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La Muse – Chapitre 27

La Muse - Chapitre 27



La revanche de Caro.

J’avais perdu, mais ce combat m’avait encore plus émoustillée ; conformément aux ordres de Caro, je remontai sur le lit et m’allongeai sur le dos, puis elle me fit rouler sur le côté. À l’aide de la corde elle m’attacha les poignets et les chevilles ensemble et dans le dos. Elle me remit sur le dos ; la position était très inconfortable car j’avais mes jambes repliées sous mes fesses, et pour compliquer le tout elle m’avait aussi attaché les quatre membres ensemble. Elle coupa la corde, noua une extrémité autour de ma cuisse et de mon tibia droit, passa la corde sous le lit, ressortit de l’autre côté, la noua à mon autre jambe et tira. Je me retrouvai immobilisée et complètement ouverte avec ma chatte offerte à tout ; j’étais un peu mal à l’aise, mais comme j’avais perdu, je devais donc subir.

Alors, Maîtresse, t’es mal barrée on dirait…

Que vas-tu me faire ?

Surprise… mais tu vas aimer, j’en suis certaine. Je vais te mettre ma main dans la chatte et dans le cul.

Tu es folle, ça va me faire vachement mal !

Mais non, j’ai essayé de me le faire, et bien que ce ne soit pas facile à réaliser, je dois dire que ce n’est pas si désagréable que ça. Et puis, si tu es très sage et que tu réussis une épreuve, tu pourras me le faire aussi.

Quoi comme épreuve ?

Alors ça, tu le sauras plus tard… En attendant, prépare-toi, me répondit-elle en brandissant, tel un trophée, une espèce de gode conique en forme de spirale.

C’est quoi ce truc ?

Ce truc, comme tu dis, je vais te le visser dans la moule et après dans le cul ! Je sens que tu vas jouir.

Je ne m’attendais pas à ça de sa part : ou elle était très en colère, ou elle était devenue très vicieuse. Toujours est-il que l’idée de me faire remplir le vagin avec sa main m’excitait terriblement ; par contre, j’avais beaucoup plus peur pour mon petit trou. Mais le fait de savoir que je lui ferais la même chose me réjouissait. Il restait toutefois la question de la fameuse épreuve surprise. Je me préparais aux pires choses ; cette dernière soirée placée sous le signe du sadomasochisme, je voulais qu’elle soit la plus belle et la plus jouissive possible.

Elle s’agenouilla devant mes cuisses grandes ouvertes, enduisit le gode d’un produit visiblement gras et le présenta à l’entrée de mon vagin. Elle exerça une pression ; l’engin entra en moi, dilatant mon ouverture. Je sentais mes tissus s’écarter petit à petit puis le gode n’avança plus. C’est alors qu’elle le fit tourner. Il se vissait, écartant encore plus mon entée. Une douce sensation m’envahit ; je sentais tout mon sexe s’élargir. Je gémissais doucement, j’ondulais sans pouvoir bouger à cause de mes liens. C’était très agréable et très excitant aussi. Elle était en train de me posséder ; je devenais sa chose obligée de subir. Mon ventre se contractait, tout un tas de sensations étranges m’envahissaient ; le gode tournait et s’enfonçait inexorablement, ouvrant de plus en plus l’entrée de mon vagin. Je sentais aussi que le passage résistait mais j’avais à peu près la même sensation que lorsque j’avais fait l’amour pour la première fois ; cette première fois m’avait remplie de bonheur, comme à ce moment-là.

Caro se plaça à côté de moi avec sa tête de vainqueur ; elle me jeta un regard vicieux et un sourire qui en disait long sur ces intentions. Le gode tournait toujours, mon vagin se dilatait. Elle me pinça un téton et le tourna sur lui-même ; je serrai les poings et les dents pour ne pas crier. Ensuite elle prit le second et lui fit subir le même sort ; cette fois, je lâchai un cri.

Ah oui… hum… que c’est bon !

Son visage s’illumina de satisfaction et elle fit tourner le gode un grand coup. Mes tissus étaient distendus au maximum ; j’avais l’impression que tout allait céder et que j’allais m’ouvrir en deux.

On fait une pause, me dit-elle. Le temps que ta chatte s’habitue et devienne un grand trou béant. Tu aimes, j’espère ?

Oui, Caro, j’aime ça.

Elle lâcha le gode pour s’occuper du reste de mon corps à deux mains. Elle me posa des pinces à linge aux tétons et me caressa partout avec douceur. Le contraste entre la violence du pincement de mes tétons, l’écartèlement de mon vagin et ses caresses d’une douceur extrême me transportait dans une extase très jouissive.

