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La Gestionnaire – Chapitre 5

La Gestionnaire - Chapitre 5



L’intervention chez mon gros client a duré plus longtemps que prévu. Je suis remonté sur Paris. La semaine a pris toute mon énergie et tout mon temps. Sur ma messagerie, Charlotte me laisse des messages enflammés. Elle veut que je vienne passer le week-end chez elle. Je dois aussi récupérer mon Audi. Je me décide à passer le week-end chez Charlotte. Mais que lui faire faire pour la sortir de sa routine ? Je cherche parmi mes fantasmes… j’ai trouvé !

Je m’empresse de téléphoner à Charlotte.

— Tu veux que je vienne ?

— Oui, bien sûr, j’ai trop envie…

— Mais je ne sais pas si je vais pouvoir !

— Fais ton possible, je suis prête à tout pour que tu viennes…

— Vraiment à tout ???

— Oui, ordonne et je le ferais…

— OK ! Comme j’ai laissé ma voiture chez toi, tu viendras me chercher à l’aéroport…

— Bien sûr…

— Mais dans la tenue que je veux…

— Comment veux-tu que je sois vêtue ?

— Des chaussures à talons hauts…

— OK !

— Des bas résille, avec un porte-jarretelles…

— OK !

— Ton imper noir…

— OK !

-…

— Quelle jupe et quel chemisier ?

— Je ne t’ai parlé de ces vêtements…

— Nue sous mon imper ?

— Pas nue, avec tes bas et tes chaussures…

— Oh non pas comme cela…

— Si tu ne le fais pas je ne viens pas…

— OK à quelle heure arriveras-tu ?

— Je ne sais pas, je te préviendrais…

Les roues de l’Airbus touchent le tarmac vers 21 heures. Je sors de l’avion et me dirige vers la salle des bagages. Mon sac sort l’un des premiers. Je m’en saisis et me dirige vers la sortie. Parmi toutes les personnes qui attendent des voyageurs, je n’aperçois pas Charlotte. Se serait-elle dégonflée ? Non elle est là, un peu à l’écart de la foule. Son imper noir est serré autour d’elle, comme un rempart. Ses jambes sont gainées de résilles. Elle porte ses chaussures noires les plus hautes.

— Bonjour, esclave chérie…

— Bonjour mon Maître adoré…

— Je vois que tu m’as obéi en partie…

— Pourquoi en partie ??

— Les bas, les chaussures et l’imper OK mais le reste…

Elle chuchote.

— J’ai fait comme tu me l’as demandé…

— OK à la bonne heure. Où es-tu garé ?

— Dans un des grands parkings aériens. Au 4e étage.

— Emmène-moi !

Elle me guide à l’extérieur jusqu’au bloc noir des parkings. Nous empruntons l’ascenseur. Arrivés au 4e, elle me prend la main pour aller vers sa voiture. Sa Mini est là, derrière un pilier tout au bout du bâtiment. Arrivés auprès de son véhicule, je la colle contre le pilier et l’embrasse avec force et détermination. Elle se colle contre moi. Je savoure son baiser. Une fois repu, je me détache d’elle. Je l’appuie contre le pilier.

— Montre-moi…

— Non pas ici…

— Bien je m’en vais…

— Non, reste…

Elle me regarde comme un animal qui va à l’abattoir. Puis avec fierté et une lueur de défi dans les yeux, elle me lance :

— Eh bien regarde !

Elle appuie ses épaules contre le pilier. Ses pieds sont décollés du béton et largement écartés. Les deux pans du vêtement sont tenus par une ceinture nouée à la taille. De ses deux mains elle s’attaque au nud. Une fois dénouée, la ceinture tombe. Charlotte maintient l’imper fermé avec ses deux mains.

— Tu n’as pas le droit de toucher avant la maison… OK ?

— OK !

Lentement elle sépare les deux pans de l’imper. Dans l’interstice, la peau blanche de Charlotte apparaît. Puis brusquement, elle ouvre en grand le vêtement. Les bras largement écartés, je découvre la nudité totale de ma maîtresse. Elle est splendide, nue contre ce pilier.

