— ’Mais tu es complètement fou !’
Je ne suis pas vraiment surpris de la réaction de Gaëlle, ma femme.
Nous sommes ensemble depuis presque dix ans et menons une vie heureuse. Si Gaëlle aime faire l’amour, je trouve qu’elle est parfois trop ’classique’. Ainsi, et malgré mon insistance, elle n’a jamais accepté de sortir sans dessous et encore moins de se rendre sur une plage naturiste. De même, lors de nos ébats, elle n’a pas très partisane des positions sortant trop de l’ordinaire.
Elle connaît mon fantasme de la voir dans les bras d’un autre mais les rares fois où j’ai évoqué ce sujet, elle y a mis un terme en me traitant d’obsédé et en me disant qu’elle n’était pas une pute.
Or, je viens de lui dire que lorsque Didier, un ami de longue date, m’a avoué qu’il la trouvait très mignonne, j’ai songé à tenter une expérience tous les trois, sachant qu’elle l’apprécie et le trouve elle aussi pas mal.
En fait, Didier, divorcé depuis presque trois ans, nous a invité demain, dimanche, chez lui. Nous nous voyons régulièrement et la dernière fois que je l’ai rencontré, notre discussion a tourné autour de ma femme. S’il m’a effectivement dit qu’il trouvait Gaëlle très à son goût, il m’a surtout demandé si on avait déjà essayé le triolisme et m’a révélé qu’il aimerait beaucoup vivre une expérience avec nous deux. Il sait, pour avoir évoqué le sujet ensemble, que je ne suis pas jaloux et que j’aimerais, comme beaucoup d’hommes paraît-il, partager ma femme.
Bien entendu, je n’ai pas fais part à Gaëlle de sa proposition, ne voulant pas risquer qu’elle se fâche avec mon meilleur ami, et fais croire que l’idée était de moi.
– ’D’accord, n’en parlons plus !’
Inutile d’insister et de risquer une scène. Au contraire, mon bras entoure ses épaules, j’attire son visage vers le mien et lui dis :
– ’Sois tranquille, jamais tu ne feras quelque chose dont tu n’as pas envie.’
Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes et l’embrasse tendrement. Elle me rend mon baiser et je la sens s’abandonner dans mes bras. J’en profite pour lui caresser une épaule et descendre peu à peu vers un sein que j’empaume sans qu’elle n’oppose de résistance. Nos bouches se désunissent et j’entreprends de la déshabiller. Elle se laisse faire sans pour autant m’aider. Une fois nue, je la fais s’allonger dans la canapé et mes doigts et ma bouche parcourent son corps. Elle a fermé les yeux et se laisse aller à mes caresses. Sa poitrine fait l’objet de mille attentions et ses tétons érigés m’invitent à continuer. Je parsème son ventre de doux baisers qui lui donnent la chair de poule puis atteins la lisière de sa toison. Gaëlle prend un soin particulier de son pubis et elle aime avoir les poils coupés très courts. Mes lèvres embrassent le Mont de Vénus puis ma langue se pose sur les lèvres que je lèche amoureusement. Les écartant, je contemple son abricot qui, à ma surprise, est déjà bien moite. Mon projet l’aurait-il un peu excitée ? Je donne de légers coups de langue sur son bouton d’amour avant de m’enfoncer dans sa grotte et déguster cette liqueur dont je ne suis jamais rassasié.
Gaëlle, ma tête dans ses mains, me maintient contre elle en gémissant :
– ’Hum… c’est bon… lèche-moi bien…’
Cette invitation me fait redoubler d’ardeur et je me sers de ma langue comme d’un sexe, allant et venant en elle.
Soudain, ses mains plaquent ma bouche contre sa fente, son ventre se tend et elle jouit dans un cri. Je bois le fruit de son plaisir puis elle me repousse et, attirant mon visage à hauteur du sien, me roule une superbe pelle.
– ’C’était délicieux, dit-elle ensuite.
– Merci. Mais tu sais, j’adore me régaler de ton minou.
– A mon tour de t’offrir ma bouche.’
Elle me met nu puis me pousse à sa place. Sa bouche m’offre les mêmes attentions que la mienne tout à l’heure et elle atteint très vite le bout de mon sexe déjà tendu. Elle dépose quelques légers bisous sur mon gland puis lèche ma hampe sur toute sa longueur pendant que ses mains flattent mes bourses. Ses lèvres se referment enfin sur ma queue qu’elle avale lentement. Contrairement à elle, mes yeux sont grand ouverts et je me délecte de la vue de sa bouche allant et venant sur mon membre. Sa fellation est divine, ses doigts courent sur mes testicules, vont même griffer doucement mon scrotum, caresse dont elle sait que je raffole. Elle me suce ainsi de longues minutes puis se relève et s’installe à califourchon sur moi :
– ’J’ai envie de te sentir en moi…’
Elle guide mon sexe à l’entrée de son vagin et, lentement, descend, s’empalant jusqu’à la garde. Elle reste un instant immobile puis entame de lents va et vient, me faisant ressortir presque entièrement avant de m’engloutir à nouveau. Sous mes yeux, ses seins rythment la pénétration, je m’en empare et les caresse tendrement, encouragé par les gémissements de Gaëlle.
