Chapitre 6
Le lendemain matin, John et Joyce se rendent chez l’unique marchand de moto de la petite bourgade. Ils achètent une moto, genre enduro de 125 cm³, et l’embarquent dans la benne de leur 4×4.
Puis, vers quatorze heures, ils prennent la piste pour se rendre chez le chaman. Ils ont conscience de ce qui s’est produit la veille mais n’en éprouvent aucune gêne, aucun regret. Au contraire, vu ce que l’indien leur a prédit, ils espèrent fermement arriver aujourd’hui à, enfin, surmonter le problème de John.
Ils ne sont cependant pas naïfs et décident de ne donner la moto qu’en cas de réussite. Arrivés chez le chaman, celui-ci vient à leur rencontre et voit l’engin chargé à l’arrière du tout-terrain. Il voit aussi Joyce toujours aussi légèrement vêtue. Ses yeux se mettent à briller d’envie autant à l’idée de posséder la moto que de posséder la femme !
John lui fait signe de l’aider à décharger et ils poussent la moto jusqu’aux abords de la maison.
— Voila, on a tenu notre promesse, à toi de tenir la tienne. On ne te donnera les clés de la moto que quand tu auras réussi !
S’adressant alors à Joyce, le chaman lui dit :
— Aujourd’hui, femme, ton homme va bander. Apprêtes-toi à jouir !
Ils rentrent dans la maison et sont surpris d’y voir Amalia.
— C’est samedi et elle n’a pas école. Mais elle ne nous gênera pas.
S’adressant à sa fille dans une langue indigène incompréhensible, il lui montre la porte et la jeune indienne sort.
— Voila. Je lui ai dit d’aller nourrir les poules et de ne pas nous déranger. On va commencer tout de suite.
Et, comme les autres jours, il se lance dans ses incantations et fait tout son cinéma habituel pour finir invariablement par demander à Joyce de se dénuder. Celle-ci, bien sûr, s’y attendait et, pour gagner du temps, n’a pas mis de sous vêtements. En un clin d’il, elle est nue comme un ver et s’attend à voir le chaman en faire autant.
Il faut dire que la séance d’hier l’a sérieusement émoustillée, elle qui n’avait plus vu, et encore moins touché, une queue en érection depuis longtemps. Et quelle queue ! Longue, grosse, dure comme un morceau de bois, bref, de quoi ne laisser aucune femme insensible.
Et, de fait, le pagne tombe et le chaman exhibe à nouveau sa splendide tige dressée.
Sans trop oser se l’avouer, Joyce se dit que, si John n’arrive toujours pas à bander aujourd’hui, elle s’arrangera pour se faire enfiler par ce superbe membre car elle ne veut plus se contenter de caresses et de branlettes. Maintenant, il lui faut impérativement sentir une vraie queue au fond de son ventre.
A voir l’empressement de Joyce à se déshabiller, le chaman comprend qu’aujourd’hui il va sûrement arriver à ses fins avec cette magnifique femelle qui le fait bander à mort depuis le premier jour. Il se dit que, même s’il n’obtient pas la moto, il va au moins avoir la femme !
Il poursuit donc tout son cirque en approchant doucement de Joyce. Arrivé derrière elle, il l’attrape par les épaules et l’attire contre lui. Il se serre contre son dos pour qu’elle sente bien son pieu de chair qui s’insinue entre ses fesses. Puis, il passe ses bras sous ceux de la jeune femme et empoigne ses seins.
Il entame alors un lent mouvement de haut en bas et se branle entre les fesses de Joyce tout en lui pétrissant la poitrine. Celle-ci, excitée par la tournure des évènements, s’abandonne aux caresses de l’indien et accompagne son balancement pour bien sentir la verge tendue au plus près de son intimité.
— Homme blanc, je sens que les esprits de la forêt n’arrivent pas encore à s’emparer de ton corps. Ils ont donc pris possession du mien et m’ordonnent d’agir à ta place. Regarde ce qu’il faut faire à ta femme.
Et, se baissant un peu plus, il présente sa queue à l’entrée du vagin de Joyce et l’embroche d’un seul coup. Celle-ci laisse échapper un hoquet de plaisir et écarte les jambes pour faciliter le mouvement de va et vient du chaman. L’énorme membre du chaman l’envahit jusqu’au fond de son ventre et à chaque coup de boutoir elle laisse échapper un gémissement. Son vagin est totalement dilaté et elle sent à chaque poussée le gland frapper son utérus.
