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La boîte à outils – Chapitre 7

La boîte à outils - Chapitre 7



Cette semaine fut une semaine merveilleuse. Il ne fut plus question de régime ou de restrictions sexuelles. Lentente était parfaite. Par précaution je pris deux mesures. La première consistait à éloigner les enfants le vendredi suivant. La seconde consista à prendre une demi journée de congé ce jour là pour observer les événements, sans avertir Marie, afin de lui laisser la maîtrise de la situation, avec la possibilité de retrouver lestime de soi si elle obtenait un résultat par la négociation. Et tout naturellement je commandais des livraisons de bouquets tous les vendredis de décembre entre 15h et 15h30, en témoignage daffection et pour effacer les mauvais souvenirs des vendredis de novembre.

Au repas de midi je fis semblant de ne pas remarquer de nouvelles boucles doreilles en or, jignorai aussi lapplication particulière apportée à un maquillage simple et de bon goût. Par contre je lui prouvai une nouvelle fois que je pouvais être un amant hors pair. Elle participa avec tendresse et ardeur à notre joute amoureuse, répétant sur tous les tons que jétais son seul amour. Dans mon enthousiasme je laissai quelques suçons sur son ventre, ses cuisses et ses fesses. Elle parut soulagée quand je me levai pour retourner au travail. Assurément elle avait à cur de me prouver quelle était capable de sen tirer à son avantage.

-Surtout crois que je vais le renvoyer en beauté à sa chère femme. Ne crains rien. Il ne cherchera pas à entrer par effraction, il craint trop de se faire prendre.

Jarrêtai ma voiture sur le parking de la boulangerie et rebroussai chemin dun pas rapide. Jeus le temps de voir sortir dune voiture qui occupait maintenant la place de la mienne un bel homme, grand, à lallure sportive: cétait encore Al. Pendant quil se dirigeait vers lentrée principale, je contournais ma maison et y pénétrai par la porte arrière. Jétais bien décidé à ne pas intervenir, à ne pas me montrer.

Si Marie gagnait son pari, je serais soulagé pour une semaine, car je ne pouvais pas croire que lindividu pût abandonner une partie aussi bien engagée. Il reviendrait et alors jimposerais ma manière. Et si Marie commettait une erreur? Ou si Marie me trahissait? Cétait toujours envisageable: elle devrait assumer, je ne pouvais quen être le témoin passif. Je saurais désormais à quoi men tenir.

Arrivé dans la cave, jentendis une discussion de lautre côté de la porte qui me séparait de lentrée.

Des voix discutent, le ton nest pas cordial. La voix dhomme ronchonne. Marie parle dune voix étonnamment ferme.

— Non, je nouvre pas si tu ne fais pas ce que je te dis; tu vas placer ta voiture dans limpasse, juste un peu plus loin. Ne fais pas cette tête. Et tu nentreras pas: je vais te parler à travers cette porte…

Pourquoi lobliger à déplacer cette voiture si la conversation devait être brève comme Marie me lavait annoncé? Elle faisait aujourdhui ce quelle aurait dû faire quand elle avait lintention de le faire pénétrer dans la maison. Etrange comportement.

— Quelle mouche te pique ? On dirait que tu nes pas contente de me voir. Ouvre, quon sexplique. Il fait trop froid pour que je reste dehors à técouter.

-Pas question, range ta voiture et reviens ici.

Il sexécute, la voiture séloigne et il revient à la porte.

-Tu las bien rangée, dans le sens du départ? Bon voyage.

-Hein, je comprends mal? Parle plus fort ou ouvre la petite fenêtre, que jentende ce que tu as à me dire.

De mon observatoire jai envie de crier de ne rien ouvrir. Mais trop tard, Marie a déjà poussé le loquet, dune poussée violente Al a fait pivoter le cadre et jentends le cri de Marie qui a fait un bond en arrière. Maintenant elle lutte avec Al pour lempêcher datteindre la clé restée dans la serrure. Al est le plus fort et entre triomphant. On dirait que malgré son coup de force il tient à conserver les bonnes grâces de Marie.

-Tu vois que tu nes pas de taille à me résister. Dans le fond, tu as fait semblant pour te donner bonne conscience, mais tu maimes trop pour ne pas céder. Ce qui me fait rire cest que tu navais même pas fermé les deux autres verrous de sécurité. Dis-le que tu souhaitais que je tembrasse et que je te baise. Ca fait quinze jours que je te manque, et que tu me manques, ça a dû te paraître insupportable. Tu étais au défilé de saint Nicolas vendredi? Tu mavais pourtant promis de ne pas y aller?

