Voici un étrange texte, dont l’érotisme torride reste à découvrir.
Je ne savais pas dans quelle catégorie le classer ; alors finalement j’ai opté pour le mettre dans la catégorie « divers », puisque actuellement ce sont les jeux olympiques d’hiver.
La Truie et ses cochonneries
Deux amants dans la campagne blafarde,
Pour stimuler une sexualité un peu fade,
Faisaient l’amour auprès d’une porcherie,
En pleine nature sans faire de cachotteries.
Les vaches, dans les prés alentour
Regardaient la scène sans détour,
Tandis que les porcs, plus proches,
Assistaient au spectacle, philosophes.
Un long frisson lui parcourait l’échine
Dès que ses mains lui malaxaient la poitrine,
Faisant insolemment darder ses tétons
Tandis qu’entre ses cuisses suintait un filet-mignon.
S’agitant comme une bacchanale dépoitraillée,
Les seins ballottant dans un rythme endiablé,
Sur ce bâton de berger en tire-bouchon,
Elle ne pouvait qu’adorer sa queue de cochon.
Après de tels ébats, fatiguée mais bien repue,
Elle se vautrait lascivement, telle une truie ventrue
Et parvenait à lui murmurer ces quelques mots doux
Empreints de tendresse : « Je t’aime, mon Cochonou ! »
Quelques temps plus tard…
Mais est ce le fruit du hasard ?
Ils se marièrent, ouvrirent une charcuterie
Où ils purent faire toutes leurs cochonneries,
Remplissant la boutique de victuailles,
Exposant impudiquement la cochonnaille.
Disposés aux quatre coins du magasin
S’exhibaient de toutes sortes les boudins.
Accrochés à une corde venant du plafond, (un clou Schlomo !)
Se balançaient mollement saucissons et jambons.
Dans une vitrine, toute une ribambelle
De diverses rondelles de mortadelle
Se tenait aussi bien alignée
Que les larges écuelles de pâté.
Juste à côté, dans un plat, une préparation,
Un mélange de langue et de petits champignons ;
Où l’a-t-il encore fourrée, cet espèce de cochon,
Pour qu’elle soit autant couverte de boutons ?
Les soirées étaient consacrées à la saucisse,
Longtemps malaxée sur son haut de cuisse ;
Mais quand elle se mettait à lui sucer les rognons,
Enivrée, elle tombait souvent en pâmoison.
Avidement, elle léchait le jésus,
Avant de s’empaler dessus ;
Et lorsqu’elle le voulait dans sa rosette,
Elle l’enduisait de graisse de rillettes.
Parfois elle en avait assez de le voir faire l’andouille,
Après lui avoir longtemps cassé les couilles ;
Elle faisait sa tête de cochon dans un coin,
Alignant ses kilomètres de boudin, tirant le groin.
Elle tenta aussi de vivre quelques aventures,
Lançant des illades derrière sa devanture,
À l’électricien qu’elle voulait prendre pour amant :
Ce fut bien difficile, car il n’était pas au courant.
Rapidement, elle lui mit les batteries à plat ;
Le brave technicien ne s’expliquait pas
Comment en si peu de temps, il n’avait pu
Réussir à retenir plus longtemps son jus.
De ces folles turpitudes, un petit naquit.
Dans le village, la nouvelle fit grand bruit ;
Tous vinrent voir si c’était un petit goret,
Devant ce couffin où ronflait le porcelet.
Que dire en guise de conclusion ?
Dans le cochon, tout est bon !
J’espère que ce texte à la con et sans prétention
Pourra être lu avec beaucoup de dérision
Surtout, ne me demandez pas d’écrire une suite.
Vous pouvez vous lâcher, sans aucune crainte, sur ce texte : j’espère juste récolter une fort belle moisson de pouces rouges !