Bonjour ^^’ Petite histoire que j’ai écrite pour un ami… N’hésitez pas à me donner des retours, c’est la première fois que je publie quelque chose ici ! J’espère que votre lecture sera agréable :3
Longs cheveux bruns, courte robe rouge, fines lèvres roses. Sac à main, chaussures à talons, boule au ventre. Sa première soirée depuis longtemps… Elle avait promis d’y aller mais était assez inquiète.Non, ce n’était rien. Une grande inspiration, une petite vérification de sa tenue et elle était partie. Le son de ses talons sur les rues rythmait sa marche dans Paris. Les lampadaires étaient déjà allumés et se reflétaient sur les flaques de pluie.
Quand elle arriva devant la porte, elle entendait déjà la musique et les rires. On lui ouvrit à la seconde où elle sonna.
« Chloé ! Je suis trop contente que tu sois là ! lui hurla son amie hystérique.
— Bah oui patate, c’est ton anniversaire, je t’ai promis que je viendrais, non ?
— Allez, rentre et mets-toi à l’aise. Je reviens dans deux secondes avec deux verres ! »
À peine Chloé fut entrée dans l’appartement que Lucie était déjà partie. Elle se retrouva seule au milieu de ce qui lui semblait être des milliers d’inconnus. Elle partit à la recherche d’un visage familier auquel s’accrocher comme une bouée dans cet océan sombre et terrifiant !
« Chloé ? C’est bien toi ? »
— Félix ! Oh ça fait si longtemps ! Ça me fait tellement plaisir de te voir !
Chloé était très surprise de voir Félix ici… C’était l’ex de Lucie. Il avait beaucoup changé physiquement… En bien. Un regard charmeur, de longs cheveux châtains en queue de cheval et des yeux verts irrésistibles.
— Oui moi aussi. Comment tu t’en sors depuis la dernière fois ?
— Je suis trop chargée dans mon travail… Mais Lucie m’a fait promettre de venir au moins pour son anniversaire alors me voilà. Tu sais où elle est d’ailleurs ? Elle a dit qu’elle me ramènerait un verre.
— Je pense qu’elle a dû trouver une victime à torturer en chemin alors… Mais pas besoin d’elle pour aller chercher un verre, allons en chercher un. Comme ça, tu pourras tout me raconter que j’ai loupé depuis le temps !
— Ça me va, sourit Chloé, soulagée d’avoir trouvé sa bouée de sauvetage. »
Lucie avait trop d’amis pour s’attarder sur elle. Ainsi, elle papillonnait d’ami en ami, de verre en verre… De roulage de pelles à un autre… Sacrée Lucie…
Chloé suivit Félix dans la cuisine et accepta volontiers le verre de bière qu’il lui servit. Les amis de Lucie semblaient avoir déserté l’endroit. La musique forte y était légèrement étouffée ce qui mettait la jeune femme plus à l’aise. Ils s’assirent sur la table en sirotant leurs verres puis Félix brisa le silence, très enthousiaste à l’idée de retrouver Chloé.
« Et alors tu fais quoi maintenant ?
— Moi je suis fleuriste à Paris. Je ne suis pas loin du Sacré Coeur alors c’est chouette, sourit-elle. Et toi ?
— Moi je fais toujours des études.
— Ah c’est bien ça ! Je regrette un peu de ne pas avoir pu les pousser. T’es dans quoi ?
— La littérature. J’espère bien pouvoir moi-même publier.
— Oh c’est b… »
Lucie entra soudain dans la pièce et, visiblement frustrée de les voir tous les deux en dehors de la fête, agrippa Chloé par le bras et la traina sur la piste de danse.
Ici, tout était chaotique. Les invités dansaient comme si leur âme en dépendait, se bousculant et s’agglutinant comme des corps vidés d’esprit et pourtant couverts de sueur. La musique couvrait tout autre bruit, même les éclats de rire, les pieds sur le parquet et les respirations saccadées. Chloé fut emportée dans la cohue musicale, sa timidité mise de force en silence. Elle tenta tant bien que mal à danser, essayant d’oublier sa gêne et sa peur.
