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Jérémy en vacances en Corse – Chapitre 3

Jérémy en vacances en Corse - Chapitre 3



Où Jérémy "se donne" à fond ! 

Je redoutais le dîner. Quelle allait être l’attitude de Maria ? Et la mienne ! 

De sa part, rien ! Rien de rien ! 

Même pas un petit sourire pendant qu’Ange regarde la TV, légèrement sur sa droite. 

Mais moi, je n’ai pas le caractère corse avec des nerfs d’acier comme semble les avoir Maria. 

Quand je regarde son visage, immanquablement, je revois sa bouche débordante de sperme et sa langue qui vient récupérer sur ses lèvres ce qu’elle n’a pas pu avaler. 

Et ce cul, maintenant sagement recouvert d’une jupe plissée noire où pend le cordon de son tablier ! 

Comme par magie, ce soir, sa jupe est transparente et le cordon se balance de la fesse droite à la fesse gauche quand elle s’éloigne vers sa cuisine. 

Je bande comme un âne ! Heureusement que les infos intéressent Ange qui reste les yeux rivés sur le poste. Sûr que tout ce que j’ai en tête peut se voir sur mon visage ! 

À peine fini, je prétexte une journée fatigante pour m’éclipser au plus vite. Je ne parviens pas à voir Maria autrement que nue, quoiqu’elle fasse, où qu’elle aille. Même assise sur le canapé à côté de son mari, je la vois comme tout à l’heure, jambes écartées, sa fourrure ruisselante de tout le foutre dont on a fourré sa chatte à l’excès et qui refoule par vagues successives. 

Encore une nuit que je passe à faire des rêves fous, prolongeant involontairement cette journée tellement riche en événements et en surprises ! 

Je ne suis que moyennement étonné de voir Tonio me faire des signes dans la cour au moment où je m’apprêtais à secouer par la fenêtre mes baskets pleines de sable. 

Je suis descendu et nous avons marché le long de la route qui va au village. Il était seul mais porteur d’une invitation qui m’intriguait un peu plus à chaque mot que Mario prononçait. 

— On t’a vu à l’uvre et ça nous a donné à penser que tu serais peut-être partant pour une aventure un peu plus corsée. 

— En Corse, ça s’impose ! Ai-je dit en plaisantant mais je ne vois pas où il veut en venir. 

— Est-ce que tu serais d’accord pour prendre ton pied "puissance 10" ? 

— "Puissance 10" ! Je ne vois pas bien comment cela peut être possible ! Déjà là … ! 

Alors Tonio m’explique que, dans certaines circonstances, dans un environnement particulier, les sensations sont décuplées. Certes, me précise-t-il, c’est assez éprouvant sur le moment mais, en règle générale, ceux qui s’y sont prêtés ne l’ont pas regretté ! 

Quand j’ai voulu avoir plus de détails, il a fait le mystérieux, répondant qu’il ne pouvait pas m’en dire plus. Il voulait seulement savoir si j’étais volontaire pour tenter l’expérience ! 

J’ai un caractère qui ne cesse de me jouer des tours. C’est ma nature. Je n’y peux rien ! 

Malgré le peu que Tonio m’en avait dit, j’ai senti en moi déjà que j’allais dire oui ! 

— Ça serait quand, ton machin extraordinaire dont tu ne peux rien me dire ? 

— Je crois que tu repars bientôt alors, si tu veux, je peux organiser cela pour ce soir, assez tard, vers vingt-deux heures ! Ça te va ? 

— OK ! Vingt-deux heures. Je dois faire quelque chose en attendant ? 

— Repose-toi ! Dors ! Prends des forces ! On passe te chercher à vingt-et-une heures. Bye ! 

Je suis remonté dans ma chambre avec l’impression que je venais de faire une belle connerie ! 

… Dans certaines circonstances… Dans un environnement particulier ! Mais que pouvait-il bien vouloir dire ? 

Les circonstances, je les passe en revue depuis qu’il est parti en imaginant ce qui pourrait bien procurer du plaisir dix fois plus que ce que Giorgio et Tonio m’avaient fait connaître. Je ne vois vraiment pas ! 

Un environnement particulier ? Si encore il m’avait dit où on allait aller ! Ça m’aiderait ! 

En tout cas, pas de vélo aujourd’hui ! 

Repose-toi ! Qu’il m’a dit. 

Je vais retravailler sur mon PC toutes les photos que j’ai faites. Cela devrait m’occuper quelques heures et puis, pendant ce temps-là je ne penserai pas à la soirée à venir ! 

La journée a vite passée. Je ne revenais inconsciemment sur mes questions sans réponses qu’assez rarement. 

Nous venons de terminer le dîner. Je préviens que je rentrerai tard. Ange me donne la clé du portail et de la porte d’entrée, les deux étant fermées tous les soirs à 10 heures. 