Pour améliorer encore la pénétration et mieux en profiter, Joyce se penche vers l’avant et prend appui des deux mains au bord de la table. Le chaman l’agrippe par les hanches et se lance dans une chevauchée infernale.
Pendant ce temps, à l’extérieur, l’horizon s’est chargé de nuages et, d’un seul coup, une forte averse tropicale dégringole du ciel, arrosant tout sur son passage. Pour se mettre à l’abri, Amalia rentre dans la maison et tombe en pleine partie de baise torride. Comme d’habitude, elle lance un regard noir vers la scène qui se déroule au centre de la pièce, puis elle se réfugie dans son coin et s’assied par terre.
John, toujours couché sur la table de soins, est fasciné par le spectacle de sa femme qui s’offre corps et âme à cet accouplement sauvage, presque animal. A ses cris et ses mouvements, il se rend compte qu’elle a complètement lâché la bride et ne cherche plus qu’une chose : jouir !
Le chaman s’interrompt un instant, bascule Joyce sur le dos et la couche sur la table. Il lui écarte les cuisses et l’empale à nouveau au plus profond. Il profite de cette nouvelle position pour lui malaxer les seins pendant qu’elle, pour augmenter encore son plaisir, se frotte frénétiquement le clitoris.
Et finalement, petit à petit, John sent que quelque chose se passe dans son ventre. Il baisse les yeux vers son pubis et remarque que son sexe se gonfle lentement. Mais, en fait, ce qui a déclenché ce début d’érection, ce n’est pas seulement la scène qui se déroule sous ses yeux. C’est surtout ce qu’il vient de remarquer au fond de la pièce.
Amalia, apparemment troublée par ce qu’elle voit, a glissé une main dans l’échancrure de sa tunique et se pétrit la poitrine. De l’autre main, passée sous sa jupe, elle se caresse manifestement l’entrejambe. La jeune fille a l’air hypnotisée par l’érotisme ambiant, elle se passe régulièrement la langue sur les lèvres pour les humecter tant elle halète d’excitation sous ses propres caresses.
A cette vue, le sexe de John se dresse franchement et, en quelques secondes, il retrouve enfin une érection complète. L’envie de baiser l’envahit d’un seul coup et, au moment où il s’apprête à bousculer le chaman pour reprendre sa place légitime au fond du ventre de sa femme, il voit la jeune indienne se lever et se débarrasser de sa tunique. Car elle a aperçu le gourdin de l’américain et, allumée par sa masturbation, a décidé qu’il était pour elle !
Elle approche à pas de loup, intégralement nue, en regardant John droit dans les yeux. D’un doigt posé devant sa bouche, elle lui fait comprendre de ne rien dire.
L’américain, les yeux écarquillés, n’en revient pas de sa chance. L’adolescente est maintenant à trois mètres de lui et il peut admirer son corps parfait. La petite sauvageonne est mince et souple comme une liane. Elle a la peau cuivrée et ses petits seins aux pointes érigées semblent être taillés dans le marbre. Son ventre plat se termine sur un pubis joliment bombé et légèrement ombré par un début de toison soyeuse, trop fine pour cacher sa fente d’où émerge son clitoris gorgé de sang.
Elle grimpe sur la table de soins et se positionne à califourchon au dessus du sexe tendu de John.
Joyce et le chaman sont en pleine escalade vers l’orgasme. Il ne peut pas voir sa fille car il lui tourne le dos mais Joyce, qui est de face, s’aperçoit tout à coup de ce qui se passe à côté d’elle. Elle comprend en une fraction de seconde que, d’une part, son mari bande à nouveau et que, d’autre part, ce n’est pas elle qui va en profiter mais la jeune indienne qu’il s’apprête à empaler.
Et, de fait, Amalia empoigne la queue de John, la guide vers l’entrée de son vagin et se laisse tomber d’un seul coup sur le membre dur comme de la pierre. Lui, en enfilant cette chatte très serrée, a senti une petite résistance au moment de la pénétration et il comprend immédiatement qu’il vient de déflorer la jeune fille.