Marie essaie de garder contenance:

-Pour le moment, entrons dans le bureau de Pascal, jai à te parler sérieusement.

— Mais on pourrait parler en haut aussi bien. Quest-ce que cest ce cirque, tu te mets à me commander? Noublie pas que cest moi le chef et que tu as intérêt à faire ce que je te dis, sinon tu sais ce qui tarrivera.

-Parlons en, Al. Jai avant tout à faire quelques mises au point. Assieds-toi là sur le canapé de bureau, moi je vais me mettre au bureau. Ne touche à rien, ne dérange rien: je ne veux pas que Pascal remarque que nous sommes venus ici. Dabord, tire la tenture devant la fenêtre, il est inutile quun curieux nous voie de lextérieur, et appuie sur linterrupteur.

3.2 La voix est calme, presque dominatrice et curieusement Al suit les consignes. Je me cache derrière la porte de la cave. Cest lobservatoire idéal. Rien ne peut échapper à mon oreille.

-Va me chercher une bière.

Marie fait un aller retour dans lescalier.

-Je suis frigorifié, pour une fois que jai roulé vite, je suis arrivé en avance sur le parking de léglise. Quest-ce que Pascal a fichu? Quand jai enfin vu sa voiture, il était 14heures 15.Tu mavais dit quil était ponctuel .

-Voilà la raison de la conversation que nous devons avoir. Donc, tu vas mécouter et entendre jusquaubout ce que jai à te dire. Tu ne bouges pas du canapé, sauf pour te rapprocher du radiateur si tu as froid. Je tai toujours dit que jaime mon mari par-dessus tout.

-Je men fous, ça ne mintéresse pas. Si cest pour ça quon traîne ici ,abrège. Aime le autant que tu veux: peu importe du moment que nous baisons. Où étais-tu la semaine passée?

-Ici, avec mon mari. Nous avions décidé de ne pas ouvrir. De même je ne voulais pas ouvrir aujourdhui. Tu es brutal, tu as réussi à entrer mais cest fini entre toi et moi. Toi tu mobliges à te laisser venir en me faisant chanter. Je refuse de chanter à lavenir.

— Arrête tes conneries. Quand je te baise, tu ne refuses jamais de jouir comme uns grosse salope. Ta chanson je la connais. Alors fais vite ou je vais passer tout de suite aux travaux pratiques.

-Ferme-la une minute. Tu me tenais parce que tu avais réussi à faire avec Alex ton copain des photos que tu menaçais de montrer à mon homme. Ne ricane pas, cest dégueulasse. Si Pascal voyait ces photos, il aurait pu se fâcher avec moi; mais à ce moment tu aurais perdu ta chance de me faire chanter. Au début ça ma fait peur. Ainsi ça fait quatre fois que tu viens chez moi et que tu me traites comme si jétais ta putain. Ca, cest fini. Je lui ai montré tes photos et jai expliqué comment tu les as faites et ton chantage ne vaut plus rien.

-Oh! Lala. Tu veux que je te dresse?

-Essaie! Si tu me touches ou si tu me bats aujourdhui, il faudra que tu me tues pour mempêcher daller porter plainte au commissariat.

-Tout ça cest des mots, une bonne branlée et une bonne baise vont te remettre les idées en place. Chaque fois tu essaies de refuser et dès que je te mets un doigt tu commences à mouiller, tu oublies tes bonnes résolutions; salope un jour, salope toujours. Viens sur le canapé, il suffira que je tembrasse et que je mette ma main dans la culotte pour que tu jutes et que tu chantes. Tu veux que je vienne tarracher les nichons?

Derrière ma porte, jai entendu des choses surprenantes; Marie se défend courageusement , comme la petite chèvre de monsieur Seguin en face du loup. Je sais ce que je voulais savoir. Je ladmire. Simplement, au matin la petite chèvre a succombé. Seul le désir de savoir ce qui pourrait suivre me fait garder mon calme.

