Histoires de sexe lesbien Premières histoires de sexe

La tentation d'Adèle – Chapitre 1

La tentation d'Adèle - Chapitre 1



Quelle galère! Dénicher une chambre dans la capitale belge pour une luxembourgeoise n’a rien d’une sinécure. Quand le budget est aussi serré autant oublier de suite les annonces des agences. Pourquoi personne ne m’a parlé dans mon lycée du problème de logement dans cette université? Pourquoi n’ai-je pas été prévenue que les locations étaient disponibles depuis trois mois.

Ah! J’avais bien choisie ma journée pour visiter les quelques bouges restant libres à distance convenable du campus. Cette canicule assommante du mois d’août 2013 n’aidait en rien ma motivation. Mon listing ne comportait plus que trois adresses peu ragoûtantes à visiter. Je me voyais déjà prendre le train bredouille et tenter d’expliquer à ma mère que je commençais sérieusement à douter de ma vocation. Au Luxembourg, au moins, ces problèmes de logements n’existaient pas. Les études médicales, non plus, d’accord.

    – Non mais! Je rêve. Quatre garçons dépités sortent en rigolant de la dernière adresse. Déjà que je me retrouve à plus de trois kilomètres du campus.

  – C’est cuit pour nous. La vieille n’accepte que les filles.

  – J’ai ma chance alors.

  – Si tu veux partager la cuisine, la salle de bain et même le fauteuil avec une bonbonne désagréable, tu trouveras ton bonheur ici. Elle ne loue pas une chambre mais une cellule. On dirait un W.C débarrassé de son pot. C’est scandaleux de demander Cinq cent cinquante euros par mois pour ce boui-boui.

Cinquante euros au-dessus de mon budget! Tant pis, je sonne. Cette maison bourgeoise me plaisait bien. Le premier contact avec la mégère, nettement moins. Elle me dévisagea, m’examina de la tête aux pieds, me déshabilla du regard avant de me toucher la joue.

  – Tu es bien mignonne mais je n’accepte que les filles qui ont moins de dix huit ans.

Dire qu’elle me mit mal à l’aise est un mensonge. Ma fierté en prit un coup mais l’idée de rentrer bredouille m’était insupportable. Courage Adèle!

  – Nous sommes le treize août. J’aurais dix huit ans le quinze.

  – Le quinze août! Comme moi. Mais j’aurais hélas 60 ans ce jour-là. Tu en parais maximum seize.

  – Et vous quarante à peine! Puis-je voir la chambre?

  – Mignonne et flatteuse. Hum! J’ai l’impression de t’avoir déjà vue quelque part. Montre-moi ta carte d’identité! Non, ton nom ne me dit rien. Entre et prend l’escalier à ta droite!

Deux fois treize marches à escalader pour arriver au premier. Deux fois douze pour le second. Je me maudissais d’avoir mis une jupe aussi courte. A chaque marche, je sentais le souffle court de la propriétaire dans mes reins.

  – La porte de la chambre est à ta droite. J’ai la réputation d’être franche. Est-ce ton habitude de t’habiller si court et d’ouvrir ton chemisier jusqu’au troisième bouton?

  – Quand il fait plus de trente degrés dehors…

  – Tu t’habilles comme tu veux. Là n’est pas la question. Je tiens simplement à te prévenir que les garçons ne sont pas admis dans ma maison. Je suppose que ravissante comme tu l’es, tu as un petit ami. Non? Plusieurs alors? Non plus! Si tu aimes les filles, nous serons deux.

Elle se dit franche, mamie. Le mot est faible. Je ne réponds pas. J’ignore ou je me tire ou je joue le jeu. Ouais! D’abord la chambre! Ah oui! Les garçons m’avaient prévenus. Confort niveau zéro. Superbe vue sur le parc par contre. Incroyable cet espace vert en centre ville. Ahurissant! Le dernier modèle des vérandas Willoms.