— Tu es superbe…

— Merci…

— Tu sais qu’il y a de nombreuses caméras de surveillance et que les vigiles doivent se rincer l’il en ce moment…

— Salaud…

Elle referme tout aussi vite son imper.

— Allez, viens vite !

Nous montons dans sa voiture. Nous sortons du parking. Charlotte s’arrête pour payer. Elle tend son ticket au préposé. La barrière se lève aussitôt. Charlotte interroge :

— Combien vous dois-je ?

— Rien merci, vous avez déjà payé…

— Je n’ai rien payé à l’entrée…

— Non mais dans le parking, oui, chapeau pour la tenue… bravo monsieur, vous êtes un chanceux…

J’enchaîne :

— Merci Messieurs… nous vous en ferons profiter à chaque fois…

Nous partons vers la maison. Pendant que nous parlons de chose et d’autres, à un feu rouge, Charlotte me prend la main. Elle la dépose sur sa cuisse.

— Tu m’as dit que je n’avais pas le droit de toucher…

— J’ai trop envie…

Je glisse ma main par l’échancrure. Je touche la chair chaude des cuisses nues au-dessus de la lisière des bas. Les cuisses s’écartent naturellement. Elles me laissent le passage vers d’autres contrées plus chaudes encore et plus intimes. J’atteins le nirvana. Charlotte tout en conduisant écarte ses cuisses. Elle veut que je la touche. Mes doigts arrivent vers sa chatte. Elle est toute nue, épilée de frais. Mon index trouve rapidement mon bourgeon dressé, humide. La première caresse fait resserrer les cuisses violemment. La voiture fait un écart sur la route étroite. Une fois de nouveau sur le droit chemin, Charlotte se relâche encore. Les cuisses s’amollissent et s’ouvrent de nouveau. Tout en gardant le pouce sur la crête rouge et sensible, de deux doigts je pénètre l’antre humide. Charlotte soupire. Elle respire très fort. Elle serre convulsivement ses cuisses puis les relâche. Elle gémit tout en se pinçant les lèvres.

— Arrête ou je vais jouir ici et je ne garantis plus rien concernant la trajectoire de la voiture.

Mes deux doigts s’enfoncent encore plus dans la chair molle et accueillante. Je ne bouge plus. Nous entrons dans son village. La maison est à cent mètres. Charlotte actionne la télécommande du portail. La Mini s’engouffre dans la cour et se glisse vers la porte du garage. Il s’ouvre automatique lui aussi. Charlotte arrête le moteur, met le frein à main et se jette sur moi. Les cuisses largement écartées, l’imper ouvert en grand elle se frotte contre moi. Elle tire sur les pans de ma chemise au risque de faire sauter tous les boutons, tire ma cravate sur le côté, s’acharne sur la ceinture de mon pantalon plonge une main ferme et décidée dans mon slip pour chercher mon sexe. Il est là et déjà tout congestionné. Charlotte plonge et l’embouche.

— Doucement… gardes-en pour tout à l’heure… elle ne devrait pas partir…

Charlotte est insensible à mon humour. Elle pompe énergiquement ma queue. Son ardeur est forte et je ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps à ce rythme. Mes doigts fouillent son intimité. Elle est béante et se laisse faire. Elle accepte toute pénétration, tout massage et toutes les caresses que je lui prodigue. Charlotte est une vaillante. Elle pompe de plus en plus fort ma queue tendue. Ma sève monte. La petite salope, elle se déchaîne, je ne vais pas pouvoir me retenir pendant très longtemps. Ma bite se contracte. Les jets de sperme blancs fusent. Charlotte a avalé au plus profond de sa gorge mon membre. Elle avale consciencieusement. Elle a la bouche pleine et elle a des difficultés à déglutir. La source de sperme se tarit. Elle finit de tout avaler. Elle toilette amoureusement mon sucre d’orge. Elle me le rend propre comme un sou neuf et luisant de salive. Elle se lèche les lèvres pour ne pas en laisser une goutte. Alors elle se redresse et elle niche sa tête au creux de mon épaule.

— Merci, c’est très bon… j’aime ton sperme, j’aime te boire… je suis une vraie salope, non ??

— Oui je te le confirme.

