Tout avait commencé il y a quelques semaines. Au cours d’une conversation, j’avais avoué à Antoine, une de mes amitiés câlines, que je fantasmais sur le fait d’enculer un mec (ou une fille d’ailleurs mais j’ai préféré taire ce point-là). Sur le coup, il n’avait rien dit, il était resté l’air songeur. Je n’ai pas insisté en changeant de sujet.
Pourtant, il y a deux jours, j’ai reçu un SMS de sa part, une photographie. A l’arrière-plan se trouvait une lithographie représentant clairement une sodomie. Au premier plan trônaient un gode-ceinture, des capotes et des dés avec une feuille de score.
Le message était clair une partie de dés dont l’enjeu serait le cul du perdant. Je pense qu’il l’avait fait par provocation, mais je l’avais pris aux mots et accepté sa proposition indécente.
En arrivant chez lui, nous nous sommes immédiatement, presque frénétiquement, assis à la table pour jouer cette fameuse partie. La tension montait d’un cran à chaque nouveau lancé de dé.
Nous échangions des regards de défis. Le bruit des dés qui s’entrechoquaient rythmait la partie devenue irrespirable.
Je venais de lancer mes derniers dés. Pas de miracle en vue. La partie était serrée (comme son cul, j’en étais sûre), mais je voyais bien qu’en dépit de mon début de partie, Antoine était en position de force. Il lui restait un dernier lancer.
Prenant, les dés, il défit sa ceinture qui résonna de ce cliquetis métallique si particulier que j’avais cru oublié, un bruit venu du passé, d’une autre vie. « Tu te souviens de la procédure » lança-t-il gentiment en lançant son premier jet faisant par là même bruyamment s’entrechoquer les parties en métal de la boucle de son ceinturon.
Son regard devint plus perplexe devant ses dés, il les reprit tous en main et les lança à nouveau, devant le résultat, un doute, une inquiétude. Avais-je encore une chance de l’emporter, de le battre à son propre jeu ? L’idée me titillait… le plaisir de lui faire ravaler sa propre provocation !
Il fit tourner longuement dans sa main les dés avant de les lâcher. Je regardai la feuille de score, il lui fallait des quatre, sur la table, il n’y en avait pas. Il avait légèrement blêmi. « Pas un quatre en trois lancés » grommela-t-il dans sa barbe. Son cul redevenait un champ des possibles !
Les comptes faits et refaits, il était défait, un point d’avance un tout petit point d’avance, j’avais gagné d’un tout petit point. Droit dans les yeux, un large sourire aux lèvres je lui lançai « Un point, la partie était serrée, et je connais autre chose de serré qui m’attend, allais passe-moi ta ceinture et LA ceinture, tu connais la procédure ! »
Alors que j’ajustais le harnais à ma taille, Antoine était parti se mettre face au mur de son entrée. Douce ironie, la situation m’amusait beaucoup. Je m’approchais de lui en faisant tinter sa ceinture. L’excitation était là. Juste derrière lui, je lui ordonnai : « mains sur le mur et penche-toi » en lui claquant le cul à travers son jean. Tout en frottant ma bite en silicone contre lui, je déboutonnai son froc et le lui descendis sur les chevilles.
Il était silencieux, mais je devinais à la bosse de son boxer qu’il hésitait entre plaisir et crainte… Appuyant mon appendice sur ces fesses encore protégées par son sous-vêtement, je lui dis « Tu sens ma queue, bon elle n’est pas très grosse mais pour une première… ». A peine dit cela, je tirai son caleçon vers le bas à mi-fesses et écartai ses deux globes pour cracher dans sa raie… Je le sentis se tendre… dans tous les sens du terme…
J’ouvris l’emballage du préservatif extra lubrifié, et l’installai sur mon sexe. Passant l’emballage bleu devant ses yeux, je lui enfournai dans la bouche en le narguant « Allez une capote à cul pour ton petit cul ! Mords dedans si tu ne le sens pas bien ! ».
Je plaçai mon sexe factice contre sa raie, contre son anus poilu mais je ne faisais que mettre de petites pressions en alternant des claques sur les fesses. Je le frottais, l’agaçais et le taquinais pour faire monter en moi le plaisir. Lui, il attendait le moment fatidique subissant ce petit jeu et la fessée que je lui administrais.
Moi, je savourais cet instant… Je lui susurrai à l’oreille « Prêt à devenir mon petit enculé ! ». Nouvelle tension musculaire chez lui…
Après quelques minutes de ce traitement, je commençai à m’enfoncer en lui. C’était grisant. Je regardais son cul résister puis lentement s’ouvrir, j’essayais de profiter des frottements pour m’exciter aussi. Il émit un petit grognement. Je basculai mon poids sur lui et fis disparaître mon organe dans son cul.
J’étais entrée. Je venais de le sodomiser. Je sentais mon pubis contre son cul, j’adorais ça !
Il avait encaissé le choc en silence. Je ressortais doucement, longuement, entièrement avant de me renfoncer cette fois-ci plus brusquement. Ça lui arracha un nouveau grognement. En répétant cette opération plusieurs fois je le sentis se détendre… je me calais pour en profiter aussi.
« Alors t’aimes ça mon cochon » lui lançai-je en continuant mes va-et-vient « Et toi, il te plaît mon cul ? » lança-t-il dans un souffle. Je m’enfonçais au fond de ses entrailles pour punir cette arrogance mes mains fermement accrochées à ses hanches, je poussais au fond, toujours plus loin.
Je lui claquais le cul en accélérant la cadence, je ne sentais plus trop de résistance, « Et bien tu te dilates ! » lui dis-je en ressortant totalement. Il se contentait d’émettre des sons étouffés. J’éprouvais une jouissance mentale à lui prendre le cul, à l’avoir à ma merci, à le pénétrer !
Une main sur la nuque, je l’emmenai empêtré dans son pantalon et son caleçon vers la chambre. Il manqua de trébucher. Lui claquant une nouvelle fois le cul, je lui lançai « A quatre pattes petite chienne, Sophie va bien t’enculer, te défoncer, te déchirer à fond ! »
Je crachai sur son illet mi-clos, retirai la capote maculée, et en pris en autre, une rouge avec des petits picots. Cette fois-ci pas de cérémonial, je l’enculai directement jusqu’à la garde d’un coup sec, il grimaça mais c’était la curée, je m’amusais à le défoncer deux minutes sans ménagement. J’étais hystérique, proche de l’orgasme. Je m’écroulais sur lui, désormais à plat ventre, moi toujours bien ancrée dans son fion. Je me caressais, me frottais pour exploser de plaisir en lui martelant l’arrière-train.
« Pfff… c’est crevant… » Lui dis-je. « Mais t’as un bon cul ! » Ajoutai-je.
Il esquissa un sourire, un peu forcé.
« Après toutes les fois où tu m’as donné le tien, je pouvais bien te rendre la pareille, mais tu n’y es pas allée de main morte… »
Se tenant les fesses, il rigola légèrement « putain de quatre… »
« Ouais, ouais, t’es une bonne putain… » Lançai-je, vaguement, encore dans mon plaisir…