Toujours avec la main sur la gorge il m’entraîna dans sa chambre. Il me lâcha au centre de celle-ci, et me demanda de me déshabiller. J’étais gênée, jamais je ne l’avais fait devant un homme. Voyant que j’hésitais, c’est lui qui le fit. Une fois que j’étais nue, j’eus encore le réflexe de cacher ma poitrine. Elle est très généreuse, pour beaucoup de filles elle serait une fierté, mais je ne l’aimais pas.
Il me fixa, sens rien dire, puis il tira sa chaise de bureau au centre de la pièce, et me fit m’y asseoir.
Je ne disais rien, attendant de savoir comment ça allait se dérouler. Ne lui ayant pas répondu tout à l’heure, j’avais effectivement pensé à lui pendant la journée et j’avais attendu son retour avec impatience. Voulant prendre, une autre fois, du plaisir avec lui avant de rentrer chez moi le lendemain.
Il fouilla dans le même tiroir qu’hier soir, et en sortit une fois encore des cordes. Il vint m’attacher les bras dans le dos et les chevilles aux pieds de la chaise. Il retourna près du « tiroir à jouets » pour en sortir un bâillon boule et une cravache qu’il posa sur le bureau. Il ajouta un foulard et s’en servit pour me bander les yeux. Ma vue étant altérée, mes quatre autres sens étaient en éveille, d’autant plus qu’il avait prit soin de me montrer la cravache. Il plaça le bâillon entre mes dents et fit tinter ses clés pour ensuite les glisser dans ma main.
Malgré ce qu’il avait en tête, il considérait le fait que je puisse vouloir arrêter à tout moment. Ça me faisait réellement plaisir. Il aurait très bien pu abuser de ma confiance et me faire ce qu’il voulait sans se préoccuper de comment moi je vivais l’expérience, profitant seul, de son plaisir.
Il tournait maintenant autour de moi, lentement. Il posa la cravache sur ma joue, la fit descendre le long de mon cou, vint caresser ma poitrine généreusement offerte. Il descendit encore, sur mon ventre, mes cuisses, allant de l’intérieur vers l’extérieur et c’est à cet endroit qu’il décida de la faire claquer pour la première fois. Le coup n’avait pas été très violent, mais l’effet de surprise m’arracha un petit gémissement.
Il recommença ses caresses, passant sur l’autre cuisse, me les fit ouvrir, dévoilant ainsi mon intimité. Il asséna un nouveau coup, celui-ci parût plus fort, ou alors c’est parce qu’il avait été donné à l’intérieur de la cuisse, là ou la peau est plus fine et plus sensible. Encore une fois, je laissai échapper un petit gémissement. Je le sentis s’approcher de moi, il posa sa joue contre la mienne et me chuchota à l’oreille :
J’aime quand tu gémis ! Fais le encore pour moi !
C’était gênant, et surtout je ne voyais pas l’intérêt de gémir sans raison, sans que rien ne provoque le gémissement en question. Voyant que je n’obéissais pas, il détacha mes chevilles de la chaise, me prit par le bras pour m’aider à me lever et m’entraîna sur le lit, où il me fit m’y mettre à genoux près du bord. Il m’enleva les mains du dos pour me les attacher par devant et me fit me mettre à quatre pattes sur le matelas. Sans attendre, il fit claquer la cravache sur la peau tendue de mes fesses. La surprise et la douleur m’arrachèrent un cri étouffé par le bâillon.
Je n’avais pas obéis à son ordre, j’étais punie. Il continua, passant d’une fesse à l’autre, et de temps en temps il venait claquer le dessous de mes pieds. Il variait aussi l’intensité, ce qui finit par me faire redouter le moindre contact avec la cravache, à tel point que je gémissais même quand il m’effleurait simplement. Puis il stoppa, il me caressa avec ses mains. Ma peau était sensible, des frissons parcouraient mon corps.
Malgré mon châtiment, l’excitation était bien là, il passa ses doigts sur mon clitoris, j’étais déjà humide. Il inséra deux doigts dans mon vagin et commença une série de lents va-et-viens. Désireuse de plus de sensations j’ouvris les cuisses et me cambrai, mais il retira ses doigts. Geste qui me fit gémir de frustration. Je l’entendis rire doucement, ça devait être la réaction souhaitée et il en était satisfait.
L’instant d’après, je le sentis déposer des baisers sur mes fesses, il y faisait également jouer ses dents, mordillant ma peau encore sensible. Ce qui ne manqua pas de me faire frissonner. Puis il passa sa langue sur mes petites lèves humide. Sensation toute nouvelle pour moi, et c’était terriblement bon. Il léchait et suçait mon clitoris, insérait sa langue dans mon vagin. Je tremblais de plaisir, il continua ce petit jeu jusqu’à ce que je jouisse.
