Chapitre 5 : Plénitude absolue
Alex et Chloé marchent en silence le long de la Seine. La lune, pleine, se reflète dans l’eau sombre du fleuve. Elle éclaire la nuit de sa douce lumière blanche. Paris est alors recouvert d’un étrange voile impalpable. Mystique. Chloé n’habite qu’à 15min de marche, ils décident donc de faire le trajet à pied et de profiter de cette belle soirée. La température est idéale. La chaleur de l’après-midi a laissé place à un petit vent frais, mais agréable. Alex lui propose sa veste mais elle décline son offre, lui faisant comprendre qu’elle n’a pas froid.
Ils arrivent devant un immeuble haussmannien. Chloé lui indique que c’est ici et appuie sur le bouton pour entrer dans le sas, puis insère un code qui ouvre une deuxième porte, leur permettant de pénétrer dans l’enceinte du bâtiment. Ils passent devant un grand escalier en bois et continuent leur chemin jusqu’à atteindre un petit ascenseur. Ils montent dans celui-ci et s’arrêtent au quatrième étage. Chloé lui indique la porte sur leur gauche. Elle la déverrouille et l’invite à entrer dans l’appartement. Il dépose sa veste sur le porte manteau et la suit dans le séjour, où il découvre une pièce relativement spacieuse. Le sol est recouvert d’un parquet de bois ancien, probablement d’origine. Elle est constituée d’une petite cuisine américaine, ouverte sur ce qu’on pourrait appeler une salle à manger, occupée par une grande table design, ainsi qu’un bar. Pour finir, la partie salon, avec un beau canapé en cuir et deux fauteuils. Il y a également un grand meuble faisant office de bibliothèque, avec en son centre un écran plat. Tout est décoré avec soin et sensibilité, mélangeant modernité et charme de l’ancien.
C Tu veux boire quelque chose ?
A Je prendrais comme toi.
Chloé se dirige vers le bar. Elle sort deux petits verres ainsi qu’une bouteille. Mais après un temps de réflexion, la repose, et en fit jaillir une autre de sous le comptoir. A cette distance, Alex ne distingue pas ce que c’est. Elle remplit les verres de moitié et les apporte sur la table basse du salon. Il est assis sur l’un des fauteuils et elle s’assoit sur le canapé, jambes croisées.
A C’est quoi ?
C Une surprise.
Il prend le verre et regarde la substance transparente à l’intérieur. Il l’approche de son nez, renifle le mystérieux breuvage avec une légère inquiétude, puis finit par prendre son courage à deux mains et l’avale cul sec. Il ferme les yeux en grimaçant. Le liquide est très fort, il lui brule la gorge. Il le sent descendre le long de son sophage, tel une trainée de lave en fusion, avant d’arriver dans son estomac et que la chaleur se disperse à l’intérieur. Ce truc doit bien être dans les 65° ! Il a l’impression que ce feu à l’état liquide coule maintenant dans ses veines, et qu’il fait bouillonner tout son corps. Un shot a suffi pour lui tourner la tête.
C C’est fort hein ?
A Oui très (répond-il avec une petite voix, la larme à l’il.)
Chloé le suit et avale à son tour son verre d’alcool. Elle ferme les yeux également, puis une légère grimace se dessine sur son visage. Elle repose le verre.
C C’est une vielle bouteille de mon père. Un alcool rare et peut connu venant du japon. Je ne sais pas exactement ce qu’il y a dedans. Et je pense qu’à par celui qui la fabriqué, personne ne le sait. C’est un vieux breuvage qu’utilisaient les Yutas, femmes shamans du royaume des Ryukyu, sur l’île d’Okinawa. On raconte qu’il permettrait à l’âme de s’évader de son corps, et d’entrer en résonnance avec tout ce qui compose notre planète, et au-delà. Il augmenterait nos sens, notre sensibilité, pour ne faire plus qu’un avec ce qui nous entoure. Ce ne sont bien sûr que des histoires.
A Comment ton père l’a eu ?
C Mon père a beaucoup voyagé fut un temps. Il revenait toujours avec pleins d’histoires et de souvenirs. Mais celle-ci je ne la connais pas en détails. Il aurait reçu cette bouteille en remerciement d’une vielle dame de l’île. Un truc comme ça. C’est tout ce que je peux te dire.
A J’ai l’impression de sentir tout mon sang circulé. C’est étrange.
C Oui ! ça fait cet effet-là. C’est bon pour la circulation apparemment. Ça aurait des vertus semblables au gingembre, mais en bien plus fort. Donc quelque peu Aphrodisiaque.
Alex se laisse submerger par cette sensation. Il ressent maintenant un profond bien être.
C Tu es plutôt mignon tu sais ?
