ÉVOLUTION
Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.
Chapitre 09 : On se jette à l’eau.
Une fois qu’Alice est entrée dans la maison, mais en laissant la porte-fenêtre ouverte, Henry vient s’asseoir à table juste à côté de la place qu’elle a occupée. Mais avant qu’il ne dise quoi que ce soit, je le préviens :
Si tu fais la moindre réflexion au sujet de son physique, je te sors de ma maison à coups de pied dans le cul.
Il me connaît assez bien pour savoir que je ne mettrai pas ma menace à exécution, mais qu’il a tout de même intérêt à faire attention. Par conséquent, il me répond :
Je suis désolé Papa, si j’avais su, j’aurais téléphoné avant de venir. Mais je ne comprends pas pourquoi tu t’es mis dans cet état. Comme je te l’ai fait remarquer tout à l’heure, j’ai vu plus d’une de tes copines à poil. C’est grâce à Justine que j’ai eu mes premières érections, et celle qui a suivi, Natacha, s’amusait à me provoquer. Cela ne t’a jamais dérangé, alors je dois dire que ta réaction m’étonne.
Parce que cette fois, c’est différent. Non seulement Alice est très timide, mais en plus, ce n’est pas juste une copine comme tu dis.
C’est sérieux ? Tu es vraiment amoureux d’elle ?
Disons que j’espère, que nous allons réussir à construire quelque chose ensemble.
Euh… mais… elle porte une alliance. Son mari est au courant ?
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Je jette un rapide coup d’il vers la cuisine, convaincu que mon petit bout de femme nous entend, cependant, elle fait comme si de rien n’était, et après avoir mis la vaisselle sale dans la machine qui sert à la laver, elle est en train de s’affairer auprès de celle qui fait le café. Il est vrai qu’elle n’a pas enlevé sa bague, ce qui jusqu’à présent, ne m’a pas dérangé, étant donné que je n’ai aucune raison d’être jaloux du fantôme, de l’homme qu’elle a épousé il y a des années de ça. Seulement ceux qui me connaissent, tout comme mon fils vient de me le démontrer, pourraient s’imaginer que je suis l’amant d’une femme appartenant déjà à un autre. Ce qui est en contradiction avec les principes que j’ai toujours défendus. Cependant, ce n’est pas le moment de m’inquiéter de cela, et je réponds à Henry :
Alice est veuve depuis 10 ans, et elle porte son alliance en souvenir de son défunt mari. Par conséquent, nous sommes un couple tout à fait légitime.
Il semble se contenter de ma réponse, probablement parce qu’il sait à qui il a affaire, cependant, sa curiosité n’est pas encore assouvie, puisqu’il me demande :
Elle a des enfants ?
Deux filles de 18 ans, qui sont jumelles.
Jolies ?
Pour l’instant, je ne les ai vues que de loin, car vois-tu, leur mère et moi ne sommes ensemble que depuis hier. Mais je t’interdis de t’imaginer quoi que ce soit à leur sujet. Car si elles sont aussi sages que leur maman, je ferai tout pour t’empêcher de t’approcher d’elles de trop près. Mais dis-moi, tu n’es pas venu ici pour me parler de ça puisque tu ignorais leur existence. Alors qu’est-ce qui t’amène ?
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Henry hésite à me répondre, ce qui me fait comprendre que la chose est sérieuse, par conséquent, j’attends patiemment qu’il se lance :
J’ai un problème de voiture, aussi j’aimerais que tu me prêtes une des tiennes pour quelques jours.
Des voitures, j’en ai effectivement deux, seulement je me sers toujours de la même qui est ma Dodge Challenger grise, étant donné que la seconde est une BMW Alpina B7 S turbo coupé de 1985, ce qui fait qu’elle est plus vieille que mon garçon. Il s’agit d’un bolide rouge avec une sellerie en cuir noir, qui a plus de 330 chevaux sous le capot, et peut atteindre la vitesse de 262 kilomètres-heure. C’est bien évidemment un modèle de collection, qui n’a été construit qu’en 30 exemplaires, et la mienne est cotée à plus de 100 000 euros, étant donné qu’elle est en parfait état. Je ne la sors que rarement, principalement pour entretenir la mécanique, et Henry sait très bien que jamais je ne la lui prêterais, parce que j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Mais c’est à mon tour d’être curieux, et je commence par lui dire :
Je comprends mieux pourquoi on ne t’a pas entendu arriver, c’est parce que tu es venu en bus. Mais qu’est-ce qu’elle a au juste ta bagnole ? Et pourquoi ta mère ne te prête pas une des siennes, généreusement offertes par son avocat de second mari ?
