Histoires de sexe sœur Histoires érotiques Histoires porno

GAÏA HERMAPHRODIA – Chapitre 3

GAÏA HERMAPHRODIA - Chapitre 3



CH. III DÉCOUVERTE DE LA TERRE PROMISE UN NOUVEL EXODE.

Il fallait donc faire face à différents problèmes : les grossesses de Line et Rosie leur interdisaient tout voyage avant la fin du troisième mois, le groupe manquait de ressources économiques et il fallait se décider sur le choix du couple à rencontrer en premier.

Les problèmes financiers furent vite réglés grâce à lingéniosité de Lisa qui réussit à récupérer les actifs des deux couples. Dans un monde où les comptabilités individuelles étaient principalement gérées par des machines, elle neut aucun mal à créer une série de comptes factices par lesquels elle fit transiter le capital des deux couples vers de nouveaux comptes à leurs nouveaux noms et de la même manière, elle organisa le transfert, vers ceux-ci, des royalties des Dicken qui étaient leur seule source de revenus réguliers. Il fut ensuite convenu que seule Jeannette et Precy se rendraient, pour linstant, à la rencontre des autres. La question qui restait en suspens était : « Par qui commencer ? ». Sachant que l’Ukraine était inaccessible du fait de son régime autoritaire, fermée à toute visite étrangère et littéralement cernée par les conflits européens, et sachant que lobtention dun visa pour le Canada pour la plupart des couples laotiens, sud-américains ou indiens était inenvisageable, la meilleure option restait sans doute de commencer par rencontrer le couple australien. Lisa vérifia les statuts des cinq couples disséminés dans la nature et il s’avéra que rien n’indiquait quils aient été retrouvés ou arrêtés. Il semblait même que les autorités de lAlliance avaient disculpé leurs ressortissants australiens et avaient refusé de collaborer avec le FBI sur cette affaire.

Sans tarder, Jeannette et Precy préparèrent leurs bagages et sapprêtèrent à se rendre directement sur place, à Singleton, pour les rencontrer. Les hermaphrodites avaient du mal à se séparer et cette idée leur était véritablement pénible. Pour leur donner du courage, Rosie et Line déployèrent, à légard de leur compagne tous leurs talents et les comblèrent damour lune et lautre. Pendant trois jours, ce ne fut quune succession détreintes amoureuses entre Rosie et Jeannette, dune part, et entre Line et Precy, dautre part. Lisa nosait pas sen mêler, mais elle craqua le dernier soir et se fit prendre par Jeannette dabord et par Line ensuite. Le lendemain matin, Jeannette et Precy décollaient pour Australie. Arrivées à Sydney, elles louèrent un véhicule et senfoncèrent dans la campagne sur près de 200 Km. Bien sûr, elles avaient une adresse, mais elles avaient limpression quelles auraient pu sen passer. Plus elle se rapprochait de lhabitation du troisième couple et plus elles en ressentaient la présence. Elles sarrêtèrent dans la somptueuse propriété de Marta et Angelo Falcone. Ils étaient, tous deux, lointains descendants de colons italiens et produisaient dexcellent vins. Marta avait 32 ans et Angelo 35, de taille moyenne tous les deux, la mutation leur avait donnés des traits et une physionomie tellement similaires quelles paraissaient deux surs.

Pour être certaine de se faire identifier comme hermaphrodites, Jeannette et Precy sadressèrent à elles par transmission de pensée. Marta et Angelo étaient ravies de rencontrer dautres mutants Eiwodam. Ils avaient fait lobjet dune enquête, mais navaient pas été inquiétés longtemps car leur disparition navait pas duré quune semaine et ils navaient eu aucun mal, grâce à leur capacité de persuasion, à prouver qu’ils étaient partis pour quelques jours dans le bush avec des amis aborigènes, lesquels amis avaient confirmé leurs dires dans des témoignages détaillés et concordant.

De plus, le soir de leur disparition, des orages violents et parfaitement naturels avaient eu lieu à plusieurs endroits de la région. Les services d’investigation abandonnèrent leurs investigations en considérant qu’il s’agissait là d’une fausse piste.

Depuis leurs retours sur terre, Angelo et Marta sétaient senties assez désemparées pour trouver les autres, ne sachant pas comment si prendre. Cest donc avec un plaisir non dissimulé que les Falcone accueillirent ces deux représentantes de leur petite espèce. Larrivée de Jeannette et Precy leur parut vraiment inespérée et miraculeuse.