Des garçons commençaient à la regarder et à se rapprocher d’elle. Elle détourna le regard, se déplaça dans la foule, évitant à tout prix leur contact. Quand elle se rendit compte qu’elle n’avait plus de bouée de sauvetage. L’océan l’avait englouti.
Pas de Lucie. Pas de Félix. Qu’une bande d’animaux suants, buvant et chahutant.
Chloé partit à la recherche désespérée d’un visage familier. Elle voulait revoir le visage rassurant de Félix, sa fine barbe, son regard pétillant… Elle voulait sortir de là !
Les amis de Lucie lui donnèrent à boire et tentèrent de faire sa connaissance. Elle but les verres mais ne resta pas.
Tout commençait à tourner et elle commença à avoir très chaud.
« Allez, viens. »
Chloé se fit agripper le bras et traînée vers la cuisine. C’était Félix. Le soulagement était tel qu’elle l’aurait presque pris dans ses bras.
« Tu vas bien ? Je te sentais bizarre.
— J’ai peur des foules… Je ne me sens pas très bien.
— Alors viens. »
Félix emmena Chloé en dehors de l’appartement, sans dire au revoir à personne. L’air frais de la nuit sur la peau de la jeune fille la fit frissonner doucement et elle ferma les yeux un instant pour profiter. Quel plaisir…
« Tu habites loin ? demanda Félix.
— Non, pas trop. À vingt minutes à pieds.
— Alors laisse-moi te raccompagner.
— Merci… J’ai un peu bu et ça me rassure que tu me raccompagnes. »
Chloé pouffa et comprit qu’en effet, elle avait un peu bu.
La proximité de Félix la rassurait et lui faisait du bien. Le fait qu’il lui propose de la raccompagner la touchait beaucoup. Elle n’avait jamais eu notion qu’il était si galant.
Le chemin se passa dans un silence admiratif pour les rues plongées dans la nuit. Les lumières des lampadaires se reflétant toujours dans les flaques étaient seules, car celles des logements étaient toutes éteintes à cette heure-ci.
« Ma mère me disait souvent que cette heure-ci n’était pas l’heure des petites filles sages. »
Félix rit doucement.
Arrivés à l’appartement de Chloé, elle lui demanda sil voulait monter prendre un dernier verre avant de rentrer chez lui, pour le remercier de l’avoir raccompagnée.
Félix sourit. Son regard s’alluma un instant, ce qui fit rougir Chloé. La jeune fille se rapprocha de lui doucement.
« Alors ? Ce verre ? »
Le jeune homme se pencha vers son visage. Leurs lèvres se touchaient presque. Chloé ne se déroba pas.
« Je le prendrais volontiers, répondit Félix. Si cela ne te dérange pas. »
Chloé se sentit défiée. Seule avec lui, sa timidité n’avait pas raison d’être, et les quelques verres de vodka avaient achevé sa réserve. Soulagée du poids de ses peurs, elle avait envie d’en profiter.
« Pourquoi je serais dérangée ? Viens. »
Félix suivit Chloé jusque dans l’appartement. Le salon était modeste et pourtant assez bien décoré. Plusieurs livres de biologie et d’illustrations florales étaient disséminés un peu partout. Le jeune homme s’assit sur un canapé crème spacieux et confortable pendant que la jeune fille était partie chercher deux verres et une bouteille de vin.
La soirée s’équilibrait sur le fil tissé entre les yeux de Félix et Chloé. Il buvait sans la quitter du regard, intrigué par son changement de comportement. Il avait envie de découvrir encore plus ce qui se cachait sous sa couverture timide. Il avait envie d’en apprendre plus sur elle. Et il avait l’envie de la voir autrement.
Chloé ne faillissait pas devant ses regards séducteurs et faisait de son mieux pour ne pas être perturbée. Tout ceci était vu comme un jeu auquel elle ne voulait pas perdre. Elle l’attaquait de temps en temps en se penchant pour montrer son décolleté, en croisant ses jambes, en le regardant langoureusement et se mordillant les lèvres de temps à autre pour éveiller chez lui quelque chose de plus intéressant qu’une simple bouche.