J’ai eu un accident. Je suis allé au garage ce matin pour en acheter une autre, mais le temps de faire les papiers et tout ça, il faudra au moins une semaine avant que je puisse l’avoir. Quant à Maman, depuis que j’ai cabossé sa Mini, elle ne me fait plus confiance.
J’éclate alors de rire, avant de lui répondre :
C’est pour ça que tu as pensé que ton vieux père allait t’aider, en te prêtant sa Challenger qui a tout juste un an. Très bien, je vais le faire, mais à une condition…
Il me coupe aussitôt la parole :
Je ne la conduirai pas si j’ai bu la moindre goutte d’alcool. Promis juré.
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C’est à ce moment-là qu’Alice revient, mais cette fois avec son plateau chargé de trois tasses pleines de café et d’un sucrier, et elle marche avec précaution pour ne rien renverser. Cependant, cela n’enlève rien à sa grâce, et elle rougit sous le nouveau regard admiratif que lui lance mon garçon. Mais ce dernier s’est rendu compte de la gêne de mon amante, par conséquent, il lui demande gentiment une fois qu’elle a posé ce qu’elle porte, et qu’elle s’est assise avec nous :
Ça aggravera la situation si je me mets nu moi aussi, ou bien est-ce que vous vous sentirez plus à l’aise ?
Et j’ajoute pour mon amante, tandis qu’elle hésite à répondre :
Tu pourrais également aller mettre quelque chose, puisqu’il n’a jamais été question que tu reçoives nos invités, nue.
Elle me regarde alors droit dans les yeux, avant de me dire en rougissant un peu plus :
Ah bon ? Moi j’avais cru comprendre que le fait de rester à poil en présence d’autres personnes, m’aiderait justement à vaincre ma pudeur.
Oui, mais sur la plage, ou à condition que tout le monde ait décidé de l’être. Ce qui dans un cas comme dans l’autre, implique une préparation mentale.
Henry réagit aussitôt, puisqu’il se lève pour aller dans la pièce à vivre, et il en ressort peu de temps après sans aucun vêtement.
Il est clair qu’au niveau du physique, je ne peux pas concurrencer ce gamin de 22 ans, qui me ressemble tout en étant plus grand et plus musclé que moi. Il mesure un mètre quatre-vingt-trois, autrement, dit-il, me dépasse de huit centimètres, et il doit peser dans les soixante-cinq kilos sans un gramme de graisse, tandis que j’en compte quatre-vingts qui sont bien enrobés. De plus, même si je ne l’ai jamais vu en érection, son sexe surclasse le mien.
Cependant, Alice ne semble pas être sensible à son charme, même si elle le remercie d’un sourire, ce qui démontre que contre toute logique, elle se sent à présent moins intimidée.
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Nous buvons ensuite tranquillement notre café, puis Henry me demande :
Tu as rempli la piscine ?
Oui, ce matin. Mais l’eau ne doit pas être encore bien chaude.
Il se lève, et il me dit :
Je vais tout de même aller la tester, et ce sera mon premier bain de l’année.
Je suis convaincu qu’il ne va pas y rester bien longtemps, mais étant donné qu’il est adulte, je le laisse faire, et sans tarder, il plonge avant de faire un crawl puissant, avec lequel cette fois encore je suis loin de pouvoir être compétitif.
Je vous ai dit que ma piscine mesure vingt mètres sur six, ce qui est exact sauf qu’elle est constituée de deux bassins distincts. Le plus petit fait quatre mètres par six, avec une profondeur allant de trente centimètres à un mètre ; et le plus grand qui bien évidemment est dans le prolongement du premier mesure seize mètres par six, et sa profondeur va de un mètre cinquante à trois mètres. J’ai longtemps hésité avant d’y mettre un plongeoir, mais finalement, je me suis dit que les risques d’accident n’en valaient pas la peine, et qu’il y avait déjà largement de quoi s’amuser.
Mais revenons à Henry. Après avoir fait quatre longueurs à un rythme soutenu, soit pas loin de soixante-cinq mètres, il s’arrête en posant ses bras sur le rebord de la piscine, et il nous dit à peine essoufflé :
Venez ! Elle est super bonne !