A Merci, moi aussi je enfin je te trouve très belle
Chloé le regarde de ses yeux perçants mais envoutants, comme à son habitude. Elle sourit à son compliment, et lentement, décroise les jambes. Alex met un certain temps avant de remarquer qu’elle n’a pas de culotte. Il aperçoit pour la première fois son sexe. Gêné, il détourne le regard. Il comprend que depuis le début de la soirée elle ne porte rien sous sa robe. Elle ne dit rien et continue de le regarder.
C Tu as envie de moi ?
A Oui
C Alors viens…
Alex ne réfléchit pas et se lève. La mystérieuse boisson de Chloé, ainsi que son aura ensorcelant mais protecteur, lui permette de se laisser complètement aller. Il laisse ses désirs prendre le dessus et s’approche. Chloé pose ses pieds sur le canapé, les genoux pointés vers le ciel, puis remonte sa robe au-dessus des hanches. Ses jambes sont bien écartées et il distingue maintenant parfaitement son sexe. Aussi magnifique que le reste. Rasé, avec des lèvres bien dessinées, ni trop petite ni trop grande. Elles luisent déjà d’excitation. Alex n’a qu’une envie, lui bouffer la chatte. Il s’agenouille par terre et commence à embrasser l’intérieur de ses cuisses, puis lentement glisse vers sa fente. Il donne un premier petit coup de langue timide, puis un deuxième plus prononcé, avant de craquer et de le prendre à pleine bouche. Cela l’excite énormément, il a envie de la dévorer. Il la lèche avec ardeur et y prend beaucoup de plaisir. Parfois il gobe son clitoris ainsi que ses lèvres, qui rentrent alors entièrement dans sa bouche. Puis, l’instant d’après, ne joue qu’avec le bout de sa langue. Il sait rythmer son cuni, pour le plus grand plaisir de Chloé. Elle ressent sa fougue et son envie à travers les petits gémissements qui sortent de sa bouche, collée à son sexe. Il ne s’en rend surement pas compte, mais il gémit presque autant qu’elle. Le plaisir de Chloé est également le sien. S’il continue avec autant de passion, elle va finir par jouir. Entre deux soupirs, elle lui demande alors d’arrêter et de se déshabiller.
Il sort doucement de sa transe, se lève puis commence à retirer ses habits. Il est maintenant nu devant elle. Le sexe tendu vers le plafond. Son désir est tel que Chloé aperçoit déjà une petite goutte de liquide pré-séminale sur son gland. Malgré tout ce qui s’est passé entre eux, elle n’avait pas encore eu le plaisir de voir son sexe en érection. Il est de taille normale mais d’une largeur plus que respectable. De plus il est esthétiquement assez jolie, et surtout bien dur. En temps normal Alex se poserait plein de question dans cette situation, et serait terriblement gêné. Mais il n’est plus dans son état habituel depuis un moment. Il reste donc là, debout devant elle.
C Je vois que le fait d’avoir jouis au bar ne t’as pas suffi. (Dit-elle, amusée)
Elle se lève du canapé et s’approche de lui avec une grâce et une assurance qui lui sont propre. Elle retire sa robe et dévoile à son tour sa nudité la plus totale, puis d’un geste, s’agenouille face à son membre gorgé de désir. Elle le regarde tel une tigresse qui s’apprête à dévorer sa proie. Il est debout, elle assise, et pourtant il ressent sa domination. Tout en le fixant de ses yeux pénétrant, elle approche sa langue de ses couilles et le lèche en remontant doucement le long de sa verge, jusqu’à son gland, sur lequel elle dépose un petit baiser humide. Alex failli tout lâcher. La sensation fut très intense. Son ex ne lui avait jamais fait cet effet-là, encore moins avec un simple petit coup de langue. Il n’a jamais été aussi dur de sa vie.
C Je continue ?
A Oui
Elle prend son sexe en main et le branle un peu. Alex soupir de plaisir. Le mouvement de son poignet se fait de plus en plus rapide et il est prêt à exploser. Une fois de plus. Elle le sent et stoppe net son action. Elle regarde son membre qui tremble tout seul. Elle adore quand ça fait ça. Mais il ne jouit pas. Elle s’est arrêtée juste à temps. Alex sans s’en rendre compte, depuis le début de son préliminaire, a mis ses mains dans le dos, comme si Chloé les lui avait accrochées avec des menottes invisibles. Pour conclure, sans qu’il ne s’y attende, elle fit rentrer son sexe au trois quart dans sa bouche, d’une traite, et le ressort aussi vite qu’elle l’a gobé. Il eut un nouveau sursaut.
C Tu es trop fragile pour que je t’en fasse plus. Tu risquerais d’en mettre partout, comme au bar. Et moi je veux en profiter un peu.
