ÉVOLUTION
Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.
Chapitre 08 : On parie ?
Cette fois, nous éclatons tous les deux de rire, puis je lui enlève son tablier qui a été aspergé en bas par sa mouille. Ensuite, nous nous enlaçons tendrement, et tandis que sa lourde poitrine vient s’écraser contre mon torse, j’en profite pour caresser à nouveau ses fesses. Je suis alors agréablement surpris, lorsque ma timide amante s’enhardit à faire pareil avec les miennes.
Au bout d’un moment qui me semble à la fois long tout en me paraissant très court, tant j’aurais voulu qu’il ne se termine jamais, Alice me dit :
Il faut que je nettoie mes cochoncetés, et ce serait mieux que je le fasse avant que ça sèche.
Je la lâche à regret, et elle va sans hésiter jusqu’au placard, dans lequel est rangé le matériel qui sert à briquer la maison. Elle en revient avec du produit pour les sols, un seau et un balai mixte qui fait également office de serpillière, et tandis que j’entreprends de récurer le plan de travail avec une éponge, mon amante fait la même chose avec le carrelage.
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Lorsque nous avons terminé, mon petit bout de femme me demande sur un ton légèrement ironique :
Est-ce que je t’ai assez prouvé que je suis une cochonne, ou bien je dois rester encore cette fois à baigner dans mon jus, qui à ma grande surprise a été très abondant ?
Je lui réponds tu tac au tac :
Si on faisait un compromis ?
Lequel ?
Eh bien voilà. Tu as le droit de te laver à condition que ce soit dehors, sous la douche qui est à côté de la piscine.
Bien que cette idée n’ait pas l’air de la contrarier, elle se renseigne tout de même en rougissant :
Et tu seras le seul à pouvoir te rincer l’il ?
Évidemment. Toute la propriété est entièrement fermée aux regards extérieurs, puisqu’elle est comme sur le devant, entourée d’une palissade doublée d’une haie. Par conséquent, il n’y aura pas d’autre voyeur que moi.
Alors Bingo.
Bien. Tu trouveras du gel douche et des serviettes dans l’abri de jardin, dont la porte n’est jamais fermée à clef. Et il te faudra attendre à peu près deux minutes, pour que l’eau chaude arrive jusque là-bas. Alors, ne te mets pas directement sous le jet, sinon tu vas hurler, et tout le quartier saura ce que tu es en train de faire.
Mon amante me fait alors un sourire sans rougir, et elle me dit avant de sortir de la cuisine :
Oui, ils sauront que je viens de prendre une douche écossaise, mais pas dans quelle tenue…
Elle a effectivement raison, et je vais profiter qu’elle est partie se laver pour aller commencer à cuire les côtelettes de porc, ce qui me permettra également de la mater, puisqu’elle sera à moins de dix mètres de moi.
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Sans hésitation, je passe le tablier qu’elle a utilisé, et qui est humide en bas, avant de me mettre au boulot. Une fois que je suis à côté du barbecue, je ne me gène pas pour observer Alice qui est à présent en train de se doucher dehors d’une façon que je trouve naturelle, et on ne peut plus charmante. Cependant, elle ne traîne pas, puisque cela ne lui prend qu’une dizaine de minutes, pendant laquelle elle s’est mouillée, savonnée, puis rincée. Ses cheveux qu’elle a attachés au sommet de son crâne juste avant sont restés parfaitement secs grâce aux jets directionnels, qui fonctionnent sur le même principe que ceux des salles de bain. Cette particularité ne lui a d’ailleurs pas échappé, puisqu’elle me fait en revenant, tandis qu’elle finit de se sécher avec une serviette éponge, et alors qu’elle est à nouveau coiffée de sa queue-de-cheval haute :
C’est le grand luxe ici. Une piscine de riches, une douche extérieure de riches, des fontaines de riches. Il ne manque qu’un spa dans le cabanon, qui lui par contre est vide.
Oui, l’autre me sert à entreposer les outils de jardin, par contre, celui-là ne m’est d’aucune utilité. Mais c’est marrant que tu me dises ça, parce qu’une de mes amies qui est masseuse me tanne à chaque fois qu’elle vient me rendre visite, pour que j’y installe un salon privé avec des bains bouillonnants, et tout le tralala.