-Tu déconnes un peu trop. Les premières photos nétaient pas terribles. Sache que les deux dernières fois, javais ouvert la porte principale et pendant que nous nous amusions, Alex est entré discrètement et a pris quelques clichés beaucoup plus explicites, ensuite tu as posé volontairement pour le photographe. Prends ce paquet cadeau. Regarde bien, cest toujours toi et moi. Là, tu me tailles une pipe en haut de lescalier, ici tu as ma bite au fond de la gorge, et là tu recraches la fumée: tes vraiment magnifique, à genoux devant mon zob, en train de me lécher les couilles avec une main qui tire ma fesse vers toi. Et sur celle là, prise de derrière on te reconnaît, tu es assises sur ma queue et ton canapé de salon, fort reconnaissable lui aussi ne peut pas laisser de doute.

-Mais vous êtes dégoûtants. Cette fois je ne vous laisserai plus me faire chanter.

-Tu crois? Là je te prends en cuillère, tournés vers lappareil, tu as la bouche grande ouverte et les yeux fermés sur ton orgasme. Tu as dû prendre le flash pour un éblouissement de plaisir si tu nas rien

remarqué. Alors quand les flics te verront dans toutes ces positions, en pleine jouissance, ils vont bien rigoler si tu dis que tu nétais pas daccord.

-Tu sais parfaitement que je nétais pas daccord mais que tu mas forcée avec ton chantage.

-Mon chantage ta fait du bien. Là tu es sur le dos, ta jambe droite et ta jambe gauche encerclent mon dos, tu lèves ton cul à ma rencontre, tes bras passent sous mes bras pour serrer mes épaules. Une fille qui refuse ne se pousse pas en lair à la rencontre de son partenaire. Enfin, les dernières, je menfonce dans ton vagin et on distingue nettement un grain de beauté à trois centimètres de ton trou du cul plissé. Si Pascal te regarde, il reconnaîtra ta « nature ». Ici aussi tes fesses sont à dix centimètres de haut. Si ce nest pas une participation active, je ne my connais pas. Prends ton temps, regarde-les toutes: dis-moi si tu en vois une où tu refuses!

-Evidemment les photos nenregistrent pas mes refus. Mais aujourdhui cest terminé. Si tu insistes tu vas avoir des soucis avec ta femme et avec la police.

-Dis-moi plutôt si tu tes bien entraînée cette semaine avec le godemiché et si tu sauras me tailler une 3.3. pipe de meilleure qualité. Bon, programme pour aujourdhui: on vérifie si tu as bien révisé tes leçons si tu as bien appliqué les consignes. Noublie pas que ton cocu ne doit pas profiter de ces bonnes leçons à lusage des courtisanes de haute volée. Tu es douée et je parie que tu vas faire, grâce à moi, des progrès énormes. Ce nest pas ton cocu qui te donnerait une formation aussi appréciable. Après cette formation tu pourras séduire nimporte quel homme, tous, y compris les plus riches succomberont à ton charme et à ton savoir faire. Tu es faite pour lamour, cest évident. Et je taime, que souhaiter de plus?

Une explication bien plus plausible que celle de la découverte subite de toutes les subtilités. Cette pipe formidable dont jai bénéficié pour la première fois il y a huit jours, nétait quun exercice dapplication. Madame recevait des leçons le vendredi puis sexerçait toute la semaine! Elle était donc en formation et Al était devenu son coach. Pour linstant il se payait en nature! Cétait la confirmation des propos de Marie.

— Hum tu nes pas maquillée comme je le voulais, tu ne mattends pas en soutien-gorge et en string, mais en robe. Cest quoi, tu te rebiffes? Tu joues à la grande dame? Là, dans ma mallette, jai toutes sortes de cadeaux pour toi. Il va falloir les gagner ma petite cochonne. Alors, le godemiché a servi pour lentraînement à lécher et à avaler une bite? Va falloir tout de suite me montrer tes progrès. Tu as rasé ta broussaille? Tu vas enlever ta robe, je veux voir ton corps, tel quil est dans mes rêves. Approche que ma main glisse bien dans ton string.

-Pas question! Je tai dit que jaime mon mari. Je refuse ton chantage. Ne comprends-tu rien? Jai tout dit à mon mari. Aujourdhui nous avons décidé dutiliser la persuasion, mais si tu ne pars pas tout de suite, gare à toi.

– Quand tu seras au point, il faudra que tu remercies Alex pour le cadeau quil nous a fait; il aimera que tu lui fasses une petite démonstration et plus si affinité . Et si tu continues à ménerver, je pourrais te présenter à quelques copains qui me paieront bien pour tes services. Approche. A genoux et suce au lieu de raconter des conneries. Si ton mari était au courant, il serait là. Est-il dans la maison le trouillard? Allez, plonge et sors le petit oiseau que tu vas cajoler, branler, suçoter, emboucher, faire cracher.

