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Je la gagne au poker – Chapitre 3

Je la gagne au poker - Chapitre 3



Le regret. Ce sentiment qui me rongeait et cohabitait avec moi tel un parasite me consumant jour après jour. Le regret, ce cauchemar où ce lombric se frayait un chemin ne laissant qu’un vide ardent. Le regret, mes muscles se contractant devenant mon habitude, transformant la douleur en quotidien, déchirant mes fantasmes en chagrin.

Cela faisait trois semaines. Comment avais-je pu survivre dans l’état dans lequel j’étais ? Comment avais-je pu… Ma tête me faisait si mal. Les yeux rouges, agressés par la fumée des cigarettes que j’avais enchaînées, se plongeaient dans mon verre vide où seul subsistait un glaçon récalcitrant. La bouche pâteuse, je cogitais dans ce brouillard qu’était mon appartement froid et solitaire.

Cela faisait trois semaines. Trois semaines que j’étais allé à cette soirée avec ma sur. Trois semaines que j’avais gagné son soutien-gorge, puis sa bouche. Trois semaines qu’elle s’était mise à genoux devant moi. Trois semaines qu’elle avait avalé mon sexe comme une vulgaire pute qu’on déshonore sans la rappeler. Trois semaines que ces images hantaient mes pensées, celle de ma sur devenant mon fantasme.

Comment avais-je pu… Comment avais-je pu ? Le regret me broyait chaque jour un peu plus. Occupant mes pensées comme une épidémie contagieuse dans ma zone cérébrale, corrompant chaque synapse pour le rendre malade. Elle était là… à mes genoux. Je lui avais caressé les cheveux, j’avais regardé son décolleté, j’avais joui dans sa bouche. Puis je l’ai redressé et nous sommes partis.

Lorsque nous sommes rentrés, nous n’avons guère dit mot. Chacun avait fait sa petite vie. Nous nous sommes envoyé des messages bateau avec des images amusantes ou des vidéos rigolotes trouvées sur les réseaux sociaux. Des discussions banales et médiocrement ordinaires. Qu’avais-je fait ? Pourquoi ? Cette question résonnait dans ma tête. Pourquoi… Pourquoi m’étais-je contenté uniquement de cela ? Pourquoi n’étais-je pas retourné à la table de poker pour essayer de gagner plus gros ?

Cette horrible question me taraudait l’esprit et perçait chaque songe qui apparaissait comme un clou faisant éclater des ballons de baudruches. Tant que ce clou était là, je ne pouvais penser à autre chose. Eléanore avait pu me sucer et me faire jouir avec sa bouche pour honorer ce qu’elle avait parié. Jusqu’où aurait-elle pu aller ? J’aurais pu continuer à jouer et gagner plus gros. J’avais grâce à un reflet la chance de voir les cartes de Romain, et de savoir si j’allais perdre ou non. Mais j’avais préféré partir.

Je pensais sur le retour de la partie de poker, que cette incartade avec ma sur n’aurait pas de répercussion sur ma vie. Si j’avais su…

Je n’arrivais plus à réfléchir, plus à penser. Cela handicapait beaucoup ma vie, aussi bien sociale que professionnelle. Cependant le pire était ma vie sexuelle. Après la partie de poker j’avais eu un pic de libido et étais devenu une véritable bête. J’avais rencontré des filles, uniquement pour les baiser, je n’étais restrictif sur rien. Je voulais juste assouvir cette pulsion viscérale qui m’habitait.

Je les prenais par-derrière, en levrette. Toujours. Je prenais leur hanche et les bombardais, sans relâche quitte à me faire mal et à leur faire mal. Je couchais avec des filles sans identité, assez neutre pour que je puisse glisser sur elle, le masque innocent de ma petite sur Eléanore. Je les prenais dans cette position pour ne pas voir leurs yeux scrutateurs me regarder et me déstabiliser. Leurs pupilles me faisaient sortir de mon fantasme. Je ne voulais que des coquilles vides que je puisse allégrement baiser en pensant à Eléanore. Or, leur regard avait quelque chose d’unique, quelque chose qui les faisait sortir du rôle.

J’aimais imaginer que ma queue rentrait dans la douce chatte de ma petite sur en levrette, la position de soumission ultime. J’aimais imaginer que mon gland écartait ses lèvres et la pénétrait dans un acte sexuel aussi amoral que légendaire. J’adorais lui attraper ses cheveux et lui défourailler son arrière-train, qu’elle jubile de la queue incestueuse de son grand frère. Je sentis plusieurs fois que j’allais venir, mais avec l’augmentation du rythme, les demoiselles se mirent à gémir. Cassant mon délire. Leur gémissement n’était pas celui de ma sur, du moins pas celui que j’imaginais de sa part.

Eléanore, ma petite sur était devenue mon unique obsession et me transformait en monstre. J’étais comme un drogué, besoin d’un scénario érotique avec sa sur pour pouvoir venir et éjaculer. J’avais trouvé quelque jour auparavant, un nouveau moyen de contenter l’appétit de l’ogre qui grandissait. Une idée apparut au hasard et qui semblait convenir à ma monstruosité.

J’avais rencontré une fille dans un bar, elle s’appelait Caroline, elle n’avait aucune ressemblance avec ma sur, mais avait les mêmes cheveux. Des cheveux bruns et lisses, comme imperturbables et calmes. Après lui avoir payé quelques verres, elle m’avait invité chez elle. Sur le chemin, elle me faisait un monologue sur à quel point c’était une fille sérieuse et respectable. Peu m’importait ce qu’elle croyait, j’avais une faim à assouvir et je ne forçais personne à quoi que ce soit.

Lorsque nous sommes arrivés chez elle, elle voulut prendre un verre. Je n’avais guère envie de parler. Seule comptait ma dose de shoot. Nous allâmes dans sa chambre et commencions à nous chauffer. Lorsque ma main se dirigea vers sa culotte elle me chuchota:

— Par contre, il ne faut pas faire trop de bruit, mes parents dorment juste à côté!

Je lui répondis d’un sourire, cela signifiait qu’elle ne braillerait pas, et que je pourrais la besogner sans l’entendre gémir. Elle insista pour le missionnaire, j’acceptai me disant que je la prendrais en levrette après quelques minutes. Je la pénétrais tandis qu’elle rabattit la couette sur nos corps, plongeant notre acte sexuel dans la pénombre la plus totale. Je jubilais à cette idée. Pas de gémissement ni de visage. Un corps anonyme que j’allais pouvoir fourrer en pensant à ma sur. Le monstre que j’étais était aux anges.

Je la limais avec vigueur, j’imaginais que le corps que je frôlais à chaque pénétration était celui de ma sur. Que les tétons qui se durcissaient à chaque frottement étaient ceux d’Eleanore. Sous la couette il faisait si chaud, que je dus sortir la tête tout en maintenant le mouvement.

La lampe de chevet de ma partenaire illuminait désormais le bas de son corps que j’étais en train de pénétrer. Ma partenaire quant à elle, était restée sous la couette pour étouffer d’éventuels gémissements. Cela m’excitait d’autant plus. Je pouvais baiser une femme en missionnaire, sans avoir à avoir de regard de sa part ni même de cris. J’écartais avec plus de virulence ses jambes, imaginant être celles de ma sur et contemplai avec excitation sa chatte que je perforais avec vigueur.

Avec ces jambes nues, sans haut du corps, il était encore plus facile pour moi d’imaginer le visage, et le corps de ma petite sur subir mes assauts incessants. J’eus même un moment de grâce où je me pris au jeu et éjaculai avec force. J’avais l’impression d’avoir couché avec Eléanore. Mais lorsqu’elle retira la couette, je compris que ces scénarios ne suffiraient pas. J’étais trop gangrené. Tout cela ne suffirait jamais à éteindre le feu malsain qui brûlait en moi.

Dans ma chambre, je repensais à tout cela. Trois semaines. Trois semaines à coucher avec des inconnues. A se branler, baiser, se faire sucer, sans que jarrive à prendre un réel plaisir. Je m’étais mis à fumer, pour qu’il y ait dans mon appartement le même miasme blanchâtre qu’à la partie de poker. Je me resservis un whisky. Tout ceci ne pouvait plus durer. J’avais un problème, et il ne se réglerait que d’une seule façon, et la plus malsaine qui soit: briser mon regret. Gagner ma sur au poker et la posséder totalement.

Mon sang en ébullition, je m’étais créé un faux profil féminin sur Facebook, pour parler à Romain, et savoir quand aurait lieu la prochaine partie de poker. Il m’avait invité à un événement. Je regardais tous les invités et mon cur s’arrêta. Ma sur avait marqué "intéressée" par cet événement. Je devais y aller et briser mon regret. J’aurais tout fait pour que mon fantasme devienne réalité et que je possède ma sur, que je la souille et brise son innocence.

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