Chères lectrices, chers lecteurs. Ce texte n’est pas la suite du précédent. C’est une réécriture de l’histoire courte La Surprise sous le sapin, pour ainsi dire une édition revue et augmentée, plus étoffée afin d’apparaître dans le flux des histoires classiques. Bonne lecture à toutes et tous.
C’est au petit matin que j’ai été réveillée par un boucan assourdissant dans mon salon. Fatiguée par une nuit de travail avec mon père et une gueule de bois, je me levais péniblement et me traînais dans les escaliers. Une fois descendue, j’ai vu à mon grand étonnement un jeune homme quasi nu étalé près de mes bottes, cuissardes et escarpins alignés devant ma cheminée. À sa vue mon cur n’a fait qu’un tour, subjuguée par sa beauté. Ça faisait une paye que je n’avais pas vu un mec aussi canon. Je me suis approchée doucement de ce bel inconnu et me suis penchée pour l’examiner de plus près. Un corps ferme et musclé malgré un ventre un poil rond, des yeux gris clair, une barbe naissante je suis tombée sur le jackpot ! J’en salivais d’avance. Alors que je continuais de le mater allègrement Il s’est soudain éveillé et m’a dévisagé longuement. Tout en l’aidant à se lever, il déclara être arrivé chez moi par hasard et je me suis dit qu’il faisait très bien les choses. Fébrile, je lui attrapai les mains et l’entraînai sur le canapé. Profitant de l’occasion d’avoir un sublime éphèbe pour moi toute seule, je lui ai attaché les mains dans le dos tout en l’installant confortablement. Il a protesté un peu en m’expliquant qu’il était pressé et n’avait pas de temps à perdre mais ne se débattit pas beaucoup pour retirer ses liens. Pour le rassurer, je lui ai assuré que ça ne prendrait que quelques instants et s’est alors laissé complètement faire. Guidée par mon appétit je suis allée lui dévorer les lèvres avec entrain et excitation. Lentement j’ai déballé ce magnifique cadeau jusqu’à ce qu’il ne lui reste plus que son joli nud. Pour lancer les hostilités, j’ai commencé par marquer mon territoire sur son corps exempt de toute cicatrice. Du plat de mes mains j’ai fait rougir ses fesses blanches comme la neige, savourant chaque claquement. Encouragée par des gémissements qui montrait que je n’étais pas la seule à apprécier ce traitement, je continuais mes taquineries en chatouillant son membre du bout de ma langue. Il gigotait et tentait vainement de rapprocher son gland de plus en plus gonflé de ma bouche, j’ai ri de sa tentative désespérée et continué ma douce torture avec délice et excitation. De temps en temps je m’arrêtais pour le regarder et contempler sa détresse. L’envie se lisait dans ses yeux et son regard me suppliait de continuer. Je mis un terme à son supplice en salivant sur son sucre d’orge avant de l’engloutir avec gourmandise. Il ne lui a pas fallu longtemps avant d’être bien dressé et prêt à l’action. Je me suis alors mise à califourchon sur ses hanches et ai inséré sa bûche toute chaude dans mon foyer brûlant. Je me déchaînais sur lui en jouant des griffes sur son torse et, enfiévrée par l’ardeur de ce joujou extraordinaire, j’ai commencé à lui mordre dans le cou. Il gémissait tellement que je me suis demandée si c’était de plaisir et de douleur mélangés, ce qui m’a fait accélérer la cadence de mon bassin. Tout son corps tremblait et se crispait, faisant monter son orgasme et surtout le mien. Une dernière bouchée de cet apollon le fit exploser et moi avec, répandant sa neige chaude en moi pour mon plus grand plaisir.
Mais je n’en avais pas fini avec lui. Sur le lit j’ai attrapé mon fouet et l’ai passé derrière sa nuque. Il me regardait avec une lueur d’inquiétude mais aussi un peu d’excitation. Toujours attaché, je l’ai retourné puis intimé l’ordre de lever son fessier encore vierge. Après mes mains c’est mon fouet qui a caressé ses fesses, mordant ses cuisses et sa chute de rein. Ces nouveaux préliminaires le réjouissaient d’après l’érection qu’il avait retrouvée. Sa bite frétillait comme un poisson hors de l’eau mais pas de la petite friture, plutôt comme un saumon majestueux cherchant à regagner sa rivière. Après cette petite entrée, je suis passée au plat principal. Pendant que j’admirais cette dinde ficelée avec brio, j’enfilais rapidement de quoi la fourrer bien comme il faut. Un bon gode-ceinture noir et épais décorait ma croupe. Après avoir écarté celle, souple et attendrie par mes coups, de mon beau mâle, je salivais sur sa rosette et la massais avec un doigt pour la préparer comme il convenait. Je prenais bien soin de le faire aller et venir lentement pour prendre le temps d’écouter la musique de ses gémissements. Quand j’ai Jugé qu’il était prêt, je me suis introduite en lui en me délectant de chaque centimètre qui le remplissait et des râles aussi mignons qu’enthousiastes qu’il poussait. Je le pris avec fougue, tenant les liens qui attachaient ses mains comme une bride. Je chevauchais ce bel étalon que j’avais moi-même capturé. Je prenais mon pied dans ce rodéo sauvage, cravachant son derrière endolori comme une vraie cowgirl, je regrettais juste de ne pas avoir mes bottes à éperons. Il semblait aimer cette séance de punition parce qu’il en redemandait. Je me suis alors penchée pour glisser une de mes mains pour serrer son membre palpitant que je masturbais au rythme de mes assauts acharnés. Complètement asservi à ma volonté il me suppliait entre deux halètements de le faire jouir encore une fois. D’une exceptionnelle générosité pour ce jour de noël, je le laissais éjaculer et se répandre sur mes draps en soupirant d’un plaisir béat.
Alors qu’il se rhabillait, je tentais de le convaincre de rester mais il me dit qu’il était descendu chez moi par erreur. Comme je ne pouvais prendre son cur, à défaut d’avoir pris son cul, je l’ai remis sur le palier et il s’en alla par la cheminée.
C’était le fils du Père Noël, j’étais la fille du Père Fouettard, il s’appelait Henri Noël, je m’appelais Jeanne Balthazar.