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Hautefort au mois d'août. – Chapitre 1

Hautefort au mois d'août. - Chapitre 1



Cette année, mes parents ont loué une charmante longère dans un coin paumé du Périgord. Une vaste maison en pierres ocre, très plaisante avec une magnifique piscine et rien autour. Rien.

Ah si, des champs et au loin les bois.

Et pour rajouter au supplice ils ont convié le frère cadet de mon père et sa femme enceinte jusqu’au menton.

Moi qui pensais qu’une fois majeur et le bac en poche je ferais ce qui me chanterait…

Mon oncle est l’archétype du prof. Jeans, Converses et lunettes à montures fines. Sa femme, prof également (bien entendu), est beaucoup plus intéressante pour ne pas dire belle. La peau ambrée, les yeux en amande ourlets de brun, le nez à peine retroussé. Tout en elle respire la douceur, ses joues pleines, ses épaules rondes, son regard chaud et bienveillant. Je ne la connais pas vraiment, mais elle m’a tout de suite été agréable.

Il est 15h, ça ne fait que deux jours que je suis ici et je n’en peux déjà plus.

Mon père et mon oncle passent leur temps à se disputer à propos de philosophie et de politique. Ils sont culturellement incompatibles mais ne sont pas assez clairvoyants pour s’en rendre compte. Quant à ma mère, elle se laisse déborder par "l’organisation" comme elle dit et ne profite de rien.

Il n’y a que Céline qui se laisse bercer par tous ces remous sans se défaire de son sourire.

Il est 15h donc.

Le repas, arènes préférées des mâles ici présents, est enfin terminé. Le rosé ayant coulé abondamment, tout le monde a regagné sa chambre.

Il faut dire que la chaleur est accablante. L’air sec.

Je prends une crayon, mon carnet et file tranquillement à travers champs. Un vent léger et brûlant s’engouffre sous ma robe. L’étoffe légère se soulève et flotte autour de moi. Il s’insinue entre mes cuisses, enveloppe mes fesses.

Hier en me promenant en quête de réseau téléphonique, j’ai découvert un havre de paix. Mon havre de paix.

En contre bas de la maison, caché par les blés, coule un ruisseau bordé par la forêt. Une petite clairière permet d’y accéder.  Je m’y allonge sur la mousse fraîche et laisse vagabonder mon imagination. J’invente des histoires que je consigne soigneusement. Plus ça va, plus mes fantasmes prennent le dessus et s’insinuent entre mes lignes. Des mots crus. Je me rappelle d’un cours durant lequel notre prof en faisait l’apologie. James Joyce, Apollinaire, Sand.

Le soleil est plus bas, il chatouille les épis à l’horizon, il va falloir que j’y retourne.

Je suis à peine rentrée que le tourbillon familial tente déjà de m’engloutir.

— "Mais tu étais où bon sang ?"

-"Met la table chérie."

-"Tu n’aurais pas vu mon bouquin ?"

Je ne tiendrais jamais trois semaines.

Je vais nager. Juste un peu. Quelques minutes de calme grappillées.

Je pose mon carnet sur une chilienne. Ma robe glisse à mes pieds. Je plonge dans l’eau vivifiante de la piscine. Encore dix neuf jours…

Le dîner est exactement identique à celui d’hier, sans intérêt.

Je quitte la table avant le dessert et monte dans ma chambre.

Je bouquine un peu quand soudainement je me rends compte que j’ai oublié mon carnet au bord de la piscine. Panique. Si jamais mes parents tombent dessus… Je me précipite à l’extérieur. Avec soulagement je le retrouve où je l’avais laissé. Je le serre contre ma poitrine et remonte en catimini.

Je l’ouvre.

Première page.

Un post It jaune criard.

       Continue comme ça.

       Tu as du style.

Mon oncle.

Je suis abasourdie. Tétanisée.

Comment a t il pu s’introduire dans ce que j’ai de plus intime ?  Me laissant une trace obscène de son passage forcé.

00h09

Impossible de dormir. Je lis et relis le mot qu’il a glissé dans mon carnet. Qu’a t il parcouru exactement ?

Je suis exténuée.

Il faut que je me change les idées.

J’attrape mon téléphone sur le chevet et fouille les bas fonds d’Internet pour dénicher quelque chose d’excitant. Quelque chose sur quoi échafauder un fantasme efficace. Je tombe rapidement sur une multitude de photos, des dessins. Je plaque mon ventre au matelas et me cambre pour glisser ma main droite entres mes cuisses.

Je replie une jambe pour faciliter l’accès.

Je mouille déjà. D’un doigt j’écarte délicatement mes lèvres et recueille un peu de liquide visqueux. Je l’étale sur mon petit bouton qui pointe. Dur et doux à la fois. Je le masse. Tout doucement.

Je laisse mon imagination prendre le dessus. Je suis ailleurs, entourée d’hommes, offerte, impudique…

Mon téléphone vibre.

"Dis donc jeune fille, tu ne dors pas encore ?"

Il ne doute de rien ! Et il ne pouvait pas plus mal tomber. Finissons-en.

"Quelle perspicacité !  Pourquoi as tu fouillé dans mon carnet ? Tu n’avais pas le droit ! Ça ne te regarde pas !"

"Simple curiosité. Ne fait pas l’enfant. Tu as du talent tu sais. Je pourrais t’aider, te corriger."

"Mais bon sang, tu ne t’arrêtes donc jamais?! Tu n’es pas mon prof !"

"J’espère que tu ne fais pas lire ce genre de récit à tes profs…"

Il a donc lu la dernière histoire.

Je suis pétrifiée sous les draps. Mon cur résonne dans ma poitrine.

"Ne soit pas gênée. J’ai beaucoup aimé. Je ne te pensais pas capable d’imaginer de telles situations. Je trouve ça très tentant."

Je ferme ma messagerie et cache mon téléphone sous l’oreiller. Je suis rouge de honte dans le noir.

A quoi joue t il ?

Sans m’en rendre compte ma main toujours coincée entre mes cuisses a  continué sa besogne. Je suis trempée. Je ferme les yeux. Mon oncle s’invite dans mon fantasme.

Vibrations. Encore.

"Notre conversation t’a t elle fait mouiller ta culotte ?"

Stupeur.

Je suis joueuse. Mais quand même.

J’ai envie.

Mais ce n’est pas raisonnable. Ce n’est pas un copain.

Mon père me tuerait, ma mère serait hystérique. Et que dire de Céline? Bordel pourquoi a t il mis le nez dans mon carnet ? !

C’est ridicule. Il a commencé. Jouons !

"Je n’en porte pas."

Pas de réponse. Il doit accuser le coup.

"Tu ne réponds pas à ma question."

Ah…

"Alors oui."

"Réécris-le. Fais une phrase complète."

"Je suis trop fatiguée."

"Fais-le."

"Alors oui, une certaine moiteur a envahit mon intimité mais pas assez pour souiller ma lingerie si j’en avais porté. Satisfait ? "

"Parfait. Le mot souiller.

Tout cela t’excite donc."

"Un peu."

"Caresse-toi."

"Je n’ai pas attendu que tu me le demandes !

D’ailleurs j’ai besoin de ma main droite.

A demain!"

"Je suis très frustré grâce à toi. Merci, c’est stimulant."

"Avec plaisir ! "

"Ahaha tu es drôle."

"A votre service Monsieur ! "

"Tu es sûre du titre que tu me donnes, même pour rire ? Question triviale."

" Je ne suis sûre de rien."

"Demain tu porteras une jupe sans culotte."

"Demain je porterai ce que je veux !

Fais de beaux rêves."

3h54

De nouvelles vibrations me tirent de mon sommeil.

"Ma queue giclera tout à l’heure et mon foutre abondant, épais et chaud, recouvrira puissamment quelque chose. As-tu une préférence ?"

Ses mots me réveillent instantanément. L’adrénaline coule subitement dans mes veines. Je me cache sous la couette et m’arrête sur chaque mot de ce nouveau message. Je l’ai ouvert, il l’a forcément remarqué. Je ne peux pas me défiler.

"J’aime l’image du foutre qui dégouline sur la main puissante qui vient de branler."

"Donc sur mes propres mains ? Tu avais toute latitude. Absolument toute."

"Je suis peu habituée à ce genre d’exercice. C’est la première image qui m’est venue à l’esprit."

"Je me demandais si tu serais vicieusement perverse. Je vois que tu es respectueuse. Je ferai ce que tu viens de demander."

"Toute latitude dis tu ?

Soit.

On garde ma première image.

Ta main.

Je veux que tu te branles devant ta femme en pensant à moi. Aucune digression, juste moi. Je veux qu’elle te voie parfaitement. Qu’elle observe chacun de tes gestes, chacun de tes soubresauts. A aucun moment tu ne lui permets de te toucher. Aucun. Elle n’aura pas non plus le droit de se caresser. Juste de sentir l’excitation monter en elle. Je veux que tu fermes les yeux et que tu répandes ton foutre pour moi. Abondamment. Que ta main soit maculée de sperme. Tu ouvres les yeux. Tu la vois. Magnifique. Tu lui offres ta main. Juste sous son nez. Elle comprendra. De sa salive pure, elle t’enduira chaque doigt. Lentement, méticuleusement. Faisant disparaître ton foutre sous sa langue experte."

"Je suis très content de toi. Et je lui ferai faire sous la douche. Ça te va ?

Tout à l’heure. Vers 8h30.

Tu pourras regarder ton horloge et tu sauras ce que je suis en train de faire."

"C’est parfait. Je dormirai encore certainement. Je suis une marmotte tu sais."

"Dommage. Mets un réveil ?

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