Les quatre hermaphrodites étaient très excités par cette rencontre et ne tardèrent pas à tomber dans les bras les uns des autres. Ils se découvraient, sembrassaient et se félicitaient. Les mains se firent ouvertement baladeuses, audacieuses, faisant sauter les boutons des chemisiers, dégrafant jupes et soutiens gorges. Ils se caressaient avec beaucoup de chaleur et de passion. Les bouches se rencontraient, souvraient, ou parcouraient les poitrines gonflées, les phallus tendus et les chattes humides. Angelo conduisit Jeannette sur lun des canapés du salon. Ils lallongea et prit sa bite en bouche. « Elles » se donnaient du plaisir dans un soixante-neuf torride. Jeannette lui fouillait la chatte en lui suçant le gland et Angelo avait de plus en plus envie de se faire prendre. Rapidement, « elle » se retrouva à quatre pattes sur lassise du canapé et Jeannette la pris en levrette. Angelo jouissait et gémissait de plaisir.

Dans un autre canapé, Marta prenait Precy dans la position du missionnaire. Elle avait passé une main entre elles deux et branlait la verge débène de Precy. Elles sembrassaient en même temps, leurs langues senroulaient, Precy voulait aussi prendre Marta, elle décida de lui apprendre le rapport « complémentaire » quelle pratique avec Line. Elles sallongèrent toutes deux sur le canapé et croisèrent leurs jambes pour mettre chacune leur pénis dans la chatte de lautre, elles sinterpénétraient. Pour Marta cétait une véritable découverte. Elles se mirent à onduler du bassin pour ce mener progressivement à lorgasme.

Jeannette faisait plus amples connaissances avec Angelo, qui lui faisait penser à Rosie. Comme son mari, depuis sa mutation, elle avait découvert un goût immodéré pour les bites et préférait largement se faire baiser par tous les trous plutôt que de bourrer un quelconque orifice. Angelo ressentit les pensées de Jeannette et en conçut lenvie de sentir sa jolie bite senfoncer dans son cul. Elle voulait lui donner sa rondelle, se faire enculer là, tout de suite et maintenant. Jeannette ne la déçut pas ; elle sortit sa bite de la chatte poisseuse dAngelo et appuya son gland humide sur la petite ouverture. Angelo navait encore jamais été enculée, mais elle en avait subitement envie. Ce désir était si fort que son anus nopposa aucune résistance à la pénétration du sexe imposant de Jeannette qui lencula avec fougue. Elle lui ramonait le cul et bientôt se sentit atteindre lorgasme. Elle poussa sa bite bien à fond dans le rectum de son partenaire et y envoya sa sauce.

Après cette séance de plaisirs partagés, les quatre hermaphrodites se posèrent et abordèrent certains aspects stratégiques pour réussir à regrouper leur communauté. Angelo expliqua quelle avait un sérieux problème. La pauvre nosait plus sortir de sa propriété, pas uniquement à cause de sa mutation, mais surtout parce quelle était enceinte. Elle avait peur que ça se voit et que sa vraie nature soit dévoilée. Precy et Jeannette leur montrèrent comment les hermaphrodites pouvaient agir sur leur apparence, tant physiquement, en « effaçant » leur poitrine par exemple, pour paraître masculins, que virtuellement en donnant par hypnose partielle une image de soit différente. Marta et Angelo étaient impressionnées et sinterrogeaient

Mais comment avez vous découvert ça ? Demanda Angelo. Ça doit demander une certaine expérience pour être bien maîtrisé, non ?

On a découvert ça plus ou moins par hasard et par nécessité aussi, car si vous, vous navez pas été trop inquiétés, ça na pas été notre cas, expliqua Jeannette. Dabord Precy et Line ont tout de suite été maîtrisées et enfermées dans un service hospitalier secret. Quand à Rosie et moi, nous étions cuisinée par deux enquêteurs dun service spécial du FBI.

Jeannette et Precy donnèrent tous les détails de leur aventure et comment elles et leurs « maris » avaient changé didentités et sétaient créées, à la fois, un passeport masculin et un autre féminin. Elles finirent par aborder la question du « repaire » et proposèrent à Marta et Angelo de venir avec elle jusquau Canada.

Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée, contesta Angelo, Ce serait mieux de faire linverse.

Cest vrai, renchérit Marta, cest bien beau de dire quon peut changer notre physionomie et tout ça, mais si ça foire ? Les scanners aéroportuaires verront bien que Angelo attend un bébé et on na pas de faux passeports.