  – Votre véranda est vraiment magnifique. Dommage que vous n’avez pas opté pour le toit relevable électriquement.

  – Tu t’intéresses aux vérandas?

  – Un peu. Aux piscines aussi. Maman travaille dans le domaine de la publicité. J’ai posé plusieurs fois pour leurs publicités.

  – J’étais certaine de t’avoir déjà vue quelque part. Laisse pendre tes cheveux, je reviens. Prends tout ton temps pour regarder la chambre et l’étage! La salle de bain se trouve juste en face et les WC au fond du couloir.

Sans gêne, mamie! Elle me caresse la croupe sans prévenir et, glissant sous l’élastique de ma jupe, me palpe les fesses. Je sens que je ne vais pas faire de vieux os ici.

La salle de bain, top de chez top. Baignoire ronde avec jacuzzi. Cabine douche multi jets à parois transparentes. Le W.C pareil, un rien plus grand que ma chambre dont le seul problème n’était pas que la grandeur. Le lit au sommier métallique couinait. Détail en regard de la penderie fin quinzième siècle. Une véritable arnaque, quoi.

  – Voilà! J’ai retrouvé les publicités. Je les garde toujours quand les filles qui posent sont jolies.

    – Ce qui veut dire que vous me trouvez jolie?

Pourquoi avais-je besoin de dire cette connerie?

  – En bikini, au bord de la piscine, tu es complètement envoûtante. Ne t’offusque pas de ce que je vais te dire! Tu ressembles à s’y méprendre à mon ancienne locataire, en plus affriolant encore. Elle m’a quitté l’an dernier pour s’accoupler avec une fille plus jeune. Ca m’a fait un choc. Nous avons cohabité neuf ans. Il m’a semblé tout à l’heure que, comme elle, tu ne portais pas de sous-vêtements. Tu permets?

Elle souleva ma jupe et fit sauter deux boutons de mon chemisier.

  – Ta poitrine est magnifique et ton petit string affolant. Tu permets?

Evidemment que non! Trop tard!

  – Je m’en doutais. Les filles de ton âge qui s’épilent le sexe le font dans une intention bien précise. Combien de garçons t’ont déjà touchée?

  – Vous vous méprenez. Je me suis pas comme ça. Aucun, je vous assure.

  – Non, tu me rassures. Je t’ai troublée. Je suis désolée.

J’attendais la question suivante sur ma sexualité. J’étais prête. Pas question de lui avouer ma préférence pour les filles. Répétition. Non, Madame! Je m’investis à fond dans mes études. Le sexe, ce sera pour plus tard.

  – Comment trouves-tu la chambre?

  – Petite et chère! Trop chère pour mon budget surtout. Mal située aussi. Trop éloignée de la fac. Si vous le permettez, je vais vous quitter ou je vais rater mon dernier train pour le Luxembourg.

  – Et moche. Elle est moche, cette chambre. Elle n’est plus louée depuis cinq ans.

  – Vous m’avez dit que votre ancienne locataire avait habité ici durant neuf ans.

  – Oui, jusqu’à la fin de son assistanat. Elle passe encore régulièrement me voir d’ailleurs. Mais elle ne résidait pas dans cette chambre. Quel est ton budget exactement?

  – Cinq cents pour la location. Il faudra aussi que je prévois un budget métro et bouffe un peu plus costaud. C’est horriblement cher Bruxelles. Sans compter le minerval qui a encore augmenté…Je dois vraiment partir.

  – Tes parents t’attendent.

  – Non, ce n’est pas cela. Je vis seule avec maman qui est en reportage en Australie jusque fin août.

  – Alors, rien ne presse J’ai peut-être la solution à ton problème de logement. Viens! Je vais te montrer la chambre de Cécile. Je peux te la faire à quatre cents euros et même te conduire tous les matins aux cours. Tu peux y dormir ce soir si tu veux. Tu prendras le train à la première heure demain matin.

Quatre cents euros! L’aubaine même si c’est pour une cage à poules.

