Maxime mémorisa cet instant comme étant les dernières secondes où son sexe aurait encore une taille raisonnable. La sensation de chaleur s’intensifia. Il ne lutta pas. Le sang afflua en grande quantité dans sa verge déjà au maximum. Cela fut étrangement moins douloureux que les autres fois. S’accoutumait-il ? Toujours cette sensation de peau tendue à l’extrême et de bite pelée comme une orange. Le gland continua sa lente ascension vers le bord de caleçon, et s’arrêta in extremis au niveau de l’élastique. Les testicules gagnèrent en volume et s’approchèrent de la taille de deux ufs de poule. Elles pendirent également un peu plus bas, accentuant la sensation d’inconfort à l’entrejambe. Le caleçon était vraiment malmené, avec la moitié de sa surface maculée de sperme et l’élastique soulevé de part et d’autre du bassin. Le très long poteau de ce chapiteau était maintenant presque entièrement visible ; seul le gland se cachait derrière l’élastique.
Le jeune homme, qui n’avait pas encore totalement assimilé psychologiquement ses anciens 20 cm, devait maintenant faire face à bien plus long. Il contempla son bambou pendant plusieurs minutes, très impressionné. Il joua même avec, testant sa rigidité, le plaqua contre son abdomen (il dépassait son nombril), le prit à deux mains et constata qu’il y avait presque assez de place pour une troisième main. Il était temps de mesurer. Il saisit son triple-décimètre, en se disant au passage qu’à ce rythme, ce ne serait bientôt plus suffisant, et mesura un solide 25 cm. Mon Dieu ! C’était trop. Il n’en demandait pas tant. L’épaisseur stagnait à 4,2 cm, ce qui fit paraître son membre comme assez maigre. Etrange que la circonférence n’augmente pas de concert avec la longueur.
Il pria pour que les éjaculations cessent, et a fortiori la croissance folle de son pénis. Il se recoucha avec le maigre d’espoir de s’endormir, mais il ne débandait pas et sa bite palpitait en rythme avec son pouls. Mauvais signes. La pression du tissu sur le gland le stimulait même. Il décida de sortir le monstre au grand air pour calmer le jeu, mais une sensation, comme un fourmillement, titillait son bas-ventre, comme pour lui signaler que l’usine à sperme tournait à plein régime. Il tenta de chasser cette idée de son esprit. Une partie de lui regrettait même avoir consommé ces cachets. L’autre partie, au contraire, l’incitait à se laisser aller et à libérer ses pulsions. Non ! Si ça grossissait encore, il ne pourrait plus le cacher à son entourage. Que penseraient-ils ?
Mais voilà déjà qu’une pulsion sexuelle la poussa à initier des mouvements du bassin dans le vide. La bête, pointant vers le plafond mais légèrement incliné vers le torse, expédia une petite giclée de lubrifiant sur le haut de son T-shirt noir. NON ! PAS ENCORE ! Mais quand cela s’arrêterait-il ? Maxime sut qu’il devait à nouveau se préparer pour encore plus gros. NON ! Il fallait lutter. Ne pas devenir un monstre. Mais comment ? Le jus sortirait, avec ou sans l’aide de ses mains. Ralentir le processus. Oui. Une douche froide était la seule solution qui lui vint à l’esprit.
Il se leva en quatrième vitesse en se débarrassant de ses habits, se précipita dans sa douche et fit couler de l’eau. Chaude d’abord. Puis il diminua progressivement la température, au fur et à mesure que la peau s’habituait. Il dirigea le flot sur ses parties. Mauvaise idée. Le jet massait, stimulait le pénis. Et déplaça le pommeau plus haut, sur son abdomen. Le service trois pièces se retrouva sous une cascade d’eau fraîche, et au bout de quelque secondes, Maxime sentit la différence. Son pénis restait bandé, mais l’excitation était passée. Il coupa l’eau et sortit de la douche. La chaleur du bas-ventre et la soif de sexe ressurgirent presque aussitôt. Il fit un pas en arrière et refit couler l’eau. Il ne pouvait pas rester là-dedans toute la vie. Comment faire ? Il pensa à des glaçons, mais il n’en avait pas dans son congélateur. Le temps d’en créer, il serait largement trop tard. Au moins, ce répit sous la douche lui laissait le temps de se préparer psychologiquement à la suite des événements. En sortant pour de bon de la douche, il fit face à son miroir et se rendit compte avec du recul de la taille impressionnante de son chibre. 25 cm pour 1m69 tout maigre, ça envoyait du lourd, visuellement.
S’il avait pris tout le contenu du flacon en une fois, ce n’était pas pour démultiplier les effets d’un produit a priori fantaisiste dont il ne connaissait rien. Non, c’était pour un funeste dessein. Un moment de grande détresse qui l’avait poussé à commettre l’irréparable. L’effet était irréparable, certainement, mais pas celui attendu. Il accepta donc le destin qu’il avait choisi malgré lui, avec la réapparition de cette culpabilité de ne pas être à la hauteur en toute circonstance.
Une violente pulsion surgit et balaya instantanément toutes ces considérations. Le gland lâcha un énorme jet translucide sur la glace. Le jeune homme n’en revint pas. Aucune de ses éjaculations d’avant sa transformation n’était sortie aussi violemment. Et là il ne s’agissait que de liquide préséminal. La bête qui avait été engourdie semblait vouloir rattraper le temps perdu. L’étudiant ne traina pas.
