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Famille, je vous aime – Chapitre 2

Famille, je vous aime - Chapitre 2



Je m’étais assurée que le dîner de Gran’Pa était bien prêt, et puis je l’avais quitté rapidement, assez perturbée. Je ne voulais pas parler avec lui de ce qui venait de se produire. Pas maintenant. Nous en reparlerions, cela était certain, mais je ne tenais pas à en parler à chaud ; j’avais besoin de réfléchir, car je n’en revenais pas ! Pour la première fois, ce n’était pas moi qui avait décidée de donner mon corps, et je trouvais que j’avais cédée un peu trop rapidement ! Inconsciemment, avais-je déjà eu envie de Gran’Pa ? Ainsi, charnellement ? D’accord, nous nous entendions bien, et depuis ma plus jeune enfance, une certaine complicité s’était établie entre nous. Mais, de là à imaginer un jour ce qui venait de se passer entre nous deux… Non ! C’était vraiment tout… sauf prémédité… enfin, de mon côté ! Et puis, son regard, ses yeux lorsqu’il m’avait demandé de le caresser ! Cette petite lueur qui brillait alors dans son regard. Il m’avait semblé y lire un appel, un désir charnel qui pour lui serait peut-être un des derniers. J’avais tout de suite compris que je ne pouvais pas refuser, qu’un refus ce serait lui faire affreusement mal, que nous perdrions notre belle complicité… et puis, quoi ! D’accord, il était « de mon sang », mais après tout, c’était un homme… un homme qui, je le savais, avait encore de beaux restes, un membre que j’avais déjà vu bien raide, et je m’étais déjà dit que beaucoup de mes bien plus jeunes conquêtes ne pouvaient se vanter d’une aussi belle virilité… Oui, je lui avais fait plaisir, je lui avais donné du plaisir, et j’en étais heureuse, je pouvais même dire que j’en étais fière ! Je savais déjà que je serais heureuse de lui redonner un tel plaisir, et qu’à partir de ce jour je lui appartenais complètement… ce qui ne voulait néanmoins pas dire… exclusivement !

Une fois chez moi je repassais sous la douche, en m’interdisant de penser aux événements de ce début de soirée ; Une foi lavée, et habillée, la perspective de me retrouver seule chez moi ne me tentait guère… j’avais surtout envie de m’étourdir un peu, envie de laisser un peu de côté les idées qui me traversaient la tête.

On était vendredi, il était un peu plus de 21 heures… l’Aigle Noir devait être ouvert. L’aigle noir était une boîte située pas trop loin de chez moi. J’y allais assez souvent, j’y avais mes habitudes, la musique y était bonne et Gilles savait me doser comme il fallait mon cocktail préféré. Je pourrai m’y étourdir, je pourrai oublier… et si je n’étais plus en état de conduire pour rentrer, je trouverais bien quelqu’un pour me ramener ; Au besoin d’ailleurs, ce serait Gilles lui même : même s’il me fallait pour cela attendre la fermeture.

Je pris donc les transports en commun pour m’y rendre et en 30 minutes j’étais sur place.

Il n’y avait pas encore grand-monde, la musique n’était pas encore trop forte… de quoi se mettre doucement dans l’ambiance…

Gilles effleura légèrement mes lèvres…

— « Bénédicte ! Un vendredi… c’est rare ! Mais… je te trouve un peu pâlotte… des problèmes ? »

— « T’inquiète ! Rien de grave… mais… j’ai besoin de m’étourdir un peu ! »

— « OK… alors… je te prépare le premier… et celui là, c’est la maison qui régale ! »

— « Merci Gilles… ce ne sera pas le dernier et… euh… si j’exagère un peu… tu me ramèneras ? »

Son visage s’éclaira d’un franc sourire qui fit étinceler deux rangées de dents parfaitement blanches.

— « No problem Béné ! Mais… tu sais qu’il te faudra attendre la fermeture… »

— « je sais… je sais… Pas de problème ! »

Tandis qu’il me préparait mon cocktail et que nous échangions ces quelques mots la salle s’était remplie. Gilles me laissa pour s’occuper des autres clients et je commençais à déguster mon breuvage. Juste ce qu’il me fallait ! Gilles n’avait pas perdu la main, c’était vraiment le roi du Gin-purple ! Après deux gorgées je commençais à me sentir beaucoup mieux et décidais d’aller me défouler sur la piste de danse. C’était Kévin qui était ce soir là aux platines. J’allais lui faire la bise.

— « Tu es là ma princesse… je devais savoir que tu viendrais ce soir ! Je crois que tu vas adorer tout ce que je vais passer ! »

— « Tu es un amour ! Etourdis moi Kévin ! »

Lui aussi eut le droit d’effleurer mes lèvres… et je commençais à danser… les yeux fermés… oui, la musique me convenait parfaitement !

Je passais voir Gilles pour prendre un second cocktail, avant de revenir en piste… je dansais en essayant de me vider la tête… mais au bout d’un moment il me sembla qu’un regard restait braqué sur moi… je relevais la tête… grand, blond, bien bâti, un très joli sourire sur ses fines lèvres… en effet, ses yeux ne me quittaient pas… il semblait décontracté, pas le genre de type à se prendre la tête…  un jean moulant, sous lequel il me sembla deviner un service trois pièces assez conséquent,  une chemisette bien déboutonnée sur un torse aussi viril que musclé… nos regards se croisèrent enfin, nous nous sourîmes…

— « je vous offre un verre? »

— « oui, merci… ce n’est pas de refus ! »

Il me guida vers sa table… en passant je commandais mon cocktail à Gilles qui me fit un clin d’il complice. Mon inconnu commanda lui un whisky glace.

J’appris qu’il se prénommait Steve, qu’il était Américain, en vacances à Paris. Il parlait beaucoup, était intéressant, il me faisait rire… et je voyais que, sous sa ceinture, son pantalon commençait vraiment à prendre des formes… Je plantais mes yeux dans les siens, me levais et lui tendit la main…

— « viens… suis moi ! »

je l’emmenais vers les toilettes des femmes, et nous prîmes possession de la première place disponible. Une fois la porte fermée je m’adossais contre elle, lui demandais de  s’asseoir sur le couvercle des WC et, me mettant à genoux devant lui  je commençais à défaire sa braguette…

Mes yeux ne m’avaient pas trompée… son sexe était vraiment d’une taille honorable, comme je les aimais, mais surtout bien rigide, bien dressé… ma main fut rapidement dessus… vite suivie par mes lèvres ; Et de plus, j’aimais beaucoup son odeur. Faisant durer le plaisir, je le suçais lentement. Il avait mis ses main derrière ma tête, mais pas pour me « baiser » la bouche… non, il me caressait la nuque, me laissant moi-même régler les mouvements qui l’amènerait au plaisir…

J’oubliais la vision de Gran’Pa, j’oubliais le goût de son sexe, de son sperme… je ne pensais plus qu’à ce bel inconnu que je voulais sentir couler dans ma bouche !

Je sentais son sexe qui palpitait sous mes caresses… je sentais qu’il allait venir… il chercha à se dégager, mais je posais mes mains sur ses fesses, le forçant à rester en moi le temps qu’il éjacule…  

Dans un grand râle de plaisir il se déversa en moi. Lentement j’avalais toute sa semence, pompait son gland pour ne pas en perdre une goutte…

A son tour il se baissait, approchait sa bouche de mon minou… mais je ne le laissais pas faire… j’avais eu ce que je voulais, je n’en désirais pas plus pour le moment. Il me regardait d’un air étonné… je lui adressais mon sourire le plus enjôleur, posais rapidement mes lèvres sur les siennes… et remontais au bar.

Quand il me vit remonter, Gilles me prépara aussitôt un nouveau cocktail…

C’est accoudée au bar que je passais le reste de la soirée…

Lentement, la salle se vidait, la musique s’était arrêtée… J’avais l’esprit un peu brouillé… Je sentis la main de Gilles qui me saisissait le coude ;

– « C’est fini Béné… je te ramène… »

Je hochais la tête, le laissais me guider, montais dans sa voiture. Nous fûmes rapidement devant chez moi. En ralentissant il tourna son regard vers moi…

— «  Oui, gare-toi ; tu peux monter. »

Il me prit légèrement par la taille… l’ascenseur, le palier… je lui laissais mon sac pour qu’il prenne les clés. Il s’effaça pour me laisser entrer la première. Je jetais mon sac sur un fauteuil du salon, envoyais valser mes chaussures basses.

— « Si tu veux un verre, tu connais la maison… Pour moi ce sera une douche… et mon lit ! »

Quand je regagnais ma chambre, il m’attendait, verre en main, dans un fauteuil. Je m’allongeais, lui offrant toute ma nudité. Mais il avait l’habitude ! Ce n’était pas la première fois qu’il me voyait dans cette tenue.

Nous restâmes un moment silencieux, moi allongée les yeux fixés au plafond, lui dans son fauteuil, les yeux braqués sur moi. Enfin il posa son verre.

— « Raconte Béné ! Je vois bien que quelque chose te tracasse… et que tu as besoin de parler ! »

— « Oui… tu as raison… tu sais, je t’ai dit déjà que le soir je m’occupais de mon grand-père. Et bien, ce soir… il s’est passé quelque chose entre Gran’pa et moi ! »

— « Quelque chose… tu veux dire… que… »

— « Oui… nous avons fait l’amour tous les deux, sous la douche… »

Je lui racontais tout ce qui c’était passé.

– « Et tu vois… je dois dire que… j’ai aimé ! Aimé lui donner ce plaisir, mais j’ai aussi pris moi-même beaucoup de plaisir à le sentir en moi, puis à sentir son sperme qui giclait sur mon visage… oui , j’ai aimé et cela me perturbe !  Tu te rends compte ! Lui, Gran’Pa, mon Grand Père ! J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour lui, nous nous sommes toujours bien entendus, il y a toujours eu une certaine complicité entre nous deux… mais… en arriver là ! Je n’aurai jamais imaginé cela ! Et puis, tu vois… je crois que… s’il me le redemande… et bien… je recommencerais… »

– « Et bien… en effet ! Je comprends que tu sois perturbée ! On ne s’ennuie jamais avec toi, il t’arrive sans arrêt des trucs surprenants… mais, tu sais… rien ne dit qu’il recommencera… il est peut-être aussi troublé que toi ! »

— « Non… je ne crois pas… pour lui, à son âge… ce doit être inespéré ! Je sais qu’il recommencera… et que je ne dirais pas non ! Mais… viens… je veux oublier pour l’instant… viens me faire l’amour, sois tendre avec moi, comme je sais que tu sais l’être… c’est le meilleur moyen pour que j’oublie… pour l’instant ! »

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