Pourtant ce serait mieux que lon soit toutes ensemble, rappelez-vous ce quont dit les douze, réaffirma Precy. En nous regroupant nous serons plus forts et nous pourrons croitre.

Cest vrai, mais quest-ce quon ferait, Marta et moi au Canada ? On pourrait se regrouper ici, ce serait plus facile, répliqua Angelo, cest grand, il y a de quoi vous installer toutes confortablement et pour celles que ça chante, il y a du travail à volonté…

Même celles des autres continents pourraient venir ici et être « naturalisées » Australiennes, on est sur le dernier territoire mondial qui le permet vraiment. Il suffit que la personne ait un contrat de travail et ait déposé son dossier complet pour limmigration dans les six jours qui suivent son entrée sur le territoire.

Ça ndoit pas être évident quand même, remarqua Precy.

Non, mais les besoins de main duvre dans le monde agricole sont très importants. Angelo et moi, on est habituées à monter ce genre de dossiers et on a nos entrées dans les services de limmigration.

Tout ça demande un peu de réflexion, peut-être devrions nous appeler Line et Rosie pour savoir ce quelles en pensent. Dit Jeannette

Cest un peu risqué, tu ncrois pas ? Les réseaux sont tous surveillés, faudrait pas donner trop dinformation.

Soit tranquille, Precy, Rosie et moi, on manie assez bien le double sens, elle comprendra.

Jeannette appela Rosie pour lui dire quelles étaient bien arrivées en Australie et quelles faisaient la visite des vignobles. Elle sexprima en français et Rosie en fit autant, comprenant que son amie allait lui dire des choses importantes. Elle lui expliqua quelles avaient rencontré des viticultrices extrêmement sympathiques, que lendroit où elles vivaient, était sublime et que le climat rappelait le sud de la France et lItalie.

Je crois que je resterais bien ici, finit-elle par dire. Il parait quon peut sintégrer facilement dans la société australienne.

Cest vrai ? Mais il faudrait que tu trouves un travail, il me semble que cest la seule condition pour pouvoir rester plus de quinze jours en Australie.

Ça, cest très facile, apparemment il y a de gros besoins de main duvre dans la vigne.

Tu as trouvé la terre promise, on dirait.

Cest rien de le dire, si tu voyais ça ! Cest la Provence sans mafia et sans guérilla. Il y a même des oliviers, tu te rends compte

Tu as bien de la chance, ça fait envie, si tu restes là-bas, je viendrais te voir quand ma santé sera meilleure. Dit alors Rosie.

Jen serais ravie.

Rosie raccrocha, le message était clair, les Falcone ne bougeraient pas dAustralie, mais pouvaient faire en sorte que lensemble des hermaphrodites se regroupent chez eux légalement. Il devait expliquer ça à Line et à Lisa. Si Line comprit assez vite lintérêt dentreprendre le voyage aussitôt que possible, ce ne fut pas le cas de Lisa qui trouvait lentreprise périlleuse.

Si on se déplace en avion dans les trois premier mois de grossesse, il y a un risque important de fausse couche, expliqua-t-elle et après, ça se voit et on na pas dautorisation de procréation, on risque dêtre arrêtée avant de monter dans lavion.

Et on npourrait pas obtenir ce fameux papier ? il doit bien y avoir un moyen, non ?

Jvais encore devoir pirater des sites de létat, jaime pas ça ! Jusquà ce que vous débarquiez, jétais tranquillement rangée dans la flibuste et du coup, javais plus rien à craindre des flics.

Je te signale que si on reste là, on npourra pas non plus accoucher discrètement et nos bébés ne seront sans doute pas très « normaux » pour des médecins humains.

Bon, ça cest vrai pour les vôtres sans doute, mais le mien ? on sait pas ; il sera peut-être parfaitement humain en apparence, ajouta Lisa.

Peut-être, mais cest pas certain et comme tu navais pas dautorisation de procréer, tu risque daller en prison et lui dêtre euthanasié. Cest ça ce que tu veux ?

Non, bien sur que non

Lisa fondit en larme, la situation lui semblait insoluble, elle aimait sa maison et sa vie au Canada, elle aimait ses quatre compagnes hermaphrodites, elle voulait son bébé. Une vague de douleur envahit son âme. Line et Rosie lentourèrent et sefforcèrent de la consoler. Considérant que cétait pour son bien, elles sautorisèrent à fouiller son esprit pour le cajoler en profondeur. Lisa finit par sourire et déclara quelle allait leur procurer, pour toutes les trois, les autorisations nécessaires pour entreprendre le voyage.

