Je me réveille lentement, la douce chaleur du soleil d’été caressant ma joue. La lumière réchauffe doucement le parquet ciré de la grande chambre, passant sur l’immense lit dans lequel je suis allongée, nue et à peine couverte d’un drap aussi léger qu’une brise. Mes yeux s’ouvrent, je prends le temps de m’habituer à la lumière avant de me tourner sur le dos et m’étirer, un sourire aux lèvres alors que les tissus doux caresse ma peau. Soudain, je me rends compte de la place vide à mes côtés…
Je me redresse, observant les oreillers encore marqués de sa présence. Il n’y pas de mot, il doit être encore ici… Je pivote et me lève, quittant mon bon lit douillet pour entamer une énième journée que je passerai dans notre immense villa. Je commence à avoir faim, je décide d’attraper sa chemise de la veille que je ferme à la hâte et me diriger vers la salle d’eau ouverte sur la chambre afin de me rafraîchir. J’attrape un élastique et attache mes longs cheveux bruns en un chignon rapide, observant mon reflet.
Je suis plutôt jolie je trouve, on dit de moi que j’ai beaucoup de charme et un regard envoûtant. Mes grands yeux marrons sont ce que je préfère dans mon visage avec ma bouche charnue bien dessinée. J’ai gardé des petites joues mais rien d’énorme. Mon visage assez fin est encadré généralement de cheveux long jusqu’en bas de la poitrine bouclés naturellement. Je ne me maquille plus vraiment comparé à l’époque, je garde un côté naturel que j’apprécie.
Mon corps est bien fait. Je ne suis pas bien grande cependant mais j’ai une belle poitrine ferme (merci à la natation) et des fesses rebondies de famille que j’entretiens avec la course. Je suis mince et je m’entretiens, ayant une taille fine naturellement et des hanches marquées.
Après ma toilette, je descend les marches en verre pour rejoindre la cuisine d’où flotte une délicieuse odeur de pancakes qui fait grogner mon estomac vide. Mes lèvres s’élargissent en un sourire quand je le vois en boxer en train de verser de la pâte dans la poêle, concentré.
⎯ Bonjour, dis-je en allant me coller contre lui en le serrant.
Son bras musclé me resserre contre sa peau chaude alors qu’il dépose un baiser léger sur le sommet de mon crâne. Sa voix rauque marquée d’un accent anglais me fait sourire encore plus.
⎯ Bonjour toi. Bien dormis ?
⎯ Très. Mieux encore si tu étais resté avec moi.
Il me répond en baisant ma tempe, se penchant. Thomas n’est pas un homme très… facile à comprendre. Il est complexe, très intelligent, sensible et a vécu des choses très dures avant de me connaître. Je suis l’une des rares personnes avec ses frères et sa tante qui les a élevée en qui il a confiance. J’eu le privilège de partager ses moments de doutes, de peine, de peur, de douleur et de joie. Il communique plus souvent physiquement qu’avec les mots. Presque toutes nos conversations nous mènent au sexe, ce qui n’est pas pour nous déplaire à tous les deux.
Sa main glisse jusqu’à ma taille qu’il caresse de son pouce en retournant le pancake. Je garde ma tête contre son épaule, sage. Il a presque deux têtes de plus que moi. Physiquement, il est impressionnant. Musclé, le regard bleu, sévère et froid. Ses cheveux bruns sont coupés courts et toujours en place pour garder une certaine classe. Son visage est osseux, sa mâchoire carrée et ses pommettes pourraient trancher une peau à la moindre caresse. Il est charismatique et inspire une sexualité animale, quelque chose d’insolent et de violent comme la vie qu’il mène.
⎯ Je ne pense pas être là ce soir, m’avoue – t – il en posant la pile de pancakes dans un assiette.
⎯ Rien de grave ?
Je le regarde, ne pouvant cacher la pointe d’inquiétude dans ma voix. Tommy est peu présent, il "travaille" la moitié du temps et le reste il le passe avec ses frères ou sa petite soeur bien décidée à ne pas suivre le même chemin que ses frères. Je ne tiens pas à me mêler de leurs affaires et je pense que ça le rassure mais ne pas savoir quand et comment voir si il va rentrer ne me rassure pas, pas du tout.
⎯ Non, il secoue la tête, posant le tout sur le bar ouvert au salon gigantesque comme le reste de la maison. Je serais peut-être de retour dans la nuit ou demain mais ne m’attends pas, tu dois te reposer.
⎯ Je suis en forme. Tu sais que je ne pourrais dormir sans toi.
Je fais une moue boudeuse digne d’une petite fille de quatre ans quand ses yeux croisent les miens. Un léger sourire étire le coin de ses lèvres roses, il est amusé.
⎯ Je m’inquiète, tu pars de plus en plus souvent là-bas…
⎯ Je vais me rattraper.
