Hélène et le garçon 1
Je mappelle Hélène et viens davoir quarante trois ans. Je suis mariée à Pierre depuis près de dix-huit ans. De notre union nous avons eu un fils, Eric, qui nest plus adolescent sans être encore adulte.
Pierre est marié avec son travail. Il rentre tard le soir et passe plus de temps avec sa secrétaire, Fabienne, quavec moi. Je lui en ai fait la remarque plusieurs fois et je me demande si je nai pas allumé une mèche involontairement.
En effet, depuis près de deux ans, nos relations intimes se sont espacées singulièrement et je soupçonne quil voit Fabienne plus quil nest nécessaire.
Quand nous sommes au lit, je tente de lui prodiguer des caresses, mais il grogne et sendort.
Une fois, javais joué le grand jeu, avec de jolis dessous très affriolants que javais eu honte à acheter.
Javais paradé devant lui comme une prostituée aurait pu le faire et lui na eu quun rictus sardonique pour me répondre. Mon moral était cassé, je lui en voulais terriblement.
Désormais, il ne me touche plus et je suis un peu, ou plutôt énormément, en manque de tendresse, damour, surtout de sexe !
Pourtant, quand je me regarde dans la glace je me trouve assez attirante, sans être un canon de beauté. Jai des cheveux châtains, très courts, une belle poitrine en poire qui se tient bien, jai de belles jambes à ce que lon dit. Quand je sors, je tâche dêtre élégante, daucuns diront un peu bourgeoise.
Malgré cela, je reste fidèle à mon mari et nai jamais eu daventures extraconjugales. Le meilleur ami de Pierre a bien tenté de me séduire plusieurs fois, mais jai repoussé toutes se avances, allant même à le menacer davertir sa femme. Il y a aussi ma meilleure amie, Laure, lesbienne affirmée qui ma pressée, mais je ne suis pas allée au-delà du baiser avec elle. Et encore, une seule fois.
Javoue que, maintenant, tout symbole phallique mémoustille, jen vois partout ! Mais jai tant envie de faire lamour !
Une fois, en épluchant des carottes, jai ressenti une bouffée interne, comme un commandement et me suis mise à sucer cette belle carotte comme un sexe masculin. Jai osé soulever ma robe, baisser mon collant et ma culotte pour frotter le légume entre mes jambes, debout dans la cuisine. Cétait froid au contact, mais délicieux comme sensation, je nai pu résister longtemps ! Jai écarté les lèvres et me suis enfoncé, au plus profond, ce membre improvisé. Jétais pénétrée dun sexe, hum comme cétait bon ! Quelques vas et viens et je tremblais déjà sur mes jambes avant de jouir rapidement et intensément. Heureusement, jétais seule à la maison. Jai ensuite extirpé mon amant pour le râper sans le rincer. Mes deux hommes se sont régalés des crudités ce jour là. Cest pervers, je lavoue mais cétait une façon de me venger de mon mari.
Bref, lété arrive et Pierre ne se décide pas pour nos vacances, jusquau jour où il mannonce quil doit partir en déplacement à létranger pendant plusieurs semaines. Et, ça ne manque pas, Fabienne laccompagne. Je suis furieuse contre lui et décide de prendre les choses en mains.
Comme jagis tardivement, je ne trouve quun studio pour deux semaines au bord de la mer.
Eric est ravi de venir avec moi, non pour séclater, mais plutôt pour être très proche de moi. Cest la première fois que nous serons en vacances seulement à deux.
Il me désespère un peu dêtre toujours dans mes jupes. Je préfèrerai quil sorte avec des amis et quil ait des copines. Mais non ! Cest un fils à maman. Ce nest pas pour me déplaire, au fond, mais il serait normal à son âge, quil commence à flirter. Il est encore puceau, jen suis sure !
Eric est un beau garçon à mon goût, et cest sa mère qui le dit ! Il est blond comme son père et a un corps très fin, pas maigre, mais fin, presque efféminé, mais ça je ne veux pas ladmettre. Par contre, il est introverti et passe peut être trop de temps dans les livres. Il a tendance à se tenir un peu voûté et je narrête pas de le lui reprocher.
Les jours passent et mon mari est déjà parti quand nous prenons, enfin, la route vers notre villégiature au soleil.