Savoir quelles allaient retrouver bientôt Jeannette et Precy et rencontrer Angelo et Marta Falcone les rendait heureuses. Elles sétreignirent avec beaucoup de tendresse et bientôt Rosie et Line déshabillèrent Lisa. Elles lembrassaient, caressaient sa poitrine, lui suçaient les tétons. Lisa se laissait faire en répondant aux baisers de ses amies. Rosie se mit à genoux entre ses jambes, écarta ses cuisses et vint excitée sa chatte déjà humide avec sa langue agile pendant que Line retirait ses vêtements. Son sexe était gonflé de désir et Lisa se pencha vers lui pour le prendre en bouche. Elle navait pas, comme Rosie, la capacité de prendre le sexe entièrement dans la gorge, mais sa fellation était agréable et donnait à Line lenvie de la prendre. Rosie interrompit son cunnilingus pour retirer ses vêtements tandis que Line invitait Lisa à chevaucher sa verge dressée. Lhermaphrodite sallongea sur le canapé et la jeune femme vint sempaler sur sa bite débène. Dans cette position, elle présentait son cul à Rosie qui ne put résister à le lécher. Lisa appréciait cette feuille de rose qui fit germer en elle lenvie dêtre prise par ses deux orifices. Line arrêta ses mouvements pour permettre à Rosie de sintroduire en douceur et bientôt, elle sentit sa verge coulisser dans le rectum de la jeune femme. Lisa était comblée, écartelée. Son corps shabituait peu à peu à cette double pénétration et les deux hermaphrodites purent de nouveau bouger en elle. Elle jouissait sans retenue et avait déjà eu plusieurs orgasmes quand Rosie et Line se répandirent en elle, lune au fond de sa chatte et lautre au fond de son cul.

Lisa commençait à vraiment apprécier la façon quavaient les hermaphrodites à régler tous leurs débordements émotionnels par un rapport sexuel. Cette particularité lui faisait penser aux singes bonobos et elle se demandait si les autres hermaphrodites étaient comme les quatre quelle connaissait. Lisa, une fois la décision prise et le coup de blues passé, avait pu évacuer son stress par ce rapport sexuel. Elle était opérationnelle pour se mettre au travail. Elle pirata sans peine dans les réseaux du ministère de la santé et du bureau de contrôle de la natalité. Récupéra leurs fiches didentité, mais elle ne pouvait pas activer lautorisation de procréation.

Pour pouvoir produire tous les documents, il fallait savoir depuis combien de temps elles étaient enceintes toute les trois. Hors, il était impensable quelles aillent voir un gynécologue. Line et Rosie tentèrent une expérience et firent un travail dintrospection mentale pour avoir, lune et lautre, une vision de leur bébé et en apprécier le développement. Elles découvrirent quelles étaient en mesure dinspecter tous leurs organes, de déceler des dysfonctionnements et de les régler grâce à leurs pouvoirs psychiques. Cest ainsi quelles purent vérifier que tout se passait bien et déterminèrent, lune comme pour lautre, quelles étaient à environ deux mois et demi de grossesse. Rosie avait pourtant un sentiment étrange concernant son bébé, mais elle ne pouvait pas dire ce qui générait cette impression. Elle décida den garder le secret et la cacha à ses amies. Le principal cétait quand même de savoir que tout allait bien. Line et Rosie navait aucun doute, elles étaient certaines que leurs embryons se portaient bien et étaient suffisamment bien accrochés pour supporter le voyage. Cependant, Les dates présumées de leurs fécondations nécessitaient de déclarer leurs grossesses sur leurs fiches individuelles établies par les services de limmigration du camp de réfugié par lequel elles étaient passées. Cétait une complication qui augmentait le risque, pour Lisa, de se faire repérer par les algorithmes de sécurité et de voir débarquer dans la minute la police des réseaux informatiques. Elle prévint ses amies quune fois quelles auraient les documents, elle devraient impérativement quitter le Canada au plus vite. Elle commença donc par éditer et télécharger les autorisations de procréer et de voyager enceinte de Line et Rosie. Il ne lui restait plus quà faire les siennes, mais elle navait pas la capacité de voir où, exactement, elle en était dans sa grossesse. Elle décida détablir un document antidaté de deux mois pour lautorisation de procréer. Ce document était valable quatre mois et comme les quatre hermaphrodites avaient débarqués dans sa vie il y avait moins de trois semaine, sa grossesse ne pouvait pas être plus vieille.