— On monte…

Nous quittons la chaude ambiance de la Mini pour l’appartement plus vaste.

— Les chaussures que tu m’as achetées me font souffrir. Je n’ai pas l’habitude d’en porter d’aussi hauts.

Le bruit de ses talons claque dans l’escalier de bois. La hauteur des talons l’oblige à se déhancher. Ses fesses chaloupent sous l’imper. Je ne résiste pas à l’envie de passer ma main sous le vêtement. Je trouve son cul tout chaud. Mon index se glisse entre ses fesses. Nous arrivons en haut. Charlotte s’appuie sur la porte. Elle se cambre, offre ses fesses à la caresse. Je lui claque son derrière.

— Méchant…

— Menteuse, tu dis ne pas aimer mais tu en veux toujours plus…

— C’est vrai, j’aime bien quand tu me fesses…

Nous entrons. Charlotte pose son imper dans la penderie. Je lui tends mon manteau. Je vais au salon. Je mets de la musique. Charlotte arrive, nue. Elle arbore fièrement le collier de cuir que je lui ai offert. La laisse métallique pend entre ses seins.

— Je te plais, mon Maître adoré…

— C’est très bien…

— Je te sers ton apéritif favori ?

— Si tu veux…

Charlotte se dirige vers le meuble bar. Elle garde les jambes bien droites et se penche en avant. Elle se montre. Elle me montre son cul et sa chatte. Elle fabrique mon drink, toujours penchée, le torse à l’horizontale. Elle se tourne pour me faire admirer ses seins qui tombent à la verticale. Ils sont somptueux. Elle se relève. Ils restent toujours droits, agressifs. Elle me tend le verre et s’installe à genoux sur le tapis en face de moi.

— Tu ne prends rien ?

— Non, je vais t’offrir un cadeau…

Je reste coi.

— Ce n’est pas mon anniversaire…

— Erreur, Maître adoré, cela fait deux mois que nous nous sommes rencontrés, ce matin…

Charlotte est très cambrée. Elle est toujours à genoux. Elle me regarde droit dans les yeux.

— Je vais me caresser devant toi.

Ses mains remontent vers son buste. Ses seins dressent leurs pointes. Elle les prend dans les paumes de mes mains, les caresse. Elle pince fort ses mamelons entre le pouce et l’index. Les tétons sont pressés très fort. Charlotte serre les lèvres. La douleur est à la limite du supportable. Je suis surpris de sa volonté de progresser dans la soumission. Elle fait de gros progrès. Elle les lâche. Une fois libérés, ils deviennent rapidement gros et durs comme des fraises. Charlotte croise ses bras dans son dos.

— Je te plais ainsi ?

— Oui… As-tu soif ??

— Oui, je veux bien

— Va chercher un coca…

Elle se lève et va dans la cuisine chercher la boisson. Elle revient.

— Donne-moi la bouteille…

Elle me tend la bouteille plastique. C’est une 33 cl en plastique. Je pose au milieu de la table du salon. C’est une table basse carrée. Le plan est une plaque de verre.

— Tu veux boire ?

— Oui…

— Alors viens la prendre où elle est et donne-la-moi… sans les mains… sans la bouche…

— Comment alors ?

— Avec ton sexe…

Elle me regarde avec de grands yeux. La table est carrée. Elle ne peut pas l’enjamber. Elle n’a qu’une solution. Elle doit monter sur la table.

— Le panneau de verre va-t-il tenir ?

— Oui…

Charlotte monte sur le panneau. La situation est irréaliste. Debout avec ses talons hauts, sur la table, elle semble mise en valeur. Elle se place au-dessus de la bouteille. Elle écarte les pieds et lentement elle se baisse. Elle ouvre largement ses genoux. Sa chatte est bien visible. Le bouchon rouge est au bord des lèvres carmin. Charlotte glisse ses mains sous ses cuisses et saisissant chaque lèvre de son sexe, elle fait bâiller son abricot. Les lèvres se séparent d’un bruit humide, visqueux et obscène. Elle ajuste l’entrée du goulot. La bouteille commence son entrée. Jamais le concepteur de la fameuse bouteille n’a dû imaginer l’utilisation possible de sa création dans les jeux érotiques. Charlotte se baisse encore. Le col entre, s’insinue dans l’antre moite. Charlotte me regarde. Je l’encourage du regard. Elle est au maximum. La bouteille est entrée au niveau du col.