Elle se redresse. Ils sont tous les deux nus, face à face. Chloé le pousse du bout des doigts et il s’affale dans le fauteuil derrière lui. Elle le rejoint rapidement et s’installe sur son amant. La sensation de son corps nu contre le sien est délicieuse. Sa peau tiède est si douce Alex sent le contact de ses seins sur son torse. Elle approche ses lèvres des siennes et l’embrasse langoureusement. Il ressent des décharges dans tout son être. Elle commence à frotter délicatement son sexe humide au sien toujours aussi dur, puis l’approche à l’entrée de son vagin. Elle le fait glisser doucement à l’intérieur par de petits va-et-vient. D’abord le gland, puis Alex se sent rentrer en elle de plus en plus profondément. En trois-quatre coups de bassin, son membre disparaît entièrement dans celui de Chloé. Ils gémissent tous les deux.
La sensation qu’Alex ressent à cette instant est surement l’une des plus intense qu’il a éprouvé depuis bien longtemps. Une sorte d’étrange jubilation, de plénitude absolue. Jamais il ne lui a semblé être en si complète harmonie avec lui-même. Tout son corps semble sensible au contact de Chloé.
Elle, qui au début effectuait de lents mouvements remplis de tendresse, le chevauche maintenant sauvagement, tel une amazone indomptable. En gémissant, elle lui griffe doucement le torse, et continue ses va-et-vient à un rythme effréné. Alex est totalement soumis à sa volonté et tente avec difficulté de ne pas succomber à la jouissance. S’il n’avait pas déjà joui tout à l’heure il sait qu’il n’aurait pas tenu plus d’une minute dans l’arène. Il la regarde rebondir sur son membre avec ferveur, ainsi que ses seins se balancer de haut en bas. Au bout d’un moment Chloé ralentit le rythme et lui propose de changer de position. Elle se retire, puis se lève. Alex en fit autant. Elle l’agrippe par le sexe et l’emmène jusqu’à la grande table à manger qu’il avait vu en arrivant. Elle se penche et étale la moitié supérieure de son corps contre le plan en verre. La table est relativement haute et parfaite pour une levrette. Les mains à plat et les fesses en arrière, elle l’attend.
C : Prends-moi. (Dit-elle avec une autorité non agressive).
Alex ne se fait pas prier et approche son membre toujours aussi dur de sa fente, et rentre d’un coup. A son tour il commence de bestiaux va-et-vient. La sensation le rend fou et il se sent perdre le contrôle de lui-même. Chloé l’encourage avec des cris de plaisirs, accompagnés de « Plus fort ! ». On entend également le bruit de ses couilles tapant contre son cul résonner dans l’appartement. Elle a réveillé en lui quelque chose de primitif. Comme s’il avait pu remonter au plus profond de son être. Traversant la multitude de couches accumulées au fil de l’évolution humaine afin de revenir à l’origine, à l’état sauvage. Il lui agrippe les hanches et continue de la prendre de façon torride, en essayant de la pénétrer le plus profondément possible. Au bout de quelques minutes les gémissements de Chloé s’intensifient et elle succombe à l’orgasme. Alex y est presque également.
C : Non attends ! (Dit-elle en tentant de reprendre son souffle), ne jouis pas encore. Je veux que tu me prennes par le cul.
A : Pardon ?
C : Je veux que tu me prennes par derrière, maintenant.
Cette soudaine demande de Chloé l’a fait revenir à la réalité. Est-il sur d’avoir bien compris ? jamais il n’a fait ça !
A : Mais Tu es sur ?
C : Oui (fit elle avec une douceur nouvelle dans la voix).
Hésitant, il amène alors son gland à l’entrée de son cul. Il le pose contre sa rondelle et commence à appuyer doucement. C’est tellement serré, jamais il ne rentrera !
C : Met d’abord un doigt.
Il s’exécute et récupère avec son index un peu de mouille sur le sexe encore bien humide de Chloé, et commence à lui caresser son deuxième trou du bout du doigt. Il rentre doucement les deux premières phalanges et exécute de petit va-et-vient. Au bout de quelques instants elle lui dit que c’est bon et il ramène son membre à l’entrée de son orifice. C’est une première pour lui et sans savoir pourquoi, car ça n’a jamais été un de ces fantasmes, cela l’excite énormément. Il écrase son gland contre sa petite rondelle encore lubrifié, et rentre doucement. Très doucement. Il était déjà au bord de la jouissance tout à l’heure et sent qu’il ne tiendra jamais à rentrer dans un endroit aussi serré. S’il continue de s’enfoncer en elle Il a maintenant rentré tout le gland. Le soupir de Chloé indique que ça à l’air de lui plaire. Mais s’en est déjà trop. Il tente une dernière avancé, cependant, à peine bougé, l’orgasme monte en lui et il jouit avec une intensité nouvelle. Elle sent son gland se contracté en elle, puis se retirer juste à temps et jouir à l’entrée de son cul.
Ils restent un moment sans bougé ni parler. Au bout d’une bonne minute Chloé se redresse enfin. Elle se tourne vers Alex qui semble avoir tout perdu du caractère animal dont il fut habité durant l’acte. Il se sent un peu sonné. Et surtout épuisé. Elle s’approche de lui et l’embrasse sur la joue.
C Je file prendre une douche ! viens me rejoindre
A suivre