Samedi 9 avril
J’ai ouvert les yeux, essayant d’acclimater ceux-ci à la lumière ambiante. J’ai pris conscience à ce moment que j’avais dû dormir quelques heures finalement.
Je me suis étiré le cou pour voir qui arrivait. Bien sûr, c’était Madame. Elle portant toujours son masque de plastique qui ne permettait pas de distinguer parfaitement son visage.
Alors, elle a bien dormi ma petite chienne ?
Un peu Madame.
Elle s’est approchée de la cage et a enlevé le cadenas. Puis elle m’a installé un collier autour du cou avant de me faire sortir. Ensuite, j’ ai dû la suivre à quatre pattes jusqu’au tapis près de la porte par laquelle elle était entrée.
Place tes mains dans ton dos et prends ton petit-déjeuner, je vais revenir dans quelques minutes.
Bien Madame.
Juste avant de disparaître, Madame avait lié mes poignets avec une paire de menottes derrière mon dos. Sur le tapis, il y avait un bol de céréales et un autre avec des fruits coupés. Je devais manger ma pitance comme une vraie chienne, par terre et sans les mains. Pour les fruits, cela était assez facile, mais les céréales, c’était autre chose.
Rapidement, j’ai eu la figure humectée de lait. Mais avec de la patience, j’ai réussi à tout avaler de mon petit-déjeuner. Je suis restée encore quelques minutes à genoux, les fesses déposées sur mes talons, devant mes bols vides attendant nerveusement le retour de Maîtresse.
Finalement, Madame est apparue et m’a autorisée à me relever. Elle m’a libérée de mes entraves et m’a accompagnée dans la salle de bain attenante au garage pour que je puisse me brosser les dents et prendre une douche. Mais avant cela, j’avais une terrible envie, j’ai demandé à Madame si je pouvais me soulager et elle a acquiescé. Mais lorsque je me suis approchée de la porte pour avoir mon intimité, j’ai dû renoncer.
Ne touche pas à la porte, pour toi, il n’y a plus de porte. Lorsque tu es avec moi, tu n’as plus d’intimité… Allez, vas-y, soulage-toi maintenant.
Après avoir vaincu le gène qui m’empêchait d’évacuer cette crampe au ventre qui me tenaillait, c’est rouge de honte que j’ai pris ma douche sous le regard sadique de Madame, du moins de ce que j’en percevais derrière son masque. Ensuite, elle m’a reconduite au garage, et c’est avec des bracelets de cuite qu’elle a fixé mes poignets aux barres de métal qui soutenait les rails des portes du garage. Alors, j’étais là, au milieu de la pièce, les bras tendus vers le haut, c’était limité, pour ne pas être sur la pointe des pieds. Soudain… Splaf !, splaf !, splaf !…
Ouchhhhhh !
Tu sais, petite salope, que tu dois toujours m’obéir sans discuter, n’est-ce pas ?
Oui Madame.
Alors, tu as droit à une correction pour avoir hésité lorsque je t’ai donné un ordre.
Splaf !, splaf !, splaf !…
Ouchhh, ouchhhh, ouuuii Maaadaaaamee.
Madame m’avait fessée avec force, mais j’aimais cette sensation de chaleur sur mes fesses, ce doux picotement. Cela me rappelait mes séances d’auto-punition que je m’infligeais en solitaire chez moi. J’y mettais presque autant de force, mais quel plaisir de recevoir cette douleur, donné par une autre personne en mode autorité sans savoir quand cela va s’arrêter, et qui plus est, dans une situation de vulnérabilité.
Madame s’est ensuite dirigée vers la cage au milieu du garage et elle y a pris une palette de bois. Puis elle est venue se positionner derrière moi. Là, j’étais nerveuse, ses claques sur mes fesses avaient été fermes et appliquées avec force, mais là, elle tenait une palette de bois dans ses mains.
Maintenant, petite pouffiasse, je veux que tu te souviennes que tu dois toujours m’obéir.
Euh !… Oui Madame…
Quand je te dis d’écrire ton journal avant d’aller au lit, tu ne dois pas l’écrire et me l’envoyer à 3 heures de l’après-midi salope.
Effectivement, mercredi, jeudi et vendredi de cette semaine-là, j’avais envoyé mon journal intime à Madame en fin ’après-midi pour pouvoir me coucher immédiatement en revenant du travail à minuit. J’étais consciente que cela était une faute grave et que j’allais le regretter.
Alors, Madame a commencé à frapper mon arrière-train avec détermination. Sa palette de bois percutant ma fesse gauche et ma fesse droite avec un rythme soutenu et une force qui me rappelait ma faute à chaque instant. Au début, ma vulve est devenue toute trempée par l’excitation que me procurait cette situation, cette douleur, ce plaisir d’être dominée par cette femme sadique qui me contrôlait. Puis la douleur est devenue tellement intense…
Claaac ! Claaac ! Claaac ! Claaac !
Ouchhh !… Maaadaame… Pitié…
Je ne comptais plus les coups, je ne savais plus comment faire pour les esquiver. Des larmes coulaient sur mes joues. Madame continuait à me frapper, je crois qu’elle y prenait un certain plaisir de me voir me tortiller devant elle comme cela.
Claaac ! Claaac ! Claaac ! Claaac !