Pour la rassurer, Line et Rosie pratiquèrent sur elle une inspection mentale et conclurent que son embryon avait à peine quinze jours. À ce stade, la déclaration de grossesse nétait pas encore obligatoire et Lisa pouvait voyager enceinte sans formulaire spécifique. Partir au plus vite semblait parfaitement envisageable. Line et Rosie lui promirent de veiller sur elle et son futur bébé en empêchant, par un contrôle mental, toute contraction utérine indésirable afin déviter tout incident lors du voyage en avion.

Vous êtes sûres de vous ? Vraiment, demanda la jeune femme.

Certaines à cent pour cent, avec nous tu nas rien à craindre, répondit Rosie

Et la maison, mes affaires, mes ordi ? Comment on va faire ?

Plus on voyagera discrètement et mieux ce sera, lidéal serait de ne rien emmener ou presque.

Mais ! Je je npeux pas tout abandonner ! Sécria Lisa terrifiée. Cest toute ma vie ici .

Calme toi, ma Chérie, lui dit Line, on a, nous même, tout laissé derrière nous. Ce qui importe maintenant, ce nest pas ce quon laisse mais ce quon sapprête à construire.

Tu dis ça, mais jai dans ces mémoires électroniques des informations de grandes valeurs et dautres extrêmement dangereuses. Il ne faudrait pas que ça tombe entre nimporte quelles mains Et puis ma maison, si on part, faudrait que je la vende, ça va prendre des mois !

pour tes ordis, je ne vois quune seule alternative, soit tu les passes dans tes bagages, soit tu effaces leurs modules mémoire et la maison, tu labandonnes. Suggéra Line

Tu pourrais aussi ne garder que les modules mémoire de tes ordis, cest plus discret et plus facile à cacher, soit en les démontant, soit en les copiant. Ajouta Rosie, et pour ta maison, je ne sais pas tu pourrais pas la donner à quelquun ?

La donner à quelquun ? Cest cest une idée, mais faut que ce soit quelquun de confiance ou alors qui ne sache absolument rien de moi.

Ça cest une bonne idée, sexclama Line, on prend nos billets, on prépare nos affaires, ensuite on va se chercher une parfaite inconnue à qui tu donnes ta maison et on décolle. En plus, ça va être drôle !

Désolée, même si lidée me déplait moins que dabandonner purement et simplement ma maison, jai du mal à voir ce qui pourra être drôle la dedans. En plus, je me vois mal aller voir un type ou une nana et lui dire « tiens, viens chez moi, je te donne ma maison », ça ntiens pas !

Si tu ty prends comme ça, cest sur, mais si cest moi ou Line qui ramenions un inconnu sous contrôle mental, tu pourrais lui donner ta maison sans aucune difficulté.

Ça va encore laisser un truc bizarre derrière vous et ça va pas le faire. Si on va en Australie, cest pour passer inaperçues, non ? Alors ce serait bon de npas trop éveiller les curiosités en semant le doute derrière nous.

Un point pour toi, lui dit Line, et donc ? Tas un plan, tu penses à quelquun en particulier ?

Mouai, cest possible, de toute façon, jai pas trop le choix. Si je veux pouvoir copier mes données et les faire voyager sans risquer quelles soient détectées, il me faut un support neutre de grosse capacité.

Un support neutre ? Quest-ce que cest ?

Pour faire court, cest un truc inventé par larmée et les services secrets il y a quelques années. Il sagit dunités mémorielles biotroniques, qui ont une durée de vie limitée à moins dêtre greffées sur un être vivant, un humain par exemple, et qui sont parfaitement indétectable par les scanner et autres détecteurs de sécurité. Expliqua Lisa.

Une unité mémorielle biotronique, tu me parlerais chinois que ça ne ferait pas grande différence. Et ça se vole dans quel service des armées ?

On peu en acheter, mais ça ncours pas les rues. Les gars quen cultivent clandestinement prennent de gros risques sils se font choper. Y a pas grand monde à Toronto pour pouvoir ten fournir une et y a quune seule personne en qui je pourrais avoir confiance… Reste à savoir sil sera prêt à maider, rien nest moins sur.

Jimagine que cnest pas le genre de gars qui ira voir la police ou les services secrets, fit remarquer Rosie.