Une fois que ce fut chose faite, je l’entendis défaire sa ceinture et il posa son membre bien dur à l’entrée de mon intimité, se servant de ma jouissance comme lubrifiant. Puis il me pénétra, lentement et de tout son long, se retirant complètement pour revenir s’enfoncer le plus profondément possible. Je gémis de plaisir, il prit fermement mes hanches et s’en servit d’appuis pour accélérer la cadence, mais petits cris étouffés se faisaient également plus rapides et forts.
D’une main, il tira sur le bout de tissu qui bandait mes yeux pour me faire me redresser. Il tira ma tête en arrière, plaqua son torse contre mon dos, posa une main sur ma poitrine et l’autre sur mon cou, me privant ainsi d’une bonne respiration. Mes mains étaient toujours attachées mais je venais me caresser et stimuler mon clitoris. Le rythme était intense, en peu de temps, l’orgasme nous submergeait.
Nous restâmes un instant, l’un dans l’autre, afin de pleinement savourer ce moment. Il se retira et me libéra de toutes mes entraves.
J’ai encore faim, me dit il en se rhabillant. Allons manger ce que tu nous as préparé. Mais aussi bon que ça puisse être, ça ne sera pas aussi délicieux que toi. Ajouta-t-il en rigolant.
Certes, ce qu’il venait de dire était assez kitch, mais c’était mignon. Cela prouvait une nouvelle fois qu’il avait apprécié, et j’en était très satisfaite. Il a fallut que je prenne énormément sur moi pour enfin me lancer dans cette aventure. Même sur la route pour le rejoindre, je doutais de pouvoir le faire, de pouvoir prendre du plaisir et encore plus de lui donner du plaisir à lui. De pouvoir l’exciter et d’être désirée malgré mon physique que je trouvais repoussant.
La fin de soirée avait été bonne, on avait mangé et regardé un film. Une fois douchés, on s’était couché, sans rien faire d’autre. Mais je n’en ressentais pas le besoin, j’étais sereine, comme je ne l’avais sans doute jamais été.
Je décidais de partir le lendemain en début d’après midi, il m’accompagna jusqu’à ma voiture.
J’ai adoré notre petit weekend, me confia t-il.
Idem pour moi, lui répondis-je, je ne pouvais pas espérer mieux pour ma première fois. Tu as été parfait, merci beaucoup, pour tout.
Et j’espère que ça ne sera pas ta dernière !
Ne t’en fais pas, je compte bien remettre ça ! Il y a encore quelques trucs que j’aimerais tester !
J’espère que tu penseras à moi dans ce cas !
Comptes sur moi ! Aller, comme d’hab’ on se voit sur Facebook ! Lui dis-je en me penchant vers lui pour lui faire la bise.
Mais il en avait décidé autrement, de ses deux mains il prit mon visage et déposa un baiser sur mes lèvres. Ne m’y attendant pas le moins du monde, je ne réagis pas. Ça le fit rire, et sans rien ajouter, il se détourna en me faisant au-revoir de la main. Son geste ne me laissait pas indifférente, comment est ce que je devais l’interpréter ? Qu’est ce que ça voulait dire ?
Ces questions me tourmentèrent jusqu’à ce que j’arrive chez moi. Le retour à la vie normale était ennuyeux. Nous continuâmes à discuter ensemble de tout et de rien pendant la semaine qui suivit, le jeudi, il me demanda si je pouvais revenir pour le weekend. Mais j’étais au regret de devoir lui dire non, je devais le passer chez mes parents. Nous étions tous les deux un peu déçu, j’aurais adoré le passer avec lui, mais il nous fallait attendre le week-end suivant.
Je repensais très souvent à tout ce que nous avons fait. Et je trouvais qu’il s’était essentiellement axé sur mon plaisir. Évidemment il en avait éprouvé lui aussi, mais je pense qu’il ne voulait pas m’imposer certaines choses pour cette première fois.
C’est alors qu’il me vint une idée. La prochaine fois que nous nous verrons, c’est moi qui prendrais les commandes et qui m’occuperais de lui.
Nous avions déjà abordé ce sujet, comme quoi il ne serait pas contre le fait d’être dominé de temps à autres par une femme.
C’était décidé, pour notre prochaine fois, je ferais en sorte à ce qu’il prennent son pied au moins autant que moi j’ai pris le mien.
Il fallait que je me fasse un minimum belle pour lui, j’allais donc investir dans des sous-vêtements sexy. J’avais hâte d’être à ce fameux weekend.