Félix prenait les assauts avec plaisir et jouait le jeu. Il était curieux de savoir ce que serait la suite. Ainsi, il jouait de son regard séduisant, de mimiques séductrices, de paroles douces d’une voix suave pour pousser sa partenaire à attaquer plus. Il désirait la voir user de ses meilleures tactiques. Il avait du désir. Le simple désir d’elle. De la voir l’attaquer plus franchement, de lui retirer ses vêtements et de l’exposer à lui, d’arracher sa timidité complètement…
Chloé sentait que Félix n’était pas indifférent à son petit jeu et cela la satisfaisait grandement. Elle posa son menton sur son poing et regarda intensément son partenaire. Elle soupira doucement.
Leur conversation n’était pas très intéressante. Les mots n’avaient de sens que dans le mouvement des lèvres, dans le souffle, les mouvements et les regards. Une légère frustration montait. Celui qui craquait avait perdu, c’était clair.
Chloé lança le premier véritable assaut. Elle rapprocha son fauteuil du canapé dans lequel était posé Félix. Elle posa une main sur son genou.
« Et tes études, ça se passe bien ? »
Le jeune homme sourit doucement et répondit en essayant d’ignorer ce soudain contact. Il joua le jeu. Mais la jeune fille poursuivit sans qu’il ait le temps de répliquer.
« Ça te dérange si je retire mes chaussures ? J’ai mal aux pieds et j’ai un peu chaud.
— Non je t’en prie. »
Chloé glissa sa main le long de la jambe du jeune homme, puis retira ses chaussures à talons. Elle enleva ensuite son gilet et le laissa tomber par terre, découvrant ses bras nus. Elle s’assura que le regard de Félix ne se dérobait pas en le fixant langoureusement. Puis elle défit sa queue de cheval en agitant sa chevelure. Elle passa ses mains dans ses cheveux bruns.
« Ça fait du bien, dit-elle en un souffle. »
Félix avait du mal à réfléchir à ses propres attaques. Il était happé par Chloé, qui savourait la victoire de sa bataille.
Le jeune homme se pencha vers elle, se rapprochant franchement et porta sa main à une mèche rebelle qu’il remit derrière l’oreille de la jeune fille avec un sourire, faisant passer ses doigts sur ses joues.
Chloé baissa les yeux et rougit. Félix était trop séduisant pour en rester indifférente et c’était à son tour d’avoir du mal à réfléchir. Le jeune homme savait qu’il n’avait pas perdu la guerre.
« Je te ressers du vin ? demanda Chloé.
— Volontiers.
Il l’observa verser le vin.
— Tu cherches à me saouler ? plaisanta-t-il.
— Et pourquoi pas ?
— Je ne sais pas. À quoi me réserves-tu ?
— Si tu veux savoir, bois. »
Félix rit doucement et obéit.
« Si je te dis que j’ai hâte de savoir, dit-il. Qu’est-ce que tu répondrais ?
— En mettant que tu me le dises, je te demanderais alors ce que tu attends pour le découvrir. »
Chloé reposa doucement son verre sur la table basse et pinça tout aussi doucement ses lèvres. Félix posa à son tour le sien et se pencha vers la jeune fille. Ses yeux pétillaient d’une intrigante malice. Jusqu’où pouvait-elle jouer ? Le jeune homme se sentait acculé. La frustration de ne pas pouvoir profiter de ses lèvres, de la déshabiller lui-même commençait à l’embêter.
« J’ai hâte de savoir à quoi tu me réserves, Chloé, si tu me réserves à quelque chose.
— Qu’est-ce que tu attends pour le découvrir, Félix ?
Elle sourit, mais lui se rapprocha un peu plus et posa ses mains sur ses cuisses.
— Que tu m’embrasses. »
Chloé rougit et son cur battit plus rapidement. Ce n’était pas l’envie de l’embrasser qui lui manquait. Mais le courage. Celui de s’avouer vaincue. Mais le désir de se laisser emporter par son désir, de se perdre dans ses bras, de se laisser guider… D’obéir à Félix et de voir jusqu’où cela pourrait les guider tous deux…
Fuck it.
