C’était ma troisième expédition en Amazonie mais cette fois, j’avais décidé d’y aller seule avec mon guide Teuboku. Il était métis et devait avoir à peu près 28 ans comme moi.
Nos précédentes expéditions nous avaient permis de nous connaître et de nous faire confiance.
C’est ainsi qu’il m’avait proposé d’aller au pays des Boukipus.
Les Boukipus habitent très loin au cur de la forêt. Leur peuple compte une dizaine de villages. Ils sont pacifiques et ont déjà été étudiés par des ethnologues mais assez peu car ils n’aiment guère les blancs.
Du reste, ce n’est pas cette ethnie qui m’intéressait. Teuboku avait recueilli les confidences d’une villageoise qui lui disait que les hommes de la "tribu du grand méandre", la plus éloignée, avaient des contacts avec les "grands hommes noirs de la forêt" qui étaient bien plus grands encore que les blancs.
Cela m’avait intriguée comme on peut se passionner pour les récits de cryptozoologie qui parlent du monstre du Loch Ness ou, pour rester dans les hominidés, du Yéti ou du bigfoot. Mais, finalement, j’avais cru au récit et m’était décidée à y aller, sous prétexte d’étudier les Boukipus. S’il y avait une nouvelle ethnie inconnue, la gloire de la découverte m’en reviendrait et ma carrière ferait un grand bond. Je dois bien avouer que l’intérêt personnel me motivait autant que la curiosité.
Mais approcher les Boukipus ne serait pas facile. Le voyage serait long, sans doute plusieurs mois aller-retour et étude comprise, et il n’était même pas sûr que les Boukipus voulussent m’accueillir parmi eux.
Les deux premières semaines de remontée du fleuve, nous avions été escortés par les forces brésiliennes qui ne donnaient pas cher de notre peau si nous tombions sur des mafieux. Au delà d’un certain point, il n’y avait plus de risque. Ils ne s’aventuraient jamais aussi loin.
Nous mîmes encore huit jours a atteindre le premier village Boukipu.
Peu avant d’y arriver, Teuboku se mit entièrement nu.
– Qu’est-ce que tu fait Teuboku ?
– Les Boukipus vivent entièrement nus. Ils ont justes des sortes de sandales et, parfois, ils portent un léger pagne, mais le plus souvent, juste un étui pénien. Ils se méfient des vêtements. Pour gagner leur confiance, il faut leur ressembler. D’ailleurs tu devrais en faire autant.
J’hésitais à me mettre à poil mais je passai juste une culotte et une soutien-gorge en coton que je m’étais confectionnés moi-même pour mes voyages en pays chauds et qui avaient plus l’air de fringues légères que de sous-vêtements.
J’avais déjà pu admirer la plastique de Teuboku puisqu’il était quasiment toujours en bermuda et torse nu. Mais je ne l’avais jamais vu dénudé.
Petit comme la plupart des hommes de cette partie de la forêt qui ne dépassent que rarement 1,65 m ou 1,70m, et cela en dépit de son métissage, Teuboku était svelte et très musclé. Je pus admirer ses petites fesses, fermes, rebondies, bien dessinées et son sexe qui me parut assez petit mais avec des couilles bien grosses et bien rondes, dans une pilosité très serrée et prononcée.
Il y avait longtemps que je n’avais pas tiré un coup et j’avoue que cet homme bien fait, à la peau cuivrée, au regard sombre et aux dents blanches éveilla en moi quelques fantasmes.
Arrivés au premier village, nous fûmes plutôt bien accueillis mais je n’eus pas le droit de descendre du bateau ou je dus passer la nuit.
Dans le vacarme de la nuit amazonienne où criaient des oiseaux de toutes sortes, je perçus aussi des frôlements autour de mon embarcation. Je devinais des ombres, des mouvements. En allumant ma lampe-torche, je pus apercevoir une flopée de jeunes guerriers, la queue bien en l’air qui rôdaient autour de moi avec des pensées manifestement coupables.
Teuboku n’apprit rien sur les "grands hommes noirs de la forêt" et pas plus dans le deuxième village, ni dans les suivants, sauf à l’avant-dernier où une fille disait que dans l’ultime village d’où elle venait, plusieurs femmes avaient été chez eux pour leur servir de compagnes.
A chaque étape, et même en plein jour, de jeunes gens approchaient, tout en restant à distance respectable et, sans pudeur aucune exhibaient leurs sexes en érection devant moi.
Teuboku m’expliqua que les hommes de la tribu, quand ils désirent une femme, le lui font comprendre de cette manière fort peu équivoque, de sorte que les femmes peuvent juger sur pièce de la virilité du prétendant et de la sincérité de ses impressions.
Il me dit que j’impressionnais grandement les indigènes à cause de ma haute taille (je mesure, 1,80 m) et de ma peau blanche et que n’étant pas entièrement nue, on se demandait si j’étais vraiment faite comme une femme d’ici, ce qui créait la méfiance qui les maintenait loin de moi malgré le désir visible que je leur inspirais. Peut être faudrait-il, parvenue au dernier village, que j’enlève tous mes vêtements.
Deux jours après, nous étions dans le "village du grand méandre". Il occupait en effet une très vaste boucle du fleuve dont le reste des berges était dominées par un plateau surélevé d’une bonne centaine de mètres qui tombait à pic dans les eaux boueuses et qui fermait tout l’espace au sud par une falaise qui paraissait, de loin, complètement infranchissable.