Lorsqu’elle dévissa l’engin, ce fut un grand soulagement ; je n’allais donc pas m’ouvrir en deux ! Ce sont ses doigts qui remplacèrent l’instrument ; ils jouaient agréablement avec mes petites lèvres, mes grandes lèvres et mon clito, puis ils entrèrent en moi doucement, à un rythme régulier. J’étais bien, c’était délicieux. Les yeux hermétiquement clos pour mieux savourer cet instant de bonheur, je gémissais et miaulais. Puis ses doigts entrèrent entièrement et jouèrent avec les parois de mon écrin, comme si une araignée géante courait à l’intérieur de moi ; j’entrai en transe. De temps en temps ils touchaient mon point G, provoquant en moi comme une sorte de décharge électrique ; mon ventre se contractait et je sursautais à chaque fois. Puis, dans mon bas-ventre, il y eut une véritable explosion quand sa main força mon vagin et entra d’un coup pour en ressortir aussitôt, puis elle rentra de nouveau.

Je respirais fort, j’avais tout à coup des bouffées de chaleur ; je transpirais à grosses gouttes. Sa main me pilonnait, ses doigts s’agitaient dans tous les sens en moi. Un éclair parcourut tout mon corps et un orgasme d’une rare violence me traversa. Je ne pouvais pas m’empêcher de crier et de gesticuler dans tous les sens (du moins, ceux que je pouvais faire) ; je vibrais de tout mon corps : c’était terriblement bon.

Elle laissa sa main en moi un instant tout en agitant ses doigts ; j’étais exténuée par cet orgasme, puis elle ôta sa main.

Alors, ce n’était pas bien comme supplice ?

Oh, si !… C’était génial ; et maintenant ?

Ne sois pas trop pressée, nous avons le temps… tout le temps.

Ah bon ?

Tu vas faire ce que je te dirai : je vais te détacher et tu vas te mettre à quatre pattes, la tête sur l’oreiller et les bras en arrière. Tu vois, je suis gentille avec toi, je te change de position.

Elle me détacha et je me retournai. Je posai ma tête sur l’oreiller et me plaçai le cul bien en l’air. Elle m’attacha les poignets aux genoux et me força à écarter les jambes ; cette fois-ci, elle avait la totalité de mon intimité à sa disposition.

Humm, tu as la chatte toute grande ouverte, me dit-elle en y enfilant ses doigts et une partie de sa main.

Elle en profita pour me masturber l’intérieur, ravivant mes envies. Cette fois, je désirais très fort qu’elle m’encule et qu’elle m’explose le trou du cul.

Maintenant je vais m’occuper de ton trou de balle, ma belle !

C’est cela, l’épreuve ? lui demandai-je.

Oh non… c’est pour plus tard ; chaque chose en son temps, je te l’ai dit. Nous avons tout le temps.

Et… tu comptes y passer combien de temps ?

Je ne sais pas encore ; toute la nuit sans doute, ou jusqu’à ce que l’on tombe de sommeil : j’ai tout prévu, tu sais.

Comment cela, tu as tout prévu ?

J’ai prévu à boire et à manger ; il y a tout ce que tu veux… Maîtresse ! Nous avons des pizzas, du Coca et du café pour nous tenir éveillées, et du champagne aussi pour la fin ou pendant, c’est comme on veut.

Mais pourquoi tant de choses et si longtemps ?

Tu es une vraie blonde, ma pauvre Jen, et sans jugeote.

Comment cela, sans jugeote ?

Tu n’as pas pensé un instant que Gilles m’avait appelé pour que j’aille aux États-Unis avec vous ? J’ai refusé. Tu n’as pas eu l’idée que je puisse être au courant que tu y allais et que cette séparation allait me faire du mal ? Tu sais, me foutre à poil dans la rue et me faire peindre, ce n’est pas mon truc ; c’est toi qui veux faire dans l’art, pas moi. Mais ne sois pas inquiète : cette séparation de quelque temps n’est pas si grave ; nous n’allons pas en mourir, non ? Alors en guise d’au-revoir, j’avais prévu de passer une soirée comme je te l’avais demandé, mais ton idée de combat m’a foutu le feu ; alors on va passer une nuit blanche et faire tout un tas de trucs cochons, très cochons.

T’es une belle salope ! Tu ne pouvais pas me le dire avant ? J’aurais apporté à manger et à boire, et puis des…

Bah non, n’oublie pas que je devais être ton jouet, et je ne voulais pas que tu te doutes de quelque chose ; mais le vent à tourné. Peut-être qu’il retournera… plus tard, qui sait ? En attendant, je vais t’exploser le trou du cul pour que tu puisses te faire enculer plus facilement par les Amerlocs. Allez, en position !

Elle enduisit copieusement mon trou et présenta le gode spirale ; à son contact avec mon anus, je frémis. « Ça va être ta fête, Jen ! » me dit mon petit doigt. Elle l’enfonça un peu puis le fit tourner ; je le sentais se visser et mon pauvre anus s’élargir petit à petit. Mais cette fois Caro choisit la rapidité : elle tournait, tournait sans arrêt comme si elle voulait en finir rapidement. De temps en temps, elle tentait un mouvement de va-et-vient mais le gode, pris par sa vis, ne bougeait pas. Elle avait raison : ce n’était pas si terrible que cela, du moins pour le moment.