Une nouvelle fois, ma chérie s’approche du plaisir :
– ’Mon chéri ! Je vais jouir ! Viens toi aussi !’
Je me laisse alors aller et sens la jouissance monter en moi.
– ’Je jouis moi aussi !’
– Ah ! Oui ! Vas-y !’
Mes jets fusent en elle, déclenchant son orgasme. Elle s’écroule sur mon torse et nos bouches se retrouvent pour un nouveau et très passionné baiser.
Une fois couchés, j’ai du mal à trouver le sommeil, rêvant que l’excitation de Gaëlle était due à ma proposition de la voir faire l’amour avec Didier.
Le lendemain matin, nous nous levons assez tôt. Après le petit déjeuner, Gaëlle s’enferme dans la salle de bains. J’en profite pour appeler notre ami :
– ’Alors ? la forme ?
– Oui. On sera chez toi vers onze heures. ?a te va ?
– Parfait. Tu as parlé à Gaëlle ?
– Oui mais sa réponse n’a pas été très encourageante.’
Je lui raconte alors notre discussion de la veille mais lui fais également part de l’excitation de Gaëlle.
– ’Ecoute, si tu euxas, je tente le coup très discrètement. Si je vois qu’elle refuse, tant pis. Je préfère ne pas risquer de perdre son amitié.
– D’accord, tu fais comme tu le sens. Moi non plus, je ne veux pas qu’elle se fâche avec toi. A tout à l’heure.’
Gaëlle passe un temps fou dans la salle de bains, elle qui d’ordinaire, se contente d’une rapide douche, n’aimant pas vraiment se maquiller.
Je patience en buvant un nouveau café et en allant consulter mon courrier électronique. Enfin, elle sort et je file à mon tour sous la douche. Ma toilette terminée, je vais m’habiller et découvre ma chérie qui hésite entre deux jupes. Je tente de l’orienter vers la plus courte et, contrairement à mes craintes, elle la choisit en souriant. Elle me fait sortir de la chambre afin, dit-elle, que je ne l’importune pas pendant qu’elle s’habille. Je prends donc mes affaires et me change dans la salle d’eau avant de redescendre l’attendre au salon. Elle m’y rejoint après quelques minutes et je découvre avec plaisir sa tenue. Elle a en effet choisi un chemisier que je lui ai offert l’année dernière et qu’elle a rarement mis, le jugeant trop transparent. Je lui donner un baiser léger et la félicite pour son choix :
– ’Dommage que tu ai un soutien-gorge dessous, le spectacle serait vraiment formidable !
– Tu ne veux quand même pas que Didier me saute dessus dès qu’il me verra ?
– Non, je le connais… il patientera bien cinq minutes.
– Idiot !’
Souriant, elle m’accorde un nouveau baiser puis nous nous mettons en route. Notre ami habite à une cinquantaine de kilomètres et Gaëlle veut passer à la pâtisserie acheter un gâteau.
A notre arrivée, nous sommes accueillis par un Didier très souriant. Il fait une bise à Gaëlle et la complimente sur sa tenue :
– ’Tu es vraiment ravissante !
– Merci.’
Cette superbe journée de printemps nous permet de déjeuner dehors, Didier nous invite à nous installer au salon de jardin pendant qu’il va chercher l’apéritif.
– ’’J’ai préparé une salade composée et des merguez, cela vous convient ?
– C’est parfait, répond Gaëlle.’
Pendant que nous dégustons notre verre, je remarque que Didier a du mal à quitter des yeux Gaëlle dont la jupe dévoile assez haut les cuisses. Celle-ci ne semble pas le remarquer car plusieurs fois, croisant et décroisant les jambes, elle offre son slip à son regard.
Le repas est fort agréable, notre ami est toujours souriant et les blagues fusent à table. Si certaines sont un peu ’olé’, le tout reste très sage. Après le dessert, pour lequel notre ami nous remercie, il propose de prendre le café au bord de la piscine, sur les chaises longues.
Confortablement installés, nous poursuivons la conversation en dégustant un digestif léger. Didier se lève ensuite et vas mettre en route la chaîne hi-fi. En revenant, il se penche sur Gaëlle :
– ’Madame m’accorderait-elle cette danse ? Demande t-il en souriant.
– Avec plaisir, si mon mari le permet, répond-elle avec un large sourire.
– Je t’en prie, ma chère.’