Je ne leur dis pas que Tonio vient me chercher. Je sors dix minutes avant qu’il passe et je vais l’attendre au carrefour un peu plus bas. 

À l’heure dite, ils sont là tous les deux. Cette fois, ils ont laissé la 4L pour une Mégane noire, dernier modèle. 

— Monte ! On a un peu de route à faire ! 

— Vous m’emmenez où ? 

— Du côté de Porto. Tu connais ? 

— Oui, un peu. C’est beau par là ! 

Giorgio conduit "sport" (comme presque tous les Corses que j’ai croisés sur la route !) pour finalement stopper devant une grille qui pourrait être celle de Versailles, les dorures en moins ! 

En avançant dans la propriété, nous passons devant une douzaine de voitures stationnées en épi près d’une maison imposante à peine éclairée sinon par une lune capricieuse qui joue à cache-cache avec de petits nuages. 

Giorgio a garé la caisse tout près du perron. 

— Toujours partant pour une folle nuit, tu en es bien sur ? 

— Je n’ai pas changé d’avis ! 

— Alors, il faut que tu mettes ça sur ta tête. 

— C’est quoi ? 

Il fait sombre et la chose en question est noire ce qui fait que, jusqu’à ce qu’elle soit mise comme il faut sur ma tête, je ne saisis pas son utilité. 

Une fois enfilée et lassée sur ma nuque, je comprends et je commence un peu à flipper. C’est une cagoule en peau très souple, probablement en cuir de veau ou quelque chose d’approchant étant donné l’odeur qu’elle dégage. Elle occulte ma vue parfaitement mais laissait libre mon nez et ma bouche. 

— Je vous fais confiance, les gars mais c’est vraiment nécessaire, ce machin-là

— Indispensable et obligatoire ! Donne tes poignets, les deux ! 

J’ai entendu le scratch caractéristique quand il a fixé ce qui devait être des bracelets à chacun de mes poignets. 

— Viens ! Ne crains rien ! Je te guide. 

La poigne puissante de Giorgio me tient le bras. Tonio doit marcher devant. 

Une porte, une autre, une volée de marches qui nous conduisent certainement à un sous-sol, encore une porte et soudain, une clameur et des applaudissements. 

Deux mots me sont revenus immédiatement en mémoire : Circonstances et environnement ! 

Des voix tout autour de moi parlent, rient. J’entends même quelques remarques qui doivent me concerner directement bien que mes oreilles soient couvertes par la cagoule. Peut-être y a-t-il un trou pour que les sons me parviennent clairement. 

Sur ma gauche, assez près pour autant que je puisse l’estimer, j’entends une femme dire : Il est jeune ! 

Pour une fois qu’on n’a pas un type dans la quarantaine. C’est quand même plus agréable à regarder ! 

L’homme lui a répondu : À condition qu’il tienne le choc. Les minets n’ont pas beaucoup d’endurance ! 

Je suis déjà en train de regretter ma décision mais il est trop tard pour reculer. Alors, allons-y haut les curs ! 

C’est Tonio qui m’a remis entre les mains de ce qui doit être le maître de cérémonie mais je devrais dire la maîtresse car c’est bien une femme qui me dit d’avancer. 

Au loin, sur ma gauche, quelqu’un gueule : "À poil" repris aussitôt par cinq, dix, vingt bouches de tous les sexes, passablement excitées. 

Je suis là où je voulais aller mais je ne m’attendais pas à faire l’attraction dans un club privé, parce que c’est ça, je suis le pauvre type qui va amuser la galerie en se faisant … Oh ! J’aime mieux ne plus y penser ! 

J’ai vu une vidéo où un mec tombait entre les mains d’une foule de pervers. Le type en bavait pendant des heures à la plus grande satisfaction des "clients et des clientes" qui lui faisait subir les pires saloperies qu’on peut imaginer quand on est aussi détraqué qu’eux. 

J’allais pouvoir partager ces moments délicieux avec tout ce petit monde que je ne pouvais même pas voir mais que j’entendais parfaitement. 

Puissance 10 qui m’a dit Tonio. J’ai bien peur qu’il ait oublié un zéro, oui ! 

La nana m’a déshabillé, lentement, histoire d’exciter encore un peu plus l’assistance. 

Est arrivé le moment où je n’avais plus que les bracelets autour de mes poignets et la cagoule. 

Les commentaires allaient bon train, pas toujours très élogieux, soit dit en passant ! 

J’ai eu le droit à deux autres bracelets, autour de mes chevilles, ceux-là. 

Un clic à gauche, un clic à droite et me voilà soulevé, bras en croix ! 

