Nous sommes en 2007, en Juin, fin juin en réalité, ce devait être au voisinage du 23. Si je ne suis plus très sûr de la date en revanche pour ce qui est des événements, ils sont encore très présents dans ma mémoire. Le récit que je choisi de partager avec vous concerne un épisode très particulier, qui marque peut être quelque chose qui était ancré en moi depuis plusieurs années. Ce soir là je suis dans ma chambre mais pour que vous vous fassiez une meilleure idée je vais débuter mon histoire en lui fixant un cadre.
A cette époque là puisque cela remonte à dix ans maintenant j’étais étudiant, et comme en cette période de juin je ne résidais plus en logement étudiant, j’étais de retour chez mes parents pour la période estivale.
J’habitais alors dans une région relativement rurale au nord de paris ; dans une petite ville que j’ai quittée voilà seulement 7 à 8 ans et que je retrouve avec toujours autant de plaisir. Petite bourgade, donc, entourée de champs, de clairières, de bois, de sentiers cailloutés et dont en ce début d’été et de soirée, par ailleurs, je pouvais sentir l’air doux et champêtre, au travers de ma fenêtre de chambre, entrouverte arriver jusque sur mon visage.
Il devait être alors 19h30 ou 20h, assis à mon bureau et faisant face à mon pc portable, j’étais connecté à msn et étais en dialogue avec quelques amis, à vrai dire les périodes scolaires étaient des périodes que je redoutais, ou en tout cas que je n’appréciais qu’assez peu pour la raison principale qui est que je m’ennuyais pour ainsi dire chaque soir, car je sortais peu à l’époque et ce d’autant plus que je n’avais pas encore le permis.
Je passais donc l’essentiel de mon temps sur msn et internet avec cette impression de néanmoins dilapider mon temps, mais je n’avais rien d’autre à faire.Et ce soir Jérémy D, l’un de mes amis se connecte si j’ai mentionné son prénom c’est que j’ai peut-être espoir que s’il lit ce récit il se reconnaitra – je n’y prête pas plus attention que cela et je continue à discuter, et puis une fenêtre s’ouvre et une conversation s’engage aussi banale que les autres. Il faut dire que j’ai commencé à discuter épisodiquement avec Jérémy un an plus tôt, je l’avais alors rencontré sur un chat gay. Après avoir pas mal parlé de chose et d’autre, il savait par ailleurs que je m’ennuyais, il me dit en substance :
— Tu veux que je passe te voir ce soir ?
— Pourquoi pas ?
— Okay, je me prépare et j’arrive, on se rejoint où ?
— Place de la mairie, ou en face l’église.
— Okay, tu voudras faire quoi ?
— On ira faire un tour, discuter, boire un verre, peut-être on verra bien.
— Okay, j’arrive, à tout-à-l’heure.
— okay, à tte.
De mon coté, je me prépare aussi, Jérémy habitait alors dans un petit village à environ 15 Km du miens. J’aurais plus de temps de préparation. Enfin prêt, j’indique à mes parents que je sors, je prends alors mes clefs et me voici en route a pied, notre point de rdv est à 5 mins.J’arrive alors au niveau de l’église que j’entends une voiture s’approcher et s’arrêter, c’était Jeremy, il en descend, et nous ne nous serons pas la main, mais nous nous faisons la biseNous remontons alors dans sa petite twingo rouge, et il me demande :
-On va où ?
-Je sais pas, tu veux aller boire un verre en ville haute ?
Okay, faisons ca.Et nous voila parti, je me permets de suspendre la conversation pour décrire quelque peu Jeremy.Jeremy fait plus ou moins ma taille, à savoir autour de 1,75m, il portait ce soir là un bermuda, – je ne me souviens plus de la couleur en revanche – un t-shirt qui n’a pas attiré mon attention, Jeremy a un physique classique mais néanmoins avec un certain sex-appeal, châtain au cheveux court, raie sur le coté, visage lisse, toujours souriant.
Si je ne me souviens plus de la couleur de son bermuda, je me souviens pourtant, y avoir fixé mon regard de temps à autre pendant notre conversation, sait-on jamais peut-être cherchais-je des formes, ou y devinais-je des formes, je savais que Jeremy était relativement bien formé – un tout petit peu mieux que moi par ailleurs – car nous avions déjà eu l’occasion d’échanger quelques photos.Et ce qui se passa dans ma tête alors, se répercuta viscéralement à mon entrejambes, Jeremy remarqua-t-il quelque chose?
J’ai encore beaucoup à raconter.
dites-moi si vous souhaitez connaitre la suite