Les sacs remplis de fringues, Elisa déambulait dans le centre ville à la recherche de la dernière perle vestimentaire, celle qui la rendrait irrésistible auprès des hommes. Elle avait envie de plaire en ce moment. Etre le centre dintérêt de ces messieurs. Peut-être même, être leur sujet principal de conversations aux terrasses des cafés quand elle passerait devant eux avec sa toute dernière tenue. Pour linstant elle avait acheté quelques sous-vêtements et une robe rouge moulante à bretelles qui épousait parfaitement sa poitrine et ses fesses. Mais elle voulait quelque chose de plus sexy encore. Quelque chose qui émoustillerait les mecs quand elle marcherait devant eux dans la rue. Quelque chose de propice au striptease, pensa-t-elle. Elle adorait se dévêtir devant son homme, faire glisser lentement les bretelles de son soutien-gorge, cacher ses seins avec les mains, se tourner lentement pour offrir ses fesses en spectacle, écarter la ficelle de son string pour laisser entrevoir une partie du fruit défendu Mais elle navait plus dhomme depuis trois mois.
Elle chassa ses pensées et tourna à droite au coin dune rue piétonne afin de se rendre dans une boutique quelle connaissait bien et qui proposait de très jolis habits. Elle était à une cinquantaine de mètres de léchoppe quand elle vit un homme portant un masque vénitien argenté qui savança vers elle et lui tendit une carte quelle prit machinalement en continuant son chemin. Néanmoins la curiosité lemporta et elle y jeta un il avant darriver au pas de porte du magasin. La carte était toute blanche et on pouvait y lire un petit texte qui avait été imprimé en son centre :
« Si vous voulez passer une soirée inoubliable appeler le 06 35 22 78 45. »
Après lavoir lu, elle se retourna pour vérifier si lhomme au masque était toujours là, mais il avait disparu. Elle se demanda un instant sil ne sagissait pas dune technique de drague orchestrée par un gars qui se croyait plus malin que les autres et rangea la carte dans la poche arrière de son jeans, puis entra dans la boutique. Elle y resta à peine cinq minutes, regardant les rayons de vêtements sans vraiment y faire attention, et sortit.
Quand elle fut à la maison, elle fit couler de leau dans la baignoire et déballa ses achats quelle déposa sur son lit. De retour dans la salle de bain elle parfuma le bain avec des huiles essentielles relaxantes, et se déshabilla. Elisa était une belle femme de trente cinq ans, blonde, les cheveux au carré, avec de grands yeux bleus pales qui éclairaient un visage aux traits harmonieux. Son corps était splendide avec de longues jambes fuselées, des fesses aux galbes enivrants, des hanches on ne peut plus féminines et une poitrine de taille moyenne mais dont les seins bien ronds avaient une forme qui appelait les mains baladeuses de ses amants.
Elle resta une demi-heure dans la chaleur parfumée des eaux du bain mais ne put sempêcher de penser à cette carte. Elle narrêtait pas de sinterroger à son sujet. Etait-ce une mauvaise blague ? Y avait-il dautres femmes à qui la carte avait été distribuée ou bien était-elle la seule élue ? Toutes ces questions excitaient sa curiosité et quand elle sortit de leau elle ne fut pas surprise de fouiller dans les poches arrière de son jeans pour en extirper la carte. Elle hésita quelques minutes, mais la curiosité féminine étant sans limite, elle décrocha son téléphone et pianota le numéro indiqué sur la carte.
Elle avait la gorge nouée et la bouche sèche comme si elle venait davaler une cuillère à soupe de sable. Son cur cognait fort et semblait remonter dans sa gorge. Une, deux, puis trois sonneries. Elle allait raccrocher quand une voix masculine répondit :
– Allo. Oui ?
– Allo, bredouilla-t-elle. Je vous appelle En fait
– Oui je sais pourquoi vous appelez. Détendez-vous.
– Alors vous pouvez men dire plus car moi, en revanche je ne sais pas pourquoi je vous appelle. Enfin je veux dire
– Certainement parce que vous voulez passer une soirée inoubliable, la coupa lhomme sur un ton enjoué. Je passerai vous prendre à 20h.
