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Désir Enchaîné – Chapitre 3

Désir Enchaîné - Chapitre 3



Revenons encore quelques minutes en arrière. Dans le Salon, Jules et Manon entendaient tout ! Ils entendent Benjamin et Céline dans la salle de bain, ainsi que les faibles gémissements de Valentine, en compagnie de Pierre-Marie, dans la chambre.

— Non mais c’est pas vrai, ma demeure est devenue un vrai baisodrome

— Laisse-les s’amuser un peu… Ils ne savent pas ce que c’est

— Au point où j’en suis, je ne sais même plus ce que ça fait…

Manon rigole ? Ce qui met Jules un peu en colère

— Je peux savoir ce qu’il y a de drôle ! C’est facile pour toi !

« Euh comment ça « facile » ? Tu me prends pour une salope ou quoi ? »

— Mais non, pitchoune, j’entends par là qu’avec ta grâce, ta beauté, et ton élégance, il est facile pour toi d’attirer un mec dans tes draps. Pour moi, c’est différent !

— Rattrape-toi ! Et serais-tu jaloux des mecs avec qui j’ai couché ?

— Moi ? Jaloux ? N’importe quoi ! Bon j’avoue que tu ne me déplais pas ! Loin de là ! Disons que ton magnifique corps invite à la caresse… Regarde-moi !Je ressemble à un vieux ! Toi t’as une bouille d’enfant pas sage mais mignon ! Même si tu es majeure, je peux aller en prison pour pédophilie limite !

— Personne ne sera obligé de savoir…

Où voulait-elle en venir ? Jules a étudié la psychologie humaine, et cette phrase n’est pas apparu par hasard, elle avait une idée derrière la tête. Mais laquelle ?

Jules s’imagine des scénarios, mais renonce… Impossible que cela se produise, il doit se faire des films.

— Jules… Ça fait longtemps que je l’ai fait moi aussi. Et tu as raison… Pourquoi les autres devront prendre du plaisir et pas nous ?

— Attends… Tu veux que… ?

— Oui…

— Mais…

Pas le temps pour Jules de finir sa phrase. Manon se colla à lui, et afin de le faire taire, posa ses lèvres sur celles de Jules. Elle empoigna soudainement le vit de Jules. Au bout de quelques secondes de massages stimulants, le membre de Jules était prêt à passer aux choses sérieuses.

— C’est pas toi qui prétends faire de super cunnis ? J’aimerais bien voir ça

Le sourire coquin de Manon était un bon argument. Elle prit Jules par la main, et le guida vers le canapé, où elle s’installa, tout en prenant soin d’écarter légèrement les jambes, laissant à la vue de Jules son vagin parfaitement épilé. Jules embrassa d’abord son cou. L’excitation montait chez nos deux joueurs de l’interdit. Il embrassa les seins. Puis les cuisses.

— Lèche-moi ! Bordel ! J’en peux plus

Pas le temps pour la délicatesse donc… Il joua donc de sa langue sur le clitoris de Manon. Par des mouvements dont lui seul a le secret, elle gémissait de plus en plus.

Il glissa un doigt dans le vagin de Manon. Et tout en maintenant la danse langoureuse, il cherche à trouver la zone que peu d’hommes savent trouver. Il trouve cet endroit, et le stimule…

S’en est trop pour Manon, qui atteint très rapidement l’orgasme.

— Ok, t’avais raison… T’es vraiment doué… À mon tour.

Elle se lève d’un bond, et pousse Jules sur le canapé. Elle s’agenouille et attrape la verge fièrement dressée. Alors qu’elle s’apprêtait à mettre en bouche le pénis de Jules, l’orgasme de Valentine vint stopper son élan.

— Bon bah, ça s’est fait… Au moins elle prend du bon temps

« Si ça se trouve, c’est Pierre-Marie qui jouit comme ça… Oui je crois que c’est lui ! » dit-il en se marrant.

Ils rigolent. Jules cesse soudainement de rire et pousse un soupir. Manon débute une fellation sur Jules. Jules attrape les cheveux blonds de Manon et lui montre la cadence. Elle s’arrête un instant et lèche ardemment le scrotum de Jules.

— Calme-toi pitchoune !

— Ça te plait ?

— Une vraie pro…

Petit silence un peu gênant. Manon lui jette un regard noir

— C’est pas ce que je voulais dire… Tu te débrouilles bien

— Beh… J’ai de l’expérience mon bonhomme. Une vraie petite salope… Hein ? Bon… Prends-moi ! J’en peux plus. Baise-moi putain !

Ils se lèvent tous les deux et échangent leur place. Manon se penche sur le canapé, et se cambre.

Jules admirait les fesses rebondies de Manon. Et entre ces deux merveilles, un abricot juteux l’attendait.