Elle n’a d’ailleurs pas pu retenir un petit cri de douleur qui alerte son père. Celui-ci se retourne et voit sa fille embrochée par l’américain.
Furibard, il veut intervenir mais, à cet instant précis, Joyce explose dans un orgasme inouï qui la secoue de la tête aux pieds. Ces soubresauts violents provoquent à son tour la jouissance de l’indien et, se sentant venir à toute allure, il se retire juste à temps du vagin de sa partenaire et éjacule tout son foutre à grandes giclées. Les jets sont si puissants que Joyce en reçoit non seulement sur son ventre mais aussi sur ses seins et même sur son visage !
Vidé de son jus, le chaman semble aussi vidé de toute sa superbe. Il se replie vers le fond de la pièce et, comme les autres jours, empoigne son flacon et le vide à grands traits. Ensuite, il se couche et sombre immédiatement dans un profond sommeil.
Pendant ce temps, trop heureux de ce qui lui arrive, John besogne tant et plus Amalia qui, ayant surmonté la douleur initiale, prend de plus en plus de plaisir à se faire enfiler. Elle a pris appui vers l’arrière, les mains posées sur les cuisses de John et se laisse pénétrer jusqu’au fond de sa chatte. A chaque coup de rein de son partenaire, sa poitrine juvénile frémit et sa gorge laisse passer un petit râle de plaisir. Des gouttes de sueurs perlent sur son front et coulent doucement sur son visage et entre ses petits seins dressés vers le ciel.
Joyce, qui a récupéré de son orgasme, décide de prendre part au festin sexuel qui se déroule devant elle. A son tour, elle grimpe sur la table de soins et colle sa bouche sur celle de la jeune indienne. Elle l’embrasse avidement puis descend vers son torse. Elle lèche les gouttes de sueur et suce les tétons durcis ce qui fait trembler la jeune fille de bonheur.
Aux grognements émis par son mari, Joyce comprend qu’il ne va plus tarder à arriver. Afin qu’Amalia jouisse en même temps que lui, elle pose un doigt sur son clitoris et le titille à toute vitesse. Et l’effet escompté se produit : un formidable orage éclate au plus profond du ventre de l’indienne et le premier orgasme vaginal de sa jeune vie l’envahit brusquement. Aussitôt, John se tend comme une corde de violon et tout son sperme, si longtemps retenu, gicle au fond du vagin de sa partenaire.
Lorsque les secousses qui agitent son corps se calment, Amalia se dégage et, sans se retourner, franchit la porte et va se tremper dans la rivière toute proche pour éteindre l’incendie qui brûle encore en elle.
Profitant de la place libérée, Joyce empoigne le membre déjà ramolli de son mari et le lèche pour recueillir les dernières gouttes de sperme. Elle retrouve enfin ce goût qui lui a tant manqué, mélangé à celui de la cyprine d’Amalia. Elle remarque à la base de son pénis de légères marques de sang ce qui confirme que l’adolescente était vierge et qu’elle ne l’est plus !
Joyce sait que son mari ne bandera pas une deuxième fois coup sur coup mais elle garde confiance et rêve déjà d’un retour à l’hôtel où il sera à elle toute seule. Elle se penche sur lui et l’embrasse amoureusement.
— Mon Dieu que c’était bon. Pardonnes-moi, mon amour, mais je n’ai pas pu résister à ce jeune corps innocent qui s’offrait à moi
— Tout comme moi je n’ai pas pu résister au formidable pieu de chair de son père ! Comme ça, nous sommes quittes. Le principal, c’est que tu as retrouvé toute ta vigueur et ta raideur et je compte bien en profiter le plus vite possible.
Là-dessus, ils quittent la table de soins et sortent prendre l’air. La pluie a cessé et le soleil brille à nouveau. Amalia est debout au bord de l’eau, toujours aussi splendidement nue. John s’approche d’elle :
— Amalia, je sais que tu me comprends. Je veux te dire combien je suis à la fois heureux et confus. Heureux car tu m’as fait un formidable cadeau en m’offrant ton corps et ta virginité. Mais confus car, dans mon excitation, je n’ai pas pu me retenir et j’ai éjaculé dans ton ventre. J’espère que cela ne portera pas à conséquence mais saches que, quoi qu’il arrive, je serai là pour t’aider.