La chambre de Cécile ressemblait plus à un boudoir qu’à une chambre d’étudiante. Immense et meublée luxueusement à l’image de ce que j’avais pu voir dans la maison.

  – Vous êtes sérieuse pour les quatre cents euros.

  – Tout à fait mais c’est uniquement parce que tu me plais. Je t’offre même la garde-robe de Cécile. Elle a pris dix kilos et m’a laissé tous ses vêtements en partant. Si tu aimes les tenues sexy et je n’en doute pas, tu y trouveras ton bonheur.

  – Quel âge a ta maman?

  – Trente cinq ans. Elle m’a eue très jeune. Je peux lui téléphoner pour qu’elle vous fasse un virement.

  – Je pourrais facilement être ta grand-mère. Je demande deux mois de loyer d’avance à titre de garantie. Ne vide pas ta carte téléphonique! J’ai un téléphone dans la cuisine. Si tu le veux, nous préparerons le dîner ensemble.

Durant toute la descente des escaliers, mamie Rachel me caressa les fesses en lorgnant sur ma poitrine. Un trouble monumental m’ envahissait. Je me méprisais de tomber toute crue dans le stratagème de Rachel mais le jeu en valait la chandelle. Mon cur cognait dans ma poitrine quand nous arrivâmes dans la gigantesque cuisine de ma propriétaire. Il est affreux ce nom : propriétaire. Pourtant, Rachel était assez expérimentée pour se rendre compte de mon désarroi. Elle usa de toute son autorité naturelle pour m’imposer

  – Enlève ta blouse! Je vais raccommoder tes boutons. Ne rougis pas et ne te fais pas de films! J’ai l’âge d’être ta grand-mère! Je t’avoue que ton corps ne me laisse pas de marbre. Si j’avais vingt ans de moins, je t’aurais déjà culbutée dix fois. Seulement, j’ai un sens aigu du ridicule. Tu nous imagines faisant l’amour dans le lit de Cécile? Je te rassure cela n’arrivera pas. Tu connais le code international pour l’Australie?

– Pas par cur! Je l’ai écrit sur mon poignet.

  – Montre! Je compose le numéro. Tiens! Ca sonne.

  – Maman! J’ai trouvé un petit studio pas cher. Tu dois verser huit cent euros sur le compte de…

Rachel empauma mes seins et commença à jouer avec mes tétons qui enflèrent comme si un ressort les habitait.

  – Tu peux me répéter le numéro, ta voix tremble. Je n’ai rien compris.

Mon regard la fusilla quand je parvins enfin à raccrocher le téléphone.

  – Tu savais que j’aimais ta poitrine. Ce ne sont pas mes cinquante huit ans qui m’empêchent d’être aussi joueuse qu’à vingt ans. Si tu me la montres, je ne pourrai jamais résister à la tentation de la bichonner. Tu peux monter te changer dans ta nouvelle chambre si tu veux.

  – Non, ça ira. En fait, je n’ai rien senti.

  – J’adore les moules. Si tu les aimes aussi, nous allons nous régaler. Regarde celle-ci comme elle est belle, charnue et bien fermée!

  – Comme la mienne! Dites-le! Vous en avez envie.

  – Je parlais des moules de Zélande. C’est la pleine saison. La tienne, je l’ai vue et appréciée tout à l’heure. Si je commence à jouer avec elle, tu risques de trouver tes aventures précédentes bien insipides, ma jolie. J’ai aussi une très belle langue mais la cuisson sera plus lente.

  – Je n’ai jamais vécu d’aventures sexuelles, ni avec une femme, ni avec un homme. Vous permettez que je me débarrasse de mon string.

  – Donne-moi ta jupe aussi, tant que tu y es! Avec moi, tu ne risques rien puisque tu ne sens rien. Qu’es-tu prête à parier si tu montes au ciel avant la vierge Marie le quinze août?

  – Ma virginité!

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire