Cette situation est beaucoup trop humiliante, je n’ose pas vraiment avancer. Je suis là, nu au milieu du bus et recouvert de sperme. Un mec que je ne connaissais absolument pas vient de me baiser bruyamment et je pense que tout le bus l’a entendu. Maintenant, je dois récupérer discrètement mes vêtements jetés à l’avant, surtout qu’on approche de l’escale à Paris.
Je suis figé mais je me dis que je n’ai pas le choix. Si j’avance vite et que je ne croise pas les regards, ce moment ne sera plus. Pour la suite, j’aviserai à Paris. J’avance sans quitter mes vêtements des yeux, tentant d’accélérer le plus rapidement possible.
– Hé, toi là.
Je me retourne vers cette voix et mon sang se glace. Je sais que je connais cet homme qui me regarde à quatre pattes dans ce bus, mais je n’arrive pas à me souvenir d’où. Soudain, je sens une force me projeter vers l’avant.
« BLAM »
Je suis un peu saisi. Le bus a sûrement freiné brusquement mais comme j’étais dans la rangée du milieu, j’ai valsé vers l’avant et j’ai roulé. Je me suis cogné la tête sur l’avant du bus et ça m’a complètement sonné. Je vois mes affaires face à moi, et je tends délicatement le bras pour les récupérer. Quel bonheur de se sentir libre, comme un elfe de maison qui reçoit son premier vêtement.
L’euphorie est de courte durée, puisque le deuxième chauffeur, qui m’avait observé jusqu’ici, m’arrache les affaires des mains.
– C’est toi l’inconscient qui envoie tes affaires vers l’avant ? Tu aurais pu bloquer une pédale avec tes conneries ! me hurle-t-il. Et qu’est-ce que tu fous au milieu de la rangée à poil ?
L’homme doit avoir une quarantaine d’années. Il est un trapu, avec des cheveux encore noirs et une barbe touffue. Il est tatoué sur les bras et semble vraiment musclé, à bien regarder. Il n’a pas l’air méchant, juste furieux. D’un coup, il me saisit par le bras et me tire vers son siège.
– Mais t’es couvert de sperme ma parole ? Tu te crois où ? J’espère que tu n’en as pas foutu partout ! Je vais être obligé d’appeler la police.
– Non pitié ! Je ferais tout ce que vous voudrez, mais n’appelez pas la police ! S’il vous plait.
Je sais que je joue ma vie professionnelle, sociale et familiale sur le coup. Je ne m’en remettrai pas. Pendant que je lui implore de ne pas ébruiter cette affaire, je n’ai même pas remarqué que ma main lui massait mécaniquement l’entre-jambe, comme pour l’implorer. Je réalise ce que je fais, et à quel point j’ai perdu toute dignité. Je me dis qu’arrêter là serait la meilleure idée, mais je défais d’un coup sa boucle de ceinture, libère sa bite et me met à la masser.
Il est visiblement sous le choc, puisqu’il se laisse complètement faire. Sa bite fait environ 17cm mais est plutôt fine. Presque par réflexe, je l’implore de ne rien dire avant de la mettre en bouche. Je donne tout, je veux qu’il jouisse vite. Je me mets à genoux sur le fauteuil pour mieux le sucer. Il semble aimer ça, je me donne à fond. Je fais des tours de langue autour de son gland gonflé d’excitation, et je redescends vers ses couilles pour lécher sa bite de toute sa longueur. Il me saisit la tête et m’impose son rythme. C’est comme une chorégraphie en duo, je maîtrise mes pas, il maîtrise les siens. De temps à autre, il l’enfonce plus profond et me maintient, moi je ne pense qu’à son plaisir et je me laisse faire. Un moment, je suce ; un moment, il me baise la bouche.
Alors qu’il me maintient en gorge profonde, je sens qu’on me retire le plug.
– Je peux ? demande une petite voix discrète.
– Bien entendu, répond le second chauffeur.
Mes cris sont étouffés par la gorge profonde. Je n’arrive pas à me débattre, je suis maintenu par le chauffeur. Sans prendre plus de précaution, l’inconnu s’enfonce en moi.
Passé la première pénétration, un peu moins douloureuse après ce que je me suis pris, la bite de taille modeste ne me fait pas trop mal. Le chauffeur me baise littéralement la bouche, tandis que je me fais prendre pas un type dont je ne connais même pas le visage ! Je suis pris en sandwich et je vous mentirais si je vous disais que je n’y prenais pas un plaisir purement sexuel.
Très vite, le chauffeur finit directement au fond de ma gorge. J’avale tout, et je nettoie sa bite, toujours pour ne pas trop le contrarier. De l’autre côté, « l’autre » finit dans mon cul. Assez rapide ! Je sens le sperme se répandre en moi, la sensation est toujours aussi étrange. Sa bite sort, et je sens qu’il remet le plug bien au fond, comme pour effacer toute trace de son passage (ou la garder en moi).
Je reprends mes esprits, me relève pour vérifier mais l’inconnu s’est déjà rassit. Je n’arrive pas à déterminer où, mais peu importe, il restera un inconnu. J’enfile mon pantalon, j’essuie le sperme avec mon t-shirt et je mets simplement mon pull. Je file vers le fond du bus quand je me fais interpeler :
« Hé mec, tu veux pas prendre un peu de temps avec nous ? »
Ils sont deux. Un grand musclé noir dans la vingtaine, l’autre est blanc, un peu plus âgé mais plus grand encore. Ils me matent comme un bout de viande à dévorer. J’ai une boule d’excitation en moi, mais je préfère retourner vers le fond du bus pour calmer la situation.
– Désolé, mais j’ai besoin de me reposer, leur dis-je.
– Tu te fous de ma gueule ? Tu te fais troncher comme une pute dans ce bus par tout ce qui bouge, et tu viens nous refuser ?
– Désolé, je dois y aller !
Je saute pour vite rejoindre le fond, je sais ce que les gens sont capables de faire sur un coup d’excitation, mais je ne sais pas encore ce que je suis capable de faire.
Alors que je me rassied, je constate qu’il est environ 18h et qu’on arrive à la gare de bus de Paris.