Ils ne sont vraiment pas sur la même longueur dondes. Al semble sourd aux propos de Marie

Ses intentions se précisent. Ce stage était un investissement: après Alex ,elle aura droit aux copains, et plus si affinité a-t-il précisé sans quelle ne relève le propos. Pendant tout ce monologue, Marie ne sest pas manifestée. Sa voix tremble quand elle répond:

-Reste où tu es, tu nas pas compris ce que je tai dit. Premièrement ces photos prouvent que vous étiez deux pour me contraindre. Tu sais que le viol en réunion est un viol aggravé. Cest toi et moi quon voit, mais les flics voudront savoir qui a pris ces photos. Tu crois que ton vieux copain sera content quand tu auras dû le dénoncer? Et tes autres copains se méfieront dun agent de renseignement des flics. Vous irez vous consoler ailleurs, en prison. Alors, écrase et dégage..

Je nen reviens pas de lautorité manifestée par ma femme. Mais quelle est naïve!

-Toi je ne taime pas. Et tu viens de me prouver que tu ne vaux rien. Le 13 novembre, quand tu es venu chercher ce que tu croyais avoir gagné avec tes photos du mois de mai, jai fait la bêtise de ne rien dire à Pascal. Tu mas piégée, jai eu peur et jai cédé à ton chantage, tu mas baisée. Je me suis ensuite sentie tellement sale que je nai plus réussi à parler à mon époux, que jai désespéré de pouvoir continuer à laimer. Tu confonds baiser et faire lamour, pauvre malheureux.

-Tant mieux, où est le problème?

-Pascal sait désormais tout ce que tu mas fait. Il a prévu que si tu revenais, il ferait le nécessaire pour mettre ta femme au courant et pour rappeler à la police que tu rôdes dans le coin. Souviens-toi des engagements que tu as pris. Tu cours tout droit vers les assises.

-Des mots, toujours des mots. Où est-il en ce moment ton courageux? Il a filé de peur de me rencontrer.

-Tu mas juré que tu étais fou de moi et que si mon mari divorçait, tu divorcerais pour mépouser enfin. Aujourdhui tu me montres des photos plus quexplicites pour me faire tomber encore plus bas. Finalement tu maimes ou tu ne maimes pas? Tu divorceras ou tu ne divorceras pas pour te marier avec moi ? Ou tu veux juste mhumilier et me transformer en putain. Si cest-ce que tu cherches, on arrête tout de suite et tu disparais. Ne te lève pas, réponds et après jaurai encore beaucoup de choses à te dire.

En ce moment elle proclame que cest moi quelle aime. Mais je ne vois plus où elle va. Cest quoi cette histoire de divorce? Cette forme de raisonnement échappe à mon entendement. Cest féminin.

— Excuse-moi, Marie, je me suis emporté. Je taime et je pensais te faire plaisir en te donnant ce souvenir impérissable. Si tu acceptes de mépouser, je ferai de toi la plus heureuse des femmes.

— Précise, tu as lintention de divorcer ?

-Oui, je te le promets!

— Quand?

Que veut-elle négocier? Il faut croire quelle a abandonné tout espoir de rester avec moi, parce quelle se croit indigne. Je devrais intervenir maintenant, lui dire que je laime. Pourquoi donc a-t-elle

¾ ouvert la fenêtre de la porte? Elle ne veut plus de Al, tant mieux. Elle aurait pu le lui dire sans le laisser entrer!

-Il faut que tu me laisses le temps!

— Moi je dois courir tous les risques immédiatement. Ca fait des semaines que je fais tout ce que tu veux: tu viens, on baise; tu veux que je mette un stérilet, je le fais et jexplique à mon mari que cest pour éviter de tomber enceinte, mais c est juste pour que tu puisses me baiser à cru sans risque pour toi. Après tu exiges que je fasse un régime, après je dois porter pour te recevoir des sous-vêtements rouges sous prétexte que ça ressort mieux sur les photos. Tu mobliges aussi à me maquiller comme une prostituée.

-Tu as oublié de le faire! Tu nen fais quà ta tête, mais ça va changer.

