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Itinéraire d'une pute – Chapitre 3

Itinéraire d'une pute - Chapitre 3



Une fois en sécurité à bord de la voiture, la tension retomba et je me mis à sangloter sous le choc. Lhomme au volant me dévisageait avec curiosité. Il minterrogea dune voie douce: « Que tarrive t-il ma puce? » Je retrouvais petit à petit mon calme et lui racontais lagression que je venais de subir. Il me proposa de memmener au commissariat pour porter plainte. Je ne pouvais pas accepter sachant que jétais un travesti en situation précaire habillée en fille dans la rue. Je refusais donc sa proposition. Il me sourit et me dit: « tu sais ma puce tu es charmante mais jai vu tout de suite que tu es un garçon car je suis physionomiste à lentrée dune boite de nuit et jen vois assez souvent des filles dans ton genre. »

Je me mis à trembler de plus belle craignant dêtre à nouveau tombé dans la gueule du loup. Il me caressa les cheveux et me dit: « Nai crainte, je nai rien contre les filles comme toi je te ramène au centre ville dis moi où te déposer ». Je me calmais peu à peu et le regardais intrigué. Cétait un homme dune trentaine dannée grand et athlétique dorigine métis plutôt séduisant avec un regard pétillant un rien sauvage. Mon cur de midinette commençait à fondre sous leffet de sa gentillesse attentionnée à mon égard. Je parvins à lui sourire timidement et lui indiquais la rue où jhabitais.

Il sadressa de nouveau à moi: « Excuse ma curiosité, mais tu ne me laisses pas indifférent et jaimerais te connaître un peu mieux, accepterais tu de prendre un verre dans un café sur les boulevards pour quon puisse parler un peu.» Après une légère hésitation, jacceptais car je ressentais le besoin de me confier et cet homme qui ne me semblait pas feindre lempathie à mon égard. Je lui racontais mon parcours de fille dans un corps de garçon et les développements récents et tous les déboires quune telle situation me causait et notamment ma situation précaire actuelle. Il mécouta avec attention, et mencouragea à assumer au grand jour ma personnalité profonde. Il me raccompagna jusquau pied de limmeuble de Fabien et me dit: « il y a peut-être une possibilité demploi pour toi si tu te décides à tassumer en fille, la boite de nuit dans laquelle je travaille recherche quelquun pour tenir le vestiaire». Il me laissa une carte avec ses coordonnées.

Deux jours plus tard ma recherche demploi était toujours infructueuse, je repensais à la proposition de Rudy lautomobiliste qui mavait ramené chez moi. Après réflexion, un travail dans une boite de nuit habillé en fille de surcroît, loffre était excitante. Je lappelais aussitôt et il me proposa de passer chez lui pour en parler. Il me demanda de venir habillée en fille pour préparer mon entretien dembauche.

Une heure plus tard je sonnais à sa porte. Il maccueillit en souriant, « tu parais plus en forme que lautre jour ». Dabord, jai des petits cadeaux pour toi ma puce pour que tu sois parfaite le jour de lentretien et il me tendit des paquets contenant des vêtements de femme. Jétais à la fois surprise, un peu gênée mais surtout émoustillée, je le remerciais par un bisou sur les deux joues. Puis, je courus dans la salle de bain pour essayer mes futures tenues de travail. Dans le premier sac je trouvais un ensemble composé dune robe « cocktail » courte noire moulante en stretch ajourée à la taille avec chaînettes décoratives et string assorti, des bas autofixants en large résille avec jarretière en broderie arabesque et une paire de sandale noire style Salomé à talon de 10 cm. Jétais déjà ravie et excitée par le contenu du premier sac lorsque jouvris le deuxième. Il contenait une mini robe en lycra brillant avec laçage dans le dos et un string assorti, un collant ouvert sur lentrejambe en fine résille rehaussés de motifs et une paire de botte noire aspect daim avec guêtre en pierre fantaisie au niveau de la cheville. Jétais aux anges lorsque je déballais le troisième paquet il contenait deux soutien gorges rembourrés avec des faux seins en silicone. Je me remaquillais un peu plus sexy pour être dans le ton et je passais la première tenue avec un soutien gorge rembourré avec des prothèses silicone.

Je rejoignis Rudy dans le salon et me pendis à son cou pour lui faire un petit bisou mutin sur la bouche pour le remercier. Il me demanda de défiler devant lui puis quand il en eut assez de me regarder il me tendit la main et mattira vers lui. « Tu es magnifique » me souffla t-il à loreille. Il me serra dans ses bras et membrassa avec fougue, ses mains descendirent sur mes fesses, il me butina le cou et les épaules. Je me sentais vibrer et frissonner sous ses caresses expertes. Il me souleva dans ses bras et me déposa sur le canapé. « Vas-y prends moi je suis à toi » murmurais-je. « Oui ma puce je vais te faire fondre de plaisir » me répondit-il. Il releva la robe et descendit le string et libérant mon petit sexe quil caressa et me couvrit le ventre de caresses buccales. Il introduisit un doigt dans mon puits damour et commença à me titiller la prostate. Je commençais à gémir de plaisir. « Viens jai envie de te sucer » lui dis-je impatiente de sentir son sexe dans ma bouche.

Il se déshabilla dévoilant un corps dathlète et une peau de couleur caramel et lorsquil retira son slip faisant jaillir une magnifique verge longue et épaisse je fus comme électrisée. Je métais de mon côté débarrassé de ma robe, de mon string et de mon soutien gorge, il ne me restait que les talons aiguilles et les bas filets et je métais mis à genoux sur le sol devant lui. Je pris linitiative en saisissant sa bite, je la caressais de la main, puis la sentant durcir je titillais le méat du bout de ma langue et décalottais le prépuce pour lexciter. Lorsque je sentis que sa verge était bien dure je lengloutis de plus en plus profond, allant et venant langoureusement puis plus rapidement. Jétais au septième ciel de sentir le plaisir qui montait dans ce sexe puissant. Rudy me repoussa doucement me releva et mallongea sur le dos sur le canapé me releva les fesses et mis mes pieds sur ses épaules, il étala une noix de lubrifiant sur ma rosette présenta sa bite à lentrée de mon puits damour et me pénétra lentement amoureusement sans préservatif (en 1978 le SIDA nétait pas encore apparu).

Je me sentais remplie par ce sexe chaud et ardent, un peu meurtrie mais comblée. Jai toujours était chaude du cul mais cette fois là Rudy réussit à me faire mouiller du cul comme une fille en chaleur. Il me baisa pendant un long moment me faisant hurler de plaisir dans cette position, puis il me mit en levrette me pelotant les fesses pendant sa chevauchée, je me sentis femme comme je ne lavais jamais ressenti. Il sassit sur le canapé et je mempalais sur son sexe montant et descendant comme une folle ma petite bitte battant sur mes couilles, il explosa dans mon fondement un jet de foutre puissant minondant le cul.

« Toi ma puce, tu as le feu au cul quand tu ty mets! » me dit en souriant Rudy alors que jétais blotti comme une chatte contre lui. « Je te proposes de venir habiter chez moi ma puce puisque tu es bientôt à la rue. Quen penses-tu ? » Je mempressais daccepter complètement subjuguée. Une nouvelle vie commençait pour Pattie, serait-elle aussi rose quelle le croyait à cet instant?

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