Il fallu parlementer deux jours entiers pour que je puisse rester. Au départ, malgré les cadeaux que j’avais apportés, il n’en était pas question.
Teuboku me fit comprendre qu’on n’avait presque jamais vu de blancs ici et surtout pas de femme. Si je consentais à me découvrir totalement, sans doute intriguerai-je les hommes et alors…. tout deviendrait possible.
Mais que savait-il des "grands hommes noirs de la forêt".
Il y avait quelque chose mais ils n’étaient pas en confiance pour parler.
Quand je fus entièrement nue, je pus descendre de la pirogue et entrer dans la petite agglomération. Les femmes d’abord s’approchèrent de moi pour constater de visu que j’étais bien l’une d’entre elles, juste plus grande, blanche et avec des seins beaucoup plus gros (j’ai en effet une très forte poitrine qui me vaut un grand succès auprès de la gent masculine, où que j’aille, même dans les maisons de retraite…).
Les hommes étaient demeurés en retrait, je les devinais sur le pas de leur maison, épiant avidement. Seul Teuboku était resté avec moi. Je vis qu’il bandait et, s’il avait pu rougir, je crois qu’il l’aurait fait. D’ailleurs, les rires de certaines femmes montrèrent qu’elles avaient repéré son trouble et qu’elles s’en amusaient.
On me proposait un accord. Si j’acceptais de faire avec les hommes de la tribu ce que les "grands hommes de la forêt" faisaient avec leurs filles, on pourrait conclure un marché
Mais que faisaient-ils ces "grands hommes avec les filles du clan?
C’était bien simple, ils s’accouplaient et je devais en faire autant avec chaque chef de hutte. Ainsi je pourrais rester et on me montrerait les "grands hommes noirs de la forêt".
Je demandai réflexion. Teuboku me conseilla d’accepter rapidement avant que les femmes ne fassent trop pression, car beaucoup avaient compris l’énorme attrait que j’exerçais sur les mâles du clan et redoutaient une concurrence farouche bien que la communauté fut habituée à une forme de polygamie assez avancée.
Je donnai donc mon accord.
Alors on me fit entrer dans une case où l’on recevait les hôtes. Je la partageai avec Teuboku. Nous devions attendre le soir pour l’accouplement.
Il me fallait prendre du repos. Le village comptait 18 huttes, donc 18 chefs. Je ne m’imaginais pas capable de faire l’amour avec autant d’hommes en une soirée. Je demandai donc à Teuboku comment cela allait se passer. Il n’en savait rien. Il en profita pour s’excuser d’avoir bandé (même s’il employa des circonlocutions pour le dire) en me voyant. Je lui dis que j’avais trouvé cela plutôt flatteur et qu’il ne devait pas se tracasser.
Quand la nuit fut sombre, tous les hommes et uniquement les hommes, se tinrent sur la place du village où brûlait un grand feu malgré la chaleur éprouvante. Il était plus destiné à éclairer qu’à chauffer. On avait préparé une couche où devaient avoir lieu les saillies.
J’étais dans la hutte entièrement nue et parée des fleurs les plus odorantes et des plumes les plus magnifiques que de vielles femmes avaient arrangées sur moi en prenant un soin particulier à mettre en valeur mes seins et mon sexe.
Je sortis au milieu d’une haie d’honneur très serrée de mâles, queues dressés, si proches les uns des autres que pour passer entre les deux haies parallèles, je devais souvent frôler des bites toutes dures dont je sentais le contact à hauteur de mes cuisses ou de mes fesses.
Je m’étendis sur un matelas végétal très doux, frémissante, impatiente après plusieurs mois d’abstinence, mais aussi de peur. Comment allaient-ils me traiter ? Teuboku était près de moi pour assurer la traduction car même si, depuis notre départ, il faisait les plus grands efforts pour m’initier à leur dialecte, je progressai lentement.
J’écartais mes jambes du plus que je pus, c’est à dire assez grand grâce à une souplesse que m’a donnée une longue pratique du sport en général et de la gym en particulier.
Il y eut une sorte de hourra général, des cris d’admiration et puis plus rien d’autres qu’un murmure gêné, qu’une discussion sourde… personne n’osait y aller.
Teuboku traduisit qu’au moment de me pénétrer, quelqu’un avait émis l’hypothèse qu’une femme blanche pouvait être dangereuse. Les craintes les plus folles circulaient. Peut-être que mon sexe allait dévorer leur bite et les émasculer. J’allais jeter un sort, aspirer toutes leur force et les faire mourir au coït et mille choses toutes plus farfelues les unes que les autres.
Finalement quelqu’un proposa que Teuboku se dévoue. On verrait bien ce qui lui arriverait et comment il sortirait de l’épreuve. Il me fit part de la proposition. Son sexe décalotté qui accusait une belle rigidité sous la lumière des torches m’incitait à considérer qu’il accueillait favorablement l’idée… je me demandais même s’il ne l’avait pas suggérée. Cependant, il eut la décence de me le proposer et pas de me l’imposer.
Ma réponse fut évidente.
– Tu vois pas que j’attends là ? Bouffe-moi la chatte, fait moi luire et enfile-moi !
Aussitôt il se pencha sur mes lèvres et se mit à me brouter le con avec l’appétit d’un affamé et, dès les premiers coups de langue, je frémis et criai de plaisir, sans éprouver aucune gène vis à vis de tous ces hommes qui s’étaient rapprochés autour de nous et qui regardaient en se masturbant.
A suivre