Au fond de moi, je pensais que « l’épreuve » était là. Elle voulait qu’on s’élargisse les orifices pour mieux jouer, alors je décidai de me laisser faire pour lui prouver que j’en étais capable, et que surtout je pourrais lui faire ; et là…

Le gode tournait et je commençais à avoir un peu mal à mon petit trou (qui ne devait plus l’être, d’ailleurs). Elle tournait et je sentais mon cul s’élargir. Je me mis à transpirer à nouveau car je commençais à avoir mal ; mes tissus distendus refusaient d’aller plus loin.

Arrête, Caro, j’ai trop mal.

OK. On va faire une pause et on réessaye, OK ?

D’accord, alors on boit un coup ; j’ai soif !

OK, je te détache.

Elle me rendit ma liberté ; un bon verre de Coca me fit le plus grand bien, puis je me remis en position mais cette fois je pris mes fesses avec les mains et tirai dessus pour écarter mon trou au maximum.

Allez, vas-y, visse ton truc, lui dis-je.

Elle vissa et le gode entra, non sans douleur, mais il entra.

Parfait, tu as été parfaite, il est au maximum ; je vais le laisser un peu, le temps que tu t’habitues.

OK ; on fait quoi, maintenant ? Et j’ai terriblement chaud.

Une bonne douche, cela te dit ? Et c’est moi qui te lave, d’accord ?

Si cela te fais plaisir, je prends.

Je n’avais aucune idée de ce qu’elle me réservait. Elle m’entraîna, moi toujours engodée, dans la salle d’eau et me dit :

Mets-toi dans la douche (nous avions une grande douche à l’italienne), et tu me lèches la minette avant.

Avec plaisir… Maîtresse.

Je me suis agenouillée sur le sol. Elle s’avança et plaqua sa chatte contre ma bouche. J’adorais sucer sa minette parfaitement épilée, douce comme la peau d’un bébé. Je léchais avec application, doucement ; elle me passait la main dans les cheveux et les massait. Elle gémissait ça lui faisait toujours ça puis elle me prit la tête à deux mains et la plaqua fermement contre elle. Je pensais que je lui faisais un très grand plaisir, alors je redoublai d’ardeur pour lui offrir un magnifique cunnilingus. Mais dans ma bouche, il se mit à couler un liquide chaud : elle était en train de me pisser dans la bouche, cette salope, cette grosse dégueulasse !

J’avais beau essayer de me dégager, elle me tenait très fort et le liquide coulait. J’arrivai à recracher. Pour me libérer, je lui fourrai mes doigts dans la chatte. L’effet fut immédiat : elle eut un fantastique orgasme et je réussis à me dégager.

T’es une vraie salope, doublée d’une grosse dégueulasse ; ne refais jamais ça !

Tu n’as pas aimé ? Moi si.

C’était ça, ton épreuve ?

Oui, je voulais faire un truc bizarre, et crade aussi ; alors fais-moi la même chose, et ensuite mon cul sera à toi.

Tu es vraiment barrée comme nana !

Pourquoi ? Tu n’as peut-être jamais voulu faire des trucs bizarres ? Et quand tu t’es fait enculer dans le métro à Paris, tu n’as crié au viol, que je sache !

Tu as raison, Caro, sauf que j’ai été surprise, voilà tout. Alors amène-toi. À genoux, salope ! Et retire-moi le tire-bouchon que tu m’as foutu dans le cul !

Elle me retira l’engin qui avait écartelé mon trou ; j’avais l’impression qu’il restait grand ouvert, tout comme ma chatte. Elle avait voulu une douche dorée : je l’ai arrosée copieusement, et elle y a même goûté pour parfaire son délire. Puis nous prîmes une bonne douche propre et vivifiante ; pour elle, la douche fut glacée.

Le reste de la soirée se transforma en une succession de délires des plus pervers. Mortes de faim, nous avons englouti une pizza chacune, tout naturellement assises sur une chaise ; sauf que nous étions à poil et garnies de deux godes chacune, un dans le sexe et un dans le cul.

En mangeant, nous avons un peu picolé et nous nous sommes lancées dans un concours de fist. Le but était simple : arriver à mettre à l’autre une main entière dans le cul et une autre dans le vagin. La première qui jouissait, chrono en main, avait perdu et serait fessée à coups de raquette jusqu’à ce que ses fesses soient bien rouges. J’ai gagné ; je la fessai. Puis nous avons inventé un jeu du genre « Je te tiens, tu me tiens par les tétons ; la première qui criera sera engodée ! » Nous avons perdu toutes les deux et terminé la soirée avec chacune deux godes vibrants à télécommande actionnés par l’autre.

À cinq heures du matin nous nous sommes écroulées, complètement vidées mais heureuses de toutes les bêtises que nous venions de faire.

[À suivre]

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