Ça cest sur, je dirais même quil les évite, et du coup, il est pas facile à trouver.

Et tu le connais bien ? Demanda Line

Oui, on a fait quelques beaux coups ensemble quand jétais dans la piraterie, mais depuis que jai rejoint la flibuste, jai plus de contact, mais je peux essayer, on nsait jamais

Lisa se plaça devant son ordi, entra sur des pages de programmation, modifia des syntaxes, regarda des lignes de signes et de chiffres défiler, tapa encore deux ou trois choses au milieu de tout ça et subitement son écran séteignit et se ralluma sur une interface tridimensionnelle que Line et Rosie navaient jamais vu.

Bienvenue sur « Tortuga », linterface réseau parallèle de la piraterie, annonça Lisa, mon code est toujours autorisé, à ce que je vois

Mais toi, tas pas lair franchement bienvenue, remarqua Rosie en lisant un message qui venait de safficher.

Ça, je my attendais un peu,

Lisa répondit au message, puis un autre apparut, puis encore un autre, elle était submergée et avait bien du mal à répondre à tous et à justifier sa présence dans ce lieu. Beaucoup considéraient son passage à la flibuste comme une trahison et elle navait pas que des amis en ces contrées virtuelles. Finalement, elle réussit à circuler tant bien que mal dans les dédales de ce réseau très spécial et finit par atteindre la personne quelle souhaitait.

De tous les pirates de leur génération, Sim_Bad était le plus puissant. Recherché par toutes les polices du monde, il collectionnait un nombre record de mandats darrêts, de demande dextradition et de plaintes pour grande piraterie, mais sa véritable identité était toujours restée secrète. Lisa eut un échange cordial avec ce pirate et obtint rapidement ce quelle souhaitait : un rendez-vous.

Faut pas quon traine ! On a rendez-vous à 17h30 avec Sim_Bad au « Dark Mood ».

Cest loin ?

Non, cest dans le centre, mais faut dabord que je nous enregistre sur un vol pour Sidney et quon fasse nos valises !

On soccupe des sacs pendant que tu prends les billets, ça ira plus vite, dit Line rapidement, mais ne tattends pas à emporter toutes tes fringues, on prend le minimum.

Cest quoi pour toi le minimum ? Demanda Lisa.

Je nsais pas, moi, du genre de quoi se changer pendant une semaine Répondit Rosie, ça te va ?

Ça ira, de toute façon dici peu on aura toutes les trois un bide de baleine et on pourra plus rien se mettre alors

Une heure après, Lisa et les deux hermaphrodites entrait au Dark Mood. Lendroit était sombre et il ny avait pas grand monde. trois types un peu louches discutaient devant un verre au comptoir et trois personnes dans la salle : un couple à une table près de la vitre et une jeune femme seule dans un coin. « Restez au bar », pensa Lisa qui savait que ses amies pouvaient lentendre. Et se dirigea vers la jeune femme seule qui laccueillit en souriant et en lui faisant la bise.

Salut Lisa, tes resplendissante ! Ça me fait plaisir de te revoir.

Salut Karen, je suis contente de te revoir aussi.

Cest qui les deux nanas qui sont entrées avec toi ? Je tavais demandé de venir seule

Je sais, mais toi tes venue accompagnée aussi, le petit couple là-bas, cest ton frère avec une copine, nest-ce-pas ?

Tu las reconnu depuis le temps.

il a grandit, cest vrai, mais il a pas tellement changé, toujours aussi mignon. Et elle, cest qui ?

Une amie à moi, mais les deux autres avec toi, doù elles sortent ? Flibuste, services secrets, jles ai jamais vu.

Cest normal, cest des copines qui ont débarqué dEurope y a un peu plus de quinze jours avec plein demmerdes et, pour faire simple, ont doit se barrer dici au plus vite.

De Toronto ?

De Toronto et du Canada. Je npeux pas trop ten dire plus ici, mais jai besoin dun service coûteux

Dun service coûteux ? Mmm, je vois, combien de pétas ?

5000 environs

5000 Pétas ?! 5 Exas ! jny crois pas ? Tu sais combien y faut de temps pour la faire pousser jusquà cette capacité ?

Je sais cest long, mais tu va pas mfaire croire que ten a pas une bien au chaud quelque part.

Tu payes comment ? Cest du solide, jespère.

Pour être du solide, cest du solide ! Jte file tout ce que jai, ma maison, mes meubles et même mes ordis avec leurs mémoires intactes.

