Sadili ne décolérait pas. Son départ pour Francfort était prévu à 10h et 5h plus tard elle était encore à Orly à attendre que les contrôleurs du ciel veuillent bien cesser le mouvement de grève et lui permettre enfin de partir.
? Les voyageurs pour Francfort sont priés de se diriger vers la porte A . ? Sadili ne se fit pas répéter la consigne venant des hauts-parleurs. Elles se précipita vers la porte . Une hôtesse était là l?air embarrassé, tenant un micro à la main : ? Tous les vols sont annulés. les personnes qui souhaiteraient néanmoins se rendrent rapidement à Francfort peuvent rejoindre par une navette la gare du Nord ou un train partira dans la soirée ?. Sadili n?avait pas le choix. Son patron, chef d?une grande entreprise d?import-export l?avait envoyé voir un client pour mettre la dernière main à un contrat. C?est ainsi qu?elle se retrouva sur le quai de la gare à 22h. elle monta dans le premier wagon venu et chercha une place. Sur la droite à l?autre extrémité du wagon deux places étaient libres. Chouette, elle allait pouvoir supporter ces 5h de train en toute tranquillité. le train commença à rouler puis s?arrêta brusquement. Elle vit par la fenêtre un petit bonhomme qui s?agitait dans tous les sens en compagnie d?une nuée de contrôleurs. Elle le vit monter dans le train traverser le wagon et s?asseoir à côté d?elle. ? Quelle poisse , se dit-elle moi qui espérait voyager tranquille. ?
Du coin de l?oeil, elle observa son voisin. Il était petit, trapu, les cheveux châtains et elle remarqua ses yeux d?un bleu profond qui lui rappela le ciel que l?on voit quand on se trouve sur un sommet au dessus de 3000 m. Elle décida de l?ignorer et de se concentrer sur le magazine qu?elle venait d?acheter. Elle venait à peine de lire quelques lignes que son voisin lui adressa la parole. Il venait lui aussi d?Orly et pestait contre l?organisation du transport qui avait failli lui faire manquer son train. Il n?en voulait pas aux grévistes car il savait d?expérience combien il était difficile de défendre ses intérêts dans un monde où les salariés sont parfois traités comme du bétail . Il lui parla avec fougue de sa passion pour défendre les ouvriers, les salariés et les sans-grades. Au bout d?une heure il s?excusa de ne pas s?être présenté. Il s?appelait Jean-François et il avait 42 ans. Sadili se présenta à son tour en omettant soigneusement d?avouer ses 32 printemps. Ils discutèrent longtemps. Du syndicalisme ils passèrent à la montagne, passion qu?ils avaient en commun.
La journée avait été éprouvante. Sadili commençait à bailler et Jean-François lui proposa de la laisser dormir. Sadili se blottit contre la fenêtre, ferma les yeux. Il faisait frais presque froid. Elle frissonna. Elle sentit qu?on lui posait quelque chose sur le dos. C?était Jean-Michel qui, comprenant qu?elle avait froid avait posé délicatement son manteau sur ses épaules.
Jean-Michel regardait Sadili. Il la trouvait magnifique. Dans son sommeil, elle s?était laissé aller à écarter très légèrement les jambes faisant remonter la jupe déjà très courte qu?elle portait. Il pouvait voir assez haut ses cuisses et deviner les premières dentelles de sa culotte de soie noire. Cette vue le troubla si fort qu?il ne put retenir une larme. Un légère érection tendit son pantalon. Il appuya sur sa braguette avec sa main comme pour vérifier son excitation. Son souffle s?accéléra et sa main s?approcha de la cuisse de sa voisine. Il se dit que, faisant semblant de s?endormir cela lui ferait une excuse au cas ou Sadili ne serait pas dans le même état d?esprit que lui. Le plus délicatement possible, il posa sa main sur le collant de sa voisine au niveau de la cuisse, juste au-dessous de sa jupe. Aucune réaction. S?enhardissant, il remonta sa main lentement le long de la cuisse jusqu?à toucher le bord de la culotte.
Sadili ne dormait pas ! Avait-elle senti le désir de son voisin ? Quand la main s?était posé sur sa jambe, sa chaleur avait irradié en elle de la pointe de ses seins jusqu?à l?extrémité de son clitoris. Elle retenait son souffle et restait immobile. Jean-Michel promenait délicatement sa main sur la culotte de Sadili. Il l?effleurait, appuyait délicatement à certains endroits. Cela dura longtemps. Trop longtemps pour Sadili qui espérait que Jean-Michel glisse sa main chaude dans sa culotte. Mais il ne se pressait pas. Il continuait à la caresser par dessus sa culotte. Il s?aperçut tout à coup qu?elle devenait humide et se dit que ses caresses commençaient à produire leur effet. Sadili se mordit les lèvres. elle ne supportait plus l?obstacle de sa culotte entre la main e Jean-Michel et son sexe. Soudain elle se leva et retira sa culotte. Elle releva sa jupe et s?assit sur le siège en faisant face à son voisin ,le sexe ouvert béant, offert. Il prit la culotte et fit mine de lui remettre. Elle rit. Il joua avec sa culotte chatouillant son sexe. Il la posa dessus comme pour le cacher. Elle lui demanda s?il le trouvait si laid pour qu?il le cache ? Il rit à son tour et fouilla dans son sac. Il en sortit une lampe de poche qu?il braqua sur le sexe de Sadili. Il en observa tous les recoins pendant de longues minutes sans la toucher. C?est elle qui lui demanda, qui le supplia de mettre un doigt, juste un doigt dans sa chatte trempée. Il se pencha vers elle et la lécha longuement, s?attardant sur son clito qu?il titilla avec sa langue. Enfin il glissa un doigt à l?intérieur de son vagin trempé, le ressortit et le lécha avec délectation. Sadili tendit la main vers la bosse du pantalon de Jean-Michel et pétrit son sexe. Elle défit le bouton, baissa la fermeture éclair, glissa sa main dans le slip et en sortit avec peine un sexe tendu, raide.
De sa main gauche, elle commença un mouvement de va et vient. Avec l?index droit elle toucha l?extrémité du gland d?où suintait quelques gouttes de mouille qu?elle porta à ses lèvres . Jean-Michel défit les bouton de son gilet puis ceux de son chemisier. Sadili ne portait pas de soutien-gorge ; Ses petits seins n?en avaient pas besoin pour se tenir droits. Jean-Michel en effleura les pointes dressées. Il les prit et les fit rouler entre ses doigts. Il mouilla ses doigts avec le jus de son gland et graissa les tétons tendus à l?extrême. Sadili ne put retenir un soupir d?aise. Jean-Michel glissa deux doigts dans sa fente luisante et la branla longuement pendant qu?elle continuait à se caresser les seins. Elle sentit le plaisir monter en elle comme une énorme vague. Elle jouit longuement en se retenant de crier pour ne pas alerter les autres voyageurs. Elle se mit ensuite à genoux par terre et commença à vouloir sucer celui qui l?avait si bien fait jouir. Il mit les main sur ses joues et l?aida à se relever. Surprise et frustrée de ne pas avoir donné le plaisir qu?elle avait reçu elle lui demanda pourquoi il ne voulait pas jouir. Il lui expliqua que son bonheur était total car ce qu?il aimait c?était son plaisir à elle, qu?il n?y avait rien de plus beau au monde que l?orgasme d?une femme et que le souvenir de ce moment le poursuivrait toute sa vie.
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