Je regarde alors Alice pour voir comment elle réagit, et tandis qu’elle s’est elle aussi tournée vers moi, je remarque sur son beau visage un mélange d’envie et d’indécision. Par conséquent, je lui fais :
Si c’est à cause de tes cheveux que tu hésites, je n’ai pas de bonnet à te prêter. Mais il y a de quoi les sécher dans chacune des salles de bains de la maison.
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Lorsque mon petit bout de femme se lève, je pense être arrivé à la convaincre, pourtant elle replace les tasses et le sucrier sur le plateau, et tout en attrapant ce dernier, elle me dit en rougissant légèrement :
Vas-y si tu veux, moi, je vais aller remettre en place tout ce qu’on a dérangé.
Puis elle entre dans la cuisine, et je me dirige vers les bassins après avoir quitté moi aussi mon siège, légèrement déçu, même si je ne sais pas pourquoi. Puisqu’après tout, qu’Alice se baigne aujourd’hui n’a pas vraiment d’importance, étant donné qu’elle aura tout le temps de profiter de la piscine plus tard. Lorsque j’y suis, je me mets à l’eau moi aussi en plongeant, mais d’une manière moins sportive que mon fils, et lorsque je ressors la tête de l’eau, ce dernier me demande :
Elle n’a pas envie de venir se baquer ?
Je t’ai dit qu’elle est timide. Par conséquent, je crois qu’elle n’ose pas, et c’est peut-être parce que tu es là.
Mais enfin, je ne vois pas où est le problème ?!
Le problème, c’est que toi, tu as été habitué à la nudité depuis ton plus jeune âge. Mais Alice jusqu’à aujourd’hui, ne s’était jamais retrouvée déshabillée autrement que dans l’intimité, que ce soit pour se laver ou au lit avec son mari. Et même dans ce dernier cas, si ça se trouve, elle gardait une chemise de nuit. Mais elle est prête à se dessaler, puisque ce matin, elle est sortie pour la première fois de sa vie dehors sans aucun vêtement. Elle est même allée jusqu’au portillon de la maison, et un peu plus tard, elle a pris une douche ici. Lorsque tu es arrivé, elle a éprouvé une grande gêne, mais elle est arrivée à la surmonter, ce qui est plutôt bon signe. Cependant, il faut lui laisser le temps de s’accoutumer petit à petit, et peut-être même que d’ici cet été, elle arrivera à faire du naturisme.
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Henry réfléchit quelques instants à ce que je viens de lui dire, puis il me fait :
Je vois, et je suis désolé de vous avoir dérangés…
Détrompe-toi. Si ton arrivée a été un choc pour Alice, elle est parvenue à se reprendre. Et cela lui rendra service, lorsqu’elle devra se retrouver nue devant d’autres personnes.
Il sourit, avant de me demander :
Comme Charlène et Marc ?
Bien entendu, mon fils est au courant que j’entretiens une relation d’un genre particulier avec ce couple d’amis, tout comme il sait qui est Dorine. C’est même cette dernière qui l’a déniaisé quand le moment est venu, et ce avec ma bénédiction. Elle et moi avons estimé après en avoir discuté, qu’il était préférable pour lui d’entamer sa vie sexuelle avec un bagage, qui pourrait lui être utile face à des gamines de son âge inexpérimentées.
Sur le moment, il est même tombé amoureux de mon amie masseuse, qui est une femme superbe n’ayant que 5 ans de plus que lui. Heureusement, elle a su lui faire comprendre qu’être en couple avec une femme qui loue son corps n’était pas une bonne idée. Je sais qu’ils se revoient de temps en temps pour faire l’amour, cependant ils n’ont pas établi de relation suivie, et Henry s’est mis à fréquenter d’autres filles. Mais ceci est une autre histoire, et je lui réponds :
Oui, comme Marc et Charlène. J’ai décidé de leur présenter Alice le week-end prochain, et étant donné que ton parrain est déjà au courant pour elle et moi, je risque de passer une longue semaine, pendant laquelle j’aurai à répondre à des dizaines de questions à son sujet.
En entendant cela, mon fils éclate de rire, puis étant donné qu’il avait raison et que l’eau est effectivement bonne, nous nous mettons à nager côte à côte. Cependant, nous ne faisons pas de crawl, mais de la brasse, et par égard pour mon âge, il se maintient à ma hauteur en allant plus doucement que son rythme habituel.
