Virginie, le soir même
Je suis folle de rage ! Le salaud, il m’a complètement cassée. Jamais je n’ai été humiliée comme ça.
C’est Gilles, le salaud. Je sais que je lui plais, je sais qu’il me mate et que ça l’excite, et moi aussi, ça m’excite. L’autre jour quand on est allées écouter de la musique chez lui avec Lucie, on l’a bien vu. C’est vrai qu’on lui a sorti le grand jeu. On lui a carrément mis nos nichons sous le nez. Il ne savait plus où se mettre, on a bien vu qu’il bandait. Même qu’il est allé dans la salle de bains et qu’il avait une drôle de démarche.
Du coup, j’ai pris le taureau par les cornes et quand je l’ai croisé l’autre jour, je lui ai raconté que j’avais des difficultés avec les Maths et que s’il voulait bien m’expliquer, je suis certaine qu’avec lui, je comprendrais. Tu parles ! Je nai aucun problème avec les développements limités, c’est super facile en fait, mais ça a marché.
Avant d’aller chez lui pour la « leçon de Maths », j’ai littéralement vidé mon armoire. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre ? Faut le faire craquer. Surtout pas de jean, faut pouvoir lui montrer mes jambes ou qui sait, mes cuisses. Pas de jupe droite non plus, faut que je reste libre de mes mouvements. Je finis par choisir une jupe plissée rouge suffisamment courte, elle m’arrive bien au-dessus du genou. En haut, je nai vraiment rien, merde ! Je cours voir Lucie, mais évidemment, va falloir que je lui raconte tout. Bon, de toute manière, c’est ce que j’aurais fait.
Lucie, je l’ai épatée. Elle naurait pas cru que je pouvais avoir ce culot-là.
Ben ma salope ! Là, j’suis sur le cul. Bof, t’as bien raison, t’as été plus vite que moi. Moi aussi, j’ai envie de me le faire. J’ai pas pensé aux leçons de Maths, suis conne !
Elle aussi, elle a vidé son armoire. Finalement, on a choisi une chemise qu’elle avait piqué à son frère et qui traînait là depuis je ne sais quand. Elle est blanche, pas trop longue et en laissant les boutons du haut ouverts, ça fera très bien le job.
Et, en dessous ? Qu’est-ce que t’as prévu ? Pas de soutif, hein ! L’autre jour, il lorgnait tes nichons, il avait les yeux qui lui sortaient de la tête.
Non, non, t’inquiète pas. Mais en bas, je sais pas, des collants noirs peut-être, avec la jupe rouge, c’est pas mal.
Ouais, ben, c’est pas très sexy. T’as pas mieux ?
…
Et dans ton magasin de lingerie ? Depuis le temps que tu y bosses, elle pourrait bien te faire un petit cadeau, la patronne, non ?
Ça, c’est une idée. J’ai justement vu des bas noirs opaques qui iraient super bien avec ma jupe rouge.
Avec un porte-jarretelles, alors ! Ça va le rendre fou, c’est sûr. Vas-y ma grande, fais-lui le grand jeu et tu me racontes tout, hein ? Absolument tout, je veux tout savoir.
Et voilà, j’ai couru au magasin, Brigitte, la patronne voulait tout savoir, elle aussi. Il a bien fallu que je lui en dise un peu, mais je ne suis pas rentrée dans les détails. Elle me les a offerts et le porte-jarretelles aussi. J’ai essayé avec elle, il n’y avait pas de clients. Moi, j’ai trouvé que j’étais pas mal, elle, elle m’a dit que le mec, j’allais le faire craquer à tous les coups … tu parles !
Après ça, j’ai bien passé une heure à me maquiller avec Lucie qui me regardait faire. Elle a même fait une retouche à mon rouge à lèvres. Finalement, c’était l’heure. J’ai enfilé une polaire pas terrible, mais il fait froid, et puis je l’enlèverai tout de suite. Lucie m’a embrassée comme si j’allais à la guerre et je suis partie pour ma leçon.
Il m’ouvre, putain qu’est-ce qu’il est beau ! Il porte un jean qui a l’air de lui aller comme un gant et un pull bleu. Depuis l’apéro de l’autre jour, je sais que les jeans lui vont super bien et qu’il a de belles fesses.
Il nous installe l’un à côté de l’autre, me propose un verre et commence ses explications, puis il me donne un exercice à faire. Je nai pas la tête à ça, en fait, je ne suis pas venue pour ça. Je défais un bouton de ma chemise pour l’aguicher un peu, ça n’a pas l’air de marcher, il continue ses explications. Moi, ça me fait comme un bruit de fond, ça ronronne, je ne pense qu’à une chose, et ce nest pas les Maths. Je sais que Lucie nous observe depuis sa chambre, ça me donne du courage : je touche sa cuisse de la mienne, mais il s’écarte un peu, je retente le coup, il s’écarte de nouveau, mon cur bat la chamade.
Je lui dis que je le trouve beau, il me sourit, mais il est gêné, il bredouille un peu, il rougit ! Il me dit que ça n’a aucun rapport avec le cours. Bah, si : je ne serais pas venue sans ça !
Il repart dans ses explications, je défais un autre bouton et je me penche un peu pour que les pans de la chemise s’écartent. Ça ne rate pas, il bredouille !
Finalement, j’y vais à fond : j’écarte les cuisses, ma jupe remonte plus haut. Je suis sûre que maintenant, il voit la limite de mes bas et sans doute une jarretelle, je vois bien que ça lui fait de l’effet. Il y a une sacrée bosse sous son jean. Je m’avance encore un peu sur la chaise et je me retourne vers lui. Je me dis que ça y est, il va craquer. Mais non ! Le salaud, il me dit qu’il me trouve très séduisante et tout et tout, mais que je suis trop jeune. Je l’aurais giflé !
Je me mords les lèvres pour ne pas pleurer de rage.
J’essaie de le relancer sur sa jolie brune, je lui dis que je les ai vus baiser tous les deux
Il a l’air surpris, mais pas gêné.
Je deviens lourde et il me remet en place en m’expliquant que flirter avec une ado pourrait lui coûter sa place de prof, etc.
On arrête là le cours, je me dis que c’est fichu, j’en crève de rage.
Et à ce moment-là, il me propose de revenir écouter de la musique. Il ne sait pas ce qu’il veut ou alors…