Ce doit être une amie très intime, pour qu’elle envisage de te masser à domicile.
C’est effectivement le cas.
À quel point ?
Mon petit bout de femme m’a demandé ça sur un ton neutre, cependant un signal d’alarme retentit aussitôt dans ma tête, et je regrette de ne pas lui avoir parlé de Dorine plus tôt. Cependant, il est trop tard pour faire machine arrière, par conséquent, je lui fais face pour avouer la vérité :
Au début, elle me faisait des massages classiques pour éliminer le stress, principalement causé par une de mes ex. Puis nous avons lié connaissance, et elle a commencé à me faire des massages nuru qui sont érotiques, et peuvent même devenir sexuels si on va jusqu’au bout. Ensuite, nous sommes devenus intimes, au point qu’elle a fini par ne plus me faire payer ses prestations.
Alice s’est mise à rougir au fur et à mesure que je lui ai avoué cela, par conséquent, je me dépêche d’ajouter après une courte pause :
Bien entendu, je ne la vois qu’en période de célibat.
Comme Charlène et Marc ?
Au niveau sexuel oui, cependant Marc et Charlène sont beaucoup plus importants à mes yeux, car lui c’est un ami d’enfance. Mais il nous est arrivé de nous retrouver tous les quatre…
Et tu en as beaucoup, des amis de ce genre ?
Seulement trois, ce qui est à la fois peu et beaucoup.
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Pendant tout le temps que nous avons discuté, j’ai attentivement observé Alice pour voir comment elle réagissait. Mais sur son beau visage, je n’ai décelé ni colère, ni tristesse, ni déception, ce qui a le don de me rasséréner. C’est même avec une pointe d’ironie dans la voix qu’elle me dit avant d’entrer dans la pièce à vivre, sans doute pour aller poser son drap de bain dans la buanderie :
Les côtelettes de porc, elles se mangent bien cuites, mais pas carbonisées…
Je fais rapidement volte-face, pour me rendre compte rassuré que ma viande n’a pas encore brûlé, mais qu’il est grand temps de la retourner. Mon petit bout de femme ressort peu de temps après, mais par la porte-fenêtre de la cuisine, en tenant l’appareil-photo à la main et avec un petit sourire aux lèvres. Après avoir manipulé l’engin quelques instants, qui est réglé en mode « tout automatique », elle ne se prive pas de faire des clichés de moi en train de faire griller la viande. Bien évidemment, j’ai les fesses à l’air, puisque je porte le tablier qui a complètement séché grâce au feu, mais sur lequel subsiste une auréole. Cependant, je me prête au jeu avec le sourire, puisque comme elle me l’a fait remarquer : c’est de bonne guerre.
Ensuite, Alice retourne dans la cuisine, pour revenir cette fois en portant un plateau, sur lequel sont posés des assiettes des verres et des couverts qu’elle se met à installer sur la table, qui grâce cette fois à l’avancée du toit est toujours à l’ombre. Je lui demande alors :
Tu veux bien surveiller les grillades ma Chérie, pendant que je vais chercher une bouteille de vin ?
Bien entendu, mon Amour.
Tu préfères du rouge ou du blanc ?
Je suis plus blanc, mais si tu veux boire du rouge avec ta viande, ça ne me dérange pas, car je l’aime aussi.
Je la laisse donc pour emprunter l’escalier qui se trouve dans la cuisine, qui permet de descendre au sous-sol où se trouvent un cellier, une cave à vin, la chaufferie, et trois autres pièces qui servent de débarras. Cependant, je ne m’y attarde pas, parce qu’il y fait frais et que je suis quasiment nu, et je remonte rapidement avec une bouteille de Chablis.
Pris d’un doute, avant de l’ouvrir, je passe la tête par la porte-fenêtre, pour demander à mon amante qui est restée au soleil devant le barbecue :
Du bourgogne, ça te va ?
C’est parfait mon Amour.
