Mélissa glissa ensuite sa main lisse et froide derrière mes cheveux et rapprocha ses lèvres brillantes des miennes pour m’embrasser à pleine bouche. Incroyable, ce n’est pas possible, je devais faire un rêve ou un cauchemar, j’étais désemparé. Ce qui était en train de se passer était tellement surréaliste que mes pensées allaient vers la Mélissa qui était avec moi il y a encore quelques minutes. Que lui était-il arrivé ? Je devrais être sous le choc, pourtant, ce baisé langoureux me traversa la poitrine et me remplit d’une excitation plus grande encore que je ne pouvais l’imaginer. Je ne pus m’empêcher de poser ma main gauche en bas de son dos et ma main droite sur ses fesses pour pouvoir la caresser.
Mais comment puis-je être aussi excité par ce qui en apparence nest qu’un objet ? Comment puis-je ressentir un désir aussi fort, qu’est ce qui me pousse à la toucher comme je le fais en ce moment. Jamais je n’aurais pu le faire avant cet instant. Après un long moment d’intense claquement de langues et de transmission de salive entre nous, elle me saisit et me plaqua le dos sur le lit. À califourchon sur mon corps, Mélissa semblait être possédée par un esprit qui n’était pas le sien. On aurait dit qu’elle semblait répondre à mes fantasmes si longtemps enfouis dans un coin de ma tête. Elle ôta son t-shirt et me laissa la regarder de toute sa splendeur. Son soutien-gorge maintenait deux beaux seins qu’il me tardait de voir. Aussitôt la pensée traversa mon esprit, qu’elle sourit, dégrafa son soutien-gorge et s’en débarrassa sur le bord du lit. Ainsi j’avais désormais une vue d’elle en contre-plongée, magnifique. Ses seins étaient aussi beaux que je l’imaginais. L’excitation de mon corps bouillant ne faisait plus de doute, j’avais beau être terrifié par cet étrange événement, mon sexe lui, ne cessait de durcir à chaque minute passée à la regarder. Ensuite, elle enleva mon pantalon, emportant par la même occasion mon sous-vêtement. Par réflexe, j’ai gémi et ai éprouvé une profonde honte. Je bandais devant elle et je ne savais plus où me mettre pour échapper à cette situation. Mélissa se coucha de tout son long sur moi, blottissant ses seins contre mon torse et chuchota à mon oreille.
— Ne t’inquiète pas Matt, tu n’auras pas mal, tout va bien.
Que m’arrive-t-il, sa voix ma complètement envoûtée, je ne désire qu’une seule chose, qu’elle prenne mon sexe à pleine bouche si elle aussi est amoureuse de moi et qu’elle se fasse plaisir. La pensée qui m’avait encore traversé l’esprit allait une fois de plus se réaliser. Elle faufila lentement son corps pour atteindre mon membre en érection et une fois à sa hauteur, je l’ai vu avaler goulûment ce sexe qu’elle semblait tant vouloir goûter. Fabuleux, ce que je ressentis à cet instant était un moment de bonheur si pur et si intense que mon regard ne quittait pas celui de la belle Mélissa, qui se régalait du sexe en érection qu’elle tenait entre ses dents. Sa salive dégoulinante m’électrisait, je gémissais de plus en plus fort à chacun de ses mouvements. Plus elle suçait, plus mon corps était en fusion avec elle. Ses yeux étaient désormais pleins de joie, je le ressentais en elle, malgré l’apparence de son corps fait de plastique, elle aimait cet instant autant que moi. Elle goûtait à l’amour peut-être elle aussi pour la première fois. Notre connexion était si puissance que je sentais que j’allais éjaculer, je souhaitais l’avertir, mais elle décolla ses lèvres de mon gland pour m’annoncer droit dans les yeux.
— Je connais toutes tes pensées Matt ! Fais de moi ton amoureuse !
Cette phrase sera à jamais gravée dans ma mémoire. Mélissa reprit mon membre bandant et salivant à pleine bouche en forçant de plus en plus cette pression qu’elle savait si bien donner avec sa langue. Je ne pouvais plus retenir mon envie d’éjaculer et le moment arriva. Mon sexe se raidit soudainement dans sa bouche baveuse et éjecta de tout son éclat un flot de sperme aussi puissant qu’ininterrompu. Les joues de Mélissa se mirent à rougir pendant que le jus continua de s’échapper. Elle cessa de sucer mon membre pour reculer un peu son visage et je la voyais me branler en s’aspergeant le visage de mon sperme. Elle semblait si heureuse que je fis d’elle mon amoureuse.
Et voilà, maintenant vous connaissez toute l’histoire et si vous doutez que des choses comme ça puisse arriver, pensez-y la prochaine fois avant d’ouvrir un livre.