Te tes ordis ? Intactes ?

Promis, mais faut faire vite, Line, Rosie et moi, on a un vol demain matin à 7h, jai rien pu obtenir plus tôt, même en classe affaire, mais on naura pas trop de la soirée pour faire la transaction.

Vous allez où ? Pourquoi moi ?

Tu nas pas à savoir où on va, ça pourrait être dangereux pour toi. Et, pourquoi toi ? Et bien parce que jai confiance en toi et pour te laisser un souvenir

Tu maimes encore ?

Je ne sais pas ; aujourdhui, cest différent, mais tu comptes beaucoup dans ma vie, ça cest sur.

On se retrouve chez toi dans une heure, jai ce quil te faut. Je serai avec Jenny, ça ntennuie pas ?

Non, bien au contraire, cest elle ?

Oui.

Elle est jolie

Merci pour elle, à tout à lheure alors.

Karen quitta le bar, bientôt suivi par le jeune couple et Lisa retrouva ses amies au bar. Les trois mecs qui sy trouvaient quand elles étaient rentrées, avaient « tenté leur chance » et les deux femmes sétaient un peu amusées. Elles sétaient fait offrir leur verre, ce qui en soit ne demandait pas de compétences psychiques particulières, mais elles avaient pris le contrôle de leurs esprits et de leurs sentiments. Par leur simple volonté, elles les avaient amenés à se désintéresser delles et à sembrasser entre eux. Les trois types qui avaient plutôt des allures de « machos alpha », se roulaient des pelles et se pelotaient les fesses, quant au patron du bar, il dormait assis sur un tabouret. Lisa sourit en voyant ce spectacle.

Vous avez pas pu vous en empêcher, remarqua-t-elle en le retrouvant.

Mets toi à notre place, ces trois là devenaient carrément lourdingues et lautre, on a préféré quil oublie tout.

Vous lui avez effacé la mémoire ?

À lui et aux trois autres ; pour eux nous ne sommes pas là. Expliqua Rosie, et quand ils atterriront, ils auront simplement limpression davoir pris une bonne cuite.

Les trois amies quittèrent le bar et rentrèrent chez Lisa. Cette dernière voulu leur expliquer en route qui était Karen pour elle, mais Rosie et Line avouèrent quelles navaient pas été discrètes et quelles sétaient permises découter leur conversation et de sonder les cerveaux des deux filles et du garçon. Elles avaient conclu quil sagissait de personnes plutôt sympathiques et amicales.

Karen et sa copine Jenny arrivèrent à lheure prévue. Tout de suite, Karen retira son t-shirt et présenta son dos à Lisa tandis que Jenny lui remettait un scalpel.

prends lUMB quest sur mon épaule gauche, elle doit faire 5,2 Exas, Dit Karen, tas juste à faire une petite entaille en dessous elle va descendre toute seule.

Lisa fit ce que Karen lui avait dit, elle découpa lépiderme de Karen juste en dessous dune boursouflure carrée. Sitôt la peau coupée, une chose étrange apparut, il sagissait dune sorte de myriapode plat et rectangulaire, avec des pattes tout autour de son corps, que Lisa récupéra dans le creux de sa main. Elle ouvrit le capot de son ordi, posa « lanimal » sur le bloc mémoire. Il se plaça de lui même sur les connections, Lisa démarra son ordi et le support mémoriel biotronique séclaira. LUMB se nourrissait des données, les imprimait dans ses cellules, puis, après quelques minutes, elle sembla séteindre.

Vite, il faut te limplanter, dit Karen, donne ton épaule, cest le plus discret.

Lisa laissa son ancienne petite amie officier. Elle lui entailla le haut du bras, plaça le myriapode au dessus et la mémoire vivante se glissa sous la peau. Mise à part le coup de scalpel, le reste était étrangement indolore, il ne restait quà fermer la plaie. Alors que Lisa partait à la recherche dun pansement, Rosie lui dit que ce nétait pas nécessaire. Alors, sous les yeux de tous lentaille se referma et la soudure de la peau était parfaite et aucune cicatrice nétait visible.

Comme ça cest parfaitement invisible, dit Rosie.

Co comment vous faites ça ? Demanda Karen. T tas vu ça, Jenny ?

Votre amie dort à poings fermés, elle en avait besoin, fit remarquer Line.

