Je rentre chez moi. Manon m’écrit, elle est encore avec Juliette. Elle ne va pas tarder à rentrer. Elle veut passer chez moi. Je lui dis qu’elle peut.
En attendant j’écris à Juliette :
— Tu me la rends en un seul morceau j’espère ?;-)
— Ne t’en fais pas… et Manon… elle est top ! Garde-la.
Puis sur le groupe avec Claire et Anne-Sophie :
— Anne-Sophie, dimanche tes enfants sont là ?
— Ils sont grands, ils ne vivent plus avec nous.
— Parfait. Dimanche après-midi, cours de maths.
— Mon mari sera là.
— Et ?
— … non rien. OK pour dimanche.
— Parfait.
— Claire, demain, 16h30 chez toi.
— Bien Isaiah.
— Ton mari sera là ?
— Non.
— Alors, sois imaginative sur ta tenue.
— Entendu.
Je reçois un SMS d’Élodie :
— On te remercie pour cette nuit l’étalon.
— Bien remises ?
— Oui et toi ?
— Oui ça va. Merci à vous les filles.
— On se revoit quand ?
— Je ne sais pas, je te redis.
— OK bébé. Vite j’espère.
J’allais répondre, mais sauvé, un SMS de Charlotte arrive :
— Je crois bien que j’ai trouvé chaussure à mon pied
— Ah ? Tu as quitté ton mari ?
— Ah ah, très drôle Isaiah.
— Désolé, tu parlais de quoi ?
— De mes baskets, idiot.
— Suis content alors, si j’ai pu aider un peu.
— Et…
— Et ?
— Et j’ai regardé pour les BAB…
— Ah ?
— J’ai appris des choses…
— Et tu as changé le nom de code ou pas ?
— Non…
— Tu vas à la salle de sport demain ?
— Non, à la piscine. J’ai mon aprèm, je vais en profiter.
— Ah, bonne idée. A quelle heure ?
— ;-) 13h mais non ce n’est pas une bonne idée…
— Allez, il faut que je nage un peu.
— J’y vais avec mon mari;-)
— Et ?
— …
Je la laisse à ses hésitations.
Manon arrive. On s’embrasse, longuement, puis on s’assied dans le canapé.
— Tu as passé un bon aprèm ?
— Oui… intéressant.
— Ah ?
— Juliette est très sympa.
— Apparemment elle te trouve top. Je la cite.
— Tu lui as parlé ?
— Juste demandé de te laisser en un seul morceau.
— Tu étais inquiet ?
— La situation n’est pas évidente pour toi, je le sais ma chérie.
— C’est mignon que tu t’inquiètes.
— Je tiens à toi, tu n’en doutes pas j’espère.
— Non, je n’en doute pas mon chéri. Et j’avoue que discuter avec elle m’a aidé.
— Tant mieux.
— Tu veux que je te raconte.
— Tu me racontes si tu en as envie. Ce que vous vous êtes dit est à toi. On le partage si tu en ressens l’envie ou le besoin, mais il n’y a aucune obligation.
— OK.
Je l’ai embrassée, sa bouche m’avait manqué.
— Et toi mon chéri, ton après-midi ?
— Excellente. J’ai dragué une fille à la salle de sport.
Elle baisse les yeux. Je lui pose la main sous le menton et lui remonte le visage.
— Manon, c’est trop tôt ?
— Je ne sais pas… non, non.
— Tu préfères que je ne te le dise pas pour l’instant ?
— Non. Tu dois me le dire, c’est bon. Et Juliette m’a expliqué et m’a raconté.
— Oui ?
— Oui. Et cela ne m’a pas déplu.
— C’est vrai.
— Je ne dis pas que c’était facile, je t’ai imaginé l’embrasser et tout, mais après je me suis rendu compte que c’était normal.
— Laisse-moi te poser une question et je veux que tu répondes vraiment très honnêtement OK ?
— OK.
— Si Greg t’avait trompé, tu aurais dit quoi ? Ou si Greg t’avait dit, tiens j’ai dragué une fille cet aprèm.
— Euhhh… je ne sais pas… mais ce n’est pas pareil.
— Pourquoi ?
— Je t’aime.
— Tu ne l’aimais pas ?
— Non.
— Tu es sûre ?
— Oui Isaiah. Et je sais quel genre d’hommes tu es Isaiah, et je te l’ai dit, quand Juliette m’a raconté, ce n’était pas facile à entendre, mais j’étais à l’aise.
— Oui ?
— Oui. J’étais jalouse, mais pas fâchée ou quoi.
— Tant mieux.
J’ai pris mon portable et lui ai montré l’échange avec Charlotte. Elle a lu. Elle a souri.
— C’est bien parti.
— Je pense oui. Je peux donc aller à la piscine demain ?
— Bien sûr mon chéri, évidemment. Tu n’as pas à me demander.
— Je sais que je n’ai pas à te demander, mais je te le demande quand même.
— Alors, oui, évidemment que tu peux. Elle est comment ?
Je lui ai décrit Charlotte et raconté la rencontre. Elle m’a embrassé, puis regardé, troublée :
— Mais, demain comment tu vas faire ?
