Justine était rentrée chez ses parents, j’avais laissé la caméra à sa place pour la consulter quand bon me semblera.
J’avais dans un premier temps dit à Justine que je la préviendrais à chaque fois que je filmerai et attendrai son accord, mais elle prit un petit air de petite fille espiègle et me répondit.
– Et si je préfère ne pas savoir si tu me regardes ou pas ?
– Tu ne veux pas savoir si la caméra film ?
– Non.
Elle me précisa ensuite qu’elle m’enverrait, à chaque fois qu’elle serait dans l’appartement, un texto, mais elle précisa que si elle oubliait de le faire, il ne fallait pas que je prenne cela comme une volonté de sa part d’être tranquille.
– Le mieux est d’ailleurs que tu vérifies de temps en temps pour voir si je suis là, tu mets la caméra en route et si je suis là, c’est que j’ai simplement oublié de te prévenir.
– Et si tu es avec un de tes copains de fac ou d’ailleurs ?
– Déjà, je n’aime pas trop les gens de mon âge
– Oui, mais au cas où ?
– Et bien regarde ou film si tu veux, cela ne me gêne pas
Elle fit une petite moue coquine puis ajouta.
– Au contraire.
Elle m’avait dit cela dans le métro, lorsque nous rentrions, l’un et l’autre chez nous. Elle n’avait pas baissé la voix et n’était pas gênée qu’on puisse entendre notre conversation.
Il était prévu que Victoria vienne rechercher sa robe une semaine plus tard, Justine n’avait pas prévu de revenir à son studio d’ici-là.
– Sauf si tu en as envie ?
M’avait-elle dit d’un ton taquin.
– Je te le dirais, mais j’ai pas mal d’autres trucs à faire aussi.
Ce n’était pas tout à fait vrai, je n’avais rien qui ne puisse être reporté, mais je ne voulais abuser et qu’elle se lasse trop vite de moi.
Tous les matins, elle m’envoyait un petit selfie d’elle me faisant un bisou. La photo était toujours prise dans son lit, elle la prenait dès son réveil. Je répondais à chaque fois d’une phrase simple :
– Bonjour et merci, bisous et bonne journée.
Le jour J, celui où Victoria devait venir chercher sa robe, Justine m’envoya un texto.
– Je suis devant la porte de mon studio, prête à me perdre sous ton regard dis-moi quand tu es prêt ?
J’avais heureusement mon portable avec moi, ce qui n’est pas toujours le cas.
Après avoir ouvert l’application et vérifié que l’appartement était vide, j’envoyais un message à Justine pour lui dire que j’étais prêt.
J’étais chez moi et j’avais mis l’image de mon téléphone sur ma smart-télé. J’avais ainsi une belle et grande vue de la chambre de Justine.
La porte s’ouvrit, Justine est apparue dans le champ de la caméra et m’a fait un petit coucou de la main.
– Coucou mon petit papy
Me dit-elle en continuant à jouer la petite-fille. Je ne pouvais malheureusement lui répondre et elle ne pouvait me voir. Pourtant, je lui ai fait un petit signe de la main en lui répondant à haute voix.
– Coucou ma belle Justine, cela fait bien trop longtemps que je ne t’ai vu.
Elle avait un grand manteau qu’elle enleva doucement en regardant la caméra. Elle portait une petite jupe bleu marine et un chemisier blanc, elle leva sa jupe pour me montrer sa petite culotte. Elle avait choisie l’un des ensembles que nous avions achetés ensemble. Elle avait habillé ses jambes de bas et était chaussée de basket.
Je m’apprêtais à lui envoyer un texto, mais elle s’était déjà assise sur le canapé pour retirer ses chaussures. Elle les jeta dans un coin et prit une paire d’escarpin à talon haut.
– Te voilà bien plus convenable.
Lui ai-je dit tout en sachant qu’elle ne pouvait m’entendre.
On frappa à la porte. Justine pensait voir Victoria en ouvrant et fut donc surprise quand elle découvrit Bernard.
Elle le fit entrer et lui fit la bise pour le saluer.
– Victoria n’est pas là ?
