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Dévergondage d'une jeune fille de bonne famille – Chapitre 1

Dévergondage d'une jeune fille de bonne famille - Chapitre 1



Je venais d’avoir dix-huit ans, l’âge où les jeunes peuvent disposer de tous leurs droits. Pour moi, à part que j’ai le droit de vote, cela n’aurait pas dû changer grand-chose. J’étais la première née d’une famille unie et plutôt fortunée, avec les deux parents ingénieurs. Mon destin était naturellement de suivre la même voie qu’eux, si bien que dotée d’un bac S, je m’étais inscrite en classe préparatoire. Mon premier souci était surtout d’assimiler ces tonnes de mathématiques et de physique que les professeurs essayaient de nous faire ingurgiter, afin d’être le digne rejeton de mes géniteurs.

Mais comme cela m’était arrivé depuis le lycée, certains camarades de classe se chargèrent de me rappeler que j’étais une jeune fille désirable. Ce fut durant mon année de classe préparatoire que je finis par céder à l’un d’eux, qui se prénommait Bruno. Il s’y prit en s’introduisant chez moi certains soirs pour y réviser nos leçons. Nulle autre manière de me fréquenter n’existait, puisque je ne sortais de chez moi que pour aller au lycée ou pour faire des courses, une fois par semaine. Il ne me fallait pas espérer me voir dans une soirée étudiante, et encore moins en boîte. Mes parents n’y virent absolument aucun inconvénient, et si notre relation prenait un tour plus intime, nous aurions sûrement leur bénédiction. Nous formerions un couple qui ressemblerait à s’y méprendre au leur, reproduisant de la sorte un schéma immuable.

Cette pensée trottait dans ma tête et je me doutais qu’elle vagabondait aussi dans celle de Bruno, mais nous étions trop timides pour sauter le pas, et trop occupés par nos études.

Un soir de printemps, Bruno avait été invité à dîner avec moi, puis nous nous étions enfermés dans ma chambre. Assis côte à côte à ma grande table, nous travaillâmes jusqu’à la nuit tombée, puis gagnée par la fatigue, je décidai de m’arrêter.

C’est tout pour aujourd’hui, dis-je en posant mon stylo sur mon cahier.

Bruno fit de même et fixa son regard bleu sur moi. Une mèche de ses cheveux bruns tombait presque dans son il droit. Sa crinière était toujours en bataille, mais d’une manière en quelque sorte calculée. Sans doute croyait-il que j’aimais le voir ainsi, et il n’avait pas tort. Je le trouvais assez craquant.

Alors qu’est-ce qu’on fait ? demanda-t-il.

J’aurais pu le congédier, comme je l’avais déjà tant fait, mais une ambiance dépassant notre amitié s’était installée entre nous. On aurait dit qu’un fluide éthéré circulait entre nos âmes, mettant nos pensées en accord et devançant nos paroles. Nos genoux se touchaient et nos bras le faisaient presque.

Bruno se pencha tout à coup vers moi et j’allai à sa rencontre. Nos lèvres se rencontrèrent. Ce fut le premier basculement de ma vie, mon entrée dans le monde de la sensualité. Je goûtai enfin aux lèvres d’un garçon, et j’eus l’impression que par ce contact, il pénétrait mon être tout entier. La métamorphose était extatique.

Nos bouches finirent par se séparer, mais nos mains s’étaient unies. Par nos doigts entremêlés, un flot de sensations passaient entre nos corps. Nos regards étaient également fondus l’un dans l’autre. Incapables de parler, nous ne pûmes qu’entamer un deuxième baiser, plus profond que le premier. La main droite de Bruno se posa sur mon épaule pour m’attirer à lui, puis elle glissa sur mon bras nu.

Mélanie… fit-il en s’écartant de moi.

Oui ?

Je… Ça fait depuis longtemps que j’aime… J’ai envie de toi.

Moi aussi, je t’aime.

Il se leva en continuant à me tenir la main. Nous nous dirigeâmes vers mon lit, où nous nous assîmes l’un contre l’autre. Nous continuâmes à nous contempler un moment, puis à nous embrasser, et je me retrouvai allongée avec Bruno pesant sur moi. Ses mains enfiévrées se glissèrent sous mon tee-shirt pour caresser la peau de mon ventre.

Attends ! fis-je.

Pourquoi ? Tu n’as pas envie de…

Si, mais pas maintenant.

On se connaît depuis plusieurs mois.

Oui, mais… il ne faut pas aller trop vite.

Je veux juste te regarder… Tu es très belle, tu sais.

Il continua à me caresser, puis il remonta mon tee-shirt au-dessus de mon soutien-gorge. J’ignorais pourquoi je lui résistai, puisque j’étais aussi enflammée qui lui. Mon bas-ventre était en fusion et ma culotte devait être dans un triste état. Mais aller plus loin dans ma petite chambre, à quelques pas de mes parents qui nous imaginaient encore en train de travailler, cela me semblait impossible.

Je t’ai vue trop rarement en petite jupe, poursuivit Bruno. Tes jambes sont superbes. Je n’ai jamais arrêté de penser à elles.

Là, il ne pouvait pas les voir, car je portais un jean.

J’en mettrai pour toi, répondis-je. Ça va être la saison.

Est-ce que je peux voir tes seins ?