— Je ne peux pas descendre plus bas. Aide-moi…

Je me lève. Je m’agenouille auprès de la table. Je saisis la bouteille. Je la lève. Charlotte fait jouer ses muscles intimes. L’olisbos improvisé est comme aspiré par son sexe. Le premier renflement est dans son ventre. Charlotte me sourit.

— J’ai réussi…

— Tu en doutais…

— Un peu…

— Bravo… mais ce n’est pas terminé…

Elle me regarde avec une lueur interrogative. Elle attend la suite des évènements. Je tire en arrière la bouteille. Elle ressort jusqu’au bouchon. Dès que celui-ci apparaît, je pousse de nouveau vers le haut. Je commence un ballet d’aller et retour. Le sexe de Charlotte est béant. Il attend la pénétration. Charlotte souhaite la pénétration puissante, profonde. Elle apprécie la rondeur de ce godemiché improvisé. Elle ferme les yeux toute à son plaisir. Elle souffle fort. Ses dents se plantent dans sa lèvre inférieure. Elle gémit puis demande :

— Plus fort, plus profond…

— Est-ce bien raisonnable ?

— Oui je la veux toute en moi… aide-moi, pousse…

— Non, tu vas le faire seule…

Je pose sous la bouteille le coffret à cigarettes qui meuble la table. Il fait une quinzaine de centimètres de haut. Charlotte s’assoit complètement. Ses fesses touchent le bois du coffret. La bouteille a disparu dans son sexe. Elle ouvre la bouche et gémit:

— C’est bon, que c’est bon… je suis pleine, je suis remplie… jamais je n’avais ressenti cette sensation…

Elle se lève. Elle serre les cuisses pour éviter que la bouteille ne subisse l’attraction de la Terre. Elle se contorsionne pour descendre de la table. Elle vient vers moi et m’embrasse langoureusement.

— Je vais la garder en moi autant de temps que tu le souhaites…

— C’est très bien mais tu vas rendre cette bouteille… Tu vas la poser sur le coin de la table. Je ne veux pas qu’elle tombe. Tu la poseras délicatement…

Charlotte s’accroupit sur le coin de la table. Elle pousse et serre ses muscles de son sexe. Le cul de la bouteille apparaît. Charlotte a beau serrer son cul et son sexe, le flacon sort très vite. Il est ralenti par le deuxième renflement. Elle pousse encore. La bouteille sort. Elle heurte le plateau transparent. Charlotte l’empêche de tomber avec ses lèvres. Elle a réussi. Je la félicite. Charlotte est radieuse. Nous partons nous coucher avec en préambule, une partie de jambes en l’air très classique.

Les rayons du soleil nous réveillent. Il est 9 h 00. Après les ablutions normales, nous déjeunons. Charlotte est vêtue d’un peignoir. J’amène la conversation sur un sujet précis. À plusieurs reprises, il est revenu dans nos conversations. En signe de bonne volonté de sa part, je lui demande de ne plus jamais porter de slip et de soutien-gorge. Charlotte me dit qu’elle est d’accord pendant nos jeux érotiques. Je lui réponds très sérieusement :

— Non, je le veux tout le temps, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 !

— Mais c’est impossible de vivre et travailler sans aucun sous-vêtement. D’autre part lorsque j’ai mes règles ce ne sera pas pratique.

— Pendant tes règles, je tolère un slip.

— Je veux bien essayer pour te plaire. Mais le soutien-gorge, non, c’est trop dur. Il est difficile de le cacher. Comme tu l’as exigé et toujours pour te plaire j’en porte de moins en moins sauf bien sûr pour aller à la fac. C’est idiot, mais j’ai du mal à me balader les seins libres en public. Tous les regards des hommes semblent converger vers ma poitrine. Mais les femmes aussi me jettent des regards haineux.

— Comme pour les culottes, je veux que tu m’obéisses. Charlotte, depuis que je te connais, tes seins sont volumineux, fermes et arrogants. Tes aréoles sont larges. Je t’ai dit qu’ils me plaisaient beaucoup, ils sont parfaits.