Il l’a prend d’un coup. Manon pousse un léger cri de surprise. Jules attrape ses hanches et entreprend un mouvement accéléré. Il continue ainsi pendant un moment. Tout en gardant la cadence. Manon attrapa un coussin et le mord à pleines dents pour que les autres n’entendent pas ses cris.

« Continue, plus fort !!! » dit Manon, ayant utilisé le peu de force qui lui reste.

Jules obéit à l’ordre. Et accélère encore plus.

Ils ignoraient bien sûr que Valentine, Pierre-Marie, Benjamin et Céline les regardaient.

« Il y va fort putain » dit Valentine à Pierre-Marie

« Ca fait bizarre de voir son meilleur pote en train de baiser » Se dit Pierre-Marie

« Ah bah y’a pas que nous qui en profitons ce soir. » Dit Céline à Benjamin

Benjamin lui, ne dit rien. Il observait… Comme si il regardait un cours. Et gardait en mémoire les faits et gestes des expérimentés du lit.

— Met toi sur le canapé, je veux te chevaucher !

Jules s’exécute, mais avant, il donna une fessée violente à Manon.

— J’adore les fessées ! Bon… Laisse-moi te chevaucher, mon étalon

— J’dirais pas que je suis un étalon, plutôt un vieux cheval de course qui ne court plus

— Mais qui a encore de l’endurance…

Jules s’installe sur le canapé. Manon se positionne en amazone. Tandis qu’elle amorçait une descente, elle attrapa la verge plus dure qu’avant et la dirigea là où est sa place.

Jules ne bougea plus. Manon dirigeait le mouvement. Telle une cavalière, son bassin dansait de plus en plus. D’un pas rassemblé à un galop de charge, le rythme allait crescendo. La peau de Jules, en contact direct avec le clitoris, provoquait une grande excitation. À nouveau, des spasmes parcouraient le corps entier de Manon. Son orgasme était plus puissant que le précédent. Elle hurla de tout son souffle. Toute son énergie sortit de son corps en même temps que son cri. Jules se leva et déposa Manon sur le dos, sur le canapé. En position «enclume. ». Il mit chacune des jambes de la jeune femme sur chaque épaule. Et la pénétra à nouveau. Ainsi, son gland était en contact constant avec le point G. Ce qui provoque, une fois de plus, une jouissance extrême.

« Je suis pas très loin… » Marmonna Jules dans sa moustache.

— Arrête-toi alors, je te promets un final mémorable.

Ils s’arrêtent. Jules, encore debout, et Manon à genoux sur le tapis, qui reprit la fellation mise en pause tout à l’heure. Cette fois-ci, elle y allait encore plus fort, encore plus profondément dans sa gorge. C’était divin pour Jules. Par un regard égaré, il vit dans le reflet d’un miroir de poche ouvert sur la table la porte entrouverte de sa chambre. Et il vit ses amis.

« Merde, ils me voient… » Se dit-il.

Puis il sortit de ses pensées quand il sentit qu’il n’était pas loin de jouir.

— Je vais jouir !!

Manon se contenta d’un « hum hum » étouffé.

Jules jouit fortement, dans un râle puissant et grave.

Manon se délecta de la semence de Jules qui coulait désormais dans sa gorge.

— C’est pas dégueu. J’ai goûté pire

« Petite salope ! » Dit Jules en se marrant

« Je sais ! » répondit Manon, fière, le sourire aux lèvres.

Ils se posent sur le canapé. Ils s’allument une cigarette.

« C’est bon les enfants, vous pouvez sortir » cria Jules, en s’adressant à Valentine et Pierre-Marie.

Les deux jeunes amants sortent.

« Vous avez profité du spectacle au moins ? » Demanda Manon ?

— Attends… Tu savais qu’ils nous regardaient ?

— Oui, je les ai vu du coin de l’il tout à l’heure

Benjamin et Céline sortent de la salle de bain. Ils s’assoient côte à côte, Céline roule sa cigarette et l’allume, et pose sa tête sur l’épaule de Benjamin.

Un silence s’était installé. Ils étaient toujours complètement dévoilés. Ils savaient tout ce qu’il s’est passé. Mais c’était un silence de satisfaction.

Jules voulait parler de ce qu’il s’est passé.

« Eh ben les enfants… » Pas le temps pour lui de continuer. L’eau qu’il avait mise à feu doux a fini par bouillir. Il se leva en urgence et alla éteindre la plaque chauffante.

« Qui a faim ? » Lança-t-il ?

Tout le monde leva la main.

— Bon bah je vais faire des pâtes carbonara ! Ça vous convient ?

« Ouaaaaiiiis » Hurlaient-ils, tous en choeur.

Tandis que Jules cuisinait un petit plat, Céline regarda son portable

— Il est déjà 4heure du mat ’ ? J’vais pas tarder à rentrer moi ! Je mange et je file !