Ben

Chut, laissons là, il serait dommage de la réveiller, elle dort si bien, chuchota Rosie,

je je sais qui vous êtes, ça me revient, vous, vous ressemblez à un des types recherchés par les services secrets, putain ! Lisa, tu

Tais-toi et suis-nous à côté, lui demanda Rosie avec beaucoup de « persuasion ». Lisa tenait à te dire la vérité, nous allons la laisser te raconter ce quelle souhaite, mais tu vas nous promettre que tu nen diras jamais rien à personne, même sous la torture.

Lisa raconta à Karen qui était en fait Line et Rosie, dévoila leur mutation. Elle raconta comment elles avaient débarqué chez elle, en compagnie de Jeannette et Precy et avoua la nature des sentiments qui les unissaient toutes les cinq. Karen restait incrédule, elle ne comprenait pas pourquoi, sils nétaient que de simples mutants, toutes les polices étasuniennes et de lAlliance Britannique dépensaient autant dénergie à les retrouver. Il faut dire que Lisa avait omis de parler dextraterrestres, alors Line retira ses habits et sassit face à Karen dans un fauteuil. Elle souleva son pénis et écarta ses cuisses pour dévoiler sa chatte.

Alors ma jolie, tu crois encore que nous avons subit une simple opération de chirurgie esthétique ? Tu veux venir toucher, tout est vrai.

Je Commença Karen

Vas-y, puisquelle te le propose, lui souffla Lisa, elle va pas te manger.

Karen se mit à genoux entre les cuisses de Line quelle parcourut dabord de ses mains. Jamais elle navait vu une peau aussi lisse et aussi douce, cétait extraordinaire. Sa main droite remonta à lintérieur de la cuisse, Line la laissait faire. Elle arriva au bord de la vulve écartée quelle parcouru de ses doigts, elle écarta un peu plus les grandes lèvres, observa en détail, elle était humide. Sa main gauche savança jusquau pénis, le caressa sur toute sa longueur, lorgane réagit. Lisa ne lui avait pas menti, ils étaient bien hermaphrodites. Elle se tourna vers Rosie qui fit tomber sa robe et dévoila un corps semblable, lisse, avec une silhouette féminine sublime et un pénis déjà fièrement dressé. Elle avait envie de le toucher aussi, alors Rosie sapprocha et laissa les mains de la jeune femme parcourir son corps, ses replis intimes et masturber sa verge. Les doutes et inquiétudes de Karen à légard de Line et Rosie avaient volé en éclats, elle ne ressent que amour et douceur. Rosie sétait allongée sur le sol et lui donnait sa chatte à lécher. Karen était à quatre pattes, les fesses bien relevées et présentait sa chatte à Line. Lhermaphrodite métis vint la lécher un peu, vérifia lhumidité du conduit et y planta sa bite énorme. Karen, surprise par lintensité de cette pénétration redressa la tête et arrêta son cunnilingus. Elle gardait néanmoins deux doigts plantés dans la chatte sublime de Rosie. Line la labourait, la baisait, elle jouissait. Sous ses yeux le sexe dressé de Rosie palpitait et Lisa, qui sétait déshabillée également vint lenfourcher. Elle se laissa descendre sur cette colonne de chair et Karen se retrouva avec son cul sous son nez. Elles baisèrent ainsi quelques minutes jusquà ce que Rosie explose dans la chatte de Lisa et que Line remplisse celle de Karen.

Quand elles revinrent au salon, Jenny dormait encore. Rosie expliqua à Karen quelle la gardait sous contrôle et que son amie ne se réveillerait pas avant leur décollage le lendemain matin. Karen et Lisa passèrent le reste de la nuit à discuter et à visiter les sites des services de la propriété pour mettre la maison, et tout ce qui allait avec, au nom de la pirate. Lisa lui détailla également le contenu de ses ordis et lui présenta quelques dossiers intéressants quelle avait sur différentes personnes très influentes et qui seraient susceptible de la protéger à vie de toute enquête policière ou de lui rapporter quelques crédits. Karen jugea que cétait vraiment un beau cadeau que son amie lui faisait. Elle lui promit de veiller sur tous ses biens et de faire bon usage des informations quelle lui laissait.

Lisa, Line et Rosie débarquèrent en Australie, le lendemain de leur départ, après 20 heures de vol. Il était 19 h, le soleil se couchait. Les trois jeunes femmes louèrent tout de suite une voiture et sortirent de la ville. Trois heures plus tard, elles garaient leur véhicule dans la cours et Jeannette et Precy se précipitèrent dans leurs bras. La « meute » était réunie de nouveau.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire