Après une bonne douche, maman et moi quittons le presbytère vers minuit. Comme j’étais venue à pied, maman me reconduit en voiture et c’est elle qui ramènera la baby-sitter chez elle.
Sur le chemin du retour, un trajet d’environ dix minutes, nous discutons un peu de la soirée et maman m’explique qu’elle est devenue avec le temps et avec l’aide de papa et de tonton Jacques, la plus salope d’entre toutes les salopes. La pute absolue. La chienne suprême!
Elle m’explique, d’un ton un peu grave, qu’il n’y a rien qu’elle n’a pas fait. En un mot, tout ce qui est punissable par la loi, surtout côté sexuel, a déjà été expérimenté par ma cochonne de mère ou a été subit par autrui grâce à elle.
— Tout? C’est poussé un peu, ne penses-tu pas?
— Tout, je te dis absolument tout.
J’ai un léger malaise en l’entendant prononcer la dernière phrase avec un ton qui ne laisse aucun doute sur la véracité de l’affirmation. J’essaie de blaguer un peu pour faire tomber la tension.
— Et tu as tué combien de mecs?
— Ne rigole pas avec ça
Son ton est sec. Un frisson me parcourt le corps.
— Maman
— Un jour je te raconterai. Ne t’en fais pas, tout va bien.
Et elle me lance un sourire des plus charmants qui me fait mettre cette histoire de côté pour le moment.
Nous arrivons chez moi vers minuit quinze. En entrant par la porte avant, nous aboutissons dans le salon. Nous voyons la petite tête blonde d’Audrey. La jeune fille est assise sur le canapé et elle se trouve être dos à nous. Elle rigole comme une gamine. Elle n’est pas seule. Peut-être est-ce que son petit copain lui bouffe la chatte? Voilà encore mon esprit pervers qui s’en mêle!
Audrey s’aperçoit enfin de notre présence.
— Oh! Sandrine, tu es revenue?
Aussitôt, une petite tête brune avec un joli minois apparaît du fond du canapé. C’est Zoé, la sur jumelle d’Audrey.
— Bonsoir Zoé! Vous vous amusez bien les filles?
— Oui, on était en train de regarder des vidéos drôles sur le téléphone d’Audrey, me dit Zoé.
— Ça ne te gêne pas Sandrine si jai appelé ma sur? Une fois Mia au lit, je m’ennuyais toute seule.
— Mais non, pas du tout. Ma petite princesse a été sage?
— Oh oui! C’est un amour! Nous l’adorons. On a joué avec elle avant de la mettre au lit vers 20h30.
Je connais Audrey et Zoé depuis quelques années, en fait, depuis qu’elles ont treize ans. Je les ai connues à l’école secondaire où je travaille comme conseillère en orientation et où je m’occupe aussi de l’accueil des nouveaux qui en sont à leur première année. J’aime le contact avec ces jeunes pleins de vie et je crois qu’ils m’apprécient aussi.
Elles n’ont de jumelles que l’appellation. En fait, elle ne se ressemble pas du tout. Personne ne pourrait penser qu’elles sont des surs et encore moins des jumelles. Mais c’est pourtant le cas. Ce sont les meilleures amies du monde. Pour tout dire, elles n’ont presque pas d’amies. Elles sont toujours ensemble, toujours. Elles vont marcher ensemble, elles font du sport ensemble, du shopping et que sais-je encore. Elles sont comme les deux doigts de la main.
Audrey mesure environ 1,60 m. Ce n’est pas une grande beauté, mais elle est mignonne. Elle a le teint assez pâle, ce qui donne plus de présence à ses grands yeux bruns. Un joli petit nez trône au milieu de son visage juvénile juste au-dessus d’une belle petite bouche avec des lèvres assez charnues. Ses longs cheveux blonds et brillants descendent jusqu’au milieu de son dos.
Audrey est ce genre de gamine qui, à l’âge de douze ou treize ans, s’est développée plus vite que les autres filles. Elle avait vraiment de gros nichons pour son âge et son petit cul bien rond faisait tourner la tête de bien des garçons et de la plupart des profs, masculins et féminins. Les premiers parce qu’ils étaient des vicieux et l’auraient sautée volontiers et les autres, parce qu’elles étaient jalouses de son corps. Elles l’appelaient « la petite pute ».
Pour sa part, Zoé est plus petite que sa sur d’environ 20 centimètres. Elle est toute menue. À la regarder, on croirait voir une gamine de onze ou douze ans. Audrey l’a souvent défendue à l’école contre les idiots qui s’amusaient d’elle à cause de sa petite taille. Elle a de très longs cheveux bruns qui forment de grosses boucles lâches qui descendent jusqu’à son joli cul en forme de poire.
Elle est plus jolie que sa sur. Elle a des yeux bruns elle aussi (peut-être le seul point qu’elles ont en commun) qui tombent légèrement vers les coins extérieurs et qui lui donne un certain regard cochon. Sa bouche est jolie, et ses lèvres un peu plus charnues que celle d’Audrey. Son beau sourire dévoile des dents parfaitement droites et blanches. On dirait une bouche de suceuse.
Côté nichons, c’est tout le contraire de sa sur. De très petits seins, minuscules, qu’on semble pouvoir couvrir entièrement avec la main, ce qui fait qu’elle ne porte jamais de soutien-gorge et on perçoit ses petits tétons qui semblent en perpétuelle érection. Elle a la taille fine ce qui fait ressortir son cul bien en chair. Vraiment, une bien jolie fille.
Personnellement, je préfère les filles aux gros nichons. Toutefois, la petitesse de ses mamelles est compensée par son joli visage, ses longs cheveux bouclés, son cul rebondi et par cette bouche de suceuse. Cette petite Zoé est vraiment très bandante.
Étant en congé parental depuis plus d’un an, j’ai un peu perdu de vue les jumelles et je dois dire que je suis vraiment contente de les revoir. Elles ont beaucoup changé et se transforment lentement en de belles jeunes femmes.
— Eh bien, ça fait un bail les filles! Je suis heureuse de vous revoir!
Et nous babillons pendant quelques minutes pour tenter de rattraper le temps perdu et se remémorer les jours d’école.
— Ça vous fait quel âge maintenant? 16, 17 ans?
— On a eu 18 ans la semaine dernière, me dit Zoé.
Mon esprit de salope réagit quand il « entend » 18 ans. Mon estomac se serre, mon cur s’emballe et ma bouche s’assèche. En une fraction de seconde, j’imagine les jumelles côte à côte sur le dos, se bouffant la gueule, cuisses écartées au maximum, trous bien ouverts et moi, léchant la fente et le trou de balle d’Audrey tout en doigtant la chatte et le petit trou à merde de Zoé.
Je me ressaisis.
— Oh! Mon Dieu que le temps passe vite! Il me semble qu’hier vous aviez treize ans et que je vous accueillais pour votre premier jour!
Maman, qui nous écoutait avec plaisir et qui n’avait pas encore ouvert la bouche, prit la parole :
— 18 ans! Quel bel âge. Vous avez dû faire une grosse fête avec plein d’amis pour célébrer ça? Tu te rappelles, Sandrine, à tes 18 ans, je t’avais organisé toute une fiesta?
— Comment oublier? C’était magique. Je m’en souviendrai pour le reste de mes jours!
Immédiatement, les beaux yeux bruns d’Audrey s’emplissent de larmes. Zoé s’avance vers elle et la serre par la taille en collant sa tête sur le haut de la poitrine de sa sur.
— Pleure pas Audrey pleure pas, je t’en prie
Sa voix est suppliante mais je la sens forte devant la tristesse d’Audrey. Je me sens mal. Qu’ai-je dit pour la mettre dans cet état?
— Qu’est-ce qu’il y a Audrey? J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas?
Avec un grand effort pour retenir un sanglot, elle m’explique :
— Ma mère est trop occupée avec son travail pour nous avoir fait une fête et papa est toujours absent pour le boulot. Maman ne nous a même pas souhaité joyeux anniversaire à l’heure du petit-déjeuner et elle est partie en trombe et papa était à l’autre bout du monde pour le travail. Tu parles d’un anniversaire à la con!
Sur la dernière phrase, sa voix se brise et elle éclate en sanglots. Zoé la serre encore plus.
— Pleure pas pleure pas Audrey, tu vas me faire pleurer aussi
Après un moment d’effort presque surhumain pour ne pas se mettre à pleurer, Zoé réussit à se contrôler. Audrey la serre contre elle en l’enlaçant par le cou et elle pleure maintenant à chaudes larmes. On dirait qu’elle vient de se libérer d’un poids en exprimant son chagrin à voix haute.
Je me sens vraiment mal, mais comment aurais-je pu savoir? De la voir pleurer me brise le cur. J’ai beau être une salope, j’ai quand même des sentiments
— Je suis désolée vraiment. Viens là
Et relâchant l’étreinte sur sa sur, je la prends dans mes bras et la serre contre moi. Eh oui, vous l’aurez deviné, je remarque l’agréable sensation de ses gros nichons s’écrasant sur les miens. Maman s’approche et prend Zoé dans ses bras et lui caresse les cheveux. Nous échangeons un regard. Une idée me vient à l’esprit.
— Dites les filles, je viens d’avoir une idée. Le week-end prochain, on annonce un temps radieux. Le vendredi, on pourrait aller chez maman où on se ferait un après-midi piscine. Vous pourriez vous amuser avec Mia dans l’eau. Ensuite, on irait faire du shopping entre filles et le soir, on se ferait une bouffe monstre pour fêter vos 18 ans. Et pour le samedi, on trouvera bien quelque chose d’intéressant à faire. Qu’est-ce que vous en dites?
Audrey qui s’est calmée, relève la tête et me regarde de ses grands yeux mouillés de larmes. Un sourire prend naissance sur ses lèvres. Elle a beau avoir 18 ans, elle reste une petite fille au cur tendre.
— Bien vrai? Tu rigoles pas? Pour de vrai?
— Absolument vrai! On a 18 ans une fois dans sa vie, il faut fêter ça en grand!
Zoé se joint à Audrey et moi et nous nous étreignons toutes les trois. Elles sautent de joie et rient comme des gamines. Elles m’embrassent sur les joues. Maman nous regarde en riant et me fait un clin d’il.
Je quitte le trio et les jumelles se serrent encore dans leurs bras. Elles sont au comble de la joie.
— Je t’avais bien dit Audrey que tout s’arrangerait.
— Oui, c’est toi qui avais raison. Je t’aime surette!
— Je t’aime aussi. À la vie, à la mort!
Et elles se donnent un gentil baiser sur les lèvres. Un baiser d’amitié entre surs.
— Bon, il est temps de partir les filles! Allez m’attendre dans la voiture, j’arrive dans un instant.
Elles m’embrassent encore sur les joues à plusieurs reprises. Elles sont surexcitées. Elles sortent finalement en babillant et en cherchant des idées d’activités pour le prochain week-end qui selon leurs calculs sera là dans quatre jours. C’est réjouissant de les voir ainsi.
— C’est bien ce que tu as fait, Sandrine. Vraiment très bien. Mais
Je prends un air innocent.
— Mais quoi?
— Tu as des idées derrière la tête, n’est-ce pas?
— Ma jolie cochonne de maman, tu es partante pour un buffet à volonté de jeunes moules bien fraîches et bien juteuses? Je t’invite!
Suite bientôt…