Presque aussitôt, ce sont mes chevilles qui se sont soulevées de telle sorte que je suis comme un parachutiste en chute libre mais à une hauteur que je ne peux pas estimer, les jambes écartées probablement attachées aux mêmes anneaux que le sont mes bras. 

C’est con mais je ne peux pas m’empêcher de penser à ma bite qui doit pendre misérablement dans le vide ! 

Dans la vidéo que j’avais vue, le mec commençait par se faire câliner avec une cravache, un fouet, des trucs qui lancent des décharges électriques tout cela pour le faire brailler et le faire gesticuler dans tous les sens. J’ai prié pour que cela ne m’arrive pas. Raté ! Rien d’étonnant. Je ne suis pas spécialement bien vu la-haut ! 

Je ne sais pas si c’est la gonzesse ou quelqu’un d’autre, toujours est-il que je prends sur le cul un furieux coup de cravache. 

Autant de douleur que de surprise, je pousse un cri de sauvage chaudement applaudit. Les salauds ! 

— Jérémy, tu dois dire merci distinctement à chaque fois que tu reçois ce pourquoi tu es venu. Me dit la femme. 

Et puis quoi encore ! 

Un deuxième me fait gueuler aussi fort mais là, ce n’est plus de surprise ! 

— Jérémy …? 

J’ai dit merci, comme si cela allait arrêter cette salope ! 

Un troisième me fouette la bite. Parole ! J’ai cru m’évanouir ! 

Ils sont plusieurs et les coups tombent de partout, visant, comme un fait exprès, les parties les plus sensibles ! 

Et moi, gros malin qui est là de mon plein gré, je dis merci à chaque fois, comme un crétin ! 

Je ne me vois pas et c’est mieux comme ça mais je dois faire des sauts de cabri à chaque fois que la cravache ou le fouet entre en contact avec mes fesses, les couilles, la plante de mes pieds, mes seins enfin, partout, quoi ! 

J’ai mal à la gorge de beugler (j’ai dépasser le stade des cris). Je pleure aussi et ça me fait enrager de chialer devant ces enfoirées. 

Et d’un coup, plus rien ! Je râle plus que je respire. Je constate aussi que je tremble. C’est nerveux mais je ne peux rien faire pour que cela s’arrête ! 

Je sens qu’on s’affaire tout près de moi. 

Soudain je bascule dans le vide, tête en bas, après avoir été soulevé par ce qui doit être un treuil électrique. Mes poignets sont rapidement attachés dans mon dos. 

Plus de coup mais des mains, plein de mains qui me triturent, me branlent, me pénètrent. D’autres me chatouilles et je repars dans des contorsions censées me dérober à ces tortures insupportables. 

Le portique après lequel je suis suspendu gémit autant que moi je hurle. 

Un mec vient de me fourrer sa bite dans la bouche. Il me tient la tête et me force à l’avaler en entier. 

Je tousse, je crache. Il se barre mais un autre prend sa place. 

Ça dure je ne sais pas combien de temps avant que je sois descendu puis attaché sur le dos, les jambes relevées. 

Ah ! Je voulais me faire enculer ! Eh bien, je vais être servi ! 

Que ce soit par des mecs ou par des nanas affublées d’un gode ceinture, mon petit trou devient très certainement aussi vaste d’un hangar pour Airbus et fréquenté autant que la gare Saint Lazare à 18h00 ! Je suis bien tranquille qu’ils et qu’elles sont tous venus à un moment ou à un autre pour m’enfiler. Je ne sais pas combien ils sont mais ils sont nombreux, très nombreux ! 

Le pire dans tout cela c’est qu’il est arrivé le moment où j’ai commencé à éprouver un certain plaisir ! Je n’y croyais plus ! Et cela n’a fait qu’augmenter pour finalement en arriver à ce que ce soit moi qui réclame qu’on me prenne comme une chienne. 

Les mecs viennent jouir sur mon visage et je me surprends à essayer d’en avaler autant qu’il m’est possible. 

Pour ma part, j’ai dû éjaculer une centaine de fois, au moins ! 

Puissance 10 ! Tonio n’avait pas tort ! 

Un silence relatif s’est fait quand on m’a détaché. J’ai voulu marcher mais je me suis affalé sur le sol. 

— Laissez-le ! Ça ira mieux dans cinq minutes ! Venez, je vous offre le champagne. Vous l’avez bien mérité. Ce gamin était très intéressant. Mes clients sont contents de leur soirée. Vous pourrez me le ramener ? 

Tonio a répondu au type que non, que je repartais sur le continent. 

— Dommage ! Il m’en faudrait plus souvent des comme celui-là ! 

Ils sont partis me laissant vautré sur la moquette. Je suis pris d’un rire nerveux. 

Tout compte fait, je ne suis pas mécontent de ma soirée. Dire que je recommencerai ? 

Il ne faut pas abuser des bonnes choses !

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