Ouchhh ! Ouchhh ! Ouchhh !… Maaaadaaaame… Pitié… Je vais vous obéééééir à l’avenir…
Je pleurnichais comme une madeleine, mon ventre vibrait au rythme de ma respiration saccadée. Puis les coups se sont arrêtés. Madame s’est déplacée devant moi et a serré, entre ses doigts, mes deux mamelons. Ensuite, elle a tiré fort vers le haut de telle sorte que je me suis retrouvée sur la pointe des pieds. Elle tirait et tordait ma poitrine en me regardant droit dans les yeux.
Ouchhh !… Maaadaame… Ouchhhh !
Tu promets que tu vas m’obéir à l’avenir, petite pouffiasse ?
Mon cul et mes seins me faisaient tellement mal. Mes larmes coulaient sur mes joues pour aller s’écraser sur mes seins un peu plus bas. Je pleurais, j’étais à bout de souffle.
Je prooomets de toujours vooous obéir Maaaadame… Merci de faireee mon éduuucation.
Très bien… Je vois que tu es une salope qui sait apprendre de ses erreurs… Bravo.
Splaf ! Splaf !…
Aaaaaaah ! Aaaaah !
Madame avait lâché mes seins et leur avait donné à chacun une claque bien sentie. Elle m’a détachée et amenée près de la cage au milieu du garage, je me suis mise à genoux sur un coussin qu’elle avait placé à cet endroit. Elle s’est assise sur la cage devant moi.
A genoux, les mains dans le dos, je la regardais dans les yeux comme elle me l’avait demandé. Mes fesses et mes seins me faisaient tellement souffrir. Jamais je n’avais reçu une telle correction. J’avais mal, mais j’étais heureuse qu’enfin Madame me fasse profiter de son côté sadique pour mon plaisir masochisme, dans la douleur, j’étais heureuse.
Madame avait une surprise pour moi. Et c’est à ce moment qu’elle a enlevé son masque. Elle me semblait si jeune, si belle, mais sa posture laissait voir une femme mature, déterminée et autoritaire.
C’est à ce moment-là que Madame m’a raconté son histoire. Ses parents étaient des Européens, ils s’étaient mariés début vingtaine et ils avaient démarré leur propre entreprise. Travail oblige, la famille avait été mise au second plan. Plus tard, ayant beaucoup voyagé par affaire, ils étaient tombés amoureux du Canada. Ils s’y sont donc installés en permanence, les affaires pouvant être gérées à distance. Mais, ils leur manquaient quelque chose pour être comblés. C’est pour cette raison que Madame a vu le jour au Canada en février 1993. Tout au long de son enfance et de son adolescence, ses parents l’ont initiée aux règles des affaires. C’est peut-être pour cette raison que Madame a développé un certain goût pour le pouvoir par le contrôle. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais malheureusement, en mars 2011, ses parents sont décédés dans un tragique accident, Madame avait à peine 18 ans à cette époque.
Alors, après avoir surmonté sa douleur, elle a épuré l’entreprise familiale pour en conserver seulement ce qui lui convenait et, tout en vaquant à ses affaires, elle avait commencé à s’intéresser au BDSM, quoiqu’elle savait que cela se trouvait au-dedans d’elle depuis toujours. Très rapidement, elle a su qu’elle voulait posséder une soumise et a commencé ses recherches. Et quelque temps plus tard, elle est tombée sur ce qu’elle cherchait, moi…
Même si mes seins me faisaient mal et que mes fesses chauffaient, j’avais très bien saisi l’histoire de Madame. J’étais stupéfaite de constater que Madame n’avait que 23 ans alors que moi, j’en avais presque 27. Je me faisais dominer par une jeune fille de presque 4 ans ma cadette. Mais pour son jeune âge, Madame était très mûre. Sans son apparence physique, j’aurais sûrement cru avoir affaire à une femme dans la quarantaine…
bon, voici ton téléphone…
Merci Madame…
Je suis très occupée pour l’instant, alors tu retournes chez toi, et n’oublie pas ta leçon d’aujourd’hui.
Oui Madame.
Journal et texto aussi…
Oui Madame.
Madame m’a embrassé sur le front en me serrant un sein violemment, et la porte centrale du garage s’est ouverte. Je me suis levée et j’ai commencé à marcher vers l’extérieur, les fesses et les seins endoloris. J’ai pris le chemin vers la sortie. Tout en marchant nue comme un vers dans l’allée, j’ai remarqué deux étangs artificiels devant moi, ils étaient reliés par un petit ruisseau, l’allée le traversait grâce à un petit ponceau.
Lorsque j’étais arrivée la nuit précédente, la noirceur avait occulté ce détail à mes yeux. Je suis repassé devant les trois bâtiments qui se trouvaient à ma gauche à présent, puis près de la sortie, j’y aperçus ma voiture. Je m’y suis engouffrée et j’ai enfilé mes vêtements.
La pression de mon corps sur mes fesses posées sur le siège les rendait très sensibles, cela me rappelait constamment la correction que Madame m’avait donnée un peu plus tôt. J’ai démarré la voiture et fait demi-tour, à mon approche, la grille du domaine s’est ouverte.
Regardant celle-ci se refermer, je suis restée quelques minutes à contempler les murets de chaque côté de l’entrée où il y était inscrit en grosses lettres dorées ARDEN. J’ai envoyé un message à Madame pour lui dire que je prenais la route de campagne pour me rendre chez moi en espérant avoir de ses nouvelles bientôt…