Sa grande main vient se poser délicatement sur ma joue qu’il caresse avec affection avant de joindre ses lèvres aux miennes pour un baiser tendre qui devient plus insistant quand je me rapproche de lui, une main à plat sur son torse. Je quitte sa bouche et m’attaque à la peau de son cou pâle alors qu’il rit doucement, passant ses mains sous la chemise que je porte et qui lui appartient pour attraper mes fesses et les pétrir.
⎯ J’aime quand tu portes mes vêtements, tu sais ? il demande. Ça me rend dingue.
Je laisse échapper un petit rire avant de mordiller sa peau assez fort pour y laisser une trace, j’aime lui rappeler qu’il m’appartient. Il pousse un soupir avant de passer sa large main dans ma culotte, caressant la peau douce de mes fesses avant qu’un doigt ne passe à travers pour rejoindre mon entrée humide, me faisant me cambrer pour lui permettre de s’y introduire, ce qu’il refuse de faire pour l’instant. J’attaque sa peau, je caresse son torse en retraçant une partie de son tatouage sur la poitrine alors qu’il contourne l’entrée de mon vagin du bout du majeur, me faisant rouler des hanches à sa recherche.
⎯ Thomas… je souffle.
Soudain, il retire sa main et me tourne en un geste sec, me plaquant presque contre l’îlot central de la cuisine. J’ai dû laisser échapper un petit cri de surprise sous le coup, me rattrapant. Je tourne à peine la tête et le voit éteindre la plaque en repoussant la poêle plus loin avant de revenir contre moi, m’écartant les jambes en me donnant un léger coup de pieds aux chevilles, ce que je fais. Je me cambre, dansant contre son membre que je sens durcir contre ma fente. Je me mords la lèvre presque jusqu’au sang. Une chaleur torride enflamme le creux de mon ventre. C’est contre lui, contre cette bosse imposante qui s’appuie contre mes fesses que je perds mes bonnes manières et deviens la salope qu’il aime temps.
Quant à lui, il en profite pour me faire languir en caressant ma taille, mes hanches et mes fesses. J’entends sa respiration saccadée qui se rapproche jusqu’à ce que ses lèvres se posent derrière mon oreille. Il est doux, attentif et terriblement cruel.
⎯ Que veux – tu ? me chuchote-t-il presque innocemment.
⎯ Baise-moi… -je le tire un peu plus contre moi pour mieux le sentir- Je te veux en moi, Tommy. Je t’en prie…
Il baise ma joue et me quitte. Avant que je puisse tourner la tête pour voir ce qu’il fait, je sens ma culotte descendre jusqu’à mes genoux avant qu’il ne me lève les jambes une par une afin de la jeter plus loin sur le carrelage blanc de la cuisine. Il relève la chemise au dessus de mes fesses alors que ma tête retombe au creux de mes bras croisés, frissonnant à la douce brise qui caresse mes lèvres mouillées qui s’offrent à lui. Ses mains caressent l’arrière de mes cuisses, passant à l’intérieur en remontant lentement vers mon entre-jambe.
⎯ Quelle belle vue…
Son index passe le long de ma fente, récoltant un peu de cyprine. Je n’en peux plus, il me fait un effet fou. A ce simple geste, je gémis avant que sa main ne s’abatte avec force sur ma fesse droite en m’arrachant un cri.
⎯ Silence, m’ordonne-t-il autoritaire. Si je t’entends, je m’arrête, compris ?
J’acquiesce en silence mais son ordre devient tout de suite plus difficile à suivre quand je sens le bout de sa langue passer sur mon clitoris et me pénétrer lentement. Je laisse tomber ma tête sur mon avant bras, me tenant en l’imaginant là, à genoux derrière moi en train de me dévorer.
Il tient mes lèvres écartées grâce à ses pouces pendant qu’il me baise avec sa langue avant de m’embrasser le trou, sa respiration claquant contre ma peau humide. J’en viens à me mordre la langue pour rester silencieuse, tremblant sous ce plaisir violent qu’il m’offre alors que j’essaye de ne pas prendre le contrôle et l’obliger à me baiser plus fort encore avec sa bouche. Quand je sens son index revenir titiller mon entrée, son prénom s’échappe de mes lèvres avant qu’il ne me quitte comme promis.
L’absence soudaine me frustre, je me redresse, prête à me tourner et à lui sauter dessus pour qu’il me baise enfin mais sa main se pose sur ma gorge en tenant ma mâchoire par la même occasion, me gardant en place sans que je ne puisse tourner la tête. Il détache mes cheveux d’un geste sec, me les tirant presque.
⎯ Je t’ai dis de te taire, non ? il demande.
Je déglutis, chaude et pleine de désir.
⎯ Pour t’apprendre l’ordre, je vais te baiser jusqu’à ce que je sois satisfait, moi.