Et là, à son grand étonnement, Amalia lui répond dans un excellent portugais :
— Ne t’inquiètes pas pour ça John, je savais que ça arriverais un jour et je prends la pilule depuis plusieurs semaines. Moi aussi je suis heureuse d’avoir fait l’amour avec toi. D’abord parce que j’ai joui comme je ne pensais pas que c’était possible et aussi parce que, sans le savoir, tu viens de me faire le plus beau des cadeaux : tu viens de m’offrir la liberté.
— Merci de me dire ça Amalia, ça me rassure. Mais je te croyais muette et tu parles parfaitement !
— Bien sûr, il n’y a que mon père qui croit que je suis muette. En fait, ce n’est pas étonnant puisque, depuis la mort de ma mère, je ne lui ai plus adressé un mot. C’est un salaud doublé d’un obsédé sexuel. Ce qu’il a fait à Joyce, il le fait à toutes les femmes qui viennent le trouver pour soigner leurs problèmes. Il les envoûte avec ses discours et ses incantations. Puis, il les convainc que les esprits de la forêt réclament un échange de leurs fluides et il profite d’elles lorsqu’elles sont sans résistance. C’est comme ça que je suis née. Ma mère est venue le trouver pour des maux de tête et elle est ressortie enceinte ! Il a été obligé de la prendre pour femme au risque, sinon, de perdre toute son aura de chaman auprès des tribus des environs. Mais il ne nous a jamais aimées. Mes parents se querellaient fréquemment et c’est d’ailleurs après une de leurs nombreuses disputes que ma mère s’est enfuie dans la forêt et qu’elle a été attaquée par un jaguar. Des chasseurs qui passaient par là sont intervenus mais ils n’ont pas pu la sauver.
Depuis, je ne le supporte plus.
— Mon Dieu, c’est horrible. Mais pourquoi dis-tu que je t’ai offert la liberté ?
— Tout simplement parce qu’il voulait m’offrir en mariage à un chef de tribu. Mais, pour ça, il fallait que je sois vierge, car c’est indispensable pour être offerte à un chef, et majeure, pour ne pas avoir d’ennui avec l’état brésilien! Or, j’ai dix huit ans aujourd’hui ! Mais, grâce à toi je ne suis plus vierge et ça s’est passé sous ses yeux. Dès lors, maintenant, je n’ai plus aucune valeur pour lui !
— Et que comptes-tu faire ?
— Justement, comme je suis majeure, il ne peut plus me retenir contre ma volonté. Je vais donc aller vivre chez la sur de ma mère qui habite en ville et qui n’a pas d’enfant. Je vais entamer des études d’institutrice pour pouvoir aider les enfants des tribus à se développer.
— Et comment as-tu fait pour obtenir la pilule ?
— Oh, c’est simple. Je pique des filtres à mon père et je les échange contre tout ce dont j’ai besoin chez le pharmacien de la ville. Il est très friand de ces « breuvages magiques » qu’il revend à prix d’or !
Ils rentrent tous dans la maison et se rhabillent. Le chaman cuve toujours son alcool dans son coin et Amalia farfouille dans ses affaires. Joyce lui dit :
— On avait promis à ton père de lui donner une moto en cas de réussite, ce qui est effectivement le cas. Elle est dehors, devant la maison et je dépose les clés sur la table.
— Je pense que c’est plutôt grâce à moi que John a retrouvé sa vigueur ! Je prends donc la moto pour moi. Il lui restera le fusil et le souvenir de ton corps !
Là-dessus, John et Joyce embrassent la jeune fille et embarquent dans leur 4×4. Ils redescendent vers la ville où ils ont hâte d’arriver pour profiter de la virilité retrouvée de John. Au moment où ils quittent la piste et retrouvent l’asphalte, une moto les dépasse. Elle est chevauchée par une jeune indienne en mini short et débardeur, les cheveux au vent : Amalia qui leur fait un signe de la main et qui roule vers sa nouvelle vie !
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Deux mois plus tard, la bonne nouvelle tombe : Joyce est enceinte ! Si l’enfant à venir est une fille, elle se prénommera Ambella (Amalia Belinda Lola !), si c’est un garçon, ce sera Ambello !