– Non, elle n’a pas pu venir, alors je me suis libéré pour venir chercher la robe. Cela ne vous gêne pas ?
– Euh, non, mais j’aurais aimé refaire un essayage pour vérifier mes retouches
– Ah, vous voulez qu’elle revienne la chercher ?
– Non, elle pourra l’essayer et si elle ne va pas, elle n’aura qu’à revenir avec pour corriger.
Je n’étais pas trop étonné de voir Bernard, je n’en aurai pas mis ma main à couper, mais je me doutais bien qu’il n’allait pas rater une si belle occasion de la revoir seul.
Elle lui donna la robe, il la prit et la posa sur la chaise à proximité de lui. Il n’avait pas l’intention de partir.
Justine avait bien entendu compris ce qu’il voulait, mais elle joua la naïve.
Bernard, s’était installé dans le canapé, la caméra était aux premières loges et je ne manquais rien de ce qu’il se passait.
Il tapota sur l’assise du canapé
– Viens t’asseoir-là.
Elle s’approcha du canapé et se posa à l’autre bout du canapé.
Il tapota à côté de lui.
– Viens plus prêt, je ne vais pas te manger.
Elle s’approcha de lui.
– Ton papy ne vient pas aujourd’hui ?
– Non, il n’est pas toujours là.
Sans prévenir il glissa sa main sous sa jupe.
– Oh !!!
Fit-elle réellement surprise.
– Eh bien, je vois que tu as une culotte cette fois
Elle avait eu un petit mouvement de recul sous la surprise et il avait donc retiré sa main.
– Tu te promènes souvent cul nu ?
– Pardon ?
– Je veux dire comme la dernière fois, sans culotte ? ton grand-père le savait ?
– Non, il m’aurait grondé sinon.
– Il n’aime pas ?
– Je ne pense pas qu’il aimerait.
– Alors pourquoi n’en avais-tu pas mis ?
– Euh en fait, j’en avais une, mais en attendant mon papy, je m’ennuyais et ma main s’est glissée entre mes jambes.
– Tu t’es caressée en l’attendant ?
– Oui et comme je ne voulais pas salir ma culotte, je l’ai enlevée en pensant la remettre quand mon papy serait là.
– Devant lui ?
– Non, je pensais lui dire que je devais aller aux toilettes avant de partir et la remettre à ce moment-là.
– Et pourquoi ne l’as-tu pas fait ?
– Eh bien, quand il est arrivé, il a frappé, j’ai ouvert, j’étais toute rouge
– Et il t’a demandé pourquoi ?
– Non, il m’a dit qu’il faisait trop chaud dans la pièce.
– Et tu n’as pas été aux toilettes ?
– Si, mais j’avais oublié de prendre ma culotte. Je n’ai donc pas osé revenir la chercher.
– Il n’a pas l’air sévère ton papy ?
– Quand il est en colère, il me gronde et quand j’étais plus jeune, il me donnait même la fessée.
Elle avait jeté un petit coup d’il vers la caméra quand elle avait dit cela. Voulait-elle me passer un message ?
– Il te donnait la fessée ?
– Oui.
– Comment faisait-il ?
– Eh bien, il me mettait sur ses genoux et il me donnait la fessée.
– Il ne baissait pas ta petite culotte ?
– Si, bien sûr
– Et tu le laissais faire ?
– Bin, c’est mon grand-père ?
– Et tu aimais ?
– Non, je pleurais
– Il te faisait mal
– Non, il ne tapait pas fort ?
– Et tu n’aimais pas ?
– Au début non ?
– Et ensuite ?
– Il m’arrivait de faire des bêtises exprès
– Pour avoir une fessée ?
– Oui.
– Et il t’en fait encore ?
– Non, maintenant, il ne le fait plus ?
– Pourquoi, tu ne fais plus de bêtises ?
– Si, mais il n’ose plus, je suis trop vieille maintenant.
– Et cela ne te manque pas ?
Elle posa son doigt sur ses lèvres entrouvertes.
– Je ne sais pas
Bernard se leva prit une chaise et la rapprocha du canapé.
– J’ai l’impression que tu te moques de moi là.
– Heu, non.
– Ton papy ne t’a jamais appris à être respectueuse des personnes plus âgées que toi ?
– Si
– Que ferait-il s’il te voyait impertinente avec moi ?
– Il me gronderait ?
– C’est tout ?
– Me ferait les gros yeux
– Et
– Il me punirait.
– Je pourrais être ton grand-père !
– Oui
– Viens là que je te punisse.
Bernard s’installa sur la chaise et ordonna à Justine de s’approcher, ce qu’elle fit.
Il l’attira vers lui, la plaça sur ses genoux pour lui donner la fessée et baissa sa culotte.
J’étais idéalement placé, ses petites fesses nues bien en face de la caméra.
Bernard commença par de petites tapes.
– Tu comprends pourquoi je te punis ?
Quand il parlait, il arrêtait ses frappes pour les remplacer par de petite caresse sur son fessier.
– Oui.
Il reprenait ensuite en accélérant le rythme
Il continua jusqu’à faire rougir les fesses de Justine. Puis lui ordonna de se lever et de se rhabiller.
– C’est bon pour cette fois, je pense que tu as compris la leçon.
– Oui.
Dit-elle en prenant une petite voix timide.
– Je ne dirais rien de ton impertinence à ton papy.
– Merci
Elle jouait le jeu à merveille.
– Ce sera notre petit secret à tous les deux
Ajouta-t-il en se levant de la chaise.
Comme Justine n’avait rien répondu, il insista.
– Nous ne dirons rien à personne, d’accord ?
– D’accord !
– Promet-le.
– Promis.
– Promis quoi ?
– Promis je ne le dirais rien.
– Promis qui ?
– Promis Bernard.
Hésita-t-elle.
– Mais te voilà redevenu impertinente, la fessée ne t’a pas suffi ?
– Si, pardon, Monsieur
– C’est déjà mieux
Il s’installa sur le canapé et lui fit signe de s’approcher.
– Vient t’asseoir, je vais te consoler
Il tapota sur ses genoux. Sans rien dire, Justine se plaça à l’endroit qu’il indiquait.
– Il faut savoir être sévère, mais il faut aussi savoir récompenser .
Il caressa les cheveux de Justine et posa un baiser dans son cou.
– Tu aimes lire ?
Elle le regarda étonnée.
– J’aime qu’on me fasse la lecture, cela te plairait que la prochaine fois que je revienne avec un livre pour que tu me fasses la lecture ?
Justine ne savait pas ce qu’elle devait répondre.
– Tu aimerais que je revienne te voir de temps en temps ?
– Mais mon papy m’a toujours dit de me méfier des inconnus.
– Mais je ne suis plus un inconnu.
– Oui, mais je ne sais pas si mon papy serait d’accord.
– Nous ne sommes pas obligés de lui dire
J’éclatais de rire, le pauvre si il savait.
Justine, par contre, savait. Cela ne l’a gênait pas que j’entende tout ce que racontait Bernard, mais elle ne savait pas si elle devait le revoir, si je voulais qu’elle le revoit.
– Je ne sais pas
Finit-elle par dire en se levant.
Il la regarda un peu étonné.
– Que veux-tu dire ?
– Que je veux réfléchir à votre proposition.
– OK, voici mon téléphone, il te suffit de m’envoyer un texto pour me le dire.
– D’accord.
– Ne soit pas trop explicite dans ton message
Elle le regarda un peu surprise, puis elle pensa à Victoria.
– Oui, Victoria ne doit pas savoir ?
Demanda-t-elle tout en connaissant la réponse.
– Disons, que cela n’est pas la peine de la perturber avec cela
– OK, je vous demanderai si la robe lui va bien et si j’ajoute que je peux faire d’autres retouches, cela voudra dire que je veux bien vous revoir, si je n’ajoute pas cette dernière phrase, cela voudra dire que je veux bien vous revoir, mais avec Victoria et/ou mon papy présent.
– D’accord, super. Tu comprends très vite.
En disant cela, il s’approcha de Justine, l’agrippa et l’embrassa. Elle lui rendit son baiser mais quand il commença à glisser à nouveau sa main sous sa jupe, elle s’écarta en lui disant :
– Vous donnerez le bonjour à votre épouse !