« Je crois que je vais faire de même… » Dit Benjamin, en regardant Céline dans les yeux, avec un petit sourire amoureux.

Les autres ont remarqué leur rapprochement.

« Vous vous êtes enfin avoué vos sentiments ! » Lança Pierre-Marie, qui était au courant de ce qu’ils éprouvaient.

« Sil n’y avait que ça ! » Dit Céline, en faisant un clin d’il.

Jules ne pouvait résister à cette blague, au risque de mettre tout le monde mal à l’aise

— Donc ma demeure est non seulement un baisodrome mais c’est aussi un site de rencontre !

Ils éclatent tous de rire.

« C’était une super soirée, quand même » Dit Pierre-Marie

« Et pour tout le monde en plus » rajouta-t-il

Après avoir assouvi leur fringale nocturne/matinale, Benjamin et Céline se rhabillent et se préparent à y aller. Ils font la bise aux autres, qui sont, il faut le préciser, toujours nus.

« Ça fait bizarre d’être habillé ! » dit Céline

« Ça fait surtout bizarre d’être habillé et faire la bise à des gens complètement nus » dit Benjamin.

Ils s’en vont. Jules regarde par la fenêtre, une cigarette à la bouche, et observe le jeune couple s’en aller en direction de l’appartement de Céline, du moins il le supposait. En les voyant se tenir la main, Jules ne put retenir son sourire.

Jules prépare le lit pour Pierre-Marie, et un deuxième lit pour Valentine et Manon

Pierre-Marie s’installe dans le lit, il est exténué par cette soirée. Jules alla dans sa chambre, Manon le suit

— Attends Jules, je ne suis pas fatiguée, on peut parler un peu ?

— Bien sûr, pitchoune !

Pierre-Marie et Valentine voulaient parler de tout ce qu’il s’est passé. L’air s’était rafraichi. Valentine, plutôt que de se rhabiller, préfère s’installer dans le lit avec Pierre-Marie, et se blottit contre lui.

« C’était vraiment bien ! Bon à part la partie où Jules couchait avec Manon, c’était… Bizarre » Dit Valentine

— Bof, moi j’m’en fous, ils font bien ce qu’ils veulent !

— Oui, mais on les a regardés faire quand même

— On était curieux c’est tout, y a rien de mal à cela

— Ça fait un peu pervers le voyeurisme quand même

— Si ça les avait dérangés, ils nous l’auraient dit, or, ce n’est pas le cas

— C’est vrai… Je suis fatiguée, je vais m’endormir…

— Si tu veux, je peux aller dans l’autre lit pour que tu n’aies pas à bouger

— Je pensais plutôt dormir avec toi, je ne veux pas dormir seule cette nuit

— Si tu veux, ça ne me dérange pas

Ils éteignent la lumière et s’endorment, dos à dos.

Pendant ce temps, dans la chambre de Jules

— Ils nous ont vus quand même ! C’est pas rien

— Tu sais, Jules, moi ça m’a excité… Ose me dire que ça t’a choqué, tu n’as pas réagi

— Bon, d’accord, dans une certaine mesure, ça m’a procuré de l’excitation, mais c’est malsain

— Malsain pour eux, ou pour nous ? Nous ça nous a excités, et eux ils étaient juste curieux de voir comment ceux qui ont plus d’expérience font l’amour, c’est presque normal

— Pitchoune, avec tout le respect que je te dois, nous n’avons pas fait l’amour, nous avons assouvi une pulsion purement bestiale. Bon il y avait des sentiments, mais purement amicaux.

— En tout cas, c’était bien ! Tu connais ton affaire !

— Va dire ça à l’autre con, il ne te croira pas

— L’autre con ?

« Léo, c’est avec lui d’ailleurs qu’on a créé le « dé-voile tout » »

— Donc c’est à cause de lui tout ça ? Enfin… Grâce !

— On peut dire ça. Il aurait dû être là, merde ! Il se serait marré !

— Certainement ! Bon, Jules, je vais me coucher.

Elle lui fait une bise sur le front

— Fais de beaux rêves, mon poney de course

— Bonne nuit, ma cavalière

Manon sort en riant, et va se coucher dans le deuxième lit.

Jules, avant de s’endormir, s’allume une cigarette, en repensant à tout ça. Une fois fini, il écrase sa cigarette dans le cendrier qu’il dépose au bord de la fenêtre, et retourne dans son lit. Il attrape son ordinateur, ouvre OpenOffice, et écrit en titre « Désir Enchaîné ».

Il raconte ainsi toute la soirée, en prenant un point de vue omniscient. Il retrace tout en détail, et en créer certain, étant donné qu’il n’était pas tout le temps là.

Neuf pages et quelques lignes plus tard, il finit enfin le récit.

Il fermera son ordinateur, le posera sous son lit, et s’endormira, avec toutes ces images qui berceront son sommeil.

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