Nous éclatons de rire tous les trois puis Didier, prenant délicatement Gaëlle par la main, la fait se lever. Sagement enlacés, ils évoluent lentement sur la musique langoureuse de Lionel Richie. De temps en temps, Didier murmure quelque chose à l’oreille de ma femme, la faisant sourire. A l’invitation de Didier, je me ressers un verre et les regarde danser en le dégustant. Je remarque que, peu à peu, les mains de notre ami descendent sur le dos de Gaëlle. Celle-ci ne trouve semble t-il rien à redire et sourit toujours aux propos de son cavalier. Les slows s’enchaînent sans qu’elle manifeste l’envie de se rasseoir. Une nouvelle fois, Didier lui parle dans le creux de l’oreille. Elle se tourne alors vers moi et demande :
– ’Chéri, tu sais ce que Didier vient de me dire ?
– Pas du tout, mais je ne devrais pas tarder à l’apprendre.
– Et bien, il vient de m’avouer qu’il trouvait ma bouche si pulpeuse qu’il mourait d’envie de l’embrasser.
– Ah oui ? Et tu en penses quoi ?
– Je ne sais pas, tu serais d’accord pour que je le laisse me donner un baiser ?
– Si tu en as envie, je n’ai rien contre.’
Elle se tourne alors vers Didier et lui tend ses lèvres. Celui-ci ne perd pas une seconde et sa bouche vient se poser sur celle de Gaëlle. Ils s’embrassent sagement puis Didier semble désirer un baiser plus passionné. Gaëlle refuse tout d’abord de lui livrer sa bouche puis, devant son insistance, elle cède enfin et ils se roulent une véritable pelle.
Pour la première fois ma femme embrasse un autre homme sous les yeux. Loin de me rendre jaloux, cette vision me procure une excitation intense et mes yeux restent rivés sur le couple. Lorsque leurs lèvres se séparent, j’entends Didier dire ’merci’ à Gaëlle. C’est alors elle qui, contre toute attente, posant une main dans le cou de son cavalier, attire son visage vers le sien et lui offre sa bouche. Ce second baiser semble durer une éternité. Ils ont totalement cessé de danser et se tiennent immobiles. Je vois les mains de Didier descendre encore un peu et se poser sur les fesses qu’elles caressent délicatement, sans essuyer de refus. Il me semble même que Gaëlle va au devant de ces caresses en se cambrant.
Enfin, ils se séparent. Didier ramène ma chérie sur sa chaise longue. Elle s’y rallonge et, avec une moue un peu anxieuse, me demande :
– ’Tu ne m’en veux pas ?
– Non, vous étiez très beaux tous les deux.
– Ca t’a excité de me voir embrasser Didier ?
– Oui, beaucoup. Et toi ? ?a t’a excité de l’embrasser ?’
Gaëlle ne répond pas mais ses joues rosissent, trahissant son émoi. Didier, assis à côté d’elle, par terre, lui caresse légèrement le bras. Ma chérie se tourne vers lui et lui demande :
– ’Tu as aimé m’embrasser?
– Tu en doutes ?
– J’ai envie de te l’entendre dire…
– J’ai adoré. Et… j’aimerais tant d’autres choses…
– Quoi ?
– Tu tiens vraiment à le savoir ?
– Bien sûr !
– J’aimerais te faire tout ce qu’un homme peut faire à une femme.
– Tu entends ça, chéri ?
– Parfaitement ! Didier, tu devrais être plus explicite. Je suis certain de Gaëlle souhaite plus de précisions. Je me trompe ma puce ?
– Pas du tout.’
La main de Didier se pose sur une jambe de Gaëlle et la caresse doucement.
– ’J’ai envie de te caresser partout comme ça…
– Hum…’
Voyant que ma femme ne se dérobe pas, il monte la main un peu plus haut et bientôt la peau douce de la cuisse de Gaëlle se hérisse de chair de poule. Les doigts continuent leur progression sans que ma femme, les yeux rivés dans ceux de Didier, ne se dérobe. Sa respiration s’accélère et elle ne peut étouffer un léger gémissement. La main a maintenant atteint la lisière du slip. Didier hésite un peu puis poursuit ses caresses par dessus le tissu. Peu à peu Gaëlle écarte les jambes, livrant ainsi son intimité aux doigts de notre ami. Comprenant qu’elle s’offre, il passe la main sous le tissu et caresse à même la peau la fente de ma chérie. Il décide enfin de la débarrasser de ses vêtements devenus inutiles et elle lui facilite la tâche en soulevant ses fesses. Jupe et slip se retrouvent en une seconde par terre.
Le sexe totalement livré à nos yeux et aux doigts de Didier, Gaëlle ne fait plus rien pour retenir ses gémissements. Elle replie les jambes en les écartant, nous dévoilant une fente totalement ouverte et ruisselante. Je regarde les doigts de Didier, tantôt titiller le bouton, tantôt s’enfoncer dans la grotte. Gaëlle a des mouvements de plus en plus désordonnés. Son ventre est secoué de frissons qui annoncent un plaisir imminent. Didier retire alors sa main et, s’installant entre les cuisses, remplace ses doigts par sa bouche, accueilli par un long ’ah’. C’en est trop pour ma chérie qui connaît un orgasme fulgurant. Les yeux fermés, elle reprend lentement son souffle sous nos regards à la fois tendres et excités.
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