Avant quelle ait pu répondre quoi que ce soit, il avait raccroché. Son palpitant battait la chamade. Et des vagues dangoisse commencèrent à se briser à lintérieur de son crâner et la mirent mal à laise. Qui était cet homme ? Celui au masque vénitien ? Et si cétait un désaxé ? Peut-être il la violerait et la tuerait, enterrant son cadavre au fin fond dune forêt. Son imagination semballait et elle souhaitait la diriger vers des pensées plus sereines mais létrangeté de la situation nengendrait que de nouvelles idées encore plus macabres. Et sils étaient plusieurs ? Peut-être quun la conduirait quelque part pendant que ses complices cambriolerait son appart ? Ou alors ils la prendraient tous de force et lassassineraient ensuite. Si elle continuait ainsi elle allait devenir folle avec toutes ces conjectures. La peur entravait sa réflexion. Son corps était pris de tremblements et elle se dit quune cigarette lui ferait du bien.
Elle venait de rallumer la seconde avec le mégot de la première quand le son strident de la sonnette retentit. Sa respiration fut coupée nette et elle crut un instant quelle ne pourrait pas se lever de son sofa. Soudain elle se posa la question qui aurait du lui venir à lesprit en premier : Comment pouvait-il venir la chercher alors quelle ne lui avait pas donné son adresse ? Cette interrogation ponctuée par une seconde sonnerie la terrorisa et elle dut attendre la cinquième pour se lever et décrocher son interphone.
– Bonsoir. Je suis venu vous chercher. Je vous attends en bas. Prenez le temps quil vous faut je sais comment sont les femmes, dit-il en riant.
– Jarrive dans cinq minutes, répliqua-t-elle en raccrochant.
Pourquoi avait-elle dit cela ? Elle aurait du lui dire daller se faire foutre et reprendre sa vie en oubliant cette histoire délirante. Mais déjà elle retirait son peignoir, et enfilait un string noir et son porte-jarretelle assorti quelle dissimula sous la robe rouge quelle venait dacheter. Tu es folle ma petite, se dit-elle, tu flippes dêtre violée et tu mets tes vêtements les plus affriolants. Elle chaussa une paire descarpins rouges et descendit les trois étages.
Arrivée dans la rue, elle aperçut une longue limousine blanche aux vitres fumées. La vitre côté conducteur sabaissa et un homme aux cheveux courts, ayant entamé la trentaine, lui fit signer dapprocher. Il sortit du véhicule, la salua, ouvrit la porte arrière et la laissa monter. Cétait la première fois quelle entrait dans une limousine et les films quelle avait vus ne mentaient pas. Il y avait vraiment beaucoup despace. Un seau à champagne, duquel une excellente bouteille dépassait, était posé sur une tablette. Le chauffeur lui tendit une flute quelle remplit et but en quelques gorgées Il lui expliqua ensuite quil devait lui bander les yeux pour que la surprise soit réussie. La surprise ? se demanda-t-elle. Qui pourrait bien vouloir lui faire une surprise ? Narrivant pas à répondre, à contre cur, elle accepta de passer le bandeau même si elle sentait une imminente panique sourdre en elle. Pour atténuer sa peur il lui proposa un autre verre quelle accepta et siffla aussi vite que le premier.