A larrivée, dans ce petit studio, je constate quil ny a quun canapé convertible comme couchage. Eric va devoir dormir dans le même lit que moi. Bon, ce nest pas grave, on va sarranger avec ça. Lessentiel est dêtre loin de la ville et de ses tracas pour profiter de cette mer bleue et de ce soleil resplendissant. Je suis déjà en mode vacances et après avoir posé nos affaires, nous faisons quelques courses après avoir trempés nos pieds dans les vaguelettes.
Le soleil est couchant quand nous flânons tous les deux dans les boutiques. Eric est dune patience remarquable pour un mec, il est même de bon conseil pour les choix dachat.
Nous nous arrêtons sur le chemin du retour dans une pizzeria pour nous restaurer et il est tard quand nous arrivons au studio. Et là, je ne peux mempêcher dessayer tout ce que jai acheté ce soir, y compris une robe en maille que je compte mettre pour aller à la plage.
Je passe à la salle de bain pour me changer. Je ne mets pas mon maillot de bain qui est encore au fond de la valise, mais reste avec ma culotte et mon soutien gorge noirs. Jenfile la robe, plus moulante que je ne le pensais et vais me présenter à mon critique.
Eric est allongé sur le lit et quand japparais, il reste bouche bée et son regard parcourt mon corps, ce qui me gêne et mintrigue. Ai-je mis ma robe à lenvers ?
Instinctivement, je resserre les genoux et couvre ma poitrine.
« Ca ne te plaît pas ? » Dis-je
« Euh Si … Mais tu ne peux pas mettre ça dehors, cest trop transparent ! Tout le monde va te regarder »
Je me résigne et plonge dans ma valise pour prendre ma chemise de nuit et mes affaires de toilettes. Je me rends compte de ma posture et surtout dun regard sur mon postérieur. Pourquoi, nous les femmes, sentons-nous les regards sur nos seins ou nos fesses ?
Je rectifie ma position avant de me préparer. Après un brin de toilette, jenlève mon soutien gorge et enfile ma nuisette, je préfère garder ma culotte pour la nuit même si ça nest pas dans mes habitudes.
Quand je sors de la salle de bain, je laisse la lumière allumée et me rends compte un peu tard que mon fils doit me voir à contre-jour et que ma nuisette étant un peu transparente, il ne doit rien manquer du spectacle que joffre. Il détourne rapidement le regard pour filer dans la salle de bain.
Je mendors très rapidement, probablement à cause du changement dair et de la fatigue du voyage. Le lit nest plus jeune et forme un creux qui nous fait petit à petit glisser au centre du matelas et je me réveille souvent dans la nuit, dos à dos avec Eric.
Le lendemain, nous traînons un peu et la matinée est bien avancée quand nous allons sur la plage. Comme nous sommes en retrait de la ville, il y a peu de monde sur le sable et nous navons pas de difficulté à trouver de la place.
Après avoir disposé les serviettes, je quitte ma robe en coton et me retrouve en deux-pièces. Eric est déjà en maillot et je constate que sa peau blanche mérite dêtre protégée du soleil.
Il maugrée un peu quand je lui applique de la crème solaire sur le dos et il finit par sallonger sur sa serviette.
Je lui demande :
« Mon chéri, tu peux men mettre dans le dos ? »
« Bien sûr, maman! »
Je lui tends le pot et mallume une cigarette. Je suis en appui sur les coudes quand il commence à mappliquer la crème sur les épaules, il est un peu brusque et je lui en fait part. Il est embarrassé avec mes bretelles aux épaules, aussi lui dis-je :
« Dégrafe mon soutien-gorge, de toute façon je ne veux pas avoir une rayure blanche dans le dos »
Je le vois hésiter, cest vrai cest la première fois que je lui demande ça, mais, auparavant, il mavait déjà aidé à monter ou baisser la fermeture dune robe.
Il sessuie les mains rapidement et on ne peut plus maladroitement réussit quand même à enlever lattache et à écarter les pans pour me mettre le dos à nu.
Sa main tremble quand il me touche et cest avec une délicatesse infinie quil me masse. Je ferme les yeux et imagine quun inconnu me caresse. Je frissonne et Eric enlève sa main.
Il cherche à vite sallonger sur le ventre et, très furtivement, jai aperçu son pénis sorti de son maillot. En un dixième de seconde, jai eu la vision dun gland énorme. Comme je nen connais pas dautres !
Je me ressaisis en me corrigeant intérieurement de vouloir voir des bites partout ! Et surtout de mater celle de mon fils. En tout cas, je nai pas rêvé, Eric bande pour moi.