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Ensuite, nous mangeons tranquillement à l’ombre sans éprouver le besoin de nous parler, alors que j’ai retiré mon tablier et que nous sommes tous les deux complètement nus. Alice a l’air d’apprécier autant que moi nos silences emplis de sérénité. Cependant, au moment du fromage, elle me dit tout en rougissant légèrement :
J’aimerais que tu me parles un peu plus de Dorine, et de ses massages gourous.
Je souris, avant de lui répondre :
Ce n’est pas gourou, mais nuru, et c’est un mot japonais qui veut dire glisser. Ce sont les geishas qui le pratiquaient au départ, mais il s’est généralisé dans le monde entier depuis quelques années. Cela consiste dans le fait d’enduire les corps d’un gel spécial, et de les frotter l’un contre l’autre. Quant à Dorine, tout comme Charlène elle est bisexuelle. Par conséquent, si tu veux qu’elle t’en fasse un je ne pense pas qu’elle y verra un inconvénient.
Mon amante s’empourpre un peu plus, avant de répliquer :
Ce genre de chose ce n’est ni plus ni moins que de la prostitution, étant donné que la prestation est à caractère sexuel et qu’elle est rémunérée.
Cela te choque ?
Pas du tout. Mais si ces extra ne sont pas déclarés, elle doit choisir ses clients avec soin, sinon elle risque de se faire dénoncer.
C’est effectivement le cas. Elle dit qu’elle ne pratique ce genre de chose, qu’avec les gens avec qui elle se sent en harmonie. Autrement dit, c’est elle qui choisit avec qui elle veut aller plus loin que le massage classique.
Par conséquent, tu ne peux pas être certain qu’elle voudra bien le faire avec moi.
Tu as raison. Mais le fait qu’elle et moi soyons amis signifie que ce n’est pas de la prostitution puisqu’il n’est plus question d’argent entre nous. Par conséquent, je peux présumer qu’elle acceptera de le faire avec toi, ne serait-ce que pour me faire plaisir.
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Alice réfléchit quelques instants, avant de me dire :
Oui, mais moi je n’ai pas envie qu’on lui force la main.
Je souris une nouvelle fois, en constatant que mon petit bout de femme est prête à se lancer dans une nouvelle expérience, et que l’unique chose qui la retient, c’est la peur d’être rejetée ou de décevoir. Par conséquent, je tente de la rassurer :
Je t’ai déjà dit que Dorine aime autant les femmes que les hommes. Et tu peux me croire sur parole, lorsqu’elle te verra elle tombera sous ton charme tout comme moi je l’ai fait.
Même avec mes gros nichons qui pendent lamentablement ?
Je pousse un soupir exagéré, comme si son insistance au sujet de son complexe m’agaçait, alors qu’il ne fait en vérité que m’attendrir. Puis je lui dis :
Tes gros nichons, à moi ils me plaisent énormément. Et je suis certain qu’il en sera de même pour Dorine. Mais je comprends que tu puisses avoir des doutes à ce sujet, aussi je vais te faire une proposition.
Laquelle ?
Eh bien voilà. Si le week-end prochain tes filles et toi vous n’avez rien de prévu, tu reviendras ici. Le samedi, on invitera Dorine et on fera du nudisme, et je te parie que c’est elle qui va te faire des propositions. Elle va je pense, tout d’abord te demander si tu veux aller dans son salon pour te faire masser, très certainement gratuitement. Mais avant elle te parlera de ses spécialités, en te précisant que si elle le fait c’est parce qu’elle se sent en harmonie avec toi.
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Alice s’est mise à rougir de plus en plus, au fur et à mesure que je lui ai expliqué comment selon moi les choses risquent de se passer, ce qui ne l’empêche pas de me demander :
Et c’est quoi, l’enjeu du pari ?
Je réfléchis quelques instants, avant de répondre :
Si j’ai raison, et qu’elle te dit que vous êtes en harmonie, tu laveras mes deux voitures en alternance et complètement à poil, pendant quatre samedis de suite.
Devant la maison ?!
Je lève un sourcil ironique, avant de répliquer :
Oui, à moins que tu ne préfères aller dans une station-service…
Elle devient cette fois écarlate, surtout je pense à l’idée d’effectuer cette corvée nue et en public, mais elle me fait :
Et si c’est moi qui gagne, quel sera ton gage ?