Elle interrogea le chauffeur sur lendroit dans lequel il la conduisait mais il se contenta de lui répondre que cela devait rester secret pour quelle passe une soirée inoubliable. A la troisième coupe de champagne elle commença à se relaxer et à apprécier la situation dans laquelle elle sétait fourrée. Cela faisait trois mois que Fred et elle avait rompu car elle avait découvert, un jour où il avait oublié de fermer une page internet, quil sadonnait à des dialogues coquins avec des inconnues. Elle lavait mise à la porte sans quil ait pu se justifier et, parfois, il lui arrivait despérer davoir agi autrement. Cela faisait aussi trois mois que personne ne lavait touchée ! Elle avait bien essayé de se masturber, une fois ou deux, mais avait renoncé au cours de lacte, se trouvant stupide, la main entre les cuisses, seule sur son canapé. Mais cette situation délirante émoustillait ses sens ! Et le fait de ne rien voir avec ce bandeau sur les yeux ne faisait que croitre son excitation. Son imagination passa la première et elle se vit faire remonter ses mains le long de lintérieur de ses cuisses pendant quil la materait dans le rétroviseur. Puis elle les ferait glisser sous sa robe, jouerait avec les attaches de son porte- jarretelle, écarterait son string noir pour dévoiler une vision fugace de son intimité qui sétait humidifiée à ces pensées. Ensuite, elle retrousserait sa robe, écarterait les jambes pour quil puisse mieux la reluquer en basculant en arrière, ramenant ses genoux sur ses épaules. Elle se caresserait du bout des doigts dans un premier temps et finirait par en enfoncer un ou plusieurs dans sa minette pendant quil la materait dans le rétro. Au bout dun moment, il sortirait son sexe déjà tout dur pour se branler en continuant à la reluquer. Peut-être sarrêterait-il au bord de la route pour la prendre en levrette à larrière du véhicule, lui écartant rapidement le string en lui tenant les cheveux et en lui agrandissant le minou avec son gros pénis. Car elle se limaginait énorme. Elle fantasmait sur les gros sexes et se rappela le godemiché que Fred lui avait offert à une Saint Valentin. Il était noir et mesurait près de vingt cinq centimètres pour six centimètres de large. Un objet quelle avait eu du mal à faire entrer dans sa chatte mais qui lui avait procuré une jouissance inouïe. Elle se voyait aussi dégustant le gros vit du chauffeur, lovant sa langue humide contre son prépuce dans le même état, quand il la tira de sa rêverie en lui annonçant quils étaient arrivés.
Quand il ôta le bandeau, elle constata quils avaient quitté la ville et quand elle regarda sa montre elle vit quil était 21h30. Cela faisait donc plus dune heure quils roulaient et se trouvaient maintenant au milieu de la campagne. Prise dans son imaginaire érotique, elle navait même pas remarqué le petit chemin quavait emprunté la limousine. La voiture était arrêtée devant une immense grille en fer forgé entourée par un haut mur qui courait le long du parc de cette splendide propriété. Derrière le portail un chemin de cailloux blancs menait à un ancien manoir. Lhomme descendit du véhicule, poussa le portail, et retourna dans la limousine quil fit avancer jusquau perron de la demeure. Il sortit, ouvrit la porte à Elisa et lui souhaita une agréable soirée une fois quil fit à nouveau au volant, puis, il fit demi tour et la voiture sortit de la propriété et disparut dans le lointain.
Elle grimpa la volée de marches du perron et arriva devant une porte massive en chêne munie dun heurtoir. Son rythme cardiaque avait ralenti mais elle avait toujours les mains moites et une sensation de vide sidéral dans lestomac. Ne voyant aucune sonnette, elle souleva le heurtoir et labattit sur son montant en laiton en forme de tête de lion. Lalcool avait contribué à calmer un peu son anxiété et elle se sentait relativement calme au vue de cette situation inhabituelle dans laquelle elle sétait mise. Elle allait recommencer à utiliser le heurtoir quand la porte souvrit. Un homme portant un masque vénitien noir au long nez laccueillit en un « bonsoir » suivi dun « suivez-moi.» Sans même lui retournez sa politesse elle le suivit dans le vestibule jusquà la porte à gauche de lentrée quil ouvrit. Cette dernière donnait sur un long couloir sombre éclairé par quelques torches. Les murs étaient en pierres apparentes et donnait au lieu un cachet rustique qui nétait pas pour lui déplaire. Elle avait limpression de circuler dans un lieu appartenant à une autre époque. Au bout du corridor, une haute double porte ouverte menait sur une vaste salle dans laquelle six personnes, masquées, discutaient autour dun verre de champagne. Deux dentre elles tournaient le dos à Elisa et semblaient être des femmes à en juger par la longueur de leur chevelure brune et blonde qui descendait à mi-dos. Les hommes, vêtus tous de costumes noirs et de chemises blanches, étaient assis sur un grand sofa noir en forme de haricot. Les femmes, chacune dans un fauteuil en cuir étaient face aux hommes. Derrière eux, un feu brûlait dans lâtre dune immense cheminée dépoque. Au centre de la pièce une longue table avait été dressée avec ses amuse-gueules et ses paniers de fruits. Trois assiettes avaient été disposées face à face de chaque côté et une avait été mise en bout.
Pour le moment Elisa était restée devant la grande entrée et une pensée trottait dans son esprit. Pourquoi étaient-ils tous masqués alors quelle avait le visage découvert ? Elle décida de poser la question à lhomme qui lavait dirigée vers cette salle. Il lui répondit quelle navait pas besoin dêtre masquée car tout le monde la connaissait déjà, ponctuant sa phrase dun bref rire étrange qui donna limpression à Elisa davoir reçu un coup de poing porté dans le plexus. Il venait de dire que les personnes masquées la connaissaient. Mais qui étaient-ils ? Des amis ? Des collègues de travail ? Ou lhomme avait peut-être menti pour lui faire peur ? La situation prenait une tournure encore plus hallucinante quelle lavait imaginée et une panique incontrôlable commença à la gagner. Lhomme à ses côtés lui expliqua quil était temps pour lui de partir et joignit le geste à la parole en rebroussant chemin. Elle allait lui demander autre chose avant quil ne disparaisse mais se ravisa. Si les gens masqués faisaient partie de ses amis ou même de ces connaissances, elle ne risquait rien. Cétait certainement une surprise pour lui faire plaisir. Pourtant ce nest pas ton anniversaire ma petite, se dit-elle. Mais elle inspira, expira, et entra dans cette grande salle faiblement éclairée, perchée sur ses escarpins rouges.
Tout le monde lobserva savancer dans la pièce, ce qui la mit encore plus mal à laise. Elle tenta de dissimuler ses émotions et se dirigea vers le groupe qui avait cessé de discuter dès son entrée. Tous les regards étaient braqués sur elle et semblaient scruter les tréfonds de son âme derrière les masques quelle trouvait inquiétants. Quand elle fut à un mètre deux, un des hommes se leva et lui fit signe de sasseoir à sa place. Comme hypnotisée, elle posa son postérieur à lendroit indiqué et il revint sasseoir à ses côtés. Elle était assise au milieu des quatre hommes qui, en y regardant de plus près, avaient tous la même coupe (les cheveux rasés), et à peu près le même gabarit (plutôt bien foutus, certainement pour ne pas être reconnus, pensa-t-elle). Maintenant elle pouvait mieux voir les deux femmes qui lui faisaient face. Une portait une robe noire fendue (une brune au teint halé) sur le côté à partir du bas des cuisses et des escarpins argentés. Lautre (une blonde à la peau claire) revêtait une mini-jupe en cuir, des bas résilles noirs, des bottes en cuir avec des lacets sur le côté remontant jusquau dessus du genou et un chemisier en soie noir avec une large ouverture au niveau du décolleté. Tous la saluèrent de la tête mais personne ne parla. Lautre homme à ses côtés se leva et alla lui chercher une coupe de champagne quil lui tendit. Elle la prit et la porta à ses lèvres quand une douce musique classique séchappa denceintes cachées derrière la tapisserie des murs.
Le silence fut rompu par la femme à la robe fendue qui sadressa au groupe en proposant un jeu. Tous acceptèrent et elle se mit debout pour aller chercher une boite en carton dans un tiroir dune commode, de laquelle elle sortit un plateau de jeu, des pions et des dés. Les règles étaient on ne peut plus simples. Chaque joueur avait un pion quil faisait avancer sur le quadrillage du plateau en fonction du résultat des dés. Certaines cases « défis » ou « questions » amenaient les joueurs à piocher dans les deux tas de cartes disposées au centre du plateau de jeu.
Elisa venait de terminer sa seconde coupe de champagne, ce qui portait sa consommation dalcool à cinq verres, et commençait à se sentir passablement éméchée. Ce fut un des hommes qui piocha en premier une carte « question » qui cherchait à savoir sil avait déjà eu des pensées homosexuelles et si oui, lesquelles. Lhomme répondit quil en avait déjà eu et quil se voyait sucer une grosse queue noire. Le ton du jeu était donné Elisa songea un instant à se lever et à quitter le manoir. Mais cétait à son tour de jeter les dés et, sans hésiter, elle les prit et fit quatre. Quatre cases plus loin son pion arrivait sur une case « question » que lut un des hommes :
-Tarrive-t-il de penser à dautres personnes lorsque tu fais lamour avec ton partenaire ? »
– Oui cela mest arrivé quelque fois, répondit-elle. »
– Et peux-tu nous décrire tes pensées ?
– Cela fait partie de la question ? Voulut-elle savoir.
– Non.
– Dans ce cas je ny répondrai pas. Au suivant. Finit-elle par dire
Le jeu continua ainsi prêt de deux heures au cours desquelles un homme avoua sêtre fait sodomiser par une de ses partenaires avec un gode-ceinture. Un autre confessa une branlette dans les sous-vêtements de sa belle-sur. Un dut même se déshabiller devant la femme en mini-jupe, faisant un striptease intégral. Il exhiba même sa verge devant le visage de la blonde ce qui fit rire tout le monde. Elisa fut même obligée de montrer ses seins. Elle le fit mais les gens neurent quun bref aperçu de ses mamelons quelle dévoila et dissimula aussi vite quelle les avait sortis. Les deux autres femmes eurent pour gage de se rouler des pelles en seffleurant la poitrine. Elisa refusa de lécher le sein de la blonde et, sous la protestation des hommes, accepta de caresser les fesses dun mec en mimant une fellation. Les deux filles révélèrent avoir eu des rapports sexuels avec deux hommes en même temps pour lune, et un homme et une autre femme pour lautre. Elisa admit avoir déjà eu envie de coucher avec une autre femme et finit par accepter que la brune lui tripote la poitrine un court instant. Cela la Dérangea mais en même temps elle ne pouvait ignorer lexcitation qui déferlait entre ses cuisses. Son string était trempé ! Elle le sentait ! Alors elle rougit, ce qui provoqua des rires auxquels elle se joignit.
23h30. Tout le monde avait lestomac qui criait famine et alla sattabler. Le repas fut servit par un homme aux cheveux grisonnant et au ventre bedonnant. Il ne portait pas de masque et apporta chaque plat avec la grâce et la classe dun majordome de maison de maître. Les discutions restèrent sur le thème de la sexualité et tout le monde participa à la conversation en sen délectant. Cela faisait longtemps quElisa ne sétait pas sentie aussi bien. Elle était au milieu de parfaits inconnus qui soi-disant savaient qui elle était. Pourtant elle navait reconnu aucun timbre de voix et aucune paire de mains. Elle adorait les mains des hommes ! Cétait ce quelle regardait en premier chez eux. Elle appréciait surtout quand ils attrapaient ses fesses à pleine main en la baisant sauvagement. Cela la rendait toute chose.
A la fin du repas les hommes sirotaient du Cognac et riaient beaucoup. Elisa nétait à côté daucune des femmes. Elle avait été placée évidemment en bout de table, une sorte dinvité dhonneur, à qui malheureusement plus personne ne parlait depuis un bout de temps. Elle alluma une cigarette lorsque la femme en mini-jupe se leva et vint sasseoir sur les genoux dun des messieurs, croisant ses deux cuissardes dans le dos de la chaise et lui enlaçant le cou. Ils se trouvaient dans la diagonale opposée à Elisa. Lhomme recula sa chaise pour que la femme soit plus à laise et ils unirent leurs lèvres et leur langue en un langoureux baiser. Tout le monde cessa de discuter et observa le spectacle. A ce moment là, la fille à la robe fendue grimpa sur la table et jeta ses talons aiguilles à terre. Encouragée par les hommes, elle se mit à onduler du bassin et à danser sur la musique rock You really got me des Kinks qui sortait des enceintes. Puis elle dégrafa sa robe et la laissa doucement coulisser le long de ses épaules, tout en cachant sa poitrine avec les mains, ce qui précipita la chute de la robe qui descendit jusquà ses chevilles. Elle la jeta négligemment du bout du pied sur un des hommes. Puis elle ouvrit les mains, révélant une belle paire de seins volumineux aux tétons turgescents, et les fit courir jusquà son string quelle empoigna avec les pouces afin de le retirer. Elle lenvoya sur un homme qui le saisit au vol et le porta à ses narines pour sentir son odeur.
Elisa nen croyait pas ses yeux ! Ces filles étaient de vraies délurées et cela lui faisait un peu peur, et en même temps, lexcitait pas mal. Elle savait que son entrejambe ruisselait et elle aurait voulu se caresser, enfoncer des doigts dans sa chatte quelle avait entièrement rasée dans le bain. La femme sur la table tournait maintenant le dos aux hommes exhibant ses fesses quelle écartait des deux mains tout en se dodelinant sur la musique rythmée. Elisa ne pouvait sempêcher de fixer son pubis lisse tatoué dune rose en son centre, ainsi que le bijou qui traversé son clitoris : Une boule argentée. Une idée saugrenue lui traversa alors lesprit. Elle se serait bien vue en train de jouer avec la langue sur ce pubis lisse, puis elle descendrait vers le piercing et lattraperait avec les dents. Ensuite elle
Elle venait de se rendre compte que la fille à la mini-jupe avait disparu. Rapidement elle comprit quelle était passée sous la table ! Un homme sétait levé et observait la scène en retrait. Avec les dents la blonde fit sauter le bouton du pantalon de lhomme assis et bécota sa verge à travers le caleçon. Sous ce dernier, son sexe enfla et se dressa, tendant le tissu. La fille fit sortir le gland et lembrassa goulument avant et de le prendre entre les lèvres et le lécher. Le mateur derrière la chaise navait pas perdu une miette du spectacle et avait déjà son pénis en main quil masturbait. Elisa scrutait lhomme qui se branlait et cela lui donna des envies très coquines. Si elle avait été moins timide, elle serait passée par-dessus la table pour aller voir cette belle bite et celle derrière le caleçon, car celle-là aussi, lui avait aussi paru très grosse.
La fille sur la table se penchait maintenant en avant, sans pour autant oublier de toujours écarter les fesses avec les mains, ouvrant parfois sa vulve devant deux hommes qui sapprochaient de plus en plus. Arrivés à la hauteur de son cul, chacun empoigna une fesse tandis quelle persistait à les faire onduler, toujours en rythme avec Iggy Pop qui chantait I wanna be your dog. Un des hommes finit par se coucher sur la table, passant entre les jambes de cette stripteaseuse improvisée afin davoir accès à son abricot quil titilla de la pointe de la langue en évitant de toucher son piercing. Elle ouvrit sa braguette en retour, extirpa son pénis flasque et le mit dans la bouche alors quil prenait de plus en plus de libertés buccales avec sa chatte. Le second jouait avec ses parties charnues quil palpait et ouvrait, examinant avec une attention lubrique lillet violet tant convoité par la gente masculine. Il faisait passer ses doigts dans la raie des fesses de la brune qui commençait à pousser de petits gémissements. Lautre mec continuait à savourer son entrejambe, la langue frottant contre les lèvres, les dents les mordillant. Il remontait parfois au milieu de la fente mais évitait toujours de toucher au piercing. Celui qui caressait ses fesses y plongea la tête et prit dassaut son petit orifice qui sassouplissait sous sa langue de plus en plus aventureuse Elle semblait apprécier la caresse car elle arrêta un instant de sucer lautre en soixante neuf pour encourager celui qui lui faisait une feuille de rose en hurlant :
« Vas-y bouffe mon petit trou. Lèche-le bien ! »
Puis elle reprit sa pipe, et avala la totalité de son vit, sétouffant presque.
Elisa, sans sen rendre compte, pencha la tête, pour regarder sous la table pour y voir la blonde qui administrait une fellation à lhomme assis. Dans cette position, elle ne discernait que la tignasse de la fille, ses fesses fendues par un string. Mais ce quelle voulait véritablement mater ? Cétait la queue du mec ! Elle lui avait paru vraiment large ! Imposante même ! Mais elle ne lavait vu quà travers le tissu du caleçon ! Elle voulait contempler les veines qui la parcouraient, le gland quelle imaginait et souhaitait gros et dune bonne longueur comme celle de son gode noir que son ex lui avait offert. Au lieu de sortir de sous la table elle se mit à quatre pattes et se dirigea vers le mec qui se faisait sucer. Sil y avait eu quelquun derrière elle il aurait pu voir la naissance du galbe de ses fesses, son porte-jarretelle ainsi quune partie la ficelle de son sous-vêtement qui fendait son beau cul sous sa robe rouge.
Elisa sortit de lautre côté de la table, réajusta sa robe, et se rendit compte que le mec qui sastiquait la colonne sétait approché delle, entièrement nu, son sexe en pleine érection quil tenait avec ses pognes comme sil sagissait dune lance à incendie. Il était à un mètre delle et la fixait dans les yeux, ce qui empourpra les joues dElisa qui, malgré le malaise, ne pouvait sempêcher de mater sa grosse bite remontant au dessus de son nombril. Elle la trouvait splendide, épaisse et longue à la fois, elle limaginait au fond de son vagin qui frémissait dexcitation. Il savança de cinquante centimètres et reprit sa branlette. Elle devint rouge comme une tomate ce coup-ci et, quand il la saisit par les épaules pour la prendre dans les bras, elle ny opposa pas la moindre résistance. Elle appréciait le contact de cette grosse queue à travers la robe mais elle aurait aimé sentir sa chaleur contre sa peau nue et non à travers le tissu. Mais déjà lhomme lembrassait dans le cou, lui mordillait le lobe de loreille, et lui chuchota même des propos salaces quelle ne comprit pas tout de suite, mais dont elle avait au moins entendu un mot : prendre. Quand il fit tomber les bretelles de sa robe, elle fut sûre du sens de ce verbe et elle se laissa faire comme si elle était dans un rêve érotique quelle avait fréquemment quand elle était adolescente. Puis, après lui avoir léché et palpé la poitrine, elle se laissa guider quand il appuya sur sa tête pour quelle sagenouille et soccupe de son phallus.
La blonde continuait la fellation sur lhomme assis qui avait inséré la main droite dans sa minijupe à la recherche de ses fesses. Il aurait voulu pouvoir aller jusquà sa petite chatte mais dans cette position il ny parvenait pas. Il se contenta de faire courir son index dans la raie de ses fesses, mettant parfois le string de côté pour pouvoir triturer son anus. Puis il releva la tête de la fille et lembrassa, leur langue senfouissant au fond de leur bouche. Ensuite, il se releva et passa derrière elle. Il retroussa sa mini-jupe de cuir, écarta son string rouge alors quelle prenait appuie sur la chaise. Et il positionna la tête entre ses jambes pour lui rendre sa caresse buccale. Elle avait un goût exquis et, il le lui dit à voix haute. Après quelques légers effleurements de la langue, il plongea la tête entre ses cuisses et commença à titiller lentrée de sa moule brillante de mouille. Elle avait lair dapprécier la gâterie et se mit à gémir doucement.
Celle qui se faisait brouter le minou sur la table poussa un cri de surprise lorsque lhomme derrière elle plaça son chibre contre son anus et en força lentrée. Le gland venait à peine de passer que la brune lui annonça :
– Vas-y, enfonce ta bite au fond de mon cul, je veux que tu me prennes fort ! Je nai pas été sage !
– Tu vas être servie vilaine fille, répondit-il en lempoignant par les fesses et en se fendant dun large sourire.
Cela ne le rendit que plus vigoureux et il laissa sortir son gland pour sempaler à nouveau dans son étroit conduit, mais cette fois-ci, sa queue entra entièrement, ce qui fit crier la fille de surprise et aussi de douleur. Mais la salope semblait apprécier la sodomie et il lui laboura le cul pendant que lhomme couché entre ses jambes dévorait son petit bouton. Elle persistait à lui faire des gorges profondes mais nallait pas tarder à leur demander de changer de position. Elle avait une petite idée derrière la tête.