Il retire son boxer d’une main et dirige son sexe préalablement branlé contre mon entrée désireuse et lubrifiée. Il déborde tellement que ça en vient à couler entre mes cuisses. Sans me préparer, il plonge en moi, m’arrachant un demi-cri de plaisir mais aussi de douleur vu sa taille impressionnante. Moi qui ai déjà eu bon nombre d’expérience (hétérosexuelles et lesbiennes), le sentir me pénétrer aussi sauvagement me fait toujours un peu mal. Son sexe est long et large, veineux.
Je ferme les yeux en profitant de chaque centimètres qu’il m’offre durant peu de temps avant de commencer à me baiser fort, me tenant la tête en arrière alors qu’il tient écartées mes fesses de son autre main. Je me tiens comme je peux, mourant de chaud avec cette chemise blanche et gémissant comme la salope que je suis pour lui. Il est sauvage, animal dans sa façon de me prendre. Mes jambes en tremblent, j’ai dû mal à tenir encore debout. Il doit presque me tenir en position.
Ses grognements m’excitent encore plus, il marmonne des phrases en y mêlant mon prénom. Une de mes mains quitte le bord du plan de travail et va ouvrir au possible la chemise avant de se poser sur sa hanche, le poussant à aller plus loin encore jusqu’à me faire mal si il le faut. Il obtempère en jurant.
⎯ T’es tellement étroite autour de ma queue…
Je souris entre deux gémissements, fière. Il me lime ainsi pendant un temps avant de se retirer brusquement et de me retourner, me portant et me posant au bord de l’îlot. J’écarte les jambes le plus possible. Un de mes seins est en dehors de la chemise que je remonte sur mon ventre mais Thomas en décide autrement et la déchire, faisant voler les boutons à travers la pièce avant de prendre mes jambes, les remonter un peu et replonger au fond de moi en plantant son regard glacé dans le mien.
Il me baise ainsi, face à face en me tenant contre lui avant de se pencher et capturer mes lèvres en un baiser sauvage durant lequel je me goûte avec plaisir. Je me tiens en arrière, mes seins rebondissants à chacun de ses coups alors qu’une boule de feux remonte de plus en plus, m’emportant. Mes yeux se révulsent, je ne tiens plus en place en sentant cet orgasme venir. Thomas le remarque très bien, il accélère en remontant mes jambes sur ses épaules. C’est sur le point de jouir qu’il se retire d’un coup, me laissant en état de choc quelques secondes, transpirante et essoufflée.
Je le regarde, en transe.
⎯ Qu’-est… Qu’-est-ce que tu fais ?
Je branle mon sexe encore en feu, à la recherche de cet orgasme gâché. Un sourire sadique étire ses lèvres trop peu souriantes alors qu’il me fait signe d’approcher. Je me pose difficilement au sol et m’approche en face de lui. Il m’embrasse et me force à me mettre à genoux. Un rapide coup d’il vers lui et je le prend en bouche, le prenant en main par la même occasion.
Je me mets à le sucer vigoureusement, savourant son sexe brûlant et encore humide de ma cyprine. Il accroche mes cheveux à ses longs doigts, m’imposant un certain rythme qui le fait grogner en se tenant. Je le branle en le suçant le plus soigneusement possible, malaxant lentement ses bourses de mon autre main alors que je m’imagine encore sa langue qui s’active entre mes jambes. Je le prend de plus en plus profondément, bien décidée à le prendre dans sa totalité comme j’ai rarement pu le faire.
⎯ Oui… Oui vas – y… Comme ça, oui… Conti-nue… Oui…
Sa voix est rauque et déraille un peu sur ses derniers mots avant qu’il ne m’impose une gorge profonde en s’arrêtant net. Je pose mes mains à plat sur ses cuisses, le griffant presque pour qu’il recule; je ne pourrais pas avaler si il est si loin dans ma bouche. Il recule, laissant sa verge à laurée de mes lèvres roses et gonflées de désir avant de se branler jusqu’à venir sur ma langue. Je souris, heureuse, en gardant la bouche grande ouverte pour accueillir tout son jus. Il ne me quitte pas des yeux et moi non plus jusqu’à ce que j’avale et repasse ma langue plusieurs fois sur son gland pour y recueillir le moindre reste jusqu’à me relever à l’aide de la main qu’il me tend.
Ses joues sont légèrement roses et son regard embrumé de désir. Il dépose un léger baiser sur mes lèvres mouillées et me soulève comme une princesse. Nettement plus fatiguée, je me laisse aller contre lui, non pas moins frustrée de mon orgasme manqué. Il monte les escaliers en me portant facilement jusqu’à rejoindre la salle de bain dans laquelle nous prenons une douche ensembles où il se rattrapera facilement pour sa vile torture…