Le lendemain a pris des allures de gueule de bois. Mes deux aînées avaient compris ce qui c’était passé et la tension était palpable. Je me rendais bien compte que j’avais fait une grosse erreur en couchant avec mon père. Finalement, c’est mon père qui a pris la bonne décision. Il est venu derrière moi et a posé ses mains sur mes épaules. Il a dit que tout était de sa faute et qu’il allait partir et qu’il espérait que tout le monde oublierait et comprendrait. Mes filles et moi étions silencieuses, je retenais mes sanglots avec peine. Je suis restée dans la cuisine sans bouger jusqu’à ce que j’entende la porte se refermer. Là, j’ai craqué et je suis allée me réfugier dans la salle de bain pour pleurer tout mon content.
Les semaines suivantes ont été difficiles. Ma fille aînée me faisait la gueule, je me sentais coupable et je pleurais mon amour impossible, maintenant à jamais perdu. C’était dur, trop dur.
Mes amis et connaissances voyaient bien que quelque chose clochait en moi, mais je ne pouvais par leur parler. je disais juste que je m’étais disputée avec mon père et qu’il était parti pour toujours.
C’est finalement à mon patron que j’ai parlé. Jusque là, mon patron avait été toujours gentil et compréhensif et j’avais besoin de vider mon cur. Il m’a écoutée jusqu’au bout et est resté silencieux un moment. Si j’avais su ce qu’il lui passait par la tête à ce moment, je me serais sans doute enfuie en courant! Finalement il a pris la parole, parlant lentement, en pesant bien ses mots.
— Valérie, vous rendez-vous compte de ce qui arriverait si cela devenait public? Vos filles à l’assistance, vous et votre père sans doute condamnés. Vous n’êtes pas sans savoir qu’en Suisse, l’inceste est puni même s’il est pratiqué entre adultes consentants? Vous l’ignoriez? Comme c’est dommage…
C’est là que j’ai compris. Quelle conne j’étais!
— Et vous allez me dénoncer? dis-je des larmes dans la voix, prête à éclater en sanglots.
— Pas nécessairement, non… répondit-il.
— Ce qui veut dire? Ma voix devait sonner comme celle d’un malade condamné à qui son médecin laisse entrevoir une chance de guérir.
— Eh bien, ce que vous avez fait est très grave, évidemment. Vous avez fait l’amour volontairement avec votre père en mettant en danger votre famille. Ne pensez-vous pas que cela mérite punition?
— Oui, bien sûr, mais je ne mérite pas de perdre mes filles! j’en mourrais!
— Nous sommes donc d’accord. Pour ma part, je pense qu’il est bon qu’on soit puni par où on a péché. Qu’en pensez-vous?
— Je ne sais pas… où voulez-vous en venir enfin? Dis-je, une sourde inquiétude commençant à me nouer les entrailles.
— Vous ne voyez pas? Vous avez commis un péché de sexe, vous devez être punie par le sexe.
— Vous voulez me baiser, c’est ça?
— Entre autres, oui, dit-il en souriant, mais son sourire était froid.
— Si c’est ce que vous voulez, allez-y! Dis-je en me levant et commençant à déboutonner mon chemisier.
— Arrête ça tout de suite, Putain! Il avait craché ce nom. Putain!!! répéta-t-il, c’est bien ce que tu es non? Allez! Dis-le!
— Oui, je suis une … p… Putain, oui une Putain.
— Et tu te sens coupable d’avoir couché avec ton père?
— Oui, je suis coupable, coupable, COUPABLE!!! Criai-je avant d’éclater en sanglots.
Il s’approcha de moi et me caressa les cheveux et les épaules, doucement. Je ne cherchai pas à me soustraire à cette caresse. Très doucement, il me glissa à l’oreille:
— Et tu aimerais être punie, n’est-ce pas?
— Oui, répondis-je dans un souffle, je veux expier ma faute, mais par perdre mes filles.
— Alors je peux t’y aider, si tu me fais confiance.
— Oui, aidez-moi, s’il vous plait.
Nous sommes restés un moment ainsi, le temps que je me calme. Lorsqu’il a vu que j’allais mieux, il m’a ordonné de me lever.
. Bien, tiens-toi bien droite, les mains croisées dans le dos.
Je rectifiai ma position.
— Oui, comme ça c’est très bien. Bon! tout d’abord je vais augmenter ton salaire.
— Augmenter mon salaire? dis-je interloquée.
— Oui, une putain est bien mieux payée qu’une assistante juridique qui est encore aux études, ne le savais-tu pas?
— je ne suis pas une p…
— Tais-toi! Nous savons bien tout les deux ce qu’il en est. Madame la Sainte Nitouche qui baise avec son père, son P-E-R-E, Valérie!
Mes larmes on recommencé à couler.
— Allons, dit-il avec douceur, il n’y a pas de mal à se prostituer pour faire vivre sa famille. Tu n’est qu’une femme de plus. Tu seras ma putain privée.
— Oui.
— Oui qui?
— Oui … Monsieur.
— Bien Valérie. Passons maintenant à l’habillement. Je suis assez traditionaliste, vois-tu et je considère qu’une femme ne devrait pas porter de pantalons. Comme tu as de jolies jambes, j’attends que tu mettes une jupe courte. Pas de collants, des bas avec ou sans porte-jarretelles, c’est toi qui voit.. Pour le haut, je veux avoir l’impression que tu m’offres tes seins, que tu les présentes à mon attention.
— Oui, Monsieur.
— Parfait. Cela étant réglé, passons aux choses sérieuses. Tu mérites d’être punie, tu en as convenu. Tu es toujours d’accord?
— Je pensais que c’était déjà suffisant, comme punition.
— …
— Suffisant Monsieur, pardon Monsieur.
— Suffisant? Non Valérie. Tu es une femme légère qui écarte les cuisses alors qu’elle ne le devrait pas. Il est normal qu’elle le fasse aussi pour son patron. N’aie crainte, je ne suis pas un violeur. Non, je te parle de punition, d’expiation de ta faute. Là aussi je suis traditionaliste.
— Que voulez-vous dire… Monsieur
— Enfant, n’as-tu donc jamais été punie par une bonne fessée?
— non Monsieur.
— Serais-tu d’accord d’être punie ainsi?
— J’expierai comme vous le désirez, monsieur, je suis fatiguée de tout cela, finissons-en, s’il vous plaît!
— Bien, Valérie, alors je vais te punir et tu me remercieras.
— Oui Monsieur.
— Tourne-toi et appuie-tes mains sur le bureau…
(à suivre…)