Chloé se pencha à son tour et embrassa Félix. Ses lèvres étaient aussi douces qu’elle se les imaginait depuis le début de la soirée. Ses mains caressèrent les bras musclés du jeune homme. Elle pouvait sentir son odeur et sa chaleur, toucher sa peau et ses lèvres… Il lui semblait qu’une myriade de papillons sétait libérée dans son ventre.
Félix prit le visage de la jeune fille entre ses mains. Ses lèvres étaient sucrées et agréables. Ses joues étaient chaudes et douces. Son désir ne fit que grimper. Il avait envie d’être encore plus proche d’elle. De satisfaire ses désirs, de la contenter, de lui faire prendre tout le plaisir qu’elle méritait…
Chloé s’écarta du visage de son partenaire et le contempla ainsi, assez gênée. Elle avait perdu et s’était laissée emporter.
Le regard de Félix était brûlant. Les mains du jeune homme descendirent jusqu’à sa nuque sur laquelle il déposa ses lèvres. Il prit son temps pour embrasser chaque parcelle de sa peau douce. Chloé soupirait doucement au creux de l’oreille de son partenaire. La chaleur du désir montait de son bas ventre jusqu’à sa tête.
Félix saisit les bretelles de la robe de la jeune fille et les fit descendre lentement pour dévoiler peu à peu le haut de sa poitrine, la forme de ses seins, ses tétons… Le jeune homme les embrassa tendrement, puis passa sa langue en les suçant légèrement. Chloé le regarda, les joues écarlates. Il la fixa en souriant puis mordilla le bout de ses seins.
La jeune fille s’abandonna alors complètement au jeune homme. Elle se mit dans ses bras et embrassa à son tour son cou. Elle passa lascivement sa langue du bas de la nuque jusqu’au lobe de son oreille, dans laquelle elle susurra avec un sourire :
« Et toi, à quoi tu me réserves ?
— Un traitement spécial, répondit Félix. »
Les deux partenaires s’embrassèrent langoureusement, se caressant le corps… Félix passa ensuite ses mains dans les cheveux de Chloé, puis descendit dans son dos, et prit fermement ses fesses. La jeune fille était de plus en plus excitée et soupirait au creux de l’oreille du jeune homme. Lui la serrait contre elle et fit durer les préliminaires.
Chloé, impatiente de passer à la suite et désireuse de reprendre un semblant de contrôle, passa sa main sur le sexe déjà en érection de Félix. Elle le sentait grand, dur et chaud et voulait le sentir en elle. Elle bouillonnait de l’intérieur à l’idée de le faire sortir du pantalon du jeune homme, de jouer avec, de le sucer peut-être, de se faire pénétrer.
Félix regarda fixement Chloé qui le touchait. Il voulait qu’elle le caresse plus franchement, qu’elle le libère de ses vêtements et qu’elle en fasse ce qu’elle voulait. Il lança un défi à la jeune fille d’un simple regard et en retirant ses mains de son corps.
Chloé fit alors passer ses mains sur les fesses de Félix pour les agripper fermement en rapprochant ses lèvres des siennes sans les toucher, en souriant malicieusement. Elle se baissa en ondulant ses hanches sur ses genoux, son visage frôlant le pantalon du jeune homme de ses mollets à ses cuisses et sur son sexe chaud. Elle se remit à le caresser en embrassant la nuque de Félix. Puis elle frotta son propre sexe déjà humide contre son érection sans le quitter du regard.
Félix saisit Chloé et la força à s’assoir sur le canapé. Surprise, elle l’observa retirer sa chemise et montrer ton torse musclé. Le jeune homme se délectait de voir le désir de la jeune fille monter. Elle se mordait les lèvres en le convoitant comme jamais elle avait désiré un homme. Elle voulait qu’il le prenne, elle voulait le prendre. Elle voulait que leurs corps s’unissent.
Chloé passa sa main sous sa robe, sur son sexe, tout en fixant Félix. Elle le défia de venir le faire lui-même. Le jeune homme ne se fit pas prier. Il fit baisser la culotte doucement, en frôlant ses jambes nues de ses lèvres. Son souffle fit frissonner la jeune fille qui serra les poings. Le désir la dévorait de l’intérieur. Elle regardait les mains de Félix se rapprocher de son sexe. Enfin ! Il la touchait, il la caressait….
À suivre…