Ne pouvant lui refuser cela, je me redressai, fis passer mon top au-dessus de ma tête et dégrafai mon soutien-gorge. Il regarda mes ornements comme les plus belles des merveilles, puis entreprit de me caresser. Je le laissai faire, trop excitée pour lui résister. Ses gestes me mettaient dans un état où ma raison était désagrégée.

Quand je fus de nouveau allongée, il se pencha sur moi pour continuer à caresser, puis à sucer mes mamelons. La tête posée sur sa chevelure, je souhaitai qu’il me conduisît jusqu’à l’apogée de la jouissance, mais il s’arrêta brusquement. Son souffle était devenu rauque. De ses mains tremblantes d’impatience, il défit sa ceinture, puis ouvrit son pantalon et me fit voir pour la première fois un pénis tendu, long comme ma main.

Il posa ses doigts dessus avant de m’inviter à y mettre les siens. Je découvris par le toucher ce membre fusiforme et chaud. Il demanda de bien le serrer et de faire glisser mes doigts dessus. Je m’exécutai, fascinée au plus haut point. Après juste deux mouvements, je sentis quelque chose se produire dans son membre et un jet de liquide laiteux fusa. J’en reçus plein la main et des gouttes tombèrent sur mon ventre, car Bruno s’était placé au-dessus de moi.

Je savais ce qu’était le sperme grâce à un cours de biologie, mais le voir gicler sur moi et respirer son odeur semblable à nulle autre fut une expérience miraculeuse. Pourtant, je me sentis souillée. La première chose que j’effectuai fut de quitter mon lit pour chercher un mouchoir et m’essuyer.

Après cela, j’eus l’impression que le charme était rompu. Le pénis de Bruno dépassait toujours de son pantalon, mais était en cours de rétractation. Il le remit dans son slip.

Tu peux te déshabiller ? demanda-t-il pourtant.

Non. Une autre fois.

Quand ? Je veux te voir toute nue.

Ce soir, c’est trop tard. Il faut que tu rentres chez toi.

Je m’empressai de remettre mon tee-shirt. La sentence était tombée et Bruno m’obéit, tout de même heureux d’avoir partagé un moment très intime avec moi, et de pouvoir désormais me considérer comme sa fiancée.

Mon irruption dans l’antre de la masculinité me laissa toute chamboulée. Bien que j’eusse fait une toilette complète avant de me coucher, j’avais l’impression de toujours sentir le sperme de Bruno sur ma main, et je me revoyais le masturber encore et encore.

Ainsi débuta ma vie sexuelle, de manière fort timide. Si j’ai raconté cet événement, c’est seulement pour montrer le contraste avec ce qui se passa durant l’été, et pour expliquer que j’arrivais à fréquenter Bruno comme une amoureuse sans perdre ma virginité.

Il y eut beaucoup d’autres baisers et quelques autres éjaculations, et je manquai de peu de lui « sucer la bite ». Bruno arriva une fois à poser la main sous ma jupe, sans pouvoir l’introduire dans mon intimité. L’approche des examens nous obligea à écourter drastiquement nos moments de tendresse, et à la fin, même les séances de révision communes durent être raréfiées. J’expliquai à mon copain que j’arrivais mieux à me concentrer quand j’étais seule, ce qui était la stricte vérité.

Nous eûmes pourtant deux balades en amoureux dans les magasins du centre-ville, où Bruno s’ennuya ferme et dut étouffer ses bâillements. La seconde eut lieu par un chaud samedi de juin, où j’avais exaucé son vu en mettant une jupe au ras de fesses, et en me chaussant d’une petite paire de sandales. Son regard était scotché sur mes cuisses alors je priais qu’un coup de vent ne soulevât pas le mouchoir de poche qui me tenait lieu de jupe. Il avait le souhait exactement contraire, mais finalement, rien ne se produisit.

Les gens que nous croisions ne pouvaient que nous prendre pour des amoureux, et pourtant, j’étais de moins en moins sûre de mes sentiments. Quand je lui avais fait ma première déclaration, je n’avais pas été totalement sincère. Il y avait des causes objectives à cela. Bruno rêvait de m’entraîner dans un MacDonald alors que cette nourriture me rendait malade. Nos goûts musicaux ne correspondaient pas non plus. Il avait un tempérament bien plus agité et impulsif que le mien. Pour faire tenir notre couple bon gré mal gré, nous mettions nos différences en sourdine, mais je gardais conscience de jouer une comédie. Le désir de trouver l’homme de ma vie ne me faisait pas oublier une réalité statistique : nombre de ces amours s’en allaient en eau de boudin, après quelques années, voire seulement quelques mois.

Cela dit, mon corps n’obéissait pas qu’à ma raison. Par moments, j’avais envie d’offrir ma virginité à ce jeune homme, mais nous n’avions aucun endroit où le faire. La fille qui appelle son copain parce qu’elle est seule à la maison, cela ne pouvait pas se produire à cause de mes parents, ma petite sur et mon petit frère. De plus, comme mon père était très sociable, les visites étaient nombreuses. Nous n’avions quasiment pas de week-end sans visite.

Après l’achèvement de ma première année, un personnage important vint passer le samedi soir avec toute sa famille. C’était le directeur d’une entreprise où mon père avait travaillé, spécialisée dans la mise au point et la fabrication de moteurs électriques. Non seulement les deux hommes n’avaient jamais rompu leurs relations, mais encore ils étaient devenus amis. Il s’appelait Michel Thouvenin.

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