Il réenfila juste son caleçon mouillé pour ne pas éclabousser partout et s’allongea dans son lit sur le dos. Manipuler sa bite pour la ranger dans le caleçon provoqua une grandiose bouffée d’excitation, ce qui fit gémir de plaisir le jeune homme. Du liquide lubrifiant s’échappait du gland par giclée toutes les vingt secondes environ. Des filets translucides et sirupeux dégoulinaient le long du manche turgescent, ainsi que du sommet du chapiteau, directement sur le pubis. Puis le flot s’écoulait soit par les hanches, soit le long des testicules. De gris clair, le caleçon était passé à gris foncé. Sa bite était devenue un arroseur automatique. Pour gazon frisé, bien sûr.
Dans une ultime tentative désespérée pour retenir l’éruption, l’étalon agrippa son membre de ses deux mains et serra de toutes ses forces. Ce n’était pas douloureux. C’était même assez stimulant. Il serra sa bite comme pour l’étouffer, la tuer dans son évolution. La réaction ne se fit pas attendre. Le chibre se gorgea davantage de sang, jusqu’à gonfler en circonférence. Plus il serrait pour limiter cette inflation, plus la réaction s’emballait. Son index, qui encerclait la bête, ne put plus toucher le pouce, de l’autre côté. Et ce fut le tour de son majeur d’être séparé du pouce. Le jeune homme en rut ne pouvait plus refermer ses poings sur sa bite, devenue bien plus épaisse. Et le gland avait doublé de taille. OH NON ! Il voulait faire taire ce monstre, le voilà encore plus fort et déchainé. La longueur, elle, n’avait pas changé. Il comprit maintenant ce qu’il fallait faire pour augmenter le volume, mais ce n’était pas du tout le but.
Maxime resta sans voix à la vue de cette énorme pièce de viande qui lui servait de bite. Il en avait rarement vu d’aussi énorme sur le net. Et voilà qu’elle se remit à émettre du lubrifiant par giclée entière. Voir cette grosse queue tremper son caleçon avec des sécrétions sexuelles provoqua un déclic dans son esprit. Pas de retour en arrière possible. Embrasser son destin. Ouvrir les vannes. Fatigué de ce combat perdu d’avance, Maxime mis sa culpabilité au placard, photographia son pénis dans son esprit, ferma les yeux et s’imagina l’utiliser avec toutes les femmes de ses pensées. Il visualisa une de ces vidéos au titre racoleur, du style « petite brunette se fait défoncer par une grosse queue ». Sauf que cette fois, c’était lui le protagoniste. L’étalon chevauchant toutes les femelles à sa portée. Il saisit à deux mains son chibre et commença à se masturber, de plus en plus énergiquement. Il le gardait toujours sous le caleçon pour ne pas être éclaboussé.
Le plaisir était intense, bien plus intense que la majorité des orgasmes qu’il avait eu auparavant. Et là il ne s’agissait que du plaisir ressenti lors de la masturbation. Qu’est-ce que ça serait avec l’orgasme !? Il accompagna sa branlette de mouvements de rein. Quitte à être foutu, autant y aller à fond. La sensation du gland frottant conte le caleçon humide était extraordinaire, tandis que ses deux mains avaient fort à faire avec le long poteau suintant. Maxime bascula la tête en arrière et se mit à gémir d’excitation, de plus en plus fort. Tant pis pour les voisins ; il en était arrivé à un stade où il n’en avait plus rien à foutre. Seul comptait l’orgasme fameux qui allait se produire. Il se concentra sur ses pensées pornographiques. Sur ces tonnes de chattes qu’il labourait violemment et remplissaient de son jus. Une putain de grosse bite de mâle dominant. Il se surprit à être agressif, à insulter ses partenaires dans ses pensées, du genre « Tu la veux ma grosse bite, salope. Bouffe-la. » Sans doute la surdose de testostérone.
Il sentait ses mains se couvrir de lubrifiant, ce qui facilita le coulissage le long de sa queue et améliora la sensation. Tout son corps était en ébullition. Ses coups de reins devinrent frénétiques. Ses râles plus bruyants. Ses mains plus rapides. Son matelas encore plus trempé. Le jus commença à monter. L’extase, déjà haute, atteignit des sommets difficilement imaginables. Ses muscles se crispèrent. Et le sperme jaillit en puissants jets ; onze au total, dont huit très consistants. Le caleçon filtra comme précédemment l’éjaculat, dont la partie la plus crémeuse s’amoncela en paquet compact sur la surface externe du tissu. La partie liquide éclaboussa le pubis et l’abdomen, puis coula le long du bassin et des couilles pour former une flaque sous ses fesses.
La dopamine noyait son cerveau et il resta en état de béatitude plusieurs minutes durant. Plus rien ne pouvait l’atteindre. Il fut finalement tiré de sa torpeur par cette sensation qui annonçait une croissance pénienne. Il jeta un dernier coup d’il à sa queue de compétition et se dit, sourire en coin :
« Je vais être un monstre. Je vais être UN PUTAIN DE MONSTRE ».