À toi de me le dire.
Je vais y réfléchir, et je t’en reparlerai dans la semaine. Car je suppose qu’on va continuer à boire notre café ensemble le midi ?
Je ne manquerais ça pour rien au monde. Surtout pour avoir le plaisir de te voir réendosser ta tenue de femme très sage, sur celle de la cochonne que tu es devenue.
Alice cette fois ne rougit pas et elle se contente de sourire, ce qui me montre qu’elle fait des progrès au niveau de la timidité. Puis elle me demande :
Et tes autres amis Marc et Charlène, tu vas me les présenter quand ?
Mais quand tu voudras. Pourquoi pas dimanche prochain ?
Ils ne vont pas se vexer, en apprenant que j’ai vu Dorine avant eux ?
Déjà on n’est pas obligé de leur dire, et puis cela me fait penser à une chose.
Laquelle ?
Tu m’as dit que tu avais peur de ne pas être à la hauteur de Charlène sur le plan sexuel, et je pense que Dorine pourrait t’aider à acquérir plus d’expérience.
De quelle manière ?
Eh bien, une partie de son travail si on parle de ses spécialités, consiste à donner du plaisir autant aux femmes qu’aux hommes. Par conséquent, elle pourrait t’apprendre des choses, sur le plan théorique tout comme sur le plan pratique.
Mais cela implique que tu aies raison à son sujet, et qu’elle et moi soyons effectivement… en harmonie.
Mais j’en suis convaincu, sinon je ne parierais pas.
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Notre conversation est interrompue par une voix qui nous dit bonjour, et au lieu de rougir, Alice devient blanche comme un linge. Bien que je tourne le dos à la porte-fenêtre de la pièce à vivre, contrairement à mon petit bout de femme qui lui fait face, je comprends immédiatement de qui il s’agit. Non seulement parce que j’ai reconnu la voix, mais parce qu’en plus une seule personne a les clefs de ma villa, mis à part moi, et il s’agit de mon fils Henry. Bien que sa présence ne m’ait jamais dérangée auparavant, même lorsque j’étais en couple, je suis en colère à cause de cette intrusion. Surtout à cause de mon amante, qui se retrouve par ma faute dans une position très embarrassante, puisqu’elle est en ce moment même sans aucun vêtement, devant une personne qui lui est étrangère.
Par conséquent, je dis à Henry sur un ton très agacé, et sans prendre la peine de tourner la tête :
Je croyais qu’il était convenu entre nous, que tu t’annoncerais systématiquement avant de venir ici ?!
Excuse-moi Papa. Si j’avais su que tu avais une nouvelle copine, je l’aurais fait.
C’est justement pour éviter que ce genre de chose n’arrive, que je te l’ai demandé.
Oui, enfin… c’est pas la première fois que je vois une de tes nanas à poil…
Je sens la moutarde me monter au nez, et heureusement mon amante qui a repris une teinte normale, enfin par rapport à son caractère puisqu’elle est cette fois écarlate, prend le taureau par les cornes, puisqu’elle se lève en me disant :
Inutile de t’énerver à cause de ça, mon Amour. Ma réaction a été provoquée par la surprise, mais à présent ça va beaucoup mieux. Et comme je suppose que vous avez des choses à vous dire, je vais aller préparer le café. Je pense pouvoir y arriver sans ton aide, vu qu’on a la même machine à la maison.
Elle dispose ensuite sans se presser, et d’une manière que je trouve assurée vu les circonstances, sur le plateau qui est posé sur la table les reliefs de notre repas. Puis elle se dirige tout en le portant vers la cuisine, perchée sur ses mules qui sont la seule chose qui l’habille. Sa démarche est gracieuse, et ses seins lourds se balancent joyeusement au rythme de ses mouvements. Cela n’échappe pas à mon fils qui la regarde avec admiration, et auquel elle dit en passant tout en rougissant à nouveau :
Bonjour Henry. Je m’appelle Alice, et je suis enchantée de faire votre connaissance.
À suivre…