— Ne t’en fais pas pour ça. C’est d’ailleurs une autre chose dont je voulais te parler. Mais je ne sais pas si tu es prête.
— Je suis prête Isaiah.
Je lui ai montré les échanges avec la proviseure et notre prof. Là, elle ne souriait pas. Je la regardais et attendais qu’elle finisse de lire.
— Ça va Manon ?
— Euh… oulah, wouahhhhh, je ne pensais pas…
— Que c’était à ce point-là ?
— Oui.
Je lui ai raconté mon rendez-vous du matin. Elle me regardait, abasourdie. Je l’ai serrée dans mes bras.
— Ça va ?
— Oui… oui… C’est juste complètement fou… Je…
Elle m’a regardée, et m’a souri. Puis elle s’est jetée sur ma bouche et m’a embrassé, comme jamais.
— Je t’aime Isaiah.
Je lui ai souri.
— Et j’en suis fier Manon.
— Je suis ta copine ? Je veux dire, officiellement ?
— Bien sûr oui.
— Je suis toute à toi, et je suis fière moi aussi d’être ton officielle.
— Je crois que tu as tout compris ma belle.
— Oui, je crois aussi.
On s’est embrassés, amoureusement et on a fait l’amour sur le canapé. Elle sur moi, face à moi, j’ai joui en elle. On était bien. On a pris une douche, puis regardé un film. J’ai pris mon portable.
— Ça ne te dérange pas ma chérie, il faut que je m’organise pour demain.
— Oui bien sûr mon chéri. Vas-y. Je peux faire quelque chose.
J’ai souri.
— Tu pourrais me sucer, pendant que j’envoie mes messages.
— Mmmmmm, à vos ordres Mon Roi.
Elle m’a dit cela avec un sourire complice. Elle s’est agenouillée à côté de moi sur le canapé, et a sorti ma queue. Elle m’a sucé lentement, juste sa bouche, sans les mains comme j’aime.
J’ai écrit à Anne-Sophie :
— Demain après-midi je ne serai pas au lycée, merci de faire le nécessaire.
— Bien noté Isaiah, je m’en occupe.
— Parfait !
Message de Claire :
— Maintient-on notre cours malgré tout ?
— Bien sûr ? Ai-je dit le contraire ?
— Non non, c’était pour être sûre.
— Oui ! Je serai à 17h chez toi. N’oublie pas de m’envoyer l’adresse.
Elle l’a fait immédiatement. Manon me léchait les couilles, je lui ai montré l’écran de mon téléphone avec ce dernier échange. Elle m’a souri et m’a repris en bouche.
J’ai ensuite écrit à Juliette :
— Merci, ton aide a été… précieuse !
— De rien beau black. Contente d’avoir aidé. En espérant que tu me le revaudras.
Manon m’a fait jouir dans sa bouche, c’était divin. Elle suçait vraiment très très bien à présent, et avait vite assimilé ce que j’appréciais.
On a passé une superbe soirée tous les deux, je nous ai cuisiné un bon dîner. C’est génial, on a ri, discuté. Une soirée parfaite de vrai couple heureux.
Avant qu’elle ne parte, j’ai abordé la dernière chose que je voulais mettre sur le tapis.
— Encore une fois, il faut que tu sois très honnête d’accord ?
— Oui Isaiah.
— Je crois qu’une chose importante, serait que tu me vois avec une autre.
— Que je te vois ?
— Oui. Que tu assistes à mes ébats avec une autre femme.
— Tu crois ?
— C’est une étape capitale oui ; après je ne dis pas que cela doit arriver maintenant.
— Et… ce serait avec qui ?
— A toi d’y réfléchir. C’est à toi de me dire ce que tu préférerais.
— Je… je ne sais pas.
— Prends ton temps, réfléchis-y, et sans pression d’accord. Ça peut être une parfaite inconnue, une connaissance, essaie d’imaginer ce qui te plairait le plus. Sois égoïste et dis-moi OK ?
— OK. Je vais voir.
— Et si c’est trop tôt même pour y réfléchir, tu me le dis d’accord ?
— Oui, d’accord.
— Embrasse-moi ma chérie.
On s’est embrassés.
— J’ai conscience que ça fait beaucoup là.
— Oui… mais tu veux savoir ?
— Oui.
— Ça va.
— Vraiment ?
— Oui… je me surprends moi-même, mais je me sens légère.
— Alors tant mieux ma chérie.
— Il est tard, il faut que je rentre. Dormir un peu, ça va quand même me faire du bien.
— Oui, repose-toi ma belle.
— Tu vas faire quoi toi ?
— Je ne sais pas.
— Profites-en, tu as ta soirée.
Elle m’a fait un clin d’il, m’a embrassé et s’est éloignée ; elle s’est retournée et m’a souri.
Je me suis posé dans le canapé et j’ai écrit à Élodie :
— Tu viens me voir ?
Puis à Manon :
— Je t’aime ma chérie.
— Oh, moi aussi mon amour… merci;-)
Puis réponse d’Élodie :
— Mmmm ça tombe bien je pensais à toi. Faut juste que les filles ne me grillent pas;-) je te veux pour moi toute seule cette fois.