. En plus je suis obligées de mentraîner sur un gode pour mieux te tailler une pipe, enfin tu mordonnes de ne plus faire lamour avec Pascal que deux fois par semaine et de réduire prochainement à une seule fois. Tu fais de ton côté peu defforts. Par exemple, tu places ta voiture devant mon garage: cest pour que les voisins le disent à Pascal?

-Non, jai pas pensé. De toute façon ton Pascal sait quil est cocu, puisque tu lui as tout raconté. Alors quelle importance? Tu le quitteras et basta.

-Je refuse de continuer comme ça. Pourquoi faire le régime. Je ne te plais pas comme ça. Alors va en voir une autre! Et cette demande de raser mon pubis, tu nas rien trouvé de mieux pour que mon mari se rende compte que je le trompe? Tu comptes là-dessus pour me ramasser dans le ruisseau et me mettre sur le trottoir ?

Une nouvelle fois elle a bien compris comme moi le sort qui lattend .

-Mais non, tu es folle, cest parce que jaime voir une chatte sans poils. Tu constateras que beaucoup dhommes ont le même fantasme, ça te rajeunit. Je sens que tu las fait. Quand ? Ton mari las vu ? Montre-moi ton minou, regarde comme ça mexcite rien que dy penser.

-Attends. Oui, mon mari la vu et il na pas apprécié. Je lui ai raconté que javais fait ça en pensant lui réserver une surprise. Il ma dit que cétait un fantasme de pédophile. Doucement, jai pas fini. Je me suis rasée il y a huit jours et je le regrette. Je continue, écoute: Le stérilet cest pratique pour toi, mais tu couches avec combien de femmes? Tu as réduit la tienne à combien de fois par semaine? À une fois aussi? ça métonnerait! Si oui, elle va peut-être se consoler ailleurs. Et toi le gros malin, tu es cocu sans le savoir si ça se trouve, comme mon malheureux mari, et cette femme que tu naimes pas va peut-être bien te refiler en douce une maladie sexuellement transmissible: donc stérilet ou pas, si tu veux me tringler, tu porteras désormais une capote anglaise, ou tu nauras plus rien de moi.

-Bon, va pour la capote. Cesse tes discours, jai tout ce quil faut, si cest-ce que tu veux. Allons-y.

A-t-elle changé didée, sous condition elle serait prête à recommencer?

-Les sous-vêtements, encore une ânerie, jai un trousseau et cest mon mari qui mhabille, les tiens me font repérer. Et si tu as besoin dun string rouge pour bander, va voir les putes, il paraît que cest leur couleur préférée, cest-ce que tu mas dit délicatement en me loffrant: tu me paies luniforme de pute pour satisfaire un autre de tes fantasmes?

Comme elle y va! Je ne sais plus si elle a eu peur dêtre repérée ou si elle a voulu rompre et me quitter.

-Règle absolue; tu divorces ou tintin avec moi. Nous ne ferons plus rien ensemble aussi longtemps que tu ne mauras pas prouvé que tu as commencé une procédure de divorce. Je veux que, avant de revenir, tu menvoies une lettre avec le nom, ladresse et le téléphone de ton avocat plus une attestation daction en justice. Sinon ne viens pas.

Cette fois cest clair, elle veut me quitter pour ce loufiat, sil lépouse. Je deviens fou!

-Marie, ce que tu me demandes nest pas possible tout de suite. Je loge dans la maison de ma femme. En cas de divorce je me retrouve à la rue; laisse-moi le temps de trouver un logement et un travail par ici.

-Prends tout le temps que tu veux; on se reverra quand tu seras prêt. Mais si tu ne te décides pas avant fin janvier tu me paieras cher les promesses mensongères. Ah! Encore ceci: je continue à allaiter ma fille, cest mon mari qui a raison.

-Tu ne te souviens pas que

-Oui, mais cest ma fille, pas la tienne, ma fille et celle de Pascal. Elle a besoin de mon lait le plus longtemps possible; ta jalousie ou ton souhait de sevrage, fini. Reste là, je reviens dans un moment.

Elle monte, une enveloppe en main. Il marmonne :

-Tu vas payer, salope.

Lhistoire du divorce me contrarie: je me demande si Marie ne sexpose pas trop. Que fera-t-elle si lautre la prend au mot? Le suivra-t-elle ? Elle a eu des faiblesses, mais je sens quelle maime vraiment. Son entrée en matière ma rassuré mais le flou quelle entretient me trouble. Cest une victime, mais dun courage énorme. Je suis fier delle, dautant plus quelle ignore que je suis présent.

A suivre…

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