— Je suis fière et très heureuse que ma poitrine te plaise. J’avais honte de ma poitrine trop grosse à mon goût, avant de te connaître.

— Bien nous allons en ville.

Charlotte se rend dans sa chambre pour s’habiller. Elle ressort quelques minutes plus tard. Elle porte une jupe courte. Ses jambes sont gainées de résilles. Elle porte des hauts talons. En haut, elle a enfilé une veste courte. Elle est très décolletée et laisse apparaître le sillon de ses seins. Les talons hauts l’obligent à se cambrer un maximum et font saillir son cul et ses seins. Je suis appuyé sur la table de la terrasse. Charlotte vient vers moi. Dans sa démarche, la jupe très courte dévoile au ras de sa jupe, sa fente intégralement imberbe. Ses lèvres sortent un peu. Machinalement, je passe la main dessus pour juger de la netteté de sa dernière épilation. Son minou ne pique pas !! Elle a dans sa main le collier que je lui ai offert pour son anniversaire.

— Veux-tu que je porte ton cadeau ?

Elle me le tend. Je le passe à son cou. Il est ajusté, serré au maximum. Il est beau et lui va bien. A l’anneau est accroché un petit tube doré. Si quelqu’un le dévissait, il trouverait la preuve de ta soumission : " Moi, Charlotte G…, saine de corps et d’esprit, reconnaît être l’esclave de Jérôme Lamire."

Au même anneau, j’attache le mousqueton de la laisse. Je glisse la laisse métallique sous la veste, entre les seins. Le contact du métal froid sur la peau la fait frissonner. Ses tétons se dressent. L’éclat du métal chromé de la laisse met en valeur la blancheur de sa peau. Elle pend entre ses seins. Je passe la dragonne en cuir qui la termine dans la jupe. Elle est en contact avec le sexe de Charlotte. Charlotte est prête. Je passe la main dans son décolleté et saisis la laisse.

— Viens !

Charlotte suit. Nous descendons au garage. Je fais monter Charlotte dans l’Audi TT. En s’asseyant, elle me révèle son sexe nu en haut de ses cuisses. Je prends la direction du centre-ville. Je me gare près de la gare SNCF, dans une rue peu passagère. Tout le long de la rue, les sex-shops ont fleuri. Charlotte est inquiète:

— Pourquoi vient-on ici ?

— Charlotte, je vais te demander de me prouver ta soumission.

— Encore, tu sais que je ferai tout pour toi ! Que veux-tu encore ?

— Tu vas entrer dans un sex-shop.

— Non…

— Arrête de te plaindre… tu vas entrer dans le magasin. Tu demanderas à voir les différents godemichés.

— Non, s’il te plaît, pas toute seule… avec toi…

— Non tu iras seule.

— Si tu le veux, je vais le faire.

— Bien ! Allez sort de la voiture.

— Attends, un monsieur vient. Si je sors maintenant, il va voir mon sexe.

— Très bien, je ne l’avais pas remarqué.

L’homme arrive au niveau de la voiture. Je passe devant Charlotte et ouvre la porte.

— Allez, va vite faire tes emplettes !

L’homme est bloqué par la porte. Il regarde dans la voiture. Charlotte se lance. Elle passe une jambe par la portière. Sa jupe découvre largement ses cuisses, son sexe nu. L’homme n’en croit pas ses yeux. Il remonte le long du corps de Charlotte et voit, dans l’échancrure de la veste les seins libres de toute entrave et la laisse, signe flagrant de l’esclave.

— Bien ma salope ! T’as pas honte ! T’es une vraie pute !

Charlotte rougit mais elle fixe l’homme droit dans les yeux et lui répond :

— Pauvre type, tu aimerais bien avoir une femme comme moi, mais tu es tellement minable que tu dois te branler, et encore quand tu peux pour te satisfaire…

L’homme reste sans voix. Charlotte continue et entre dans le premier sex-shop. Dès qu’elle a passé le rideau qui obture le magasin, je jaillis de mon siège et entre derrière elle. Charlotte est au fond du magasin. Elle est devant la vitrine qui expose toute sorte de membres factices. Elle ne m’a pas vu. Je fais semblant de chercher dans les casiers des revues très pornographiques. Le vendeur est un très grand noir. Il est un beau mec, carré. Il s’approche de Charlotte et lui adresse la parole avec son accent si particulier et non transscriptible en écrit.