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Nous faisons des longueurs pendant une quinzaine de minutes, ce qui vu la vitesse à laquelle nous allons, ne me fatigue pas, puis je vois Alice venir vers nous. Elle est sortie de la maison par la porte-fenêtre de la pièce à vivre, celle qui est ouverte depuis ce matin, et en plus de ses mules à talons pleins en liège, elle porte ses lunettes de soleil, ainsi qu’à la main le flacon de crème à bronzer que nous avons acheté ce matin. De toute évidence, même si elle n’a pas l’intention de venir nous rejoindre dans la piscine, elle a pour le moins décidé de prendre un bain-de-soleil. C’est pourquoi je lui dis lorsqu’elle arrive près des bassins, et tandis qu’Henry et moi nous arrêtons de nager pour la regarder :
Tu sais déjà qu’il y a des serviettes dans le cabanon, mais si tu préfères dans l’autre, il y a des chaises longues. La clef est sous la petite grille qui sert à l’écoulement de l’eau du toit, à droite. Et tu trouveras à l’intérieur des chiffons pour enlever la poussière, tout de suite à gauche de la porte.
Elle me répond, tout en s’empourprant légèrement :
Je te remercie pour ces informations, mon Amour. Mais étant donné que vous êtes dans l’eau depuis un petit moment, j’en déduis qu’elle doit avoir une température agréable. Par conséquent, je vais venir vous retrouver avant toute autre chose.
Mon petit bout de femme retire alors ses lunettes, qu’elle pose sur le carrelage avec le flacon, non pas en se penchant en avant, mais en se mettant accroupie, tout en écartant les cuisses alors qu’elle aurait pu les garder serrées, ce qui expose sa vulve à nos regards. Je comprends immédiatement qu’elle est consciente de ce qu’elle vient de faire, puisqu’elle devient écarlate, et lorsque je regarde brièvement Henry pour voir comment il réagit, je constate qu’il est lui aussi légèrement rouge.
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Je ne suis pas choqué que mon amante se la joue provocatrice, même si c’est face à mon fils, et je suis même plutôt fier d’elle. Par conséquent, je lui fais un petit sourire pour bien lui montrer que j’approuve son comportement, et elle me le rend tout en se relevant. Ensuite, elle sort ses pieds de ses chaussures, et elle plonge dans un mouvement que je trouve étonnement fluide, si l’on part du principe que sa grosse poitrine aurait dû la handicaper. Mais mon petit bout de femme n’a pas fini de m’étonner, puisqu’elle vient ensuite vers nous en nageant un crawl que je trouve gracieux, et qui est également rapide puisqu’elle ne tarde pas à nous rejoindre. Lorsque c’est fait, elle se place à ma droite alors qu’Henry est sur ma gauche, et nous nous remettons à nager, cette fois tous les trois. Tandis que nous continuons à faire de la brasse, je dis à Alice :
Pour une qui n’a pas de piscine, tu te débrouilles plutôt bien.
Je te remercie mon Amour. Mais vois-tu, depuis hier, je n’ai pas eu le temps de te raconter tous les détails de ma vie. Comme par exemple que pour m’aider à être moins sauvage, mes parents m’ont fait entrer dans une équipe de natation lorsque j’avais 8 ans. Le fait de prendre des douches nues avec mes camarades après nos entraînements m’a beaucoup aidée, même si au départ, j’étais morte de honte. Après des débuts difficiles, j’ai fini par apprécier de faire partie d’une bande de copines, et je suis même restée plusieurs années dans ce club après mon mariage. Même si j’ai arrêté la compétition lorsque mes filles sont nées, parce que je n’avais plus assez de temps à consacrer à cette activité.
Là, je suis bluffé, et je lui réponds sur un ton enjoué pour qu’elle ne se méprenne pas :
Tu m’en diras tant. Dans ce cas, je vais vous laisser entre sportifs, parce que je ne voudrais pas vous empêcher de vous défouler.
Et sans attendre, je rejoins le bord de la piscine, sur lequel je m’assois pour les regarder. Une fois sa surprise passée, Alice tourne la tête vers Henry, et sans prononcer un mot, elle se met au crawl. Mon fils part immédiatement à sa poursuite, et je ne sais pas si c’est voulu de sa part, mais après une bonne trentaine de longueurs, il n’a toujours pas réussi à la rattraper. C’est lui qui jette l’éponge en décrochant pour venir vers moi, et lorsqu’il pose ses bras sur le rebord de la piscine, il me dit essoufflé :
Tu aurais vu son regard quand elle m’a défié, on aurait dit une tueuse.
J’éclate alors de rire, avant de lui répondre :
Comme ça, tu sauras ce qui t’attend si tu t’approches trop près de ses filles.
À suivre…