— Bonjour, Madame, puis-je vous aider dans vos choix ? Que recherchez-vous exactement ?

Charlotte rougit et sans le regarder demande à voir des godemichés.

— Quelle sorte souhaitez-vous ? Des normaux, des vibrants, des normaux des colorés, dites-moi et je vais trouver ce que vous cherchez…

— Je ne sais pas trop quoi choisir… vous pouvez me guider dans mon choix ?…

— Bien sûr ma petite dame… allons-y appelez-moi Félicité, c’est mon prénom…

Charlotte rougit encore. Félicité commence par ouvrir la vitrine et déballe plusieurs sortes de godes. Charlotte ne sait plus où se mettre. Félicité, sans aucune gêne explique les différents avantages de tel ou tel olisbos.

— Alors qu’en pensez-vous ma petite dame… nous avons tous les modèles pour satisfaire toutes vos envies… aussi bizarres soient-elles, vu ce qui pend entre vos seins.

Charlotte ne sait plus quelle contenance avoir. Elle resserre les pans de sa veste. Félicité ne perd pas le fil de sa conversation.

— Alors vous ne savez pas lequel choisir ?

-…

— Alors nous allons procéder par élimination…

— Si vous voulez…

— Vibrant ou non ?

-… Que me conseillez-vous ?

— Vibrant c’est plus vrai… non !

-… Je ne sais pas…

— OK pour vibrant…

Charlotte bégaie :

— OK…

— Pour la taille, gros petit moyen…

Charlotte ne sait pas quoi répondre. Je la regarde du coin de l’il. Elle se penche vers Félicité et lui chuchote à l’oreille. Félicité éclate d’un grand rire sonore. Tous les hommes présents se retournent vers le couple devant la vitrine.

— Comme beaucoup de femmes, vous êtes une gourmande, ma petite madame…

— Chut, moins fort…

— Alors un grand et gros modèle pour madame…

— Oui, mais parler moins fort… j’ai un petit plus sur certains modèles

— Vous voulez voir ?

— Oui pourquoi pas ?

Il extrait des boîtes de la vitrine.

— Ceux-ci ont un réservoir dans les bourses. Vous pourrez mettre du liquide chaud par exemple, et en appuyant sur les bourses, c’est comme un homme… ça éjacule… merveilleux non…

Charlotte est stupéfaite.

— Il ne reste plus que la couleur… mais, je me doute ce que vous voulez… à moins que je me trompe…

— Je ne sais pas ce que je veux…

— Alors ?

— Un blanc, un noir, un chair, un jaune…

Charlotte hésite.

— Guidez-moi…

— Cela dépend aussi de vous et de votre amant… il y a des hommes ici, demandez-leur leur avis…

Juste à mes côtés un homme tend l’oreille. Je me penche vers lui et lui suggère

— Allez lui donner votre avis…

— Vous croyez qu’elle accepterait

— J’en suis certain…

L’homme s’approche de Charlotte et de Félicité.

— Si vous permettez, Madame, le noir est celui qui vous ira le mieux…

— Et pourquoi m’irait-il mieux qu’un chair, cher Monsieur ?…

— Parce ce que vous avez une très jolie carnation de blonde et que le noir va bien aux blondes, surtout lorsqu’elles sont jolies comme vous l’êtes…

Charlotte rosit… un compliment flatte toujours une femme… Plusieurs hommes encerclent les trois protagonistes. L’un des nouveaux arrivants propose :

— La seule solution est de voir sur votre peau…

Tous les autres participants mâles acquiescent. Félicité se propose d’aider Charlotte.

— C’est une bonne solution…

— Vous croyez ?…

Charlotte est dubitative. Félicité prend le gode que Charlotte a sélectionné et le pose dans le haut du décolleté de la veste.

— Qu’en pensez-vous, Messieurs ?

— On ne voit pas très bien ce que cela peut rendre réellement.

Charlotte voit très bien ce qui va se passer si elle laisse les choses évoluer.

— Merci Messieurs, mais il ne faut pas abuser…

Félicité intervient :

— Mais Madame, vous ne risquez rien, vous êtes entre gentlemen…

-…

— Allons, pas de chichi…

Il descend plus bas le gode. Il le bloque entre les deux seins ronds. Il prend les deux pans de la veste au niveau des revers et tire légèrement vers les épaules de Charlotte. Le vêtement reste accroché aux tétons de la poitrine arrogante de Charlotte. Félicité installe le gode entre les seins. Il le fait glisse entre les deux masses souples et chaudes, un peu comme dans une branlette espagnole. Charlotte est tout émoustillée. Elle appuie ses fesses sur la table où s’étalent tous les godes de démonstration. Elle gémit

— Non, s’il vous plaît arrêtez… c’est trop bon…

Félicité ne l’écoute pas, bien au contraire, il accentue le coulissement doux entre les deux mamelles blanches. Charlotte se tient à la table. Sa tête est partie en arrière, signe évident qu’elle prend son plaisir. Elle murmure doucement des mots incompréhensibles. Puis brusquement, elle saisit les revers de sa veste et ouvre largement sa veste. Tous les hommes présents sont bouche bée. Les seins de Charlotte n’ont pas bougé d’un millimètre et retiennent le gode. Il semble planter entre ces deux hémisphères ronds, gonflés et soyeux. Le mouvement a mis en valeur les jambes de Charlotte. La courte jupe ne couvre plus le haut des bas résille. La peau en haut des bas est visible. Le plaisir fait basculer le bassin de la femme vers l’avant. Le sexe nu apparaît aux yeux de tous les spectateurs. Félicité roule des grands yeux blancs. Ne pouvant se retenir, il avance la main vers ce sexe offert. Le contraste de la main noire sur la chair blanche est excitant. Pour Charlotte, le contact est électrisant.

Elle ouvre largement ses cuisses pour permettre une caresse plus ample et plus précise. Le majeur de Félicité ne cherche pas la fente. Charlotte est trop ouverte. Les lèvres sont poisseuses. Le doigt entre sans aucune résistance. Le pouce se pose sur l’excroissance rouge. A peine a-t-il effleuré la chose que Charlotte bascule sur la table à plat dos. Elle relève ses pieds et vient les poser sur le bord. Ses talons retenant les jambes, elle offre à tous, le spectacle merveilleux de son sexe nu, fraîchement épilé. Félicité continue la caresse et du doigt masturbe Charlotte. Elle jouit en feulant. Elle est chienne. Puis d’un seul coup, comme si elle reprenait conscience brusquement, elle serre les cuisses. Elle chasse la main fouilleuse de son entrejambe. Elle récupère le gode planté entre ses seins voluptueux, serre les pans de sa veste. Elle s’adresse à Félicité :

— Je pense avoir payé en nature… bonne journée…

Avant qu’elle ne se fraye un chemin entre tous les admirateurs de sa prestation érotique, je m’empresse de sortir. Je rejoins mon siège. Je la vois arriver dans le rétroviseur. La porte s’ouvre brusquement. Elle s’assoit et me dit :

— Je t’ai obéi… j’ai un godemiché…

— Je vais te rembourser ton achat…

— Non je l’ai eu gratuitement…

— Comment cela, gratuitement ?…

Je joue l’hypocrite.

— Tu ne sauras pas comment je l’ai eu,… tant pis pour toi…

Je démarre et reviens vers la maison. Mais en chemin, il y a une pharmacie. Je stoppe devant.

— Tu as besoin de quoi ?

— D’un composant indispensable à notre bonne relation…

— C’est quoi ???

— Petite curieuse !!!

Je pénètre dans l’officine réalise mon achat et remonte dans la voiture.

— Nous rentrons…

— Que me prépares-tu encore ?

— Tu verras… mais attends-toi à tout !

— Salaud ! Tu ne trouves pas que j’en fais assez pour toi…

— Je pense qu’il y a une chose qu’il faut que tu apprennes…

— Quoi donc ?